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    :: Défouloir :: 2017

Peek-a-boo #Hara ♡

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Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Lun 18 Déc - 4:35
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Peek-a-boo
I might die tonight
Perfect HaRa ❤️

« A fox who wants to have fun, that’s me
Aren’t you attracted to me? Then excuse me
It’ll be fun, I’ll include you here
Restart! »
Me jouer de ta personne semblait être devenu un passe-temps si addictif que, malgré le travail qu’il me restait à faire en ta compagnie, c’était bien toi qui avait mon attention. Mes pupilles tu captais, mon touché je t’offrais, mes mots je te destinais et mes pensées tu emplissais. Un instant, je semblais presque oublier ce découpage que je devais effectuer, même si, intérieurement, j’avais conscience que cet écart nous couterait quelques minutes de plus ensemble. Preuve que je n’oubliais totalement la raison de ta présence ici, n’est-ce pas ? Pas totalement, mais en grande partie, il fallait l’avouer. Tu ne semblais d’ailleurs sujette à me le remette immédiatement sous les yeux, répondant à ma voix mielleuse d’un murmure empreint de mon nom. Avais-tu décidé de me répondre sur le même ton ? Si précédemment, j’eus usé de méthode infantilisante, de ton côté, tu semblais préféré la sensualité pour te jouer de ma personne. Souhaitais-tu, chère présidente des renards, rappeler cette légende Gumiho dont le contenu m’eus été conté lors de mon arrivée. Une femme aux charmes indiscutable envoutant ses proies avant de les dévorer… mais si ce charme je connaissais, espérais-tu vraiment avoir le pouvoir d’en jouer ? Je m’y attendais, je l’attendais. T’offrant un vague sourire à ces gestes qui, je l’imaginais, étaient destinés à m’apaiser avant de planter tes crocs pour m’achever, je ne saurais me laisser dompter par ta douceur. Néanmoins, je te laisserais me guider  où tu souhaitais, je laisserais un instant mes sens apprécier ces quelques caresses que tu lui offrais, curieux de savoir ce que tu avais à m'accorder avant que ma sentence, une nouvelle fois, ne soit prononcée. Quittant ta joue, ma main trouvait un refuge naturel sur ta taille dans ton rapprochement. Peut-être, qu’inconsciemment, je saurais me laisser envouté par le timbre de ta voix finalement ? Je m’y refusais pourtant. De ton souffle, mon épiderme tu pouvais faire frémir, de tes doigts glissants ici et là sur ma personne, tu pouvais m’apaiser mais pas un seul instant je ne saurais t’offrir la pensée que tu fus sincère. Tu ne l’étais et je le savais. Dans ce jeu, d’apparence extérieure, dangereux, je ne savais que trop bien combien toute cette douceur n’était là que pour mieux m’apeuré par la suite. Mais y arriverais-tu ? Ne savais-tu pas qu’à me suivre, tu ne faisais qu’éveiller un peu plus mon instinct, déjà trop présent, de joueur ? Je mourrais d’envie de continuer et pourtant, je me savais incapable de le faire. Tu n’étais assez ouverte pour me permettre d’atteindre l’objectif en cours me permettant d’atteindre le niveau supérieur. A l’instar d’un mmo où je devais apprendre les bases avant d’espérer devenir doué, de ta personne je devais apprendre les mécanismes si je souhaitais t’empêcher d’instaurer cette distance et cette froideur qui te caractérisait tant. Je devais commencer à apprendre puisque tu confirmais bien rapidement l’existence de ton venin derrière cette mélodie qui s’était voulue envoutante. Néanmoins, quelques variables restaient à découvrir et je ne m’en rendis compte qu’à cet instant.

Tes doigts trouvaient place sur la peau de mon cou, non pas pour continuer ton charme, mais bien pour m’intimer une menace que tes mots ne faisaient qu’amplifier. Avais-je peur ? En un instant, mon cœur tu savais faire battre de nouveau. Mais la raison était-elle la même que précédemment ? Si d’apparence, le rythme qu’il suivait s’avérait le même, exprimant une inquiétude certaine, son contenu lui était bien différent. J’étais bien loin d’avoir envie d’arrêter. Dans ce corps que tu aurais voulu refroidir sous la crainte, tu ne faisais qu’activer des sensations que je n’avais ressenties depuis mon départ pour la Corée et cette fois-ci fut sans doute la pire de toute : l’adrénaline. De cette hormone, trop oubliée depuis mon arrivée, tu venais d’injecté une dose bien malgré toi. Je savais que je devrais avoir peur, qu’à te voir aussi sérieuse en maintenant cette zone faible de mon corps mon instinct de survie devrait réagir. J’en avais conscience, mais rien ne s’opérait. Une seule raison à cela : je savais que tu ne le ferais. Jamais. Tu préférerais me renvoyer du dortoir plutôt que de mettre ta future carrière et ta vie en l’air pour une simple histoire de fantôme avec un Oppa idiot.  Alors d’un léger rire je te répondais, un sourcil arqué. « Très certainement ! Si de mon vivant je n’ai pas le droit d’admirer un corps aussi beau, pourquoi je devrais m’en privé une fois mort ? Tu ne pourras pas me tuer deux fois… » Enfin techniquement. Qui savait si, comme dans Bleach, les esprits ne pouvaient mourir encore une fois après la mort de leur enveloppe charnelle ? J’osais espérer que non. Ou alors, que tu mettrais des années à me rejoindre pour que je me sois lassé de ton corps et aies filé vers d’autres horizons… Quelques instants d’égarements et voilà que je manquais de tomber, très certainement par ta faute à juger ton sérieux à tout épreuve contrairement à ce moment où la boisson m’avait atterrir au visage. Un soupir je poussais, avant de m’installer à nouveau face à l’ordinateur comme il le fallait. « Oui mamaaan… » Dans ma voix, tu pouvais déduire une certaine lassitude due à ton comportement qui, sur le moment s’avérait amusant, mais ne savait se prolonger suffisamment pour me satisfaire. C’était donc sans grand enthousiasme que je posais les mains sur ce clavier avant qu’un nouvel ordre ne fasse son apparition. Étrangement, j’avais cette image de toi dotée d’un point d’interrogation sautillant jaune au-dessus de la tête. Jaune car obligatoire si je souhaitais avancé, je savais donc que, pour être tranquille et finir rapidement, je devrais t’obéir une fois de plus. Ma main droite se posait sur la souris avant de réduire la fenêtre du logiciel, puis celle du dossier où la vidéo originale se trouvait, pour enfin atterrir sur mon fond d'écran. Les yeux rivés sur l’amas d’icônes qui avait sa place sur mon bureau, je mettais quelques secondes à trouver celui qui m’intéressait : internet. Ce disque dur était dénué de musique excepté celles servant pour agrémenter mes vidéos. Rien de bien intéressant donc, du moins pour éviter de s’endormir. Quelques secondes supplémentaires et me voilà à cliquer sur la première playlist que je pouvais trouver pour te satisfaire même si, il fallait l’avouer, je ne te demandais pas véritablement ton avis. Mais ne me dirais-tu le fond de ta pensée s’il s’avérait négatif après tout ? Une manipulation rapide plus tard et nous voilà déjà de retour sur la page du logiciel contenant la vidéo. La musique comblant le silence qui s’était naturellement installé entre nous, j’entreprenais de finir le découpage interminable de cette vidéo d’ici l’aube sous ton regard d’aigle qui, je le présentais, ne laisserait aucune petite image de ta personne passé dans les mailles du filet. Et ce, malgré la fatigue qui nous menacerait dans les heures à venir.
(c) DΛNDELION
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Re: Peek-a-boo #Hara ♡ | Lun 18 Déc - 16:32
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Peek-a-boo
You want to die ?
Perfect HaRa ❤️

« Play the game again
Let’s press the button, hurry like kung fu
Don’t be surprised even if I change my mind
Aren’t you attracted to me? Then excuse me »
Qui de nous deux tombait dans le piège de l’autre ? Qui de nous deux attirait à lui l’autre pour mieux le rabrouer ? Inlassable jeu de va et vient, je n’entendais perdre face à toi. Tu m’agaçais de ne savoir reconnaitre ta défaite inexorable ? Mais n’avais-tu pas autant de victoire à ton actif que moi ? Impensable. Pourtant, tu ne cédais. Tu tenais bon et n’attisais en moi que l’envie de plus belle de te le rendre Avoir l’ascendant ? Bien évidemment. Mais tu ne me le concédais aisément. Parvenais-tu tant à mettre à mal parce que l’un de tes terrains de prédilection semblait être celui que je maitrisais le moins ? Celui seul à pouvoir me faire reculer, celui sur lequel je ne m’étais jamais engagé avec quiconque, le détournant. Si avec toi, je ne manquais de bifurquer à l’instar de cette transition sur mon envie de t’étrangler, il n’empêchait que je commençais par mener cette lutte de front. Les yeux dans les yeux. Et les miens plongés dans les tiens, je pouvais la ressentir, ce doux poison qui nous grise : l’adrénaline. En ta présence, à tes côtés, l’air semblait s’imprégner d’un parfum particulier. Fragrance du danger. Jeu dangereux mais d’où venait véritablement la menace ? Quel était ce danger qui me faisait frémir ? Qui m’appelait, m’envoutait et ne réclamait qu’à ce que je joue un peu plus avec toi. Jeu d’antan, ressemblant vaguement à mes jeux d’enfants et pourtant, quelque chose de différent. Porte verrouillée sur l’inconnu, sa poignée se languissait du touché de mes doigts. À défaut d’elle, ce fut bien entour de ton cou que mes mains se refermaient, fermement et délicatement. Main de fer dans un gant de velours. Nos regards qui sans détour s’affrontaient. Se défiaient. Tu ne te laissais donc jamais impressionner ? Tu ne manquais pas une occasion de poser une main sur mon corps non plus. Méfie-toi avant que je ne m’habitue trop à ta main, que je ne m’y attache au point de te la couper pour jamais avoir à m’en séparer. Sourire délectable, je t’arracherais aussi volontiers à langue à t’entendre de la sorte me provoquer. Source intarissable d’inepties, ta bouche ne se tarait donc jamais ? Pourtant, je ne manquais de retenir à travers des mots, un semblant de fond de ta pensée. La vue t’aurait-elle plu ? Je savais que je n’avais à en douter. Cependant, comment s’entendre dire des lèvres d’un homme, d’un des seuls hommes à m’avoir vu dévêtue, que mon corps lui fut plaisant à regarder ne pouvait être pris comme un compliment ? Tu n’aurais jamais dû être témoin de ce spectacle, mais le mal était fait. Si l’effacer de ta mémoire serait impossible, j’acceptais de croire en ta bonne foi, en ton silence. En toi.



Alors, à ta réponse désobligeante, je ne répondis que par un sifflement, une pression davantage accentuée sur ta gorge avant de me détourner. De me concentrer à nouveau sur notre objectif de la nuit. Nuit interminable à en juger par la durée de la vidéo. Quelle utilité pouvais-tu bien avoir à filmer tout ceci ? Si la curiosité me titillait, je me refusais de te démontrer davantage d’intérêt. Je ne t’en gratifiais déjà que trop. Ta confiance n’en ferait qu’accroitre pour te rendre encore plus insupportable que tu l’étais déjà. Était-ce seulement possible ? Un léger soupir s’immisça entre mes lèvres à cette pensée, tandis que tu t’exécutais à ma demande. Du moins le supposais-je à te voir réduire la fenêtre actuelle en quête d’un autre dossier. À l’affichage de ton fond, mes iris s’arrêtèrent sur l’écran, quelques instants. Battements de cils, je fus décontenancée à la vue de cette Witch Mercy coïncidant étrangement avec mon costume de l’avant-veille. Devais-je en conclure que tu… Non, assurément, ce fond d’écran devait dater de bien avant. Pourquoi l’aurais-tu mis juste après la soirée ? Je me surprenais néanmoins d’avoir choisi un déguisement correspondant vraisemblablement à un personnage que tu affectionnais. De tout commentaire, je me passais, préférant ne pas te tendre la perche à de nouvelles paroles exaspérantes. Toi qui ne semblais savoir prononcer que cela. Peut-être n’avais-je aussi pas envie de connaitre réponse à ma question. La supposer et valider de me propre chef me suffisait.

La musique berçant à présent la pièce, sur ta silhouette, sur ton faciès concentré et appliqué, mes iris se posèrent. Je t’observais toujours en proie à la découverte et aux interrogations. Les chansons que tu avais choisi, j’avais l’impression de me trouver projeter dans un épisode de drama. Ne serait-ce ost idéal pour un moment de légèreté et d’insouciance entre deux ignorants de leurs propres sentiments ? Soudainement, je secouais la tête et balayais cette absurde pensée d’un revers de la main. Ma conception de la romance demeurait décidément trop influencée par la fiction. La vie n’avait rien d’un drama. Et toi, tu n’avais rien d’un second rôle masculin ! Encore moins d’un premier ! La fatigue me prodiguait des idées grotesques ! Toute mon attention, je t’ôtais alors pour la reporter sur l’objet de ma présence dans ta chambre. De longues heures de visionnage nous attendaient certainement jusqu’au petit matin. Assurément, le silence ne saurait régner éternellement. Régulièrement l’un de nous deux parlerait, aussi sérieusement qu’il en serait, nous ne manquerons de nous chamailler, encore et encore, inexorablement. Chaque prise de parole aboutissant à une nouvelle perte de temps, cependant n’était-ce pas nos accrochages qui le faisait aussi s’écouler plus rapidement, paradoxalement ?  
(c) DΛNDELION

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