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    :: Défouloir :: 2014

boumboumboum.

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boumboumboum. | Dim 30 Nov 2014 - 21:29
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tenue + Après avoir passé la journée à chercher dans toute la ville un endroit où tu pourrais te renseigner pour adopter une loutre ou autre animal exotique qui porterait bien l'expression outrée, tu décides de passer un moment dans le centre ville. Tu ne sais pas vraiment ce que t'allais foutre là-bas. Sûrement juste traîner, regarder un peu ce qu'il se trâmait à l'approche des périodes de noël dans le quartier dit neutre. C'est vrai que les festivités de noël montraient de plus en plus le bout de leur nez. Arrivée dans le centre ville, tu levais la tête pour apercevoir, déjà, des guirelandes électroniques d'une longueur extraordinaire qui reliaient les magasins entre eux. Ils avaient déjà placer le socle du futur sapin de noël. Encore une fois, il allait sûrement être électronique, lui aussi. Tu n'aurais pas été contre voir des hommes musclés habillés en bucherons dresser un beau et grand sapin vert au milieu de la foule. Mais ton fantasme, tu pouvais te le mettre là où tout le monde savait. Tu laisses échapper des tss tss tss à toi même. Tu vas finir par aller vivre au Canada si ça continue, ce bordel.

Un foule se forme au milieu de la place, t'es prise dans l'engouement, tu te retrouves coincée entre un gars qui aurait mangé trop de crème glacée et un géant. Même si tout est relatif dans cette patrie qui pratique le nainisme de génération en génération. T'as une gueule à la grumpy cat et tu te retrouves à être obligée de regarder ce qu'il va se passer. boum. C'est plutôt beau, même si ça t'a effrayé. Tu vois quelque chose qui s'agite, pas loin devant, dans la foule. Cette silhouette te dit quelque chose. Tu tentes de te défaire de l'emprise des deux monstres. boum. La silhouette s'est enfuie. Suspicieuse tu pousses tout le monde et tu la suis. Elle t'emmène dans un coin plus sombre, plus reculé, mais on entend encore très bien le son des feux d'artifice. Tasyr c'est toi? Tu t'avances. Tu poses ta mains sur l'épaule du jeune homme pour le forcer à te faire face. Il est plus grand que toi et l'ombre cache un peu son visage. Tasyr. Tasyr tu vas bien? Qu'est ce qui lui prenait enfin ?
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Re: boumboumboum. | Dim 30 Nov 2014 - 22:20
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Fuckin' misery
Et nous fûmes tels des loutres outrageusement outrées.



Cette journée vide d'intérêt semblait similaire à toutes celles la précédant, et sans doute serait-elle à l'identique des suivantes. C'était ainsi en ce moment : une boucle infernale d'ennui, de lassitude, la perte d'envie pour chaque chose de ce monde. La période basse de l'année en laquelle le froid qui arrivait ne faisait que lui rappeler la chaleur étouffante de son pays. Des jours où les cauchemars se multipliaient et où Tasyr traînait sa fatigue et ses cernes tels des fardeaux bien trop lourd pour son corps maigre. Lors de ces moments, le syrien flânait dans le centre-ville de la Digital City à la recherche d'inspiration, et surtout de joie de vivre. Comme s'il aspirait à voler le bonheur de chaque être que Noël remplissait de joie pour se sentir égoïstement revivre par son méfait. Hors, le diablotin n'aurait pas pensé que ce jeu se serait retourné contre lui, et qu'il serait alors l'agneau dans cette partie de chasse.

BOUM ▬ La première détonation qui déchire le ciel ne parvient pas encore à ses oreilles aux sens pourtant affûtés. BOUM ▬ Le coeur qui tambourine et s'emballe avant même que Tasyr n'ai pu y comprendre la raison. BOOM BOOM ▬ Ses jambes flageolent et parmi la foule dont il se moque à présent, le syrien prend la fuite et s'échappe. BOOM. BOOM BOOM BOOM BOOM ▬ Ses épaules entrechoquent les gens sans qu'il n'y prête importance, tant qu'il trouve refuge plus loin. BOOM ▬ Il se recroqueville dans un des sinueux chemins offerts par l'étroite séparation entre deux bâtiments, la tête entre ses bras croisés. Boom ▬ Ainsi protégé, les détonations ne sont plus que faibles, même si les souvenirs persistent et font redoubler ses larmes d'angoisse sur ses joues pâles.

Cette voix rassurante, à l'identique des explosions qui persistaient pourtant, lui semblait loin. Tout son être se refusait à entendre le moindre son autre que les palpitations effrénées de son cœur. Il redressa néanmoins le visage, et planta son regard humide et larmoyant dans celui de son interlocutrice. Tout lui semblait si désespérant que chaque source de réconfort était à prendre, et timidement, Taz attrapa le poignet de Sae Hyang pour la tirer contre lui. Il encercla sa taille de ses bras et enfouit sa tête dans son cou pour sangloter sans fierté. Qui se soucierait de fierté quand le massacre de millier de personnes est la seule scène qui occupe l'esprit ?



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Re: boumboumboum. | Dim 30 Nov 2014 - 22:49
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tenue + Il est baissé. Tu sens que quelque chose ne va pas. En même temps ça ne pouvait qu'aller mal à partir du moment où tu comprends qu'il était en train de paniquer. Une panique que tu ne pouvais pas comprendre. Tu as l'impression que tu ne peux rien faire pour lui et cela te frustre. Tu te sens tellement mal de le voir dans cet état, tout ce que tu peux faire c'est le regarder, lui faire comprendre que tu es là. Tenter de le rassurer avec ta voix, pas assez audacieuse pour le toucher. Tu finis par décoller ta main de son épaule, mais à ce moment même, il se relève, enferme ton poignet dans sa main et passe ses bras autour de ta taille. Sur le coup de la surprise tu laisses échapper un son de ta bouche. Tes bras ne savent d'abord pas où se mettre, ils sont en l'air, ils ne touche pas Tasyr. Tu es bloquée, tétanisée. Tu n'as jamais eu ce genre de contact, aussi étonnant que celui puisse paraître. Et sûrement pas avec lui. Ses sanglots dans ton cou te donnent froid dans le dos, tu finis par te relâcher, tu lui renvoies son étreinte et tu le serres aussi fort que possible pour qu'il se sente mieux. Tes doigts s'entremêlent avec ses cheveux noirs, tu essaies de prendre le plus de place possible sur la surface immense qu'est son corps, tu veux qu'il comprenne qu'il n'est pas seul. Tu ne parles pas.

C'est la première fois que tu le vois dans cet état. Tu sais que c'est une personne qui cache beaucoup de choses. Et cette scène, cette réaction, ce comportement insensé, tout venait de te le confirmer. Tu tentes de te détacher de lui pour lui faire face, tu attrapes ses poigets pour détacher l'emprise qu'il avait plus tôt. Tu gardes ces mains tremblantes dans les tiennes, et tu restes proches de lui physiquement. Tasyr, qu'est ce qu'il t'arrive ? Je t'ai vu littéralement détaler plus tôt. Même moi qui avait peur des feux d'artifice plus jeune, je n'étais pas dans cet état là. Tu tentes de capturer son regard, tu ne veux pas le voir dans cet état. Tu ne veux pas le voir trembler, avoir peur. Tu ne veux plus rester dans l'ignorance.
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Re: boumboumboum. | Dim 30 Nov 2014 - 23:16
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Fuckin' misery
Et nous fûmes tels des loutres outrageusement outrées.



Tasyr sentait bien qu'après ce qu'il venait de faire, rien ne serait plus pareil. Dans l'intimité de leurs vies respectives, il n'y avait jamais eu de contact physique si poussé que cette simple étreinte rassurante. Il ne la connaissait pas même vraiment pour tout dire. Quel genre de couple formaient-ils aux yeux de tous ? Et parce qu'il ne savait rien d'elle, le syrien ne savait pas non plus de quelle façon elle interpréterait son geste : sans doute allait-elle croire à un désir de rapprochement. Ou sûrement qu'elle n'était pas assez idiote pour et qu'elle comprenait que tout n'était que le besoin d'une présence pour calmer sa peur. Il comprenait qu'elle ne voulait tout d'abord pas de cette soudaine affection, puisque ses mains refusaient à toucher son corps, mais lorsqu'elle le fit enfin il se sentit soulagé en partie. Elle était là et ne le fuyait pas. Le garçon se laissa manipuler sans protester, faiblement, alors qu'elle dégageait ses mains de son dos pour imposer une distance entre leurs corps.

Lorsqu'il se rendit compte de son geste insensé et irréfléchi, Tasyr hoqueta encore une fois, tentant de tarir ses larmes qui ne voulaient pourtant pas cesser. Maintenant qu'il était éloigné, il entendait aussi clairement le feu d'artifices que les balles qui fusaient dans son esprit. Toutefois, par une fierté certaine, il ne voulait pas lui avouer ce qui hantait réellement son être. Il détourna la tête et se mordit nerveusement les lèvres. « Je m'en fous des feux d'artifices.. Je viens de me faire larguer. » Un mensonge plus gros que lui qui passerait sans doute. Du moins c'est ce qu'il espérait alors que son corps sursautait à chaque éclat bruyant. Pourquoi fallait-il qu'un tel événement imprévu surgisse alors qu'il n'était pas dans sa chambre, qu'il n'était pas seul ? Le syrien détestait plus que tout qu'on l'aborde dans ses moments de faiblesse, alors que c'était là qu'il nécessitait plus que tout la présence des autres. Sa duperie n'était pas valable et pas croyable dès lors qu'à une fusée plus bruyante que les autres, il se hâta de la reprendre dans ses bras pour cacher son visage contre son épaule. Son corps tremblait douloureusement, et peut-être aussi que ses bras autour de sa taille serraient trop fort. Terrifié. Elle n'avait pas intérêt à en rire. « Tu restes avec moi, d'accord ? »



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Re: boumboumboum. | Lun 1 Déc 2014 - 16:32
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tenue + Malgré l'obscurité tu pouvais apercevoir le dessous de ses yeux humide. Tu approchais ta main couverte de ton pull avec une grande précaution vers sa joue pour essuyer ses larmes. Tu ne savais pas si tu avais bien fait, mais il était hors de question de voir plus de marque de souffrance sur son visage. Cependant ce n'était pas parce que tu avais eu ce geste là, que la douleur allait disparaître. Il détourne la tête quand tu lui demande ce qu'il se passe. Il est nerveux, tu as l'impression qu'il ne veut pas te montrer cette partie de lui, ce quié tait compréhensible. Après tout, à ses yeux comme aux tiens il fut un temps, vous n'étiez rien. Rien qu'un mensonge. Vous existiez aux yeux des autres, ça c'était sûr. Tu as lâché ses mains, tu le regardes, attendant une réponse valable. Ce qu'il ne te donnera pas du tout. Ce n'était pas satisfaisant. On ne pourrait pas dire que tu avais don pour déceler le mensonge chez les autres, mais tu étais logique, observatrice et tu déduisais vite. Ce que tu fis à ce moment là. Pour tout dire, tu allais le croire. Tu avais même eu un pincement au cœur quand tu te rendis compte que quelqu'un pouvait le rendre dans cet état alors qu'il était indifférent avec toi. Mais là, ce n'était pas le moment de penser à tes sentiments personnels.

Allez pleure pas Taz, tu vas trouver quelqu'un d'autre! C'était dénué d'originalité mais il n'y avait rien d'autre à dire. A ce moment là, un énième boum se fit entendre, plus fort que les précédents. Toi tu n'as pas vraiment attention, ce ne sont que des bruits au loin pour tes oreilles ordinaires, cependant le presque-homme en face de toi réagit autrement. Encore une fois dans un excès assez violent, tu te retrouves dans ses bras, il te serre plus fort que tout à l'heure. Tu ne comprends pas ce qui lui arrive et tu te mets à paniquer intérieurement pour lui. Tes bras enlacent son cou. Après la requête qu'il venait de te faire, toute personne avec un minimum de compassion aurait répondu qu'elle serait resté au côté du garçon, mais pas toi. Je ne peux pas t'aider si je ne sais rien Tasyr. Je ne sais pas pourquoi je resterais, tu comprends ? Dis moi Tasyr, explique moi. Je resterai. C'était immonde dans cette situation d'utiliser le chantage mais c'était le moyen qui t'était donné pour l'aider.
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Re: boumboumboum. | Mar 30 Déc 2014 - 0:57
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Un tel élan d'affection n'était que le témoin majeur de son malaise profond. Lui qui n'affectionnait pas ces comportements et ces étreintes désabusées cherchait en Sae Hyang un confort certain ; à être rassuré. N'était-ce pas le rôle là qu'elle tenait de la petite amie parfaite ? Le syrien se moquait éperdument pourtant des apparences qu'ils se donnaient en public, et pourtant, elle était là, à hausser la voix de façon douce pour l'encourager sur un mensonge qu'il avait fondé. Depuis quand Tasyr n'avait pas pleuré pour une femme, s'il l'eut fait un jour ? Pourtant, un éclair lumineux encore et le syrien se retrouvait démuni une fois de plus, à serrer trop fort le tissus entre ses doigts, à écraser avec trop de violence le corps maigre qui lui était apporté comme soutient. Il hoqueta, pris d'une violent remord à sa requête ignoble. Ses pupilles brunes se teintèrent d'un voile noir à l'entente de ses paroles, un changement qu'il masqua fort heureusement en nichant sa tête dans son cou. Candide. Il regrettait de s'être allé à la crainte, d'avoir cru en elle pour ce soir du moins. Malgré la main claire qui effleurait sa nuque et le bras qui l'entoura aussitôt, il se mit à grogner tel un animal furieusement pris au piège. « Tu penses que je mens ? J'ai que ça à faire, peut-être ? » La crédibilité ruinée par les tremblements incessants de son corps sous les explosifs colorés, il ne perdait pas espoir de faire face à une jeune femme des plus naïves. En vain. Il en était malade.

Puis ce fut la détonation de trop, le bombardement qui avait fait sauter ses défenses. Bien que l'idée d'avouer l'une de ses tares secrètes lui semblait insupportable, le fait d'affronter la crainte seul était quant à elle insurmontable. D'une voix étouffée, perdue contre son cou, il soupira sa détresse au travers de quelques mots inutiles. « J'ai peur des bruits comme ça. » Il supposait que, désormais qu'elle avait de nouvelles cartes en main, elle en userait habilement contre lui. Du moins, c'est ce que chaque personne qu'il côtoyait aurait fait de la plus fourbe des manières. Voilà pourquoi il n'en disait jamais rien. Prenant ses distances à nouveau avec un courage qui lui demandait beaucoup, Tasyr fronça les sourcils et la dévisagea. Un mélange de colère, de crainte angoissante et de stupeur vis à vis de son propre aveu déformaient ses traits juvéniles ; il serra les dents. Et maintenant, quoi ? Quel genre de femme était-elle ? Joueuse, ou bien réconfortante ? C'était dans ces moments-là que le diablotin apeuré regrettait le plus de ne pas savoir qui était en réalité sa petite amie. « T'attends quoi pour te moquer maintenant que tu sais ? » L'homme pour lequel il se prenait venait de s'effriter durant cette soirée, révélant un garçon tourmenté aux yeux humides, les larmes perlant en leurs coins.



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