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1, 2Quel (dé)plaisir de te revoir } Haejin&Malee
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Re: Quel (dé)plaisir de te revoir } Haejin&Malee | Jeu 18 Déc - 15:22
Elle avait espéré qu'Haejin ne dise rien, qu'ils marchent en silence. Maintenant que la pression était en train de retomber, ses membres étaient pris d'un tremblement incontrôlable, si bien qu'elle fut obligée de s'arrêter. Elle resta là, droite comme un poteau, à détourner le regard pour éviter de croiser ceux de son ami. Elle se demandait ce qu'il voulait savoir. Probablement qu'il se questionnait sur sa mère. Et sur la raison de son comportement. Un petit secouement de tête plus tard, elle força un mince sourire à s'installer sur ses lèvres. Qu'est-ce que tu veux savoir ? Sa voix tremblait. Elle serra le poing. Qu'est-ce qu'elle détestait ça, elle détestait se sentir si faible. Elle qui avait cru être enfin débarrassée de la pression familiale se retrouvait à nouveau embourbée dedans. Et le fait que sa génitrice n'était même plus dans son champ de vision ne changeait rien. Elle se sentait mal. Elle avait l'impression d'étouffer. Et elle savait qu'une seule chose pourrait calmer ce sentiment, savoir sa mère très loin d'ici. Le plus loin possible. Et ne plus jamais la croiser. Elle poussa un profond soupir et enchaîna immédiatement, ne laissant pas encore le temps à Haejin de poser sa fameuse question. Si ça concerne ma mère, laisse tomber, je n'ai pas envie d'en parler. Oh comme elle aurait aimé disparaître, sans laisser de traces. Mais la seule chose qui la retenait ici, avec Haejin, était qu'elle lui en devait une. Probablement qu'il ne se rendait pas compte qu'il l'avait tiré d'un très mauvais pas. Mais Malee lui en était très reconnaissante. Même si elle ne l'était pas au point de tout lui raconter. Pas sur le moment en tout cas. Bien évidemment, elle ne savait pas vraiment ce qu'il allait lui demander, néanmoins elle espérait que son message préventif lui suffirait.
QUEL (DE)PLAISIR DE TE REVOIR
Elle avait espéré qu'Haejin ne dise rien, qu'ils marchent en silence. Maintenant que la pression était en train de retomber, ses membres étaient pris d'un tremblement incontrôlable, si bien qu'elle fut obligée de s'arrêter. Elle resta là, droite comme un poteau, à détourner le regard pour éviter de croiser ceux de son ami. Elle se demandait ce qu'il voulait savoir. Probablement qu'il se questionnait sur sa mère. Et sur la raison de son comportement. Un petit secouement de tête plus tard, elle força un mince sourire à s'installer sur ses lèvres. Qu'est-ce que tu veux savoir ? Sa voix tremblait. Elle serra le poing. Qu'est-ce qu'elle détestait ça, elle détestait se sentir si faible. Elle qui avait cru être enfin débarrassée de la pression familiale se retrouvait à nouveau embourbée dedans. Et le fait que sa génitrice n'était même plus dans son champ de vision ne changeait rien. Elle se sentait mal. Elle avait l'impression d'étouffer. Et elle savait qu'une seule chose pourrait calmer ce sentiment, savoir sa mère très loin d'ici. Le plus loin possible. Et ne plus jamais la croiser. Elle poussa un profond soupir et enchaîna immédiatement, ne laissant pas encore le temps à Haejin de poser sa fameuse question. Si ça concerne ma mère, laisse tomber, je n'ai pas envie d'en parler. Oh comme elle aurait aimé disparaître, sans laisser de traces. Mais la seule chose qui la retenait ici, avec Haejin, était qu'elle lui en devait une. Probablement qu'il ne se rendait pas compte qu'il l'avait tiré d'un très mauvais pas. Mais Malee lui en était très reconnaissante. Même si elle ne l'était pas au point de tout lui raconter. Pas sur le moment en tout cas. Bien évidemment, elle ne savait pas vraiment ce qu'il allait lui demander, néanmoins elle espérait que son message préventif lui suffirait.copyright crackle bones
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Re: Quel (dé)plaisir de te revoir } Haejin&Malee | Ven 19 Déc - 15:12
quel (dé)plaisir de te revoir
kathaleeya malee & na hae jinHaejin s'arrêta également quand les pas de Malee cessèrent : il n'était pas pressé de rentrer, nul besoin de la presser, surtout qu'il était celui qui avait proposé de la ramener. Observant le visage de son amie, il ne fallait pas être un professionnel de la psychologie pour savoir que quelque chose la dérangeait. Elle tremblait, ça ne pouvait pas échapper à l’œil d'un individu conditionné depuis le berceau à remarquer les diverses réactions chez les autres, mais l'aîné ne le souligna pas à voix haute. Il se concentra plutôt sur comment formuler ses mots pour la questionner, surtout avec la précision qu'elle ne désirait pas parler de sa mère. Sauf que ce n'était pas dans ses habitudes de prendre des gants blancs et plusieurs chemins sinueux pour en venir droit au but. Donc, après quelques secondes de silence, Haejin se risqua néanmoins : si Malee ne voulait vraiment pas aller dans cette conversation, elle n'irait pas. « Pourquoi est-ce qu'elle a dit que tu étais guérie et rentrée dans le droit chemin ? » Aligner les pièces du casse-tête soi-même était facilement réalisable, mais il y avait déjà suffisamment de rumeurs et suppositions dans cette école. « J'ai déjà eu droit au même discours. » Il ne tentait pas de faire dévier le sujet vers sa personne, mais il offrait à Malee une petite source de compréhension une porte de sortie pour lui envoyer une pointe dépendamment de la direction qu'elle voulait donner au sujet.
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Re: Quel (dé)plaisir de te revoir } Haejin&Malee | Ven 19 Déc - 23:31
Malee se figea. Il avait entendu alors ? Elle l'avait bien vu rester dans le coin, mais elle ne pensait pas qu'il écouterait et encore moins qu'il retiendrait. Elle détourna les yeux, regardant devant elle. Non, elle n'avait pas envie d'en parler. Comme d'habitude. Elle n'avait jamais envie d'aborder ce sujet. Alors elle haussa les épaules. Oh, d'après elle je suis malade. Tu n'en as pas entendu parler ? C'est à cause de ça que j'ai raté une année de cours. C'était l'excuse que ses parents avaient toujours sorti autour d'eux. Et le pire était qu'ils le croyaient réellement. Pour eux, l'homosexualité était une maladie. Pour eux, il n'y avait rien de plus laid que l'amour entre deux personnes du même sexe. Malee avait toujours eu tendance à trouver ça beau, l'amour. Elle trouvait qu'il n'y avait rien de plus magnifique que la vision de deux personnes amoureuses. Mais ses géniteurs n'approuvaient apparemment pas. Alors elle avait fini, petit-à-petit, par partager leur opinion. Par se voir comme une personne hideuse, aux penchants monstrueux. Parfois elle se dégoûtait elle-même. C'est rien d'important. Elle n'est juste pas prête à assumer la réalité. Oh comment en dire beaucoup, tout en restant dans les sous-entendus. Non décidément, elle n'avait pas envie d'en parler. Forçant ses membres à lui obéir, la demoiselle recommença à marcher. Elle croisa les bras pour calmer ses tremblements et se donner un peu de réconfort. Merci pour tout à l'heure, mais tu dois avoir pleins de trucs à faire, tu n'es pas obligé de rester. Et elle réussit à lui sourire. Au fond, elle avait simplement d'être seule, un instant. Seule avec elle-même, pour réfléchir. Et panser ses plaies. Parce que même si la thaïlandaise était une oreille très attentive pour ses camarades, elle n'aimait pas quand l'inverse se produisait. Elle avait des amis formidables sur qui elle pouvait compter, pourtant à l'instant des bêtes sauvages, elle préférait lécher ses blessures dans la solitude.
QUEL (DE)PLAISIR DE TE REVOIR
Malee se figea. Il avait entendu alors ? Elle l'avait bien vu rester dans le coin, mais elle ne pensait pas qu'il écouterait et encore moins qu'il retiendrait. Elle détourna les yeux, regardant devant elle. Non, elle n'avait pas envie d'en parler. Comme d'habitude. Elle n'avait jamais envie d'aborder ce sujet. Alors elle haussa les épaules. Oh, d'après elle je suis malade. Tu n'en as pas entendu parler ? C'est à cause de ça que j'ai raté une année de cours. C'était l'excuse que ses parents avaient toujours sorti autour d'eux. Et le pire était qu'ils le croyaient réellement. Pour eux, l'homosexualité était une maladie. Pour eux, il n'y avait rien de plus laid que l'amour entre deux personnes du même sexe. Malee avait toujours eu tendance à trouver ça beau, l'amour. Elle trouvait qu'il n'y avait rien de plus magnifique que la vision de deux personnes amoureuses. Mais ses géniteurs n'approuvaient apparemment pas. Alors elle avait fini, petit-à-petit, par partager leur opinion. Par se voir comme une personne hideuse, aux penchants monstrueux. Parfois elle se dégoûtait elle-même. C'est rien d'important. Elle n'est juste pas prête à assumer la réalité. Oh comment en dire beaucoup, tout en restant dans les sous-entendus. Non décidément, elle n'avait pas envie d'en parler. Forçant ses membres à lui obéir, la demoiselle recommença à marcher. Elle croisa les bras pour calmer ses tremblements et se donner un peu de réconfort. Merci pour tout à l'heure, mais tu dois avoir pleins de trucs à faire, tu n'es pas obligé de rester. Et elle réussit à lui sourire. Au fond, elle avait simplement d'être seule, un instant. Seule avec elle-même, pour réfléchir. Et panser ses plaies. Parce que même si la thaïlandaise était une oreille très attentive pour ses camarades, elle n'aimait pas quand l'inverse se produisait. Elle avait des amis formidables sur qui elle pouvait compter, pourtant à l'instant des bêtes sauvages, elle préférait lécher ses blessures dans la solitude. copyright crackle bones
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Re: Quel (dé)plaisir de te revoir } Haejin&Malee | Dim 21 Déc - 16:26
quel (dé)plaisir de te revoir
kathaleeya malee & na hae jin
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Re: Quel (dé)plaisir de te revoir } Haejin&Malee | Dim 21 Déc - 20:09
Elle détestait parler d'elle-même à vrai dire. Et ça depuis toujours. C'était pour cette raison qu'elle n'avait jamais eu de psychologue et qu'elle ne désirait pas en avoir. La thaïlandaise était le genre de personnes qui préférait parler des autres que d'elle-même, qui préférait s'inquiéter pour les autres plutôt que pour elle-même, qui mettait sans cesser le bonheur des autres avant le sien. Elle avait toujours fonctionné comme ça. La seule fois où elle avait fait preuve d'un peu d'égoïsme était quand elle avait quitté ses parents. Et parfois elle regrettait. Elle se demandait souvent ce qui se serait passé si elle était restée. Si elle était devenue normale. Peut-être que ses géniteurs l'auraient aimé à nouveau. Tout en pensant à tout ça, elle continuait de marcher. Du moins jusqu'à ce qu'elle remarqua qu'Haejin s'était arrêté à côté de sa voiture. A quelques pas du jeune homme maintenant, la demoiselle lui adressa un regard. Elle avait besoin d'être seule pour pouvoir extérioriser ses sentiments. Elle ne voulait pas de témoin. Alors elle força un sourire. Ne t'inquiète pas, va, je préfère rentrer à pieds, c'est plus agréable. Et j'ai besoin de réfléchir. Elle esquissa quelques pas pour s'éloigner. Se tourna. Lui adressa un petit signe de la main. Puis elle reprit sa route, sans pour autant prendre la direction du dortoir. Elle ne savait pas vraiment où aller, néanmoins elle avait besoin de marcher. Cette activité lui procurait presque autant d'effet que la danse. Même si en cet instant présent, elle aurait préférer être en train de danser, effectivement.
QUEL (DE)PLAISIR DE TE REVOIR
Elle détestait parler d'elle-même à vrai dire. Et ça depuis toujours. C'était pour cette raison qu'elle n'avait jamais eu de psychologue et qu'elle ne désirait pas en avoir. La thaïlandaise était le genre de personnes qui préférait parler des autres que d'elle-même, qui préférait s'inquiéter pour les autres plutôt que pour elle-même, qui mettait sans cesser le bonheur des autres avant le sien. Elle avait toujours fonctionné comme ça. La seule fois où elle avait fait preuve d'un peu d'égoïsme était quand elle avait quitté ses parents. Et parfois elle regrettait. Elle se demandait souvent ce qui se serait passé si elle était restée. Si elle était devenue normale. Peut-être que ses géniteurs l'auraient aimé à nouveau. Tout en pensant à tout ça, elle continuait de marcher. Du moins jusqu'à ce qu'elle remarqua qu'Haejin s'était arrêté à côté de sa voiture. A quelques pas du jeune homme maintenant, la demoiselle lui adressa un regard. Elle avait besoin d'être seule pour pouvoir extérioriser ses sentiments. Elle ne voulait pas de témoin. Alors elle força un sourire. Ne t'inquiète pas, va, je préfère rentrer à pieds, c'est plus agréable. Et j'ai besoin de réfléchir. Elle esquissa quelques pas pour s'éloigner. Se tourna. Lui adressa un petit signe de la main. Puis elle reprit sa route, sans pour autant prendre la direction du dortoir. Elle ne savait pas vraiment où aller, néanmoins elle avait besoin de marcher. Cette activité lui procurait presque autant d'effet que la danse. Même si en cet instant présent, elle aurait préférer être en train de danser, effectivement.copyright crackle bones
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