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crash through the surface (nam sun)

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crash through the surface (nam sun) | Mer 19 Fév - 17:18
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ootd + c'est lourd, l'air. elle le remarque parfois wendy. combien sa pèse sur ses épaules, sa nuque et ses paupières. le poids de l'air. l'engourdissement général des membres qui haussent le ton, refusant chaque secondes un peu plus de remuer. mais elle se secoue quand même la belle. légèrement sur sa chaise, en essayant de ne pas trop faire de bruit. elle s'éclaircit doucement la gorge, se redresse. elle attrape un crayon et le fait tourner entre ses doigts. rester éveillée. faire mine de suivre le discours du prof. c'est une de ses spécialités. depuis qu'elle a arrêter de comprendre ce que ses profs de lycée lui racontaient. sauf que les basses qui résonnent au fond de son crâne ne l'aide pas à tenir. elle aurait tout donné pour l'une de ses chansons insupportablement entêtantes et insupportablement nulles surtout, qui te mettent sur les nerfs. et te tiennent debout. mais celle qui te hante n'est pas de celles-ci et bien au contraire, elle semble te pousser dans le précipice du sommeil et de tes cauchemars.   bury a friend, try to wake up. cannibal class, killing the son. bury a friend, i wanna end me. i wanna end me. i wanna, i wanna, i wanna… end me. i wanna, i wanna, i wanna… what do you want from me? why don't you run from me? what are you wondering? what do you know? why aren't you scared of me? why do you care for me? when we all fall asleep, where do we go?  le cœur qui ralentit, calé sur la boite à rythme, ou alors il accélère, elle sait pas. telle s'est concentrée sur l'eau autour de ses chevilles. l'eau ? elle veut regarder, autour d'elle, la classe. y en a pas. l'eau. partout. elle relève les paupières, et elle sent un sourire se dessiner sur ses lèvres. une joie macabre dans le spectacle des rayons du soleil qui dansent, déformés et colorés par la surface de l'eau. inspire. oups, elle peut pas. et elle suffoque. se débat. en souriant. elle glisse, bascule, à la recherche de l’endroit et de l’envers dans un océan sphérique, sans plus aucun repère. sinon la gravité, et soudain le sol. un cri lui échappe en même temps qu’elle ouvre les yeux, face contre terre. elle inspire, fort, remplir ses poumons d’air le plus vite et le plus fort possible, même si ça fait mal. elle voit rien, elle voit à nouveau, quand les larmes qui embuent ses yeux atterrissent en silence sur le sol. ça bourdonne dans ses oreilles, et si elle entend à peine les murmures et les gloussements autour d'elle, elle sent les regards fixés sur elle. cernée par des visages qu'elles refuse de voir, rideau noir de ses cheveux tiré obstinément autour de son visage baissé. souffle de plus en plus court et gestes saccadés, elle rassemble ses affaires, les joues inondées alors qu'elle retient ses sanglots de toutes ses forces. un regard trop haut et ses pupilles accrochent un instant celles de la présidence cheonglyong. la voix du professeur perce jusqu'à ses tympans et elle se fige face à la sévère proximité de ce dernier. une fraction de seconde en suspens, lèvres serrées, et elle attrape son sac. prend la fuite.

elle ne va loin wendy, les jambes trop fragiles. juste quelques pas pour trouver refuge dans un atelier vide. ses genoux qui imitent son sac, à la rencontre brutale du sol. encore. un poing entre les dents elle étouffe un cri. l'autre main crispée sur le bord de sa jupe. et elle pleure. le corps qui crash et elle qui s'envole un peu plus loin, un peu plus haut. qui retourne se planquer, et laisse une nouvelle charge s'accumuler sur ce que sa carcasse doit déjà supporter. allez, respire wendy. ça va aller. une pointe de jugement dans sa propre voix interne.
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Re: crash through the surface (nam sun) | Dim 22 Mar - 22:09
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+ Suivre le cours, distraitement, comme toujours. Je faisais en sorte d’en écouter le minimum nécessaire à ma réussite. Distrait par tout ce qui m’entourait, par les gens et leur habitude, par la disposition des livres sur une étagères, les couleurs à l’extérieur. J’observais tout et rien, m’en inspirant et me perdant dans mes pensées. Imaginant des peintures avec ces couleurs, des rythmes avec les légers bruit dans la salle. Pourtant je prenais quand même quelques notes, capable d’entendre ce que racontais notre professeur, malgré le fait que mo esprit soit en partie ailleurs. J’avais plus hâte de retourner peindre ou m’adonner à tout autre activité artistique plutôt que de rester assis là à l’écouter parler. Sa voix n’était pas très rythmée en plus, ce qui me donnait envie de dormir dès que je me concentrais trop pour écouter son monologue. Alors je distrayais mon cerveau, histoire de rester bien éveillé. Et puis quelque chose avait attiré mon attention, une fille de ma classe, Wendy si je me souvenais bien. Rien de très visible, de léger balancement sur sa chaise, la façon dont elle jouait avec son crayon, des petits tic, un langage corporelle comme on en avait tous. Je passais beaucoup de temps à observer les gens, alors à force j’arrivais parfois à deviner leur état d’âme. Pas cette fois, difficile à déchiffrer je continuas de l’observer du coin de l’oeil, capable de dire qu’un truc n’allait pas, mais rien d’autre. Au moins toute mon attention était portée sur quelque chose et donc mon cerveau en activité, une bonne chose pour moi. Elle fini même par s’endormir, sans que personne ne le remarque appart moi. Un sommeil qui semble plus agité que quand elle était éveillée.
Puis les événements se sont enchainé, des mouvements plus brusque, un cri qui avait fait se retourner toute la classe, alors qu’elle se retrouvait au sol. Ils se sont tous agglutiné autour d’elle comme des papillons attiré par de la lumières, des idiots presque heureux de voir un peu d’action dans ce cours interminable. J’étais resté assis, à observer depuis ma chaise, ce que je pouvais voir entre les corps du reste de la classe. La pauvre fille en panique et une bande de guignol qui ne savait pas comment réagir, en dehors de l’étouffer encore plus, elle qui semblait déjà suffoquer. Et quand elle s’était relevée pour fuir, mon regard avait croisé le siens plein de larme. Je n’avais rien dit, rien fait, je m’étais contenté de lire la détresse dans ses yeux avant qu’elle prenne la fuite dans le couloir.
Une bonne excuse pour moi de quitter ce cours plus tôt, parce que c’était une mauvaise idée de la laisser seule dans cet état et que personne dans cette pièce ne semblait être efficace face à ça. Je m’étais lever tranquillement et avais pris mes affaires.

« J’y vais »

J’avais quitté la classe. Il ne m’avait pas fallu trop de temps pour la retrouver,, en entendant des pleurs étouffé venant d’une salle normalement vide. J’avais rejoins la jeune fille dans la pièce et m’étais accroupi devant elle en lui tendant une bouteille d’eau. Silencieux, pas sûr de savoir quoi dire, je préférais me taire et simplement lui offrir un petit sourire de réconfort.

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