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saving you (sooyoung)

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saving you (sooyoung) | Lun 7 Aoû - 22:06
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des messages et des appels ; des cris à l'aide et autres choses, la coréenne sortait à peine de ses bouquins, alors qu'elle fonçait jusqu'à l'appartement de son employeur (dans le sens où, puisqu'elle gardait son envie, et qu'elle était payée pour ça, sooyoung l'employait). apeurée, paniquée, pressée, elle snobe toute personne qui lui adresse un sourire, un bonsoir, qui tente de l'arrêter ou de lui parler ; elle ignore et elle fonce, comme un coureur, comme un super héro, comme ce qu'elle n'était pas. elle avait une boule au fin fond de son ventre ; et elle avait peur, très peur pour la santé de l'autre. elle le savait instable, plus instable qu'instable, colérique, aussi, et elle en passe ; elle savait que d'un coup, d'un seul, il pouvait mettre fin à ses jours, sans regrets, sans soucis, sans peur. et non seulement parce qu'elle tenait à son travail, mais surtout parce qu'elle tenait à lui, la petite étudiante ne pouvait pas s'imaginer une seule seconde le perdre. les parents et l'enfant partis, elle se sert de son double pour ouvrir la porte, entrer, balancer son sac à la volée, dans l'entrée, pour crier le prénom du garçon. bloqué dans la salle de bain, qu'ils disaient - ils ne pouvaient pas tout simplement ouvrir, forcer, et le sauver ? non ? incapables.

toujours si apeurée, elle mange les mètres qui les séparent, arrive devant la porte, tente d'ouvrir, inlassablement, inutilement, avant de grogner. idiote, qu'elle est idiote ; s'il est enfermé, ce ne sont pas ses petits bras qui vont l'aider. un coup, deux, trois, elle finit par se démerder par elle ne sait quelle magie pour ouvrir la porte. « sooyoung ! » catastrophe. sang, sang et marrée haute ; elle presse, presse et presse, traîne l'autre, le sort, regarde son visage, d'abord, colle son oreille contre ses lèvres - il respire, difficilement mais il respire. alors elle attrape ses poignets, et constate, avec effroi, qu'il s'est mutilé -pas avec un rasoir ou qu'est-ce, non, avec ses ongles qui, eux, sont dans un sacré état. elle couine, parce qu'elle a mal, mal au coeur et mal pour lui, tout en se levant pour fouiller les placards, tirer des pansements, des rouleaux d'elle ne sait quoi, du désinfectant ; et la demoiselle s'accroupit, attrape ses poignets, s'occupe d'eux, de lui, bande, panse, pense, sans parler, parce qu'elle avait peur, tellement peur, que rien ne voulait sortir d'entre ses lèvres.


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MACFLY
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Re: saving you (sooyoung) | Mar 8 Aoû - 13:20
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Depuis combien de temps était-il là, assit dans la douche, à grelotter sous le jet d’eau fraîche lui tombant dessus ? Dix minutes ? Une demie-heure ? Bien plus ? Il n’en savait rien. Il avait perdu toute notion du temps, et même de ce qui l’entourait, du monde extérieur. Soo Young avait le regard vide. Ses yeux dignes d’un clair ciel bleu d’été fixaient un point, une chose inexistante devant lui. A vrai dire, il avait beau se trouver dans la salle de bain, il n’était même pas nu. Il portait son pyjama, ou, du moins, ce qui s’en rapprochait. Un t-shirt à manches courtes noir et un short gris devenu foncé. Le garçon n’entendait pas, n’entendait plus ce qu’il se passait autour de lui. Pas même le bruit de l’eau claquant le carrelage de la douche. Il s’était enfermé dans sa bulle, et les appels désespérés de ses parents au travers de la porte n’étaient qu’insignifiants. Inexistants. Voilà pourquoi ils avaient finit par appeler Eun Byul. Beaucoup trop désemparés et impuissants. Car elle seule, en l’espace de quelques mois, avait réussit à l’apprivoiser. A calmer ses crises. A le rendre davantage… humain.

Soudain, il se retrouva tirer en dehors de la pièce. Le corps complètement trempé, les cheveux dans les yeux, les muscles tremblant de froid. Soo Young ne bougeait pas pour autant. Il sentait, percevait bien une présence à ses côtés. Une aura douce.Attentionnée bien qu’apeurée. Et ce fut la douleur du désinfectant qui fit enfin bouger ses yeux. Ceux-ci se posèrent alors sur l’endroit d’où provenait cette sensation si désagréable. Ses poignets étaient ouverts. Griffés jusqu’à se faire saigner. D’ailleurs, en bougeant la tête, l’albinos constata l’état de ses vêtements et du sol. Couverts de sang. Ah. C’était donc ça, la raison de sa fatigue profonde. Et de nouveau, son regard se porta sur ses poignets. Qu’on soigna. Pansa. Était-ce… ? « Eun… Byul… ? ». Ce prénom s’échappa de ses lèvres, comme s’il avait peur de prononcer une chose fausse, irréelle. Mais pourtant, non. Ses yeux, se fut bien sur cette demoiselle qu’ils se posèrent. Pourquoi était-elle ici ? Comment avait-elle su ? Elle avait réussit à le calmer, il n’avait pas refait de tentatives de suicide ou de mutilations depuis  de longues semaines. Mois même. Et pourtant. Il avait finit par rechuter. Et c’était elle qui assistait à ça. Soo Young voulut la repousser, pour la protéger de ce qu’il était. Mais il était faible. Bien trop faible à l’heure actuelle. Alors, il se laissa tomber en avant, son front rencontrant l’épaule de la jeune femme. L’étudiant ferma les yeux, huma son parfum, tout en tentant de profiter de sa chaleur corporelle pour se réchauffer. Était-elle un ange ?


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by Wiise
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Re: saving you (sooyoung) | Mar 8 Aoû - 22:10
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Elle hoche la tête ; même s'il ne le voit pas, elle secoue sa petite tête, ses petits cheveux,longs, quand même, et elle sourit, douce, tendre, elle veut l'apaiser, le calmer, le réconforter - après, seulement après, elle l'engueulera sur la stupidité de son acte, sur le fait qu'il aurait pu mourir et qu'elle, elle, pauvre Eunbyul, elle pouvait pas vivre, sans son dragon - dragon, parce qu'il était l'antonyme du prince. Quoiqu'il en soit, elle laissait la tête du coréen s'apposer sur son épaule ; et elle caresse ses cheveux, toujours si douce, alors qu'elle s'occupe, encore quelques minutes, de ses blessures. Elle fait de son mieux - et elle se promet que, quand il sera stable, elle ira chercher de bons produits, des trucs qui tiendront mieux ses blessures. Quoiqu'il en soit, l'étudiante se promettait, aussi, et surtout,qu'elle ne le quitterait pas d'un poil, pour l'après-midi, la soirée, la nuit, peut-être - il sera surveillé, et elle était prête à ne pas dormir, pour lui.

« Là, viens, mh ? On va te réchauffer. » Pas pudique pour un rien, elle le traîne, doucement, jusqu'à un mur - et elle l'y pose, pour que son dos soit maintenu, et qu'elle puisse retirer son haut, accroupie face à lui. Elle grimace en constatant la fraîcheur de ce dernier - n'imagine pas à quel point sa peau doit être dans un état catastrophique. Le bas suit, et elle le quitte, pour les poser dans la salle de bain - elle s'en occupera, après, pas maintenant. Ah, pauvre petit Eunbyul ; toujours l'inquiétude dans l'âme, elle fait le tour du petit appartement, qu'elle ne connaît que trop bien, pour tirer des vêtements, des lambeaux, elle ne sait quoi, et les plier, à côté d'eux. « Tu m'as fait peur, Sooyoung. » Elle rit, elle rit jaune, alors qu'elle ébouriffe ses cheveux, avec une serviette, qu'elle le sèche, comme elle peut - et elle lui laisse son intimité, ne retire pas son sous-vêtement, se contentant de frotter ses épaules, son torse, ses cuisses, ses jambes, tout, avant de le rhabiller. « On va t'allonger, ok ? Tu m'aides ? Là, mets ta main sur mon épaule, je vais te soulever. » Une battante la gamine ; elle tire sur sa main, en douceur, toujours, hein, faudrait pas le blesser plus qu'il ne l'est, et elle la pose sur son épaule, lui envoie un sourire, comme une mère, comme une fleur, pour trouver le chemin direct jusqu'à sa chambre, jusqu'à son lit, et l'y poser, l'y allonger, pour le couvrir, de milles couettes. « I te faut du sucré, non ? »

Et la petite, grande, asiatique, pose son derrière sur le lit, contre son torse, pour caresser, continuellement, ses cheveux. Elle est tendre, elle oublie toute règle, tout dogme, et elle se contente de le rassurer, de se rassurer, parce qu'elle l'a vu mourir, là, au fond de ses yeux, et elle a eu peur - oh, oui, tellement, tellement, tellement peur.


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MACFLY
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Re: saving you (sooyoung) | Mer 9 Aoû - 10:32
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La raison de sa rechute ? A vrai dire, lui-même n’en savait rien. Son cerveau, son esprit était bien trop flou pour chercher une quelconque excuse à son geste. La réponse évidente serait cet enfant. Son fils. Car le voir est toujours difficile pour Soo Young, même s’il éprouvait beaucoup moins de dégoût et de haine envers ce petit être, grâce aux efforts et à l’aide de ses parents, et d’Eun Byul. Alors, pourquoi ? Que s’était-il donc bien passé dans sa tête pour que, d’un naturel déconcertant, ses ongles reviennent griffer à sang ses poignets ? Un lourd cauchemar ? Un objet appartenant à sa défunte fiancée qu’il aurait retrouvé ? Rien de tout cela. Il n’en savait rien. Il ne savait plus. Ces derniers temps, l’albinos s’était surprit à être davantage dans la lune, davantage perturbé dans son quotidien, sans trop en connaître la cause. Il était vrai que l’été venant, sa maladie le rendait plus faible. Mais là, c’était différent. C‘était intérieur. Il sentait qu’en lui, quelque chose avait changé. Mais quoi ?

La tête posé sur cette fine mais réconfortante épaule, l’étudiant se laissait bien volontiers caresser les cheveux, bien que trempés. Il adorait ça, les papouilles d’Eun Byul. Ce n’était à priori pas grand-chose, mais pour lui, c’était bien plus efficace qu’une séance chez le psy ou des médicaments. Il se sentit soudainement bougé, entraîné jusqu’à un mur. Il s’assit tout contre, et la laissa le déshabiller. Soo Young n’était pas de nature pudique. On le croyait aisément maigre, voir anorexique, mais en réalité, son corps était simplement fin. Il avait des muscles, dessinés juste assez. Il faisait parti de ses personnes qui, malgré des repas gargantuesques, possédait un métabolisme leur empêchant de prendre le moindre gramme. Pourtant. Pourtant, il éprouvait toujours une certaine gêne, honte même, lorsqu’il se retrouvait à dénudé devant Eun Byul -car oui, ce n’était pas la première fois-. La raison ? Ses cicatrices, plus ou moins légères, qui ornaient ses avant bras et l’intérieur de ses cuisses. Soo Young ne voulait pas que la demoiselle voit ça. Il voulait la protéger. De lui, de ses problèmes. Pourtant, encore une fois, elle était là, devant lui, à s’occuper de lui. Elle lui avait panser ses plaies ouvertes, et maintenant, elle s’occupait de le sécher de le rhabiller, faute d’être particulièrement froid. Il ne la quittait pas des yeux. Ce n’était pas ses gestes qu’il observait. Mais son visage. Son si doux visage. Pourquoi donc perdait-elle son temps avec lui ? Il ne comprenait pas.

Peur. Il lui avait fait peur. Ces mots, Soo Young les grava malheureusement dans son cœur. Il ne voulait pas l’inquiéter. Surtout pas pour sa personne si insignifiante, si inutile. C’était bien pour cela qu’il avait fait tant d’efforts jusqu’à présent. Pour elle. Baissant finalement les yeux, il voulut s’excuser. Milles fois. Lui demander pardon. Mais rien ne sortit de ses lèvres. A quoi bon parler ? Cela n’effacerait pas la scène à laquelle Eun Byul venait d’assister. Alors, il se contenta de lui obéir, la suivant jusqu’à sa chambre, pour finir par s’allonger sur son lit, lourdement. Et de nouveau, il eut droit à ces caresses si tendres. La jeune femme était son refuge. Il n’y avait qu’en sa présence qu’il se sentait serein. Ses yeux bleus s’ancrèrent alors dans ceux noisette de son ange gardien. Il voulait tant y lire de la joie. Mais il n’y voyait que de l’inquiétude. Et cela le rongeait. Lentement, Soo Young approcha une main du visage de sa belle, lui effleurant d’abord la joue du bout des doigts, avant d’oser y poser complètement sa main, tremblante. « Je sais pas… Je sais pas pourquoi j’ai fait ça… Je… Je me sentais juste… seul. Je crois... ». Il se pinça légèrement les lèvres, qui avaient blanchies sous le froid. « … J'avais envie de te voir. ». Sur ces mots, il arrêta ses caresses, et reposa sa main contre le matelas. Il tourna alors la tête, et finit par fermer les yeux. « Mais je suis un poison. Et tu ne mérites pas ça... ».


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by Wiise
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Re: saving you (sooyoung) | Mer 9 Aoû - 12:51
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Et même s'il était blessé, de la tête aux pieds, Sooyoung restait beau, mignon, joli, attirant, sûrement, certainement ; et Eunbyul souriait, du coin des lèvres, un petit sourire timide, timide parce que ce n'était décidément pas le bon moment pour envoyer un sourire resplendissant au blond. Elle était vraiment partagée entre l'envie de l'engueuler, et la nécessité de le prendre contre elle, de le serrer au possible, d'être sûr qu'il vivait bien, que son coeur battait, que ses yeux la regardaient - et elle avait eu peur, tellement peur, qu'elle avait l'impression de renaître, quand il posait sa main (gelée) sur sa joue (chaude). La coréenne sourit on ne peut plus, continue de caresser les cheveux de l'albinos, avant de souffler. Il était adorable. Un enfant. On dirait son fils - il ressemblait à son fils. Il avait beau le détestait ; Eunbyul ne pouvait pas s'empêcher de les vouloir réunis. Ensemble, ils seraient si beaux- puis, puis, Sooyoung, il serait heureux, avec une présence à ses côtés, continuellement, tous les jours. Enfin ; ça ne l'empêche pas de glousser à ses mots - elle agit comme une femme qui a la trentaine, des fois, la Byul.

« T'es mignon. » Elle le murmure, parce que pour un homme, c'est pas le meilleur des compliments - elle le sait, parce que.. Parce qu'elle le sait. Sauf qu'il se retourne, il se retourne en murmurant quelque chose, quelque chose qui lui fend le coeur - alors qu'elle le préférerait fondu, son coeur. Alors elle se penche, en avant, et elle embrasse son oreille, rouge, frigorifiée - et elle continue sur sa joue, puis son front, en prenant peu à peu place à côté de lui. Pudeur ? Aucune, toujours pas, surtout pas. Elle doit le réconforter - il n'a pas à le dire qu'elle le sait. C'est inné, en quelque sorte, une logique pas comme une autre ; et la coréenne le tire, le traîne, prend délicatement sa tête entre ses mains, pour le blottir là, contre sa poitrine, et continuer de caresser ses cheveux trempés, fins, blessés. Comme lui. « T'es pas un poison, Soo. » Elle embrasse son front, tire sa main, la pose sur sa petite taille de femme, pour le serrer, encore, inlassablement. « Si tu l'étais, si tu "ne me méritais pas", je ne m'acharnerais pas, Soo. Tu sais, je pourrais être en train d'étudier, travailler, m'occuper d'un autre enfant ; mais je veux garder que le tien, et, surtout, je veux m'occuper que de toi, mh ? J'aurais fait des études de médecine, pour panser tes blessures. » Elle savait pas - si c'était une déclaration, amicale ou amoureuse, ou simplement des mots qu'elle balançait pour le réconforter. Elle savait juste qu'elle avait besoin de les dire, autant que lui, peut-être, avait besoin de les entendre.


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Re: saving you (sooyoung) | Mer 9 Aoû - 15:06
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Il ne voulait pas mourir. Il ne voulait plus mourir. Ces mutilations, elles n’avaient pas été exécutées dans le but de lui ôter la vie. Non. Aux yeux de Soo Young, cela avait été simplement une envie de renouveau. De retirer toute cette noirceur qu’il possédait. Et puis, il se détestait. Il se détestait de donner une vie pareille à ses parents, si fatiguante et triste. Il se détestait de priver un enfant de sa mère et de son mère. Il se détestait de gâcher la vie d’Eun Byul. Il voulait la voir. Etre à ses cotés. Tous les jours. Tous les soirs, il fixait les quelques photos volées qu’il avait prit d’elle, en se remémorant sa voix. Mais il savait, au fond de lui, qu’il n’avait pas le droit d’être aussi égoïste. Qu’elle méritait bien mieux qu’un boulet dépressif à ses chevilles. Elle sacrifiait bien trop de temps pour lui. Il en avait conscience. Et il s’en voulait. Terriblement. Alors, l’avoir ainsi tout contre lui, à lui faire des papouilles et lui adresser ce sourire si doux, le cœur de Soo Young se serrait. Jusqu’à lui faire mal, dans sa poitrine. Il se devait de la repousser. De couper les ponts avec elle. Pour son bien à elle.

Soo Young était un poison. Pour tout ceux qui osaient rentrer dans sa bulle. Rongé par la culpabilité, un frisson remonta son échine, lui créant de la chaire de poule. Les lèvres chaudes de la demoiselle sur sa peau encore bien froide le surprit. Il se laissa lentement, docilement glisser tout contre son corps aux courbes féminines si délicates. Il était si bien ainsi. Dans ses bras. Humant son parfum, pour imprégner dans son esprit, les mots d’Eun Byul lui fit serrer les dents. Elle ne réalisait vraiment pas dans quelle situation elle se mettait. Et cela l’énervait. Car elle méritait mieux. Tellement mieux. Un rire quitta finalement sa bouche. Sec, glacial. « T’es vraiment stupide. ». Il ne voulait pas. Il ne voulait pas être méchant. Et seulement lui dire ô combien elle était gentille, généreuse, magnifique. Mais pour la protéger, il se devait, à contre cœur, de la blesser. « Alors quoi ? Tu vas continuer toute ta vie à t’occuper d’un suicidaire, c’est ça ? T’as pas de rêve ? A quoi ça te sert de faire ça, hein ? J’te sers d’excuse pour passer pour une bonne fille modèle, c’est ça ? ». Soo Young finit par la repousser, et quitter son lit, bien que chancelant. « J’veux pas de ta pitié ou qu’importe ce que c’est. Laisses moi ! Vas te trouver un autre pigeon ! C’est d’un hôpital psychiatrique dont j’ai besoin, pas d’une nounou-fausse infirmière ! ». Il n’osait même plus la regarder. Il voulait simplement qu’Eun Byul fuit. Qu’elle retrouve sa vie d’avant, sans problèmes. L’albinos se mit alors à crier. A s’en déchirer les cordes vocales, comme à chaque fois. Un cri long, cristallin. Désespéré. Un appel au secours. Il attrapa la lampe de son bureau, tira sèchement dessus pour la débrancher, et la jeta sans retenue au sol. Des larmes coulaient le long de ses joues nacrées. Ses jambes le lachèrent, et il tomba à genoux au sol. Il agrippa fermement ses cheveux dorés, et tira dessus, tout en se basculant d’avant en arrière. De nouveau, la folie l’emportait.


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by Wiise
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Re: saving you (sooyoung) | Mer 9 Aoû - 18:36
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La chute faisait plus mal que la descente - la chute faisait plus mal que la tentation. Elle soufflait, elle souffrait, et elle ne disait rien, le laissait parler, crier, jeter, s'agacer, casser, énervé - elle l'avait compris, et elle le savait déjà, que Sooyoung, Sooyoung, il était pas doux, il était peureux, il avait peur, de quoi - elle savait pas. Quoiqu'il en soit, la coréenne souffle, elle attend, et qu'il se calme, et que son coeur s'apaise. Puis, excédée, et comme à son habitude - elle jouait la mère, avec lui comme avec son fils -, elle s'accroupit. Elle s'accroupit pour lui en mettre une - une claque, une baffe, un truc qui sonne et qui résonne, avant de tonner, sévère, blessée, vexée, outrée ; « Je sais très bien ce que je fais, Cho Sooyoung. » Les larmes aux yeux, la petite, elle se lève, ramasse la lampe, pour attraper le blond par la main. « Crois ce que tu veux, Sooyoung, mais si j'étais comme ça, j'aurais trouvé un pigeon bien moins con que toi. » Blessante - elle crache, souffle, grogne, mord, avant de le pousser sur le lit.

« Je sais pas, je sais pas pourquoi tu penses toujours mal, mais arrête, ok ? Enfin, si, je sais, je sais très bien, mais merde, je dois l'écrire ? Le crier ? Le tatouer ? Merde ! » Et elle vient sur lui, pour le secouer, doucement, assez pour espérer le réveiller. « T'es calmé ? C'est bon ? » Et elle tend son bras. « Là, frappe. Frappe, défoule-toi, fais ce que tu veux.J'suis stupide, mais je resterais. Peu importe. » Et elle savait plus quoi penser - est-ce qu'elle était stupide ? Non. Pourquoi elle s'acharnait ? Elle en savait rien. Elle voulait pas se faire passer pour une sainte, elle voulait pas paraître bonne, gentille, douce, non, elle voulait rester avec lui, elle voulait s'occuper, se préoccuper de lui, et de rien d'autre - mais pourquoi ? Elle l'aimait ? Peut-être. Elle n'avait jamais eu le coeur aussi pris pour quelqu'un, pour une cause - elle était généreuse, oui, intéressée par la défense de bien des choses et espèces, oui, mais on ne la verra jamais militer, verser un million ou donner son corps à la science. Et pourtant ; elle pouvait militer, verser un million et donner son corps à Sooyoung.


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MACFLY
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Re: saving you (sooyoung) | 
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