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ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble

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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Mar 28 Juil - 16:12
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Shin&Bae
t'envole pas avec mes rêves, toi qui es mon paradis


Elle l’a vu mourir. Dans cette voiture, dans ce lit d’hôpital. Elle a passé des jours à le veiller, à rester près de lui, refusant de rentrer, refusant de dormir plus qu’elle ne pouvait. Elle voulait simplement qu’il se réveille, qu’il soit là, avec elle. Elle voulait juste son homme putain, elle voulait juste pouvoir l’aimer, juste l’aimer pourquoi faut-il que tout soit aussi compliqué ?! Elle est fatiguée, nerveusement aussi, le manque de sommeil se fait sentir et sur son visage d’ordinaire enjoué et lumineux, deux cernes ternissent ses traits. Elle est perdue, elle ne comprend pas et la frustration qui noue son cœur l’a fait suffoquer. Elle le fixe, se fermer, se détourner. Putain. Mais non, non pas ça ! Pas maintenant. Pas comme ça. Elle l’a cru mourir dans ses bras. Elle l’a pleuré, elle l’a supplié de pas la laisser. Alors ce n’était pas cette histoire vieille de 3 ans qui allait exploser maintenant. Et ce n’était ni parce qu’il était dans un lit d’hôpital, ni pour je ne sais quelle raison auxquelles pensait Shin, elle l’aimait bon sang. Elle l’aimait à en crever. Elle aurait donné sa vie pour lui, pour savoir qu’il pourrait à nouveau ouvrir les yeux. Alors elle ne voulait pas cette dispute elle n’aurait pas les nerfs pour le supporter. Elle se sentait paniquer à l’idée qu’il puisse avoir des  blessures que les médecins n’avaient pas encore décelée. En temps normal elle lui aurait surement demandé s’il n’avait pas eu des filles au Japon, ce à quoi il lui aurait surement répondu que ce n’était pas avec son meilleur ami qu’il avait couché. Ce à quoi elle aurait répondu qu’elle était désolée d’être aussi cruelle avec lui. Qu’elle aurait surement du se laisser crever en le pensant mort. Ouais. Tout ce qu’elle ne savait pas encore, tout ce qu’elle devrait encaisser. Tout ce qu’il lui dira et qui l’a fera sentir encore plus nulle qu’elle ne l’est déjà. Elle se détestera. Elle osera à peine soutenir son regard. Et son dégoût d’elle ne fera qu’augmenter. Et elle ne comprendra pas. Et elle se demandera si un jour quelqu’un pourra la comprendre elle. Elle qui ne fait que trahir et blesser. Un monstre. Voilà tout ce qu’elle était. Mais là encore on lui dirait qu’elle en fait trop. Qu’elle attire l’attention sur elle. Qu’elle en devient pathétique. Alors quoi ? Faut-il seulement qu’elle reste silencieuse et qu’elle accepte juste de n’être que celle qui blesse et détruit le cœur de ceux qu’elles aiment.  Elle comprend doucement, sans vouloir l’accepter, mais ce sont ses mains qui se perdent sur le visage de Shin pour l’obliger à la regarder. « Tu sais que j’ai 23 ans Shin ? » lui lance-t-elle sur un ton de défis. Elle plante son regard dans le sien et le fixe. « Je t’aime Kwon Shin. Je t’aime à en crever alors je t’interdis d’oublier ça. Tu es l’homme de ma vie. L’homme avec qui je veux faire ma vie. Je suis désolée de te blesser autant, et de faire de ta vie un enfer. Je ne suis pas des plus parfaite et crois-moi avec le temps tu pourrais finir par ma détester. Mais je t’aime. Et j’ai vécu l’enfer ces trois dernier jour quand j’ai cru que j’allais te perdre. C’est moi qui t’es trouvé dans cette voiture, c’est moi qui t’ai emmené à l’hôpital. Et je pourrais crever pour que tu puisses rester en vie d’accord ?! Alors oui, je suis désolée pour Franklin, je pensais qu’à toi, je ne voulais que toi et j’ai merdé, j’ai merdé parce que c’était la seule personne qui te connaissait comme je te connais. Et je croyais que ça comblerait le vide de ton absence mais j’avais tort. » Elle finit par éclater en sanglot sur le dernier mot. Elle renifle toute fois, et elle serre les dents pour continuer « Et je sais que ça te fais du mal. Et ce n’est pas que je voulais … Si j’avais su, ne serait-ce que tu sois en vie … jamais j’aurais fait ça. Mais j’ai été faible. Alors si tu veux me détester pour ça, très bien, fais le Shin mais ne remets jamais en doute mon amour pour toi ! Parce que putain je t’aime et ma présence ici le prouve bien ! » Finit-elle en haletant. Elle aurait aimé l’embrasser mais elle aurait trop peur qu’il la repousse et une horde d’infirmière et le médecin entre dans la chambre à ce moment-là … et on la fait sortir. Sans lui demander son avis. Elle termine dans le couloir alors qu’ils sont là, à examiner l’homme qu’elle aime sans pouvoir lui tenir la main et lui dire que ça ira …


 
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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Mer 29 Juil - 0:54
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J’étais complètement perdu, ne comprenant pas ce qu’il m’arrivait. Comment une déclaration d’amour pouvait se transformer si vite en dispute ? Plus d’une fois j’avais imaginé cette scène dans a tête de toutes les façons possibles, mais jamais. JAMAIS aucune ne se passaient de la sorte. Ca devait être un moment agréable et heureux, pas pénible et douloureux. Je l’aimais comme un dingue depuis tellement d’années déjà que je ne me souvenais même plus de l’instant où j’étais tombé amoureux d’elle. Au premier regard ? Au premier sourire ? Quand je l’avais défendu contre ce surveillant trop pervers ou contre un garçon qui lui tournait trop autour à mon gout ? Ou peut-être au moment où j’ai commencé à devenir jaloux de Francky qui la faisait pleurer, mais qui parvenait à lui rendre le sourire la seconde qui suivait ? Je ne m’en souvenais plus … vraiment. Je savais juste que je l’aimais du tréfonds de mon âme et c’était tout ce qui comptait pour moi. Sans doute cela était inscrit dans mon destin, mais peut-être pas dans le sien ? Je sentais ses mains chaudes sur me joues qui me forçaient à la regarder dans les yeux, m’obligeant à voir ses yeux brillant de tristesse et de détermination. Tu ne sais que la faire souffrir ! me souffla tout d’un coup une petit voix dans ma tête, sortant de je ne sais où. Au vu de ce regard de détresse qu’elle me lançait, peut-être était-ce vrai ? « 23 ans ? … » Répétais-je hébété. Me prenait-elle pour un débile ? Je me rendais bien compte que j’étais reste dans le coma un bon moment et qu’elle avait pris des formes, mais de là, à me faire croire que j’avais raté 7 ans de ma vie … « qu’est ce que tu racontes, Bobae ? Tu te fous de moi ? » Je ne voyais que cela comme explication, mais elle me fit taire presque immédiatement apres sans s’arrêter de parler. Je ne pus en placer une. De toute manière, j’en restais sans voix. Plus elle parlait, et plus j’étais confus. De quel accident parlait-elle ? sans doute celle qui m’avait amené ici. Mais en quoi ca impliquait une voiture ? Je n’étais pas encore assez cinglé pour faire des courses de voiture clandestines que je sache. Et puis, je ne savais même pas encore conduire. Ses paroles sur mon meilleur ami me firent mal, mais me rassurèrent d’une certaine manière. Et ses larmes … ses larmes qui coulaient encore par ma faute. Tu es un monstre qui ne cesse que la douleur dans son cœur ! Continuait cette petite voix qui s’acharnait sur moi. Plus Bobae parlait, plus ma tête me faisait un mal de chien, mais je tenais bon, car je voulais comprendre. Je voulais savoir. J’avais pourtant beau me borner, tout ce que je retenais, c’était qu’elle m’aimait, je ne pouvais le nier. Il y avait des détails à clarifiés. Beaucoup. Mais des médecins mirent la jeune femme à la porte sans tenir compte de mes protestations. C’est à ce moment-là que mon mal de crane décida de sonner son apogée, me faisait pousser un cri de douleur. Un homme habillé de blanc se mit à parler, mais je n’entendis pas ce qu’il disait, un bourdonnement retentissant dans mes oreilles. La souffrance était tel que je m’attrapais le visage de mes mains, la secouant en tous sens, hurlant : « Arrêtez ca ! par pitié arrêter cela ! » Puis le trou noir.


 
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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Mer 29 Juil - 16:09
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Cette porte qu’on me claque au nez me donne envie d’hurler. C’est l’homme que j’aime derrière et c’est l’homme de ma vie dont on me prive. J’ai beau savoir qu’ils ont besoin de calme pour faire le test et savoir si tout va bien pour lui, je trouve que ces médecins manquent cruellement d’empathie et de douceur. Et les cries que pousse Shin me tord le ventre. Le front collé contre le battant en bois je me retiens de ne pas entrer comme une furie. Mais la voix de Shin me rend dingue, et j’ai beau savoir que les médecins sont techniquement là pour prendre soin de lui je ne supporte pas de l’entendre gémir comme il le fait. Je rentre à nouveau sans prendre la peine d’écouter les éclats de voix des infirmières. J’en pousse d’ailleurs une et viens attraper le visage de Shin « Bébé … calme toi … » j’ai l’air si sûre de moi, si forte à cet instant quand je croise son regard si embué. « Ça va aller … » murmurais-je en caressant sa joue tendrement, tentant de le calmer. « Ils vont regarder comment tu vas … et prendre soin de toi d’accord ? Je reviens vite … » lui murmurais-je en luttant contre une infirmière qui me tirait déjà le bras. Et déjà on me tire à nouveau dehors. Et on m’ordonne d’attendre sur cette chaise si dure et si revêche. Les minutes coulent lentement alors que je ramène mes jambes contre ma poitrine. J’ai sommeil et cette attente me le rappelle. J’ai les yeux qui me brûlent et rien qu’une seconde je m’autorise à fermer les yeux. Mon estomac gargouille, je devrais penser à manger aujourd’hui. Sous mes paupières qui tressaillent de fatigue j’ai l’image, soudain si cruel et si impressionnante, du père adoptif de Shin qui apparait. Si imposant, si effrayant, son regard si fou quand il m’a vu au chevet de son … fils. J’ai serré les dents, si fort, en l’apercevant que j’ai eu peur de me casser la mâchoire. Ses menaces, ses mots brutaux, et la force qu’il a mis en me sortant de cette chambre me pèsent encore sur l’estomac. Il m’a interdit de revoir son fils, de dégager de cet hôpital. J’ai même cru qu’il allait me frapper quand sa main s’est levée avec autant de facilité. Mais je n’ai pas sourcillé. Je l’ai fixé avec un dégoût visible. Oh si, il m’a pétrifié, il m’a effrayé et j’aurais surement pleuré si ça n’avait pas été pour Shin. Alors ses menaces je m’en contre fou. Et sa folie elle ne m’atteint. Pas encore … et j’étais resté à l’hôpital, au chevet de Shin jusqu’à ce qu’il se réveil. Jusqu’à aujourd’hui. Inquiète je rouvris les yeux rapidement avant de le lever vers la porte qui finit par s’ouvrir. Le médecin affichait un air inquiet ce qui n’avait rien pour me rassurer. Le rejoignant rapidement je lui demandais comment allait Shin. « Il a perdu la mémoire … et ça n’a rien de surprenant après ce genre d’accident. Ce qui l’est plus c’est la durée sur laquelle sa mémoire s’est effacée. Pour lui il est redevenu adolescent. Quand il vivait encore à l’orphelinat. » Hébété, je fixais le médecin sans rien comprendre. Sans rien vouloir comprendre. Je clignais des yeux incapables de prononcer le moindre mot, et sous le choc de cette nouvelle, le médecin se voulait rassurant. « Mais c’est le plus souvent temporaire. On appelle ça un choc post traumatique. Et il y a quelques lésions qui peuvent être bénigne. Il lui faudra du temps et je ne pourrais pas vous dire combien de temps. Ça peut être une semaine, comme un an. Il lui faudra du repos, et que vous stimuliez sa mémoire. » J’acquiesçais sans vraiment réaliser encore. Je passais une main sur mon front avant de porter mon regard vers la porte. Mon bébé qui perd la mémoire … je comprends mieux … Putain qu’elle idiote j’ai été de … de faire ça, de lui dire ça … Le souffle coupé, encaissant la nouvelle, je vacille légèrement et m’adosse au mur. « C’est temporaire hein… » Répétais-je dans un murmure pour me rassurer. Il va bien, il est en vie, il a juste quelques pertes de mémoire … « IL y a autre chose dont je voudrais vous parler. » je relevais les yeux pas certaines de vouloir entendre la suite. Mais je pris sur moi, je me redressais et affichais un air concerné sur mon visage, croisant les bras pour masquer le tremblement de mes mains. «  Ces cicatrices dans son dos, vous en a-t-il déjà parlé ? » Cicatrices ? Je fronçais les sourcils en secouant la tête. Son dos … il ne l’exposait jamais vraiment mais ça ne m’a jamais vraiment … interpellé. Nous faisions souvent l’amour dans le noir et je ne pensais pas toujours à regarder … enfin disons que … des cicatrices ? « Elles sont nombreuses et anciennes pour la plus part. Vous a-t-il parlé d’un cas de maltraitance ? » Maltraitance ? Je papillonnais du regard avec qu’un rire nerveux s’échappe de mes lèvres. Maltraitance … ? L’image de son père adoptif s’impose à moi avec une telle violence que j’en ai un haut le cœur. « C’est son père … » lance une voix incertaine derrière moi. Je me retourne, la main plaqué sur les lèvres pour voir avancer vers nous une jeune femme japonaise. Eri. Je détourne le regard et la laisse approcher alors qu’elle déballe ce qu’elle sait. Tout ce qu’elle sait. Ce qu’il subissait. Ce qu’il devait supporter. La raison de ces cicatrices dans son dos. J’avais envie de vomir. Tout tourbillonnait dans mon esprit et je n’arrivais pas à réfléchir. C’était comme découvrir un homme que je ne connaissais pas. Vacillante je finis par m’asseoir sur un fauteuil. Je le regardais tour à tour en n’arrivant pas à discerner si c’était la colère, la honte, la rage ou la douleur qui dominait mon être. Un mélange de tout qui me serrait la gorge. Pourquoi ne m’a-t-il jamais rien dit ? Ça fait un an que je l’ai retrouvé ! Pourquoi est-ce que je n’ai jamais rien vu … ? Je me sens à la fois si coupable et si en colère … J’arrive plus à respirer et j’ai besoin d’air … les plantant dans le couloir je cours jusqu’à dehors pour espérer respirer assez d’air pour remettre mes pensées en ordres. Je sais que je devrais retourner au chevet de Shin mais j’ai peur d’éclater en sanglot face à lui … Je préfère laisser Eri allez le saluer avant … et je reviendrais. Plus calme, plus … putain bébé … qu’est-ce qu’ils t’ont fait ?


 
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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Mar 11 Aoû - 2:01
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[quote="Kwon Shin"]




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A croire que les médecins avaient attendu que je suis réveillé pour me faire toute batterie d’examens. J’avais beau me dire que c’était pour mon bien, qu’ils allaient me soigner, je n’aimais pas cela. Ils me retournaient sans aucune douceur, me palmant le corps à la recherche de je ne sais quoi. Et chaque fois qu’ils passaient le main sur ma jambe, mes bras ou mon dos, je gémissais de douleur malgré moi. Bordel, Shin ! Dans quel merdier tu avais été te fourrer cette fois-ci ? Mais le pire n’était pas encore survenu. Les voila qui venaient avec des seringues. Je me redressais sur les draps blancs, reculant le plus que je pouvais, passant outre la douleur que ces gestes brusques me provoquaient. « DEGAGEZ AVEC CA !! » hurlais-je à plein poumon alors que je les pointais du doigt. « VOUS APPROCHEZ PAS ! » qu’est ce que je pouvais avoir une peur bleue de cette petite chose. Je ne savais pas trop d’où cette panique sortait. Je ne m’étais jamais fait opérer, mais tout ce que j’avais à savoir de ces choses, c’était que c’était gros et que ca piquait. Ca rappelait beaucoup trop le dard des guêpes. J’avais été une fois amené d’urgence à l’hôpital alors que j’étais encore un gosse, car j’étais tombé sur un nez de ces bestioles et je n’avais pas trouvé mieux que de les énerver. Bien entendu, il avait fallu que j’en sois allergique. Alors forcément, j’en gardais un très mauvais souvenir. Peut-être venait-elle de là ? Alors que j’étais prêt à prendre la fuite par la fuite si il fallait pour éviter de me faire piquer, je vis Bo bae débarquer dans la pièce, m’attrapant le visage, me rassurant. La regardant dans les yeux, j’avais envie de la croire… vraiment. Je hochais de la tête alors qu’elle avait réussi à me calmer. Mais déjà, on me l’enlevait. « Me laisses pas, bobae… » la suppliais-je en tendant la main vers elle. Une infirmière profitait de mon inattention pour m’administrer un calmant. Instantanément, je tombais dans la vape. Je crois que c’était mieux pour tout le monde…

Quand je me reveillais quelques secondes ? minutes ? heures ? plus tard dans ce même lit blanc, je tombais sur une autre jeune femme que Bo Bae à mon chevet. « Qui êtes-vous ? » demandais-je d’une voix encore ensommeillée. Je ne la connaissais ni d’eve ni d’adam, et pourtant, quand elle souleva son visage, je la vis sourire, les yeux brillant. Elle avait pleuré, ca ne faisait aucun doute. Elle ne me dit aucun mot, préférant serrer fort ma main avant de se jeter à mon cou. « Doucement, vous m’étouffer. »Gémis-je. Elle s’excusa, essayant une larme du revers de sa main. Je ne sus lui dire plus de mot que Bo Bae entrait à nouveau dans la pièce. Heureux de voir un visage que je connaissais, et paniqué de ne pas l’avoir vu à mon réveil, je tendis une main vers elle. « Me laisses plus tout seul… » gémis-je. L’autre jeune femme nous regarda d’un regard triste avant de partir sans un mot. Je la suivis du regard avant de regarder mon première amour. « Qui est-ce ? Une amie à toi ? » J’attrapais Bo Bae par la taille, oubliant tout ce qu’elle avait pu me dire sur francky. J’en avais que faire d’être deuxième, tant qu’elle restait à mes côtés. Alors que je l’attirais sur mon lit, la forçant presque à s’assoir, je posais ma tête sur ses genoux. « Ou étais-tu ? que s’est-il passé ? » Inquiet, je m’agrippais à elle comme à une bouée. « Ne pars plus…. »



 
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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Mar 11 Aoû - 16:04
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J’ai le cœur lourd. J’ai 7 ans de ma vie à remettre en question. J’ai 7 ans e ma vie à comprendre du point de vu de Shin. Je l’ai maudit pour son absence. Je l’ai maudit pour son silence. Mais le plus souvent je l’ai supplié de revenir. J’aurais donné tout ce que j’avais pour le retrouver … mais j’ai bêtement écouté Franklin, j’ai bêtement cru que Shin ne voulait plus de moi … alors j’ai rien fait. Je suis restée chez moi. Je suis restée loin de lui, ressassant, encore et encore les promesses que l’on s’était faites. Ni les emails. Ni les messages, ni même les lettres que j’avais pu lui envoyer n’avait eu de réponses alors j’ai fini par arrêter … j’ai fini par me convaincre que nos vies s’étaient séparées et qu’il fallait que je continue sans lui. Et par vengeance j’ai fait de ma vie un enfer comme pour lui prouver que sans lui je n’y arriverais pas. J’ai fait les mauvais seulement pour le punir parce que je savais, parce que personne n’aurait pu me faire douter que ma vie était toujours importante pour Shin … Je l’ai cru mort, je l’ai cru blessé, mais jamais je n’aurais cru qu’il puisse avoir subi un tel enfer … et je m’en veux de lui avoir laissé ces messages en pleures sur son répondeur, et je m’en veux de l’avoir engueulé tant la douleur qui me serrait le cœur me rendait folle de rage. Je le voulais putain, jamais je n’ai désiré quelque chose de plus fort que son retour … jamais.  Parce qu’il était plus là. Il était plus là. A cette pensée mon cœur se broie à nouveau et un long sanglot se perd sur mes lèvres que j’étouffe dans un gémissement. Il a vécu l’enfer. Et moi je l’ai maudit du mien. Je suis conne. Je ne le mérite pas … sincèrement … pourquoi s’obstine-t-il à rester avec moi hein ?! Pourquoi est-ce qu’il est revenu … ? Même cette fille semble beaucoup mieux pour lui. Elle est belle, elle tient à lui, et elle était là … elle était là quand il souffrait. Et elle était là quand il pleurait. Elle était là quand moi j’étais inutile. Quand moi j’étais ce poids à sa vie qu’il fallait absolument détacher. Et la vérité me frappe avec une telle violence que j’en vomis mes tripes. Je suis le poison qui intoxique sa vie. Affalée au sol devant ces toilettes je renifle piteusement en me redressant maladroitement. Je rince longuement ma bouche les mains tremblantes et fixe mon reflet dans le miroir. Pardonnez-moi d’être égoïste … mais je ne peux pas le quitter. Essuyant mes joues je tente de cacher mes yeux rougies et me remaquille un tant soit peu avant de prendre la direction de la chambre. J’entre doucement en voyant Eri et je retiens à nouveau un flot de larme en m’approchant de Shin qui me cherche et m’attire à lui comme un enfant perdu. Et je le rejoins sans perdre une seconde, n’accordant aucun regard à cette femme qui quitte la pièce en silence. Assise près de lui je lui caresse doucement les cheveux … « Non mon bébé … c’est une amie à toi … » comment lui dire ? Comment lui rappeler ? « Shin … » je le forçais doucement à se redresser et retira mes chaussures pour me glisser sous le drap avec lui.  Me serrant contre, je posais ma tête sur son oreiller pour le fixer à quelques centimètres de moi. Je caressais sa joue tendrement « Y a eu un tremblement de terre et tu as eu un accident de voiture … » commençais-je doucement « Tu as perdu la mémoire … un choc postromantique selon le médecin. Ton cerveau a effacé les 8 dernières années  de ta vie … pour ne garder en mémoire que le moment où nous étions encore ensemble à l’orphelinat … » j’avais peur de lui donner trop d’infos en même temps, et je savais que ça allait apporté une multitude de questions pour lui mais il n’y avait qu’une chose que je voulais qu’il sache «  et je t’aiderais à t’en souvenir … » je déglutis avant d’ajouter « mais sache juste que tu m’appartiens Shin … t’es à moi … et je suis à toi, toute à toi … on est ensemble depuis quelques temps déjà … et on s’aime, on s’aime vraiment …  tu m’as enfin avoué tes sentiments … » je souriais, tremblante, les larmes aux yeux. Je voulais me montrer confiante et heureuse, mais j’étais inquiète et encore sous le choc de la nouvelle. Je vins coller mon front au sien avant de lui murmurer la voix cassée « T’as plus à t’en faire mon bébé … je suis là maintenant … » et je ne laisserais plus personne te faire du mal …


 
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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Sam 5 Sep - 14:56
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Je regardais la jeune femme, la prénommé Eri, qui s’était attardé sur le pas de la porte, entendant que l’on parlait d’elle. Quand elle croisa mon regard perdu, elle sortit étouffant un sanglot. Je m’accrochais à Bo Bae comme à une bouée de sauvetage, la seule chose stable à mes yeux dans cet endroit. J’étais déboussolé. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Pourquoi j’étais ici. J’avais peur … « Une amie à moi ? » gémissais-je. « Mais je ne l’ai jamais vu auparavant … » J’enfouis mon visage dans les bras de Bo Bae, complétement confus. « Elle pleurait … pourquoi ? » demandais-je innocemment ne comprenant pas pourquoi autant de personne que je ne connaissais pas me tournaient autour. J’avais toujours été seul. Je n’arrivais pas à me faire des amis. D’apres la maitresse, j’étais de mauvaise fréquentation et je leur faisais peur. Les seuls qui m’appréciaient et qui connaissaient le vrai moi, c’était Bo Bae et Francklin. Alors comment aurais-je pu avoir une amie qui pleurait pour moi. Serrant la citizen contre moi, je lui faisais part ce que Eri m’avait dit. « Elle m’a dit de me méfier de mon père … » Sur le coup, j’avais cru qu’elle se moquait de moi. Mon père avait perdu la vie dans un accident de voiture quand j’avais deux ans. Devais-je me méfier d’un fantôme ? C’était une blague, elle n’avait rien de drôle. Je me redressais docilement quand Boboae voulu se glisser sous les draps, mais les révélations qu’elle m’annonçait me déstabilisèrent. Un tremblement de terre ? Un accident de voiture ? Perte de mémoire ? 8 années de ma vie ? Autant que cela ? Qu’est ce qu’il y avait bien pu se passer ces 8 dernières années ? Tant de question sans réponse. Je tendis une main vers son visage pour essuyer une larme qui coulait sur sa joue de mon pouce. « Sois pas triste Bobae… » Je lui souris tendrement comme si j’étais soudain serein. Elle venait de dire que nous étions ensemble. Depuis quelques temps. Qu’elle était à moi. Que j’étais rien qu’à elle. C’était tout ce que je voulais. « Je m’en fiche du reste, Bobae… si tu dis qu’on est ensemble, je peux bien ne pas retrouver la mémoire. Ca m’est complétement égale… » Elle avait toujours été ma raison de vivre. Et elle le serait toujours. J’attrapais son menton et l’attirais à moi, venant déposer un chaste baiser sur ses lèvres. Toute cette histoire et ces révélations m’avaient épuisée. Je n’avais aucune envie de parler de tout cela maintenant. Tout ce que je voulais savoir, je le savais. Bobae était à moi. Le reste pouvait bien entendre. Je pouvais me reposer serein sans m’inquiète de demain si ma bien aimé était avec moi. « Je suis fatigué Bobae… tu resteras près de moi ? …. » pour toujours ? Hein dis ? Tu serais toujours prêt de moi, pour tout jamais ? …


 
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Re: ShinBae + Déroutés, on aimerait tant souffrir ensemble | Lun 7 Sep - 16:15
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Blottit contre lui je retiens mon souffle de peur de l’écraser. Tout ce que je voulais je l’ai. Il est là, contre moi. Pourtant rien ne parait si simple. Il y a encore tellement de secrets entre nous, tellement de choses qui nous empêche d’avancer et qui nous rende malheureux. Je voudrais vivre toute ma vie avec lui. Toute ma vie … fonder une famille avec lui. Fonder ce qu’on n’a jamais eu. Jamais eu quand l’un de nous était loin. Il a toujours été ma famille et il restera ma famille. Il y a tellement de chose qu’on peut vivre ensemble, et je me fais la promesse, aujourd’hui qu’il est vivant, de toutes nous les faire vivre. Je relève la tête vers lui, et soupire sous sa caresse. Sa paume chaude me réchauffe. Je suis contente de ne pas avoir écouté toutes ces personnes qui me disaient d’aller de l’avant sans lui. De l’oublier. Mais c’était comme rendre mes hivers chauds, et mes étés froids. C’était vivre une vie sans aucun sens, sans aucune logique. Chaque fois que je fermais les yeux, j’avais l’impression de m’enfoncer dans des enfers oppressant. Seule lui et sa présence pouvait me faire revivre. Ouais, seul Shin savait comment faire de ma vie un paradis. Et qu’importe qu’il soit gris et parfois assombri, il me suffisait d’être dans ses bras pour me souvenir à quel point je l’aime … à ses mots je viens l’embrasser avec tendresse, me glissant même sur lui, l’épargnant de mon poids. Sous la couverture, je scelle nos lèvres avec une douceur sans faille. « Toujours. » murmurais-je  contre sa bouche. Comment j’étais supposée vivre sans lui ? Me glissant sagement à côté de lui pour pouvoir poser ma tête sur son torse, je le serre contre moi, crevant de voir à quel point je peux être amoureuse de lui. Et la peur qui m’a secoué en l’imaginant mort me frappe le ventre. Je le serre plus fort contre moi en venant enfouir mon visage dans le creux de son cou. Et si je pouvais détester les bips des machines autour de nous, aujourd’hui elles me rappellent qu’il est là, avec moi, vivant. Je caresse son torse en lâchant un sourire doux quand je sens ses bras autour de mon corps. Il devient lourd et je le sens s’enfoncer dans son sommeil. Alors je reste là. Et les jours d’après aussi. Ne rentrant que pour prendre une douche, mangeant sur le trajet, pour rester le plus longtemps possible avec lui. Je ne suis pas vraiment sûr de vouloir qu’il retrouve la mémoire. Je veux juste qu’il … continue de m’aimer. Et ces jours passés à l’hôpital remplie de rire et de tendresse, me donne la force nécessaire pour tenir. Tenir pour lui, pour nous. Et comme toujours on se sortira de tout ça.



 
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