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Malbolge? ez clap ft. Hiro

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Malbolge? ez clap ft. Hiro | Lun 2 Avr - 1:39
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Malbolge? ez clap
Hiro & Haneul

✻✻✻ Avril… Un mois qui, d’ordinaire, me semblait si calme ; si anodin. Pour ne pas dire invisible. Il fallait l’avouer, les seuls mois que mon esprit prenait en considération véritable étaient mars –une période synonyme d’examen mais qui rimait avec vacances et amis également–, juin –mois durant lequel se fêtait l’anniversaire de ma mère– venait ensuite septembre –mois de naissance de mon père, bien que présent qu’il était, une simple carte suffisait souvent– et enfin décembre – enchaînant Noël et mon anniversaire, le plus souvent nous étions en famille dans ce pays qui m’était bien plus familier à présent : la Corée du Sud–. Ces quatre mois représentaient des tournants particuliers chaque année, des instants à prévoir, des événements à célébrer et donc, à préparer à l’avance. Cela demandait temps, argent et prévoyance mais cette année, à partir de cette année, il semblerait qu’un autre occuperait mes pensées : avril. Si pour beaucoup ce début de mois était égal à blagues, farces et tours amicaux –bien que parfois beaucoup moins…– ; pour moi, il rimait une nouvelle fois avec anniversaire. La venue au monde d’une personne que, jamais jusqu’alors, je n’avais célébré ; un événement à organisé sans que je ne sache par où commencer, qu’introduire dans celui-ci, que dire, que faire, qu’acheter… Un véritable casse-tête dont je tentais de me dépêtrer seul, car, indéniablement, je ne savais vers qui me tourner. Lui demander serait trop prévisible, demander à ses amies… était une hypothèse envisageable, la meilleure même sans doute, si tenter d’avouer que celles-ci j’eus déjà rencontré depuis que nous nous étions… mis ensemble. Et je ne comptais mes passages dans sa chambre comme étant de véritables rencontres de ses colocataires.

Alors aujourd’hui encore, à la sortie des cours, plus que sur ceux-ci c’était vers cet événement que mon esprit s’orientait, s’égarait… Divaguait. Le colis était arrivé, ou plutôt les colis ; ma mère ayant fait le geste d’en envoyer un également –rien de bien étonnant de sa part la connaissant–, ce dont j’avais besoin était acheté et bien caché pour qu’elle ne tombe dessus malencontreusement, mais il restait ce doute… cette peur : celle de faire trop. Une chance que je n’étais une personne à tendance migraineuse, il y avait fort à parier qu’après une journée de 8 heure à 20 heure à l’instar d’aujourd’hui, mes neurones auraient grillés à rajouter ce trouble qui n’était une contrainte pour autant selon moi. Certes, j’avais des devoirs à rendre, des travaux à rédiger, ma chaine à gérer et mon jeu à travailler mais j’arrivais –plus ou moins bien selon les jours– à concilier le tout. Insouciant, idiot mais pas désorganisé ! Du moins, pas perpétuellement…

Sac sur l’épaule, mes pas me guidant avec lassitude vers la sortie du bâtiment, au loin, je m’étonnais de voir ta silhouette. Avais-tu cours à cette heure-ci également ? J’osais espérer pour toi que tu les avais déjà finis, sans quoi je risquais d’avoir de la peine pour mon hoobae de devoir travailler si tard pas même un mois après la reprise des cours. Plutôt que vers le bâtiment de la fraternité que j'avais précédemment en tête, c’était donc vers toi que je m’avançais ; guilleret comme je l’étais depuis plusieurs semaines à présent. Un vent de légèreté me faisait parfois pousser des ailes malgré les journées remplies et épuisantes que je pouvais avoir, une force qui m’était inconnue jusqu’alors mais de loin remplie de douceur. Sur ton épaule je reposais mon bras sans prévention quelconque, arrivant tel un fantôme venu tout droit pour te hanter… Ou peut-être que tu m’avais vu arrivé ? « Tu fais quoi ? » demandais-je directement, ne te laissant le temps de dire quoi que ce soit avant. Ou si quelques mots tu avais pu prononcer avant, mon interrogation était ce qui te répondrait de prime abord en tout cas ; rapidement suivie d’une autre. « T’as encore cours ? » Cette année, la majorité de mes cours magistraux mais également TD se trouvaient dans ce bâtiment ; l’année précédente un bon nombre se trouvait ici également alors ; naturellement, je m’interrogeais sur ta présence ici. Bien qu’en soi, ton année jamais je n’avais passé à la Yonsei car encore résident en Chine à cette époque,  alors la quantité de cours, leur contenu, le lieu de ceux-ci j’ignorais totalement.
© LOYALS.

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