Né dans une famille nombreuse à Busan et habitué à faire le pitre depuis son plus jeune âge, les talents pour la scène de Chung Su lui ont valu sa place de mascotte au sein des Gumiho. Lui voit ça comme une sorte de super-pouvoir, mais ce qu'il a tendance à oublier, c'est que ce rôle implique le fait que durant quelques heures, l'étudiant doit faire son possible pour ne pas être lui. Comprenez que dans le cas contraire, l'anonymat volerait vite en éclats étant donné que Chung Su serait le premier à envoyer ses vêtements s'ébattre gentiment dans les airs au premier but. Nul besoin d'être Einstein pour réaliser que l'intelligence et la réflexion ne sont pas le propre du garçon, qui préfère passer le plus clair de son temps à courir après la gente féminine. Persuadé de comprendre les femmes mieux que quiconque pour avoir grandit entouré de sept petites sœurs, il ignore toutefois être connu à Yonsei sous l’appellation de « maître des râteaux ». Si les femmes sont dures à comprendre, le dialogue est d'autant plus difficile pour Chung Su que lui non plus n'a pas la moindre idée de ce qu'il raconte la plupart du temps. « Je trace hilare à dos de chameau véloce ! » et « Il fait frisquet la nouille ! » ne sont visiblement pas dans le dictionnaire des expressions coréennes.