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1, 2save me and be careful I'm like fire (mieko)
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Re: save me and be careful I'm like fire (mieko) | Sam 27 Oct 2018 - 20:36
✻✻✻ Elle et Mieko. Elles avaient été si proches, me laissant l'impression amère de les voir bien plus fusionnels. Elles avaient peut-être dépassé le lien du sang. A cette pensée, j'étais à la fois soulagé et triste de voir une telle amitié entre ces deux jeunes femmes. La japonaise avait toujours fait de son mieux pour préserver leur relation et épauler mon aînée quand la vie a décidé de s'échapper de son corps. Mieko avait été plus forte que moi, et quand elle me traitait de faible, je ne pouvais que l'approuver, secrètement. Pour ces mêmes raisons, j'ai fini par ressentir une once de jalousie, sentiment qui impactait beaucoup ma relation fraternelle. Han Ah avait toujours eu quelque chose en plus et je n'arrivais pas à le comprendre. J'avais toujours été un étudiant très scolaire voire même un peu trop mais malheureusement je n'étais que le cadet. Dans les autres familles, il était souvent le plus choyé sauf que dans la mienne, je passais au second plan, n'ayant pas les mêmes possibilités qui m'étaient offertes. Est-ce cette frustration ridicule qui m'avait empêché de lui tenir la main jusqu'à ce qu son décès soit prononcé ? Cette question est aussi risible que le reste. D'ailleurs, voilà que la jeune femme use des bons moments pour me faire chanceler. De quel vide osait-elle me parler ? Dois-je encore vivre ma vie pour ma soeur ? Est-ce que son existence est obligatoirement rattachée à la mienne ? Je suis libre de faire ce qui m'enchante comme chaque humain qui foule encore cette terre. Je suis lassé de devoir lui faire honneur, de devoir satisfaire les autres quand personne a souhaité écouter mes attentes. Avant, pendant et après son décès. Un rire jaune s'échappe de ma gorge en simple réponse. Si Mieko pensait que c'était si facile, alors la jeune femme était tout simplement stupide. Tout autant que moi quand j'entends quelqu'un frapper à la porte pour mieux se présenter. Etrangement silencieux, je regarde la demoiselle et lui laisse mon sort entre les mains. Qu'importe. De toute manière, je joue avec ce risque. Il est temps de se brûler avec ce même feu. Peut-être pas aussi ardent que celui qui a achevé ma soeur. Suivant finalement ses consignes, je me réfugie, pour la première fois de la soirée, silencieusement vers sa chambre. J'écoute tant bien que mal aux portes. Ce mal de tête m'empêche d'avoir toutes mes facultés mais il n'est pas suffisamment fort pour que je puisse rater cette photo sur cette commode. Je n'ai pas voulu être curieux, enfin, peut-être que si. Vaguement, j'entends un policier dire, légèrement tendu: '' Si vous entendez quelque chose, n'hésitez pas à nous le faire savoir. " Apparemment, sa tension pourrait traduire qu'il ne parvient pas à obtenir les informations qu'il voulait. Ou alors, qu'il allait devoir frapper à d'autres portes, ce qui ne m'arrange pas spécialement. Comment vais-je pouvoir retourner au dortoir sans me faire attraper ? Mieko va sûrement me tuer pour ça. Alors que le calme semble être de nouveau présent ici, je campe toujours dans sa chambre, mes doigts posaient sur le cadre. Je crois que la japonaise tend à me rejoindre. Je laisse échapper quelques mots à son attention. " Ils n'ont pas l'air pressé de partir de l'immeuble. " Les alcooliques ne sont pas les seuls à vouloir déranger, apparemment. De mon côté, il m'est aussi impossible de la remercier. Et comme dans une énième contradiction, moi qui étais agacé à l'idée qu'elle puisse jouer au psy, je finis par demander: " Tu penses beaucoup à elle ? "
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mieko & hanyul
✻✻✻ Elle et Mieko. Elles avaient été si proches, me laissant l'impression amère de les voir bien plus fusionnels. Elles avaient peut-être dépassé le lien du sang. A cette pensée, j'étais à la fois soulagé et triste de voir une telle amitié entre ces deux jeunes femmes. La japonaise avait toujours fait de son mieux pour préserver leur relation et épauler mon aînée quand la vie a décidé de s'échapper de son corps. Mieko avait été plus forte que moi, et quand elle me traitait de faible, je ne pouvais que l'approuver, secrètement. Pour ces mêmes raisons, j'ai fini par ressentir une once de jalousie, sentiment qui impactait beaucoup ma relation fraternelle. Han Ah avait toujours eu quelque chose en plus et je n'arrivais pas à le comprendre. J'avais toujours été un étudiant très scolaire voire même un peu trop mais malheureusement je n'étais que le cadet. Dans les autres familles, il était souvent le plus choyé sauf que dans la mienne, je passais au second plan, n'ayant pas les mêmes possibilités qui m'étaient offertes. Est-ce cette frustration ridicule qui m'avait empêché de lui tenir la main jusqu'à ce qu son décès soit prononcé ? Cette question est aussi risible que le reste. D'ailleurs, voilà que la jeune femme use des bons moments pour me faire chanceler. De quel vide osait-elle me parler ? Dois-je encore vivre ma vie pour ma soeur ? Est-ce que son existence est obligatoirement rattachée à la mienne ? Je suis libre de faire ce qui m'enchante comme chaque humain qui foule encore cette terre. Je suis lassé de devoir lui faire honneur, de devoir satisfaire les autres quand personne a souhaité écouter mes attentes. Avant, pendant et après son décès. Un rire jaune s'échappe de ma gorge en simple réponse. Si Mieko pensait que c'était si facile, alors la jeune femme était tout simplement stupide. Tout autant que moi quand j'entends quelqu'un frapper à la porte pour mieux se présenter. Etrangement silencieux, je regarde la demoiselle et lui laisse mon sort entre les mains. Qu'importe. De toute manière, je joue avec ce risque. Il est temps de se brûler avec ce même feu. Peut-être pas aussi ardent que celui qui a achevé ma soeur. Suivant finalement ses consignes, je me réfugie, pour la première fois de la soirée, silencieusement vers sa chambre. J'écoute tant bien que mal aux portes. Ce mal de tête m'empêche d'avoir toutes mes facultés mais il n'est pas suffisamment fort pour que je puisse rater cette photo sur cette commode. Je n'ai pas voulu être curieux, enfin, peut-être que si. Vaguement, j'entends un policier dire, légèrement tendu: '' © LOYALS.
Song Hee Jun
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Re: save me and be careful I'm like fire (mieko) | Lun 17 Déc 2018 - 1:38
✻✻✻ han yul et toi, ça n'avait jamais été simple, ça l'était encore moins après tous les événements qui ont précédé la mort de sa sœur. elle avait beau parler de lui souvent, parce qu'il était son frère, parce qu'elle l'aimait han yul, tu n'avais jamais vraiment eu l'occasion de t'arrêter et de t'asseoir pour parler avec lui. il avait fallu attendre sa disparition pour qu'enfin, tu puisses l'avoir en face de toi, déversant toute la colère et la peine que tu ressentais, la mort d'han ah bien trop récente pour que tu essayes de cacher ta souffrance. elle avait été une sœur pour toi, toi qui était fille unique, elle t'avait accueillie à bras ouverts et avait tenté de te faire sortir de ta coquille, c'était grâce à elle aussi que tu t'épanouissais autant dans ton écriture. c'était le métier que tu voulais faire depuis que tu es gosse, mais c'était avec ton mentor, avec han ah que tu avais pris conscience de tout ce que tu pouvais faire. elle t'avait aidé comme personne n'avait pu le faire jusqu'à maintenant, même pas ta mère. alors oui tu en voulais à han yul, pour ce qu'il faisait de sa vie alors qu'han ah avait perdu la sienne, tu lui en voulais parce que sans cesse il te rappelait qu'elle n'était plus là. c'était incroyable ce que la rancoeur et la tristesse était capable de faire, alors que ton amie avait toujours été persuadée que vous pourriez vous entendre, elle avait foi en vous. quelle ironie. tu lâches un soupir, de toute manière qu'importe ce que tu pouvais lui dire, ce n'était pas comme s'il allait t'écouter, qu'il fasse sa vie comme ça lui chante, ce n'était pas ton problème. il trouvait peut-être que ta vie était ennuyante, mais au moins toi tu faisais ce que tu aimais, tu vivais pour toi. et lui alors ? que voulait-il faire de sa vie ? en dehors de ses histoires merdiques. quand on toque à ta porte, tu l'envoies pourtant se cacher dans ta chambre, geste de loyauté envers une personne disparue depuis longtemps, mais que tu continuais de garder précieusement dans ton cœur. t'es nerveuse mieko, mais pourtant tu affiches ton expression la plus innocente, la plus sincère possible, sortant une excuse toute faite mais que tu espérais marcherait. de toute manière ils ne pouvaient pas te forcer à leur ouvrir ta porte, tu pourrais déposer plainte pour cela. tu n'hésiterais pas en tout cas. tu gardes le menton levé quand l'un d'eux reprend la parole, hochant la tête lentement. « bien entendu, je n'y manquerai pas. » il pouvait toujours rêvé. quand tu refermes la porte, tu appuis plusieurs secondes ton front contre celle-ci, attendant que les bruits s'estompent dans le couloir, ton cœur tambourine contre ta cage thoracique. tu retrouves han yul dans ta chambre comme tu lui avais dit, tes yeux bruns l'étudiant avec attention, sakura s'était calmée et somnolait à nouveau dans tes bras. si tu ignores ses premiers mots, sa question te surprend, ton cœur sombre dans ta poitrine alors que tu baisses les yeux vers la petite dans tes bras. tu ne pouvais pas lui mentir, mais trouverait-il ça ridicule que tu lui réponde oui ? « souvent, j'ai parfois l'impression d'entendre sa voix comme si elle était à côté. » ces jours-là étaient les plus difficiles, c'était ceux où ton humeur était au plus bas, que tu doutais de toi, et alors tu l'entendais à nouveau te motiver, te rassurer. « et toi ? »
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✻✻✻ han yul et toi, ça n'avait jamais été simple, ça l'était encore moins après tous les événements qui ont précédé la mort de sa sœur. elle avait beau parler de lui souvent, parce qu'il était son frère, parce qu'elle l'aimait han yul, tu n'avais jamais vraiment eu l'occasion de t'arrêter et de t'asseoir pour parler avec lui. il avait fallu attendre sa disparition pour qu'enfin, tu puisses l'avoir en face de toi, déversant toute la colère et la peine que tu ressentais, la mort d'han ah bien trop récente pour que tu essayes de cacher ta souffrance. elle avait été une sœur pour toi, toi qui était fille unique, elle t'avait accueillie à bras ouverts et avait tenté de te faire sortir de ta coquille, c'était grâce à elle aussi que tu t'épanouissais autant dans ton écriture. c'était le métier que tu voulais faire depuis que tu es gosse, mais c'était avec ton mentor, avec han ah que tu avais pris conscience de tout ce que tu pouvais faire. elle t'avait aidé comme personne n'avait pu le faire jusqu'à maintenant, même pas ta mère. alors oui tu en voulais à han yul, pour ce qu'il faisait de sa vie alors qu'han ah avait perdu la sienne, tu lui en voulais parce que sans cesse il te rappelait qu'elle n'était plus là. c'était incroyable ce que la rancoeur et la tristesse était capable de faire, alors que ton amie avait toujours été persuadée que vous pourriez vous entendre, elle avait foi en vous. quelle ironie. tu lâches un soupir, de toute manière qu'importe ce que tu pouvais lui dire, ce n'était pas comme s'il allait t'écouter, qu'il fasse sa vie comme ça lui chante, ce n'était pas ton problème. il trouvait peut-être que ta vie était ennuyante, mais au moins toi tu faisais ce que tu aimais, tu vivais pour toi. et lui alors ? que voulait-il faire de sa vie ? en dehors de ses histoires merdiques. quand on toque à ta porte, tu l'envoies pourtant se cacher dans ta chambre, geste de loyauté envers une personne disparue depuis longtemps, mais que tu continuais de garder précieusement dans ton cœur. t'es nerveuse mieko, mais pourtant tu affiches ton expression la plus innocente, la plus sincère possible, sortant une excuse toute faite mais que tu espérais marcherait. de toute manière ils ne pouvaient pas te forcer à leur ouvrir ta porte, tu pourrais déposer plainte pour cela. tu n'hésiterais pas en tout cas. tu gardes le menton levé quand l'un d'eux reprend la parole, hochant la tête lentement. « bien entendu, je n'y manquerai pas. » il pouvait toujours rêvé. quand tu refermes la porte, tu appuis plusieurs secondes ton front contre celle-ci, attendant que les bruits s'estompent dans le couloir, ton cœur tambourine contre ta cage thoracique. tu retrouves han yul dans ta chambre comme tu lui avais dit, tes yeux bruns l'étudiant avec attention, sakura s'était calmée et somnolait à nouveau dans tes bras. si tu ignores ses premiers mots, sa question te surprend, ton cœur sombre dans ta poitrine alors que tu baisses les yeux vers la petite dans tes bras. tu ne pouvais pas lui mentir, mais trouverait-il ça ridicule que tu lui réponde oui ? « souvent, j'ai parfois l'impression d'entendre sa voix comme si elle était à côté. » ces jours-là étaient les plus difficiles, c'était ceux où ton humeur était au plus bas, que tu doutais de toi, et alors tu l'entendais à nouveau te motiver, te rassurer. « et toi ? » © LOYALS.
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Re: save me and be careful I'm like fire (mieko) | Sam 22 Déc 2018 - 18:17
✻✻✻ la porte se referme quand ma bouche fait l'inverse pour laisser un faible soupir s'échapper. pour un homme qui veut prendre des risques, je ne suis pas prêt à assumer beaucoup de choses dans ma vie. le décès de ma soeur en fait partie. si j'apprécie mentir sur ce que je ressens, j'ai l'impression que cela risque de se retourner contre moi, un jour ou l'autre si ce n'est pas déjà fait. encore une fois, mieko me sauve la mise et peut-être que elle aussi finira par se retourner contre moi. mon destin n'est pas certain mais à partir du moment où votre vie a failli vous échapper, je suppose qu'on ne peut plus voir les choses avec un regard innocent mais n'est-ce pas là la raison qui nous pousserait à fuir le passé ? je fais de mon mieux pour y parvenir et pourtant, je devrais reconnaître mes échecs éternels à ce sujet. il suffit d'un élément, d'un objet pour que tout semble revenir à cette période de ma vie. interrogeant la propriétaire des lieux, je la regarde du coin de l'oeil et envisage une réponse courte. discuter de ma soeur avec elle est un terrain dans lequel je ne devrais pas m'avancer, et pourtant, j'avance, tête baissée. je repose ce que j'ai dans les mains sur la commode et réponds, comme si je n'étais pas dans la même situation que la japonaise: " vraiment ? les gens ont plutôt tendance à ressentir une présence. " sans une notion auditive. " je ne sais pas. quand j'y pense, je ne préfère pas continuer sur cette lancée. du coup, ça ne dure pas bien longtemps. " quand j'y parviens ou quand on me laisse réagir de la manière que je veux. malheureusement, ce n'est pas forcément le cas. certaines dates ressemblent à des lames de rasoirs qui me percent de tous les côtés et je subis encore des crises d'angoisse. " je peux te demander un verre d'eau ? j'ai vraiment un coup de fatigue. " c'est un moyen comme un autre de changer de sujet de conversation, conversation que j'ai moi-même engagé. franchement, ce n'est pas à se demander si l'alcool me rend très lunatique.
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✻✻✻ la porte se referme quand ma bouche fait l'inverse pour laisser un faible soupir s'échapper. pour un homme qui veut prendre des risques, je ne suis pas prêt à assumer beaucoup de choses dans ma vie. le décès de ma soeur en fait partie. si j'apprécie mentir sur ce que je ressens, j'ai l'impression que cela risque de se retourner contre moi, un jour ou l'autre si ce n'est pas déjà fait. encore une fois, mieko me sauve la mise et peut-être que elle aussi finira par se retourner contre moi. mon destin n'est pas certain mais à partir du moment où votre vie a failli vous échapper, je suppose qu'on ne peut plus voir les choses avec un regard innocent mais n'est-ce pas là la raison qui nous pousserait à fuir le passé ? je fais de mon mieux pour y parvenir et pourtant, je devrais reconnaître mes échecs éternels à ce sujet. il suffit d'un élément, d'un objet pour que tout semble revenir à cette période de ma vie. interrogeant la propriétaire des lieux, je la regarde du coin de l'oeil et envisage une réponse courte. discuter de ma soeur avec elle est un terrain dans lequel je ne devrais pas m'avancer, et pourtant, j'avance, tête baissée. je repose ce que j'ai dans les mains sur la commode et réponds, comme si je n'étais pas dans la même situation que la japonaise: " vraiment ? les gens ont plutôt tendance à ressentir une présence. " sans une notion auditive. " je ne sais pas. quand j'y pense, je ne préfère pas continuer sur cette lancée. du coup, ça ne dure pas bien longtemps. " quand j'y parviens ou quand on me laisse réagir de la manière que je veux. malheureusement, ce n'est pas forcément le cas. certaines dates ressemblent à des lames de rasoirs qui me percent de tous les côtés et je subis encore des crises d'angoisse. " je peux te demander un verre d'eau ? j'ai vraiment un coup de fatigue. " c'est un moyen comme un autre de changer de sujet de conversation, conversation que j'ai moi-même engagé. franchement, ce n'est pas à se demander si l'alcool me rend très lunatique.© LOYALS.
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Re: save me and be careful I'm like fire (mieko) | Jeu 31 Jan 2019 - 23:15
✻✻✻ tu ne faisais ça que pour elle tu te disais, tu protégeais han yul uniquement parce que tu avais encore de l'affection pour sa sœur malgré son absence. parfois c'est plus dur de penser à elle, parce qu'elle te manque tu ne peux pas le nier. elle a été une présence si importante pour toi quand tu étais sur le campus, ça n'avait pas étonné ta mère quand après la mort d'han ah tu lui avais annoncé que tu arrêtais tes études. tu n'avais pas besoin d'un diplôme pour réussir dans la vie, mais aussi parce qu'aller là-bas, tu n'y arrivais pas. la question du jeune homme te ramène à ces moments où ça ne va pas, où les souvenirs de ton amie se font plus présents, où tu as mal autant que tu as l'impression qu'elle est là avec toi, qu'elle t'encourage silencieusement. la présence de sakura dans tes bras t'aide à ne pas flancher alors que tu lui réponds finalement, les mots quittant tes lèvres dans un souffle, t'oses pas parler trop fort. tu trembles un peu mieko, ce n'était pas bon. « han ah était un soutient précieux pour moi, je ne compte pas le nombre de fois où elle m'a soutenu et encouragé quand ça n'allait pas. » tu murmures avec difficulté. « ce sont ses paroles importantes pour moi que j'entends. » tu continues avant de t'arrêter. « et son rire. » elle aimait la vie han ah, cette pensée te fait monter les larmes aux yeux. tu prends une inspiration, fermant les yeux pour contenir les émotions qui t'envahissaient, tu ne voulais pas craquer devant lui et pourtant peut-être que c'était ce dont vous aviez besoin. d'en parler... tu hoches la tête à sa demande, couchant à nouveau sakura sur ton lit avant de quitter la pièce pour rejoindre la cuisine. « est-ce que c'est toujours aussi dur pour vous... à la maison je veux dire ? » tu imaginais bien que c'était dur de se remettre de la mort d'un enfant, d'une sœur mais tu n'avais pas osé contacter les parents d'han yul et han ah depuis son décès. han yul avait peut-être voulu changer le sujet, mais c'était lui qui l'avait lancé. « et toi han yul... qu'est-ce que tu ressens réellement ? » peut-être qu'on ne lui avait jamais demandé, peut-être qu'au contraire il avait entendu cette question bien trop souvent. mais le fantôme d'han ah planait entre vous, elle était toujours présente, tu voulais savoir.
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✻✻✻ tu ne faisais ça que pour elle tu te disais, tu protégeais han yul uniquement parce que tu avais encore de l'affection pour sa sœur malgré son absence. parfois c'est plus dur de penser à elle, parce qu'elle te manque tu ne peux pas le nier. elle a été une présence si importante pour toi quand tu étais sur le campus, ça n'avait pas étonné ta mère quand après la mort d'han ah tu lui avais annoncé que tu arrêtais tes études. tu n'avais pas besoin d'un diplôme pour réussir dans la vie, mais aussi parce qu'aller là-bas, tu n'y arrivais pas. la question du jeune homme te ramène à ces moments où ça ne va pas, où les souvenirs de ton amie se font plus présents, où tu as mal autant que tu as l'impression qu'elle est là avec toi, qu'elle t'encourage silencieusement. la présence de sakura dans tes bras t'aide à ne pas flancher alors que tu lui réponds finalement, les mots quittant tes lèvres dans un souffle, t'oses pas parler trop fort. tu trembles un peu mieko, ce n'était pas bon. « han ah était un soutient précieux pour moi, je ne compte pas le nombre de fois où elle m'a soutenu et encouragé quand ça n'allait pas. » tu murmures avec difficulté. « ce sont ses paroles importantes pour moi que j'entends. » tu continues avant de t'arrêter. « et son rire. » elle aimait la vie han ah, cette pensée te fait monter les larmes aux yeux. tu prends une inspiration, fermant les yeux pour contenir les émotions qui t'envahissaient, tu ne voulais pas craquer devant lui et pourtant peut-être que c'était ce dont vous aviez besoin. d'en parler... tu hoches la tête à sa demande, couchant à nouveau sakura sur ton lit avant de quitter la pièce pour rejoindre la cuisine. « est-ce que c'est toujours aussi dur pour vous... à la maison je veux dire ? » tu imaginais bien que c'était dur de se remettre de la mort d'un enfant, d'une sœur mais tu n'avais pas osé contacter les parents d'han yul et han ah depuis son décès. han yul avait peut-être voulu changer le sujet, mais c'était lui qui l'avait lancé. « et toi han yul... qu'est-ce que tu ressens réellement ? » peut-être qu'on ne lui avait jamais demandé, peut-être qu'au contraire il avait entendu cette question bien trop souvent. mais le fantôme d'han ah planait entre vous, elle était toujours présente, tu voulais savoir.© LOYALS.
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Re: save me and be careful I'm like fire (mieko) | Lun 11 Fév 2019 - 20:18
✻✻✻ parler d'elle, à haute voix, est une épreuve que je refuse de subir la plupart du temps. je suis conscient que mes interlocuteurs pèseront chacun des mots que j’emploierais maladroitement ou non. la japonaise ne fera pas exception. à mon avis, j'ai justement intérêt de me taire quand je me trouve à ses côtés. j'ai suffisamment confiance en elle, du moins, je crois, pour qu'elle me sauve d'une impasse mais cela reste et restera un sujet tabou entre nous. je ne voudrais pas qu'elle me pointe du doigt, qu'elle évoque mes erreurs du passé alors que je continue d'avoir des sueurs froides en repensant à ce maudit jour. je n'ai pas encore trouvé une source de répit et voilà que j'ai lancé une conversation. un énième regret s'abat sur moi et ce n'est pas un verre d'eau qui détournera l'attention. je la suis silencieusement, priant tous les dieux qui continuent de m'accepter, de me sauver la mise encore une fois. je saisis le verre qu'elle me tend et observe le liquide pendant que mieko remet le sujet sur la table. j'aurais dû m'en douter: je ne ferais jamais un bon croyant. posant mes lèvres contre le rebord de l'objet, je finis par boire quelques gorgées sans le finir. je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ce verre m'aidera à me réfugier pour la suite de cette conversation houleuse. je hausse brièvement les épaules, ne sachant pas quoi lui répondre. " je ne sais pas. je n'y vais pas souvent. " les rares fois où je vais les voir, j'ai le droit à des éternelles critiques que je ne veux plus entendre. pourquoi n'ai je pas perdu l'audition ce jour-là ? ça m'aurait évité bien des galères ou pas. " si avec le temps, les choses se sont forcément calmées, je doute qu'une mère qui a perdu un enfant puisse s'en remettre, un jour. " pas en deux ans, en tout cas. le tribunal a beau avoir rendu un jugement positif pour notre famille, la fin de l'histoire n'est pas conclue en même temps que cette même affaire. d'ailleurs, à mes yeux, cela a plutôt été le début du commencement, du cauchemar. puis, c'est finalement une once de surprise qui se lit dans mon regard. à vrai dire, je crois que c'est l'une des première fois qu'on me demande mon avis. pourtant, je me braque aussitôt car il s'agissait tout simplement de mieko. celle-ci m'avait montré ses crocs dans une autre vie. au fond, le petit con que je suis ne peut pas s'empêcher de trouver cette situation ironique. " c'est la première fois que tu me poses cette question. tu n'as pas l'impression d'être en retard ? " au lieu de saisir cette opportunité, je la rejette comme une moins que rien ? mais elle me fout en rogne. alors quelques secondes plus tard, je finis mon verre d'eau, lui coupant tout espoir d'avoir une réponse. " je vais y aller. merci. " maintenant que l'oeil du cyclone se déplace, je vais filer aussi. cela me ressemble bien: foutre la merde et repartir quand les vents ne vont plus dans ma direction. quitte à ce que les policiers me voient sortir mais contrairement à tout à l'heure, je suis plus discret quand j'ouvre la porte mais encore pour quitter les lieux.
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✻✻✻ parler d'elle, à haute voix, est une épreuve que je refuse de subir la plupart du temps. je suis conscient que mes interlocuteurs pèseront chacun des mots que j’emploierais maladroitement ou non. la japonaise ne fera pas exception. à mon avis, j'ai justement intérêt de me taire quand je me trouve à ses côtés. j'ai suffisamment confiance en elle, du moins, je crois, pour qu'elle me sauve d'une impasse mais cela reste et restera un sujet tabou entre nous. je ne voudrais pas qu'elle me pointe du doigt, qu'elle évoque mes erreurs du passé alors que je continue d'avoir des sueurs froides en repensant à ce maudit jour. je n'ai pas encore trouvé une source de répit et voilà que j'ai lancé une conversation. un énième regret s'abat sur moi et ce n'est pas un verre d'eau qui détournera l'attention. je la suis silencieusement, priant tous les dieux qui continuent de m'accepter, de me sauver la mise encore une fois. je saisis le verre qu'elle me tend et observe le liquide pendant que mieko remet le sujet sur la table. j'aurais dû m'en douter: je ne ferais jamais un bon croyant. posant mes lèvres contre le rebord de l'objet, je finis par boire quelques gorgées sans le finir. je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression que ce verre m'aidera à me réfugier pour la suite de cette conversation houleuse. je hausse brièvement les épaules, ne sachant pas quoi lui répondre. " je ne sais pas. je n'y vais pas souvent. " les rares fois où je vais les voir, j'ai le droit à des éternelles critiques que je ne veux plus entendre. pourquoi n'ai je pas perdu l'audition ce jour-là ? ça m'aurait évité bien des galères ou pas. " si avec le temps, les choses se sont forcément calmées, je doute qu'une mère qui a perdu un enfant puisse s'en remettre, un jour. " pas en deux ans, en tout cas. le tribunal a beau avoir rendu un jugement positif pour notre famille, la fin de l'histoire n'est pas conclue en même temps que cette même affaire. d'ailleurs, à mes yeux, cela a plutôt été le début du commencement, du cauchemar. puis, c'est finalement une once de surprise qui se lit dans mon regard. à vrai dire, je crois que c'est l'une des première fois qu'on me demande mon avis. pourtant, je me braque aussitôt car il s'agissait tout simplement de mieko. celle-ci m'avait montré ses crocs dans une autre vie. au fond, le petit con que je suis ne peut pas s'empêcher de trouver cette situation ironique. " c'est la première fois que tu me poses cette question. tu n'as pas l'impression d'être en retard ? " au lieu de saisir cette opportunité, je la rejette comme une moins que rien ? mais elle me fout en rogne. alors quelques secondes plus tard, je finis mon verre d'eau, lui coupant tout espoir d'avoir une réponse. " je vais y aller. merci. " maintenant que l'oeil du cyclone se déplace, je vais filer aussi. cela me ressemble bien: foutre la merde et repartir quand les vents ne vont plus dans ma direction. quitte à ce que les policiers me voient sortir mais contrairement à tout à l'heure, je suis plus discret quand j'ouvre la porte mais encore pour quitter les lieux. © LOYALS.
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