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Sweet lie (Do siblings)

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Sweet lie (Do siblings) | Mar 3 Aoû - 22:36
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Sweet lie

P

resque vingt heures. Tu n'as pas vu le temps passer, toi qui a eu la tête dans la paperasse ces dernières heures. Ton patron s'en est allé plus tôt cette fois, tu as bien eu du mal à le rassurer comme quoi ça irait. Que tu ne finirais pas trop tard. Pas trop tard oui. Tu aurais pu continuer jusqu'à vingt-deux heures sans soucis, mais tu sais que tu ne devrais pas forcer. Surtout en ce moment. La fatigue et les insomnies redeviennent fréquentes et tu préférerais t'économiser pour ne pas faire de la merde le lendemain. Pour ne pas que Baek Ho se fasse une mauvaise image de toi. Soupirant un coup, tu ranges donc tes affaires dans ton petit sac à main après avoir déposé les dossiers sur le coin de ton bureau, bien ordonné. Sans que rien ne dépasse. Tu glisse une main dans tes cheveux pour les démêler quelque peu à l'aide de tes doigts, puis, sors du bâtiment en n'oubliant pas d'éteindre toutes les lumières derrière toi et fermer le rideau de fer. Un petit texto à ton boss pour prévenir que tout est ok avant d'enfin pouvoir prendre le temps de rentrer chez toi. Tu profites un peu de cet air frais, et des belles lumières de Séoul tout du long de ton trajet. Le calme des rues passantes, l'heure où les familles se retrouvent pour dîner autour d'un bon repas. Chose que tu as très rarement fait durant tes années de jeunesse. Tu aurais bien voulu avoir plus de souvenirs de tes parents, mais malheureusement leurs jobs passaient avant tout. Alors que tu pensais à ta famille, des silhouettes attirent ton regard. Une silhouette en particulier que tu reconnaitrais entre mille : Kyung Seok. Ton ex petit-ami. Celui qui t'a fait souffrir, celui qui a osé te tromper avec un homme. Tu n'as toujours pas compris ce qu'il lui trouvait de plus. Mis à part... Un pénis que tu n'auras jamais. Te mordillant fortement les lèvres, tu accélères le pas et les croise alors. Ils n'ont pas fait attention à toi. Et tant mieux. Actuellement, tu aurais sûrement fait une crise. Tu es déjà en train d'en faire une. Tu sens les larmes couler, ton mascara fichu désormais. Tu aurais aimé lui crier dessus. Lui dire encore ses quatre vérités. Te défouler sur lui... Tu en as besoin. Tu refoules ces dures émotions depuis plusieurs semaines déjà. Tu n'en peux plus. Tu renifle un peu, essaie d'éviter le regard des passants qui te dévisagent. Pauvre fille... se disent-ils tous. Oui... Pauvre de toi. Qu'as tu fait pour mériter ça ? Tes sentiments, tes émotions grimpent de nouveau et puissamment en toi. Tu as du mal à te contrôler. Tu décides donc de faire une pause, là, sur les petites marches devant un konbini. Genoux remontés contre toi, tête calée à l'intérieur. Et tu pleures. Tu verse des larmes qui n'en finissent plus d'inonder ton visage désormais hideux. Si tu te regardais dans un miroir, pour sûr que tu ressemblerait à un panda. Tu pensais finir la soirée ainsi. A pleurer sur ton sort jusqu'à t'endormir de fatigue une fois rentrer chez toi. Mais une voix plus que familière semble t'interpeller. Tu redresse alors la tête, tes sanglots se tarissant à peine. Mais redoublant en voyant le visage de ton grand-frère apparaître devant toi. « H-Ha Rang... » Tu n'as même pas la force de te relever, tant tu es bouleversée. Mais qu'est-ce que tu aimerais te blottir dans ses bras. Seul place que tu convoites avec envie ce soir...

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Re: Sweet lie (Do siblings) | Mer 4 Aoû - 19:32
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Sweet lie

L

e grognement assourdissant de mon ventre retentit dans le studio et me tire de ma concentration. Je me redresse dans mon siège, m'éloignant de l'écran d'ordinateur dont je m'étais dangereusement rapproché pour travailler sur des arrangements. Je jette un coup d’œil à l'heure dans le coin de mon ordinateur et me rends compte que j'y ai passé la journée entière. Je n'ai rien mangé depuis la veille, c'est normal que mon ventre commence à se manifester. Je m'étire dans la chaise du bureau pendant de longues secondes et me décide finalement à me lever. Je débarrasse mon bureau et fourre ma tasse dans le lave vaisselle, la thermos dans l'évier, avant d'aller voir ce qui se trame dans le frigo. Plus grand chose, il faudra que j'aille faire les courses. Pas aujourd'hui en tout cas. Je réfléchis un instant à commander quelque chose à manger mais opte plutôt pour l'autre solution : sortir. Ca ne me fera pas de mal après cette journée : j'ai l'impression d'avoir de la compote à la place des fesses. Une petite marche en plus va me détendre et me délasser les membres, et c'est l'heure idéale où les lumières vont commencer à s'allumer dans les rues, ça tombe bien. Je retourne au studio pour sauvegarder le tout et éteindre l'ordinateur avant de filer sous la douche pour me redonner un coup de frais avant de sortir.

Flânant dans la rue en me laissant porter par les lumières et les bruits de la ville, je marche lentement en regardant tous les restos que je croise sans être capable de me décider. Oui, j'ai faim, mais quand je commence à marcher, j'ai du mal à m'arrêter : j'ai cette étrange impression de légèreté, comme si je me sentais libéré d'un poids, mon cerveau non pas endormi mais simplement tranquille, moi face à moi-même, au calme. Cela fait déjà une heure que je déambule dans la ville sans ressentir la nécessité de m'arrêter mais je me reconnecte quelque peu à la réalité et ne reconnais rien autour de moi, comme d'habitude. Ca ne me surprend plus à force et il va falloir que je fasse appel à un taxi pour rentrer. Comme d'habitude. Plus question d'attendre en tout cas et je rentre dans le premier 7-Eleven que je croise. Ca fait longtemps en plus. Un signe de tête pour le commerçant et je vais voir ce qu'ils proposent. Un paquet de ramyeon au piment, voilà ce qu'il me faut. Je paie et prépare tout avant de manger sur le petit comptoir proche de la fenêtre. Le tout me fait couler le nez mais je savoure ça avec plaisir, faisant un peu plus de bruit que de mesure.

Une fois fini, les déchets partent à la poubelle et je prends un paquet de mouchoirs avant de sortir. Ma bouche supporte parfaitement ce feu que le piment a laissé mais mon nez assume moins, lui. Je sors finalement et manque de pousser une jeune fille assise sur les marches non loin de la porte. Des sanglots se font entendre et je jette un coup d'oeil aux alentours pour regarder si personne ne vient. Non. Je m'approche alors doucement et pose une main délicate sur cette épaule. La tête se redresse, les yeux pleins de larmes croisent les miens et mon cœur se serre immédiatement en réalisant qu'il s'agit de « .. Hyejin ? » Je m'agenouille aussitôt près d'elle et lui prends le visage entre les mains, les yeux grands ouverts, en panique. « Qu'est-ce qu'il se passe ?! Tu es blessée ? Quelqu'un t'a fait du mal ? » Je descends mes mains vers les siennes, lui levant les bras pour tenter de l'ausculter d'un bref coup d'oeil. Elle n'a pas l'air blessée physiquement au premier abord. « Hyejin-ah ? » Je me répète et plonge mes yeux dans les siens, essayant de déceler quelque chose, quoi que ce soit.

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Re: Sweet lie (Do siblings) | Jeu 12 Aoû - 14:20
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S

i tu avais su, tu serais resté au travail. Encore. Jusqu’au lendemain, même. Ça t’aurait empêché de retomber dans les mauvais souvenirs, dans la souffrance que ta séparation t’a provoquée. Le travail t’aide à ne pas replonger dans ce qui te fait le plus de mal, et au moins, tu te sens utile à quelque chose et quelqu’un au lieu de rester chez toi à pleurer sur ton sort. Tu en as eu de la chance, de trouver un job aussi intéressant et bien payé. Tu as aussi de la chance d’être tombé sur un patron aussi compréhensif et adorable avec toi. Bien qu’un peu envahissant. Tu soupires doucement, un petit rire nerveux sortant d’entre tes lèvres entre deux sanglots. Tu es vraiment pathétique ainsi. Tu es pathétique, Hyejin. Tu tentes d’essuyer tes larmes du mieux que tu peux, mais la voix familière de ton frangin et sa main se posant sur ton épaule ne t’aide en rien. Et voir son visage… Tu voulais ne pas qu’il te voit ainsi, toi qui a dû lui cacher quelque chose d’énorme pendant des mois. Tes sanglots reprennent alors, de plus belle, et tu le regarde se précipiter à tes côtés. Il t’ausculte, te scrute du regard à la recherche de la moindre blessure ou autre trace inquiétante. De quoi te faire fondre encore plus. Tu secoues vivement la tête et vient directement te blottir dans ses bras, enroulant les tiens autour de sa taille et le serrant fort. « J-Je suis désolée… Je t’ai menti et.. Je ne peux plus faire comme si tout allait bien… » Reniflant de façon peu ragoutante, tu finis par reculer ton visage pour l’observer un tant soit peu, les yeux embués de larmes. « Est-ce que… Est-ce que je peux venir chez toi ce soir ? J-Je n’ai pas envie de rester seule ce soir. Oppa… » murmures-tu doucement, avant d’attraper ses mains à son tour, les serrant délicatement. Cette fois-ci, quelques regards se posent sur vous, de quoi te rendre mal à l’aise désormais. Avec prudence, tu te relèves donc des marches en t’appuyant un peu sur ton frère, ayant l’impression d’être bourrée à force d’avoir trop pleurer. Une sensation étrange qui se dissipe un peu maintenant que tu es en compagnie d’Harang. Tu avances de quelques pas, mais fini par t’arrêter bien rapidement, pour le regarder une nouvelle fois. Un précieux grand-frère comme lui, grand-frère patient et bienveillant depuis toujours. Tu as voulu le protéger aussi longtemps que tu le pouvais, et pourtant, aujourd’hui a été la goutte de trop.

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Re: Sweet lie (Do siblings) | Dim 15 Aoû - 17:33
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Sweet lie

C

ombien de chances y avait-il pour que je tombe sur ma propre sœur, et dans cet état là en plus ? Je ne crois pas l'avoir déjà vue comme ça, de mémoire. Ou pas depuis très longtemps en tout cas, depuis qu'on était petits. Je sais que j'ai un côté protecteur certainement un peu trop abusif mais je ne peux pas m'en empêcher, je tiens trop à elle. La voir ainsi devant mes yeux n'arrange rien du tout et je me demande bien ce qui a pu arriver, prêt à tout entendre. Je garde ses mains dans les miennes, accroupi devant elle, son corps secoué de nouveaux soubresauts, ses pleurs redoublant, chaque hoquet, chaque larme me serrant un peu plus la gorge, incapable de faire quoi que ce soit.  Elle se jette dans mes bras et je les referme aussitôt autour d'elle, posant ma joue contre sa tête en écoutant ses pleurs, impuissant. Sa voix est entrecoupée de sanglots lorsqu'elle prend finalement la parole et ma main glisse dans son dos dans un geste que je souhaite apaisant, écoutant patiemment. Hyejin se recule finalement et je plonge mes yeux dans les siens, humides, désespérés. « Qu'est-ce qui se passe Jinjin ? » Ma voix est plus douce encore que d'habitude, me voulant aussi peu intrusif que possible. « Mais oui bien sûr, quelle question ! » Elle sait qu'elle est toujours la bienvenue à la maison, encore plus dans ce genre de moments, si elle a besoin de moi, d'un épaule pour pleurer, d'une oreille attentive. Je ne peux détacher mes yeux de son visage, la gorge serrée de la voir aussi malheureuse. Ma petite soeur  se redresse maladroitement et j'essaie de la soutenir en me relevant en même temps. Elle semble mal à l'aise et je jette un coup d’œil aux alentours. Bon, aux grand maux les grands remèdes. « Viens, je te ramène à la maison. On va prendre un taxi. » Situation d'urgence. Elle me regarde et malgré la vision crève-cœur devant moi, je lui souris et lève mes mains vers son visage pour essuyer les traces de larmes sur ses joues. « Tiens, prends ça, tu en as plus besoin que moi. » Je sors le paquet de mouchoirs de ma poche et lui glisse dans la main. « Tu as le nez qui coule en plus .. » Un autre petit sourire pour essayer de la réconforter. Pas la peine d'insister sur ce qui ne va pas, si elle a besoin de parler, je serai là pour écouter mais pour le moment, je lui montre que je suis simplement là pour elle. Je cherche mon téléphone et appelle le même numéro que d'habitude pour qu'un taxi nous cherche.

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Re: Sweet lie (Do siblings) | Mar 17 Aoû - 15:07
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S

a présence te détend petit à petit. Tu es chanceuse d’être tombée sur lui, au final. Evidemment tu aurais préféré lui éviter cette vision de toi, en train de verser toutes les larmes de ton corps. Tu as été bien plus jolie et bien plus en forme comparé à aujourd’hui. Puis… Tu t’étais fais la promesse de ne pas le déranger, de ne pas l’inquiéter avec tes problèmes personnels depuis qu’il a rompu avec Yuri. Il a tellement souffert ce jour-là, et il souffre encore aujourd’hui. Tu te sens bête de lui infliger plus d’inquiétude. Pourtant… Au fond de toi, tu sais que tu en as besoin. Tu ne peux pas faire comme si tout allait bien. Ta douleur est encore bien trop grande pour que tu puisses gérer ça seule une journée de plus. Tu le regardes dans les yeux, et tente d’arrêter ces larmes qui rendent ta vision floue. Sa douceur te fait frissonner, et tu ne peux t’empêcher de rester accrocher à lui. Tu serres quelque peu ta prise, et tente d’esquisser un petit sourire quand il accepte de t’emmener chez lui. Ta question était bête, tu le savais qu’il n’allait pas te laisser ainsi toute seule. Mais tu préférais demander. Le déranger est la dernière chose que tu souhaites faire. Tu te relèves alors, avec son aide, et glisse un bras autour du sien pour te maintenir correctement. Tu ne sais pas si tu auras assez de force pour marcher jusqu’à chez lui. Ce n’est pas la porte à côté. En tout cas, pile à ce moment-là, il te propose de prendre un taxi. Il lit dans tes pensées maintenant ? Tu hoches simplement la tête comme simple réponse, avant de fermer délicatement les yeux lorsqu’il passe ses doigts sur tes joues pour les essuyer, joues qui ont accueilli de nombreuses larmes depuis longtemps. « Merci. » que tu dis en venant prendre le paquet de mouchoirs qu’il te tend si gentiment. Tu viens d’ailleurs en sortir un rapidement, ne voulant pas qu’il voit ton nez couler. Dégoûtant… Rougissant un peu, tu tournes légèrement la tête sur le côté et nettoie ton nez, te mouchant un peu dedans, le temps qu’il appelle un taxi. Une fois fait, tu jettes le mouchoir dans une poubelle se trouvant à quelques mètres de là, puis tu sors ta petite bouteille de gel pour te nettoyer les mains. Tu reviens vers ton frère, et cherche à lui attraper la main une fois qu’il a finit son appel. Tes doigts serrent les siens, et tout en baissant les yeux, tu sors : « J’ai rompu avec Kyung Seok. »

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Re: Sweet lie (Do siblings) | Mar 24 Aoû - 10:17
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Sweet lie

Q

u'est-ce qui a bien pu la mettre dans cet état déplorable ? Je m'inquiète mais je ne veux pas la brusquer, lui soutirer les informations. Ca a l'air de la bouleverser et c'est bien pour ça que je ne veux pas rester dans la rue ainsi, et que je décide de mettre les voiles pour qu'on rentre chez moi et qu'on soit ainsi au calme, ce qui lui fera du bien je pense. Elle continue de sangloter dans mes bras et je me mords l'intérieur de la joue : si quelque lui a fait du mal, j'espère qu'il ou elle est en train de profiter de ses derniers instants de vie parce que ça ne va pas durer, je m'en assurerai. Je passe mon bras autour de ses frêles épaules une fois le coup de téléphone passé et pendant qu'elle se mouche dans un bruit de trompette que je ne peux m'empêcher de trouver mignon, je viens lui embrasser le front. « Ca va aller. » Je la laisse finir de se moucher tranquille en ne la quittant pas des yeux, attendant le taxi. Sa petite main vient se faufiler dans la mienne et je serre mes doigts autour des siens dans un geste plein d'affection. La nouvelle qu'elle m'annonce alors me fait me raidir un court instant : je ne m'attendais pas à ça. « Quoi ? » Pourtant la dernière fois que je lui ai demandé, tout semblait aller bien selon ses propres dires. « Je suis désolé .. » Désolé de voir que la met dans un tel état, de la voir souffrir ainsi. Je sais ce que c'est. « Il t'a fait du mal ? » Je sonde ses yeux pour tenter de la pousser à me raconter sans être trop insistant. Je ne veux pas lui mettre la pression ou quoi que ce soit mais si jamais c'est le cas, j'espère qu'elle va me le dire. Tout ce que je peux faire c'est la prendre une nouvelle fois dans mes bras. Si seulement je pouvais prendre un peu de sa douleur, je le ferai volontiers mais c'est malheureusement impossible. Je m'écarte à nouveau légèrement, mes mains glissant de ses épaules vers ses bras, mon regard dans le sien. Une voiture s'arrête finalement non loin de nous et je suis content qu'il y ait eu si peu de temps à attendre : on sera bien mieux chez moi pour discuter, et le taxi nous évitera déjà les regards interloqués et curieux des passants sur ma précieuse petite sœur et ses larmes. Je lui ouvre la porte et la laisse monter avant moi sur la banquette, refermant ensuite la porte derrière moi en indiquant l'adresse de mon appartement au chauffeur.

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Re: Sweet lie (Do siblings) | 
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