Inspirante. Bien sûr que la belle blonde comprenait la signification du mot. Toutefois, elle ne voyait aucunement en quoi elle pouvait donner une quelconque inspiration à une personne. Il suffit de la regarder bien comme il faut. Sa beauté est loin de rivaliser avec ceux qui la côtoient. Commençons pas son petit nez retroussé, ses lèvres pincées naturelles dont la courbe laisse croire à du botox, ses iris dont le vert camoufle l'éclat d'un vert noisette. Elle n'est pas un laideron ! Sa chevelure aux diverses nuances de blond lui offre un ton de porcelaine, sa minceur est bien comparable aux femmes d'ici et sa grandeur ne surpasse pas celle des autres filles qu'elle ose fréquenter. V est charmante, bien attendu. Hélasse, le monde ne peuvent pas voir au-delà de ce qu'elle projette. Son jeu d'actrice au quotidien est si bien joué que personne ne remarque sa fausseté existentielle. Alors ... Je comprends inspirante, je ne vois juste pas en quoi...Pardon, je suis surprise. Pour l'être cette gamine l'était bien. Qui dirait une chose telle que celle-ci. Peut-être que les Canadiens sont trop conviviaux, amicaux. Se pinçant la lèvre, V prend une grande bouffer d'air. Elle voyait bien que la peur l'arrêtait. C'était évident. Ses moins deviennent moites. L'idée qui lui traverse la tête est déplaisante. La peur la brutalise. Un train qui foncerait vers elle lui serait moins craintif. Elle tourne son portable vers lui. Son coeur bat. Elle a l'impression qu'il va bondir hors de sa cage thoracique. Offrant une scène classique d'un dessin animé.  Tu sais... Des fois une fausse identité aide à franchir cette peur...C'est ce que j'ai fait. Le titre de sa page world indiqua Tome 4: I sold my soul to the devil - Maria Rev. Elle laisse voir ce que contenait son prochain chapitre. À gauche, il est possible de voir 359e pages. C'était loin d'être fini.C'est ce que j'ai fait... Le rouge lui colore les joues. Elle n'en parle très peu. Presque personne ne connait son métier, surtout cette passion.  

En un instant, son visage fondu. Plus aucune émotion ne vient à se dessiner sur celui-ci. Puis tout changea. Des plis se forment et un rire explose. V Croyait bien pire comme situation. Son cerveau avait déjà commencé à produire des scénarios catastrophiques. Plaçant l'une de ses paumes de mains sur sa bouche, elle tenta d'arrêter, mais rien ne fonctionna. - Je ne suis pas une vedette... Tu sais les écrivains ne sont pas des acteurs ou chanteurs. Nous ne sommes pas jugés sur chaque geste et le monde n'a pas une perversion malsaine pour nous. On vend un peu moins notre âme... Disons que je lève mon chapeau aux autres. Nous ne sommes rien comme des peintres et dessinateurs. V a un certain dégoût des gens venant obséder par leurs célébrités. Ou même dépenser des fortunes pour acheter des objets, des produits dérivés et plus de leurs coups de cœur. Sans répercussion ? Totalement. Elle pourra sortir avec un x et aller la semaine d'après avec x qu'elle n’aura pas des admirateurs sans cervelles. Son nom ne sera publié sur les réseaux à scandale ou sur YouTube. Elle respire, elle mange et fait la folle sans que personne juge son apparence ou sa personnalité. - J'ai un succès d'une débutante, pas plus. Je ne suis pas réellement publiée sauf au Canada et au Nations-Unis. Inconfortable et prise de gêne. Ses mains se retrouvent entre ses cuisses. Bougeant son fessier. Elle est perdue. Ce n'est pas si super... Recevoir des compliments n'est pas son fort. Elle se racle la gorge en voulant chasser autant de bons commentaires. Si, je peux...Tu peux.
 

Ils se sont fait connaitre pour leurs créations, mais davantage pour les succès cinématographiques qui entourent leurs romans. Un peu comme Charlaine Harris avec True Blood ou encore L.J Smith avec un journal d'un vampire. C'est un avantage et un désavantage. Tu peux continuer à avoir un succès ou passer dans l'anonyme après leurs publications... Il ne fallait pas la laisser aborder des auteurs à succès qui se font connaitre. Certes, mais beaucoup d'entre eux ont vu leurs ouvrages connaitre une ampleur des ventes grâce aux diffusions à la télé ou au cinéma. Elle avale sa salive. Il y a trop de questions. Trop de regard sur elle. Malgré qu'il soit l'unique personne. Avoir les projecteurs sur sa personne vient à lui couper l'air. - Oui...en français et espagnol. Ludo a trop d'énergie. Il ressemble à une petite pile AA qui vient d'être mise dans un appareil. V Aimerait lui dire de se calmer d'arrêter, mais elle doit affronter cela. Voir comme un nouveau passage dans son propre récit. Elle regarda. Connaissant très bien la musique de Ariana Grande, non l'une de ses favorites, mais elle connait bien ses mélodies. - Oh ! Je ne savais pas que tu chantais ! Je pensais que tu faisais que de l'instrumental et la composition. Je peux écouter? Si, il lui tend, c'est pour cela non ? Non certaine de bien comprendre, Valentina préfère demander avant de commettre une erreur. Ludo la surprend. S'ouvrir au monde ? C'est ce qu'elle fait présentement.
 

Valentina, ce nom reste anodin. Il est inconnu pour plusieurs et connu pour certains. Sauf qu'il y a cette image derrière son visage. Cette caricature qui l'aide à dissimuler qui est sa personne. Malgré tout, les débats et échanger les points vus différents la passionne. C'est une chose qu'elle aime bien. Sa lui permets de comprendre les visions des autres. Encore une fois, elle gloussa de rire. Sans se retenir cette foi-ci. Son rire de cochon sort. Surprenant ceux marchant près d'eux. Incapable d'arrêter avant six secondes, V place sa main sur sa bouche pour tenter de se retenir sans succès. Bon, son visage trop fier l'avait perturbé. On ne pourra pas dire le contraire. - N'exagère pas ! J'ai l'impression que je ne pourrais pas passer le cadre de porte. L'image lui était comique. Est-ce que cette expression est aussi dite en Corée ? Prenant encore une fois le casque pour se le mettre sur la tête pour mieux écouter en privé cette musique. Ses cheveux s'écrasent sur son crâne de nouveau. Son brushing est totalement gâché, mais cela lui permet de faire une nouvelle connaissance. Aborder plus de sujets et se lier à de nouvelle personne dans ce pays. Je suis certaine que c'est super. Rien. Voilà ce qui était présent. Un simple bruitage de fond sans rien. Puis les notes d'un piano. Une note douce. Un son calme et apaisant. Baissant ses yeux, elle fit mine de rien. Quittant cette personne de son champ de vision pour retourner son portable vers elle. Puis la voix apparue. Une tonalité accueillante puis la voix montant. Grimpa plus fort laissant les émotions être transmises. À cet instant, un long frisson monte le long de sa colonne. Un picotement se loge dans sa nuque pour se glisser le long de ses bras. Le poil de ceux-ci se redresse sous l'effet de la voix qui se rendait à ses oreilles. Un petit battement jusqu'à son coeur bat d'un coup fort vers la fin. Son souffle s'arrête et elle lève tranquillement les yeux vers lui. Respirant doucement sous le froid qui la chatouille. Puis la dernière note est propulsée. Cherchant son calme. Respirant et expirant. La blonde retira son casque et lui redonne. Comment pouvait-elle lui parler ? Ce n'est pas son fort. Elle pousse son social depuis son arrivée ici. Sur cette terre qui lui était inconnue depuis trois ans. - Ludo...C'est magnifique ! Sa voix est remplie d'admiration et de chaleur. Un sourire glisse sur ses lèvres et ses iris brillent d'admiration. - Tu sais, tu devrais vraiment la publier ! Tu as une voix magnifique. Elle n'a pas tort. Cette personne pourrait devenir chanteur sans aucun souci. - Tu sais, il y a beaucoup de gens qui se font offrir une porte d'entrée dans l'univers du spectacle ou musical grâce à leurs publications. Est-ce qu'elle va trop loin ? Ce n'est pas son fort de dire ce qu'elle pense. Avalant sa salive, elle reprend. Je suis sûre qu'elle connaitra un grand succès. Ce cover est parfait, je ne vois pas d'imperfection.
 

Ce petit rire particulier qui lui appartient. Un son qui apporte les gens à participer sans retenue sous cette attraction physique qui a le pouvoir de l'attirance. Il est difficile de ne pas embarquer. Comment se retenir de rire alors que cette demoiselle se tord les boyaux sous son rire de porcinet qui se propage dans la pièce. V ressent les regards. Elle est habituée de voir les personnes cacher leurs moqueries. Il y a quelques participants cherchant a dissimuler l'appréciation de son divertissant. - Si, si de cette grosseur. Les larmes descendent sur ses joues alors qu'elle lui montre la grosseur de sa tête. Exagérant sa taille comparer à celle de la réalité. À cet instant, tout s'apaise. Elle n’avait pas pu se libérer ainsi depuis des mois. Être normal sans aucun jugement pour sa différence. Surtout pour ses impolitesses qu'elle s'accumule. Retirant les larmes qui réchauffent sa peau, Valentina lui redonne les écouteurs en disant le fond de ses pensées. Sans aucune gêne. Fonçant directement dans la vérité. Coupant les mensonges aux passages. - Tu as déjà fait de la comédie ? Tu pourrais peut-être intégrer le club de théâtre de l'université ou un club amateur de la ville. Même-ci si tu n'as pas le premier rôle, tu auras un pied dans le domaine ! V regarda son repas au loin et il ne lui donne toujours pas d'appétit. Elle va finir au subway le plus proche ou sortir de l'université pour aller à la supérette la plus proche. Tu devrais ! Je sais qu'il est difficile d'avoir confiance en soi, mais tu pourras certaines apercevoir par toi même que tu possèdes un réel talent ! Sur cela, elle se tape dans les mains en encourageant Ludo. May the force be with you ! La fanatique de Star Wars devait sortir cette phrase. V ne pouvait pas passer à côté.