Elle est si douce. Ses gestes sont si doux et léger. La subtile pression que sa tête exerçait sur le bras de son mari, l’apaisait instantanément. Thranduil était très sensoriel. Il aimait être électrisé par le touché de sa femme lorsqu’elle caressait sa peau, il aimait sentir son odeur après quelques heures passées au soleil, il aimait frissonner à l’écoute de ses susurrements, il aimait le gout de sa salive quand il l’embrassait, il aimait savoir lorsqu’elle arrivait dans une pièce sans qu’elle n‘ait à parler. Il aimait ce qu’elle provoquait en lui.

Il pressa ses doigts pour refermer l’étreinte de leurs mains. < Toutes les secondes passées avec toi sont magiques, mon amour. > Il amena leurs mains entrelacées à sa bouche et déposa un doux baiser sur le revers de la main de Linaewen. D’apparence si froid, avec sa femme il se transformait en panda roux. Il ne se contrôlait pas lorsqu’ils étaient seuls, il se laissait aller à toutes les marques d’affections qu’il voulait. Les parents du roi étaient de genre distant. Dans sa jeunesse, ils pouvaient ne pas voir leur fils pendant parfois des décennies sans que ça ne les dérange. Il ne savait pas comment aimer, parce qu’il n’avait jamais été aimé. Pendant si longtemps il avait, même, crû être incapable d’aimer. Lorsqu’il la rencontra se fut une révélation. Linaewen était la seule personne qu’il aimait sur cette terre. La seule qu’il pourrait aimer ? Il avait finit par lui donner sa confiance. Elle lui apprit à s’ouvrir. Les premiers temps avaient été difficiles pour les deux. Alors qu’il l’aimait profondément, il n’arrivait pas à lui montrer. Peut être même qu’elle pensa qu’il ne l’aimait pas vraiment. Il avait dû lui montrer de manière plus concrète qu’elle comptait pour lui. C’est pour ça qu’aujourd’hui il arrive à lui rendre les gestes d’affection qu’elle lui offre. Il veut qu’elle sache à quel point elle compte pour lui. Et surtout il ne veut pas qu’elle se sente mal-aimée, ni elle ni son fils.

Il resta sans rien dire quelques secondes. Son esprit avait comme quitté son corps et Linaewen faisait face à une coquille vide. Il était sous le choc, c’était la dernière chose à laquelle il s’attendait. Seulement lorsqu’il revint à lui, il commença à analyser ce qu’il venait d’entendre. Encore un peu sonné, il prit la boite qu’elle lui tendait comme par automatisme. Il l’ouvrit et voyant la bague, il comprit. Calmement il la mit à son doigt, au dessus de celle qui correspondait à Legolas. Heureusement que Linaewen connaissait bien son mari. Elle sentait qu’il était heureux de cette nouvelle même si d’un point de vue extérieur, il pouvait paraitre indifférent. < Tu es sûre ?! > lui demanda-t-il encore sonné. Lorsqu’elle lui répondit par un signe de tête, il la prit par la taille et la souleva. Il la reposa délicatement au sol, elle était légère comme une plume. Il prit son le visage de son grand amour entre ses deux mains, glissant ses doigts dans ses cheveux doux. Il plongea son regard dans le sien et l’embrassa passionnément. Il s’arrêta pour reprendre son souffle. < Je – suis – sûr – que – c’est – une – petite – fille. > dit-il l’embrassant rapidement entre chaque mots. Il aimait bien badiner. Il posa sa main droite sur le creux de ses reins et pressa pour la rapprocher de lui. Sa main gauche était toujours sur le visage de Linaewen, et il caressait sa joue du bout de son pouce. < Je t’aime > Un sourire timide se dessina sur son visage. Il avait encore du mal à dire ces mots. Il ne la laissa pas répondre et l’embrassa à nouveau et encore plus passionnément. Il passa sa main gauche dans le creux de sa nuque et la rapprocha encore plus près de lui. Il en voulait plus. Il descendit ses deux mains en dessous de ses fesses et la souleva, la faisant croiser ses jambes autour de sa taille.