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-- no doubt

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Re: -- no doubt | Sam 29 Déc - 17:50
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・: * :・ ゚✧ @moon keona


c'est tortueux et pourtant bien délicieux. et c'est bien perdu contre les lèvres d'un ami que viennent à naitre des sentiments bien longtemps refoulés. ravalés pour conserver un lien des plus précieux. voilés pour préserver un être, autre que le sien. préserver l'âme, un lien, une vie. et tout s'écroule pour mieux se reconstruire. c'est délicieux. mais pourtant amer. c'est divin mais éveille pourtant les enfers. et jahseh, il supporte mal tout ça, alors il sourit. il camoufle, porte le masque qu'il a façonné pour mieux voiler tout ce qui fait que cette relation, si précieuse, pourrait voler en éclats. et cela énerve visiblement keona. mais il dit rien jahseh. il reste plongé dans un silence. il ravale une fierté. un secret. un autre. il ravale son envie de parler de cette bulle qui vient d'éclater. il ravale son envie de goûter à ses lèvres. sa peau. le goûter plus que de raison. il ravale le tout, pour encore une fois, protéger ce qu'il faut protéger. car depuis bien des années, c'est à ça qu'il sert jahseh. protéger keona, envers et contre tout. parce qu'il a envie. parce qu'il l'a promis à des parents inquiets. il a promis de le faire passer avant ses envies, sa raison, son bonheur. tout. et jahseh, il tient promesse et se meurt dans son silence.

mais pourtant, la colère gronde.

la colère s'anime en son âme torturée.

plus qu'elle ne l'était déjà.

il se tut. il serre les poings parce qu'il sait ce que tout ça peut engendrer. il sait tout ce qui peut exploser en quelques mots. quelques gestes. alors il prend sur lui. supporte une colère autre que la sienne et laisse son sourire s'éclipser dans son silence. et pourtant, jahseh, il est plongé dans le regard de keona. il se noie dedans. idiot. et il l'écoute. mais pas tant que ça non plus. parce que son esprit combat sa raison. son esprit qui s'allie à un myocarde défectueux. combo bien dévastateur en somme. alors il ravale sa salive qui vient à former une boule au fin fond de sa gorge. et jahseh, peu fier, il sombre. encore. et à nouveau, il revient sceller ses lèvres à celle du jeune. parce qu'il a besoin de le faire taire, jahseh. il a besoin que keona se taise. pour réfléchir. pour calculer. pour savoir quoi faire. mais au fond, il agit en mal. ou peut être pas. mais peut être que oui.

complication éternelle.

il glisse sa main sur la joue du cadet. geste tendre qui cherche à apaiser une âme troublée par un comportement qui est siens. le pouce qui se glisse alors sur le menton du jeune, offrant ainsi un accès sûr à un muscle gourmand réclamant sa semblable. et à nouveau la valse reprend forme dans des mouvements, un échange langoureux et pourtant aimant. et ainsi, jahseh retransmet la raison d'un sourire d'enfant prit en faute. sourire d'amour naissant. sourire d'idiot heureux. et aussi terrifiant que cela puisse être, il plonge tête baissé, jahseh. trop vite. trop brutal pour se soucier à nouveau d'un bien être certains d'un ami. apogée d'un geste peu amical. la fin qui sonne et à nouveau, les lèvres qui s'abandonnent pour laisser le vide les gouverner. mais jahseh, il s'écarte pas. pas cette fois. tu devrais apprendre à te taire parfois. le sourire qui revient. le sourire qui provoque autant qu'il charrie l'ami. le sourire qui se veut joueur, mais aussi aimant. parce que tout n'était question que de jeux enfantins et d'amour.

depuis des mois.
depuis des années.

et l'anglais reste là, face à keona. le sourire délicat. la main qui s'envole, mais le visage qui reste bien proche de l'autre. trop proche. des regards qui se croisent et s'envolent pour mieux se recroiser et le rire presque discret du brun qui anime la chambre. parce qu'il sait jahseh, ô combien keona est en panique. il sait ô combien tout est propice à le faire fuir, autant que le gêner et le retrouver dans ses bras. et ça, tout ça. ça le fait sourire, rire à jahseh. parce qu'il pourra tout faire. il sait que keona pourra jamais s'éloigner, le repousser bien longtemps. penses-tu avoir réellement besoin de pleurer désormais ? parce qu'il était pas dupe. parce qu'il avait vu jahseh, keona être au bord des larmes quelques secondes plus tôt. et pourtant, il alimente pas, l'anglais. il reste sur ses mots. sans rien interpréter. sans coller d'étiquette. parce qu'il a toujours ce besoin de réfléchir.

de penser à ce qu'il est.
de penser à ce qu'ils sont.

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Re: -- no doubt | Dim 13 Jan - 13:54
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feat. @byun jahseh

Il y avait cette boule dans le ventre de Keona, un nœud dans la gorge. Les mots froids qui sortaient d'entre ses lèvres quand colère et sentiments plaisant habitaient son âme. Mélange. Parchemin d'émotions qu'il n'arrivait à discerner que par petit bout. Un voile sur les yeux pour ne voir qu'au travers du message retranscrit. Et puis, c'était des questions. Les mêmes qui revenaient inlassablement, encore et encore. Celles qui n'avaient jamais – ou très peu – de réponses. Celles qui restaient en suspend dans le temps, dans le vide. Pourquoi ? Parce que même si les hypothèses étaient nombreuses … Aucune réponse certaine et certifiée n'apparaissaient réellement. Et c'était peut-être ce qu'il y avait de pire dans cette histoire.

Entendre le rire de Jahseh.
Le silence de Keona comme une tornade.

Envie de fuir plus forte encore, plus puissante que jamais. Parce que tout était bon pour irriter le brun à cet instant. L'attitude, les gestes, le visage. Tout. Absolument tout du garçon l'énervait. Parce qu'il n'arrivait pas à comprendre, Keona. Comprendre pourquoi son cœur s'emballait autant à l'idée de l'avoir embrassé. Ou pourquoi il avait tant envie de se perdre à nouveau dans cette danse fougueuse et ce chemin épineux qu'ils avaient inconsciemment commencé à entreprendre, ensemble.

Dans l'antre des enfers.

Mais c'était peine à croire qu'en guise de réponse un autre ballet avait commencé. Comme une révélation, où larmes ne coulaient plus de colère mais d'une tout autre émotion. À peine descriptible tant elle le rendait nerveux. Tant elle le rendait heureux. Alors doucement, petit à petit détendu des caresses du plus vieux contre sa joue, il se laissait damner par le diable lui-même. Faible de contrôle. Guidé par la marche divine, mené par la danse furieuse de leurs muscles enflammés. Comme deux amants qui se découvraient. Deux amis qui se devinaient l'un et l'autre. Des réponses pour plus de questions, encore. Car le sourire signe d'énervement se transformait en similitude ; aimer et apprécier ce moment plus que de raison. Plus que de droits. Et c'était mal, terriblement mal. Mais toujours plus langoureux … Plus sentimentale. Une bombe dans son cœur qui explosait à nouveau, peut-être plus brutalement que les secondes d'avant. Plus de violence. Plus de tout. Jusqu'à ce que la fin résonne – trop vite, trop tôt.

Alors maintenant, que devait-il faire ? Quand tout semblait s'être arrêté. L'espace-temps qui ne s'animait plus que pour eux deux. Comment devait-il réagir à présent, oui ? Parce qu'il n'en savait que trop rien, Keona. Regards qui se croisaient et se fuyaient l'instant d'après, encore. Toujours. Un semblant d'embarras et pourtant … Oui pourtant, c'est bien le rire qui autrefois l'aurait rendu froid qui aujourd'hui semblait l'apaiser. Parce que tout semblait toujours plus sage aux côtés de Jahseh. Ou plus facile. Facile de rendre ce qui pose question, ce se révèle à eux comme un jeu. Car tout n'a toujours été qu'une question de jeu entre eux.

Seulement il y a ces larmes sur le visage de Keona ; celles bercées par le symbole de la joie et qui devenaient frustration, petit à petit. Cœur qui se resserrait à n'en plus savoir que faire. « Yaaah ! Recommence et je te frappe, compris ? » Comme d'habitude. Ce bouclier ou cette barrière qu'il mettait toujours entre eux. Par automatisme, ou par peur. Frayeur d'un monde qu'il venait de contempler, qu'il avait trouvé si beau, si merveilleux. Mais frayeur, terreur tout de même. Pourtant Keona, il avait à peine fini de parler qu'il avait posé ses lèvres sur les autres, furtivement avant de se retourner. La fuite, toujours la fuite. Là, allongé sur le lit sans comprendre. « Dis Jah … Il se passe quoi entre nous ? » Parce qu'il mettait toujours trop longtemps avant de comprendre. « Je rigole. T'as vraiment cru que j'étais sérieux ? Haha … » Et ça sonnait comme un faux rire oui ; protection à cette question, ce semblant de courage qu'il n'assumait plus autant. Ne pas entendre ce qu'on avait à lui dire. Ne rien savoir, ne rien comprendre, apprendre.

Et c'était énervant.
Et ça énervait Jahseh, il le savait. S'en excusait.
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Re: -- no doubt | Ven 18 Jan - 13:54
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・: * :・ ゚✧ @moon keona


esprit alimenté par bien des illusions, jahseh n’en devient que l’ombre de lui-même. inconsciemment. loin, très loin derrière lui, se cachant un élément des plus sombres, des plus perturbateurs. troublé au possible par un échange qui pourtant, se voulait innocent. à l’image de deux enfants, deux chatons fous ne cessant de jouer  entre eux, jahseh se perd. il se perd toujours plus là où il ne le voulait. là où il ne l’espérait. car depuis bien des années, tout n’est que factice. tout n’est que maîtrise d’un mensonge, d’une vérité bien endormie qui aujourd’hui, s’éveille au milieu d’une attitude. d’un défi. puis, l’anglais se perd. encore et encore. il se perd entre un semblant d’amour. et il peine. peine à déterminer si tout n’est joué que par un violon d’amitié, ou une note de piano qui se voudrait plus amoureuse que ce qui se dessinait depuis ces années passées à ces cotés.

enfant trouble fait malgré lui, keona maître du tourment de celui que l’on connaît comme étant électron libre. perturbateur d’un myocarde pourtant peu ouvert à d’autres sentiments plus profond qu’une simple amitié. perturbateur depuis qu’ils viennent à se tenir tous deux debouts, main dans la main. peu paisible, à cet instant, été l’esprit de jahseh. peu paisible était son coeur qui vient à être animé par une pointe de douleur lorsqu’une question caresse l'ouïe délicate du sang bourgeois. et le soupire qui s’envole, s’échappe des lèvres rosées d’un garçon bercé par le tourment, lui-même causé par celui qu’il aimait surnommé keo. parce que c’est ce qu’il était censé être ce cher keo, un ami. mais tout se bouscule et jahseh, il en perd son sourire. devient subitement bien plus perplexe qu’il ne l’était. et l’envie de rire s’éclipse. ne te souviens-tu donc pas désormais ? parce que tout ça. ce baiser. cet état. c’était aussi causé par ce souvenir tortueux et pourtant bien délicieux. tout ça ne résultait que d’un échange oublié parmi la folie d’une soirée. tout ça n’était dirigé que par cette curiosité.

et tout cela ne venait que d’un baiser.
un baiser qui en quémandait un autre.

et jahseh se retrouve prisonnier. prisonnier des lèvres d’un ami, aussi furtif que cela puisse être. aussi idiot que cela puisse paraitre. il se retrouve prisonnier par une attitude enfantine qui est loin d’être sienne. et le coupable s’allonge, l’air de rien. et jahseh grogne. intérieurement. mais il grogne. parce qu’il en perd ses mots, ses moyens et qu’il peine à gérer la chose, alors que tout vient de lui. de keo. d’eux. tout vient d’eux et gérer cela tout seul, ça le frustre et l’inquiète plus que de raison. alors sans gêne, il se glisse au dessus de l’autre garçon. les sourcils ne sont que légèrement froncés et pourtant, ils semblent dessiner une colère certaine autant qu’un semblant d’inquiétude. pourquoi pleurais-tu ? parce que ça aussi, ça perturbait jahseh. ça aussi, ça le troublait. lui qui pourtant avait cette envie de légèreté absolue. lui qui n’avait que faire de la négativité et vivait de par ses envies et sa spontanéité. ça n’était qu’un baiser, nul besoin de pleurer. un baiser bien tortueux. mais un baiser tout de même.

un baiser que même lui, réclame encore inconsciemment.
un baiser qui au fond, lui fait tout autant de mal que de bien.

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Re: -- no doubt | Dim 28 Avr - 14:55
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feat. @byun jahseh
Une attitude enfantine, Keona. Enfant perdu sans pays imaginaire pour l'abriter des troubles organisés par le brun. Plus perdu qu'un animal nocturne en pleine journée. Coincé entre deux mondes ; baisers salés. Baisers tortueux en résonance d'une demande nouvelle. Une sérénade de baisers qui s'envolaient avant même de vivre pleinement, mort-né. Goût mystérieux sur les lèvres. Qu'étaient-ils l'un pour l'autre ? Troublé des actions de l'un et des mots de l'autre. A se perdre dans des songes angoissés sur une amitié qui se perdait … Comme la naissance d'une relation nouvelle ? Incertaine et pesante, mais si belle à découvrir. Un mélange de sentiments nouveaux, né d'une rencontre timide. Si réel qu'on en voulait un rêve.

Ne jamais se réveiller.
Est-ce qu'il se souvenait ? De cette douceur prendre part de ses lèvres ? De ces frissons parcourant son échine à son simple contacte ? Cette soirée arrosée qu'il avait oubliée – ou s'était laissé bercer par l'illusion d'une imagination débordante. Pourtant elle était bien là la vérité, sous son nez. Dictée par les mots sucrés de son ami … Ami. Ni plus ni moins.

Seulement, avait-il le droit de lui dire ? Que oui, tout lui était soudainement revenu en tête. Qu'il se souvenait finalement avoir joué à un jeu peut-être plus dangereux que celui-ci. Il avait simplement hoché la tête, Keona. Conscient que cette simple réponse ne suffirait pas au brun. Rien n'était plus suffisant que des mots à l'heure actuelle. Alors il avait haussé les épaules avant de soupirer. Un, deux, trois. « Un peu, oui. » Comme pour lui hurler de ne pas continuer à en parler. Parce que si les souvenirs revenaient petit à petit, cette soirée l’embarrassait autant que cette situation le pesait. Car il ne savait plus comment réagir à présent, Keona. Perturber par une attitude qu'il ne connaissait que trop bien venant de son ami. Mais perturbé d'en être aujourd'hui victime.

Et c'était un moyen de se protéger à son tour pour Keona que de l'embrasser à nouveau, si furtivement qu'on n'y croyait rêver. Prendre le contrôle de cette situation qu'il savait Jahseh maître. Qu'il connaissait le garçon comme l'être qui en reprendrait les devants tôt ou tard … Un jeu qui n'avait de fin que lorsqu'ils abandonnaient. Mais l'avaient-ils fait une seule fois ? Guider par des émotions qui en venaient à troubler les actions. « Parce que … Je pleure pas d'abord, c'est faux ! … Qui a dit que c'était par rapport à ce baiser ? On testait simplement la performance de l'autre, pas vrai ? … Ça n'a aucune importance à mes yeux en tout cas. Mon cœur bat au ralenti tellement tu ne me fais aucun effet … Haha. » Mais tout n'était que sérénade de mensonges. Jahseh serait un bien piètre ami s'il ne s'en rendait pas compte. Et c'était peut-être ce qui rendait tant nerveux Keona, qu'il ne puisse pas cacher ses sentiments au garçon. Que cette amitié entre eux était bien trop profonde que pour mentir sur un sujet si sensible. « Bouge de là, j'ai besoin de prendre un verre d'eau … » Ou de se passer de l'eau sur le visage. De prendre une douche froide pour calmer son cœur, et son corps. Parce que cette position ne l'aidait en rien à se détendre, Keona. Et le plus vieux en jouait beaucoup, il le savait.
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Re: -- no doubt | 
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