⇝ « Le lit ? » Répéta-t-il, offusqué. « Tu n’as retenu que ça ? » Demanda-t-il, la regardant, la laissant l’embrasser sans lui retourner son baiser. « Hm, je préfère. » Marmonna-t-il, lui volant rapidement un baiser avant d’ouvrir la porte de la chambre qu’il avait réservé. Il attendit, un peu stressé, la réaction de sa petite-amie et rapidement, un sourire éclaira son visage. Ça lui plaisait. Dojun n’hésita pas à lui dire qu’elle était une princesse, sa princesse même. Pour elle, il pourrait vraiment tout faire. « Tu aimerais que je le fasse ? » Demanda-t-il. C’était une question sérieuse. Il pouvait l’appeler ainsi, il aimait le faire. Le mannequin rentra un peu plus dans la chambre. Il acquiesça aux mots de sa petite-amie, se rapprochant d’elle pour prendre délicatement son visage entre ses mains et l’embrasser. Ils pouvaient rester là, tous les jours, qu’importe. Tant qu’il était avec elle, tout lui convenait. Il haussa un sourcil à ses mots. « Des idées qui pourraient me plaire ? » Répéta-t-il, curieux. « Quelles idées ? » Demanda-t-il, ses mains trouvant les hanches de Soeun pour la garder contre lui. « Il va falloir tout me dire, chérie. » Souffla-t-il, venant embrasser sa joue, ses lèvres finissant par se perdre sur son cou. « Tu aimerais manger quelque chose en particulier ce soir ? » Souffla-t-il contre sa peau, continuant d’embrasser son épiderme, remontant vers son oreille.

⇝ Soeun adressa un sourire amusé à son petit ami, « bah oui ? Quoi d'autre ? » Elle le taquine, se hissant sur la pointe des pieds et se retenant de rire avant d'ajouter qu'elle s'en souvenait autant parce qu'elle était avec lui aussi. « Tu pensais vraiment que j'allais préférer un lit à toi ? » Comme si c'était possible ! « C'est toi voyons qui rend le lit intéressant mon chéri, » elle ajoute en lui adressant un clin d'oeil. La chambre était magnifique, Soeun était plus que touchée de tous les efforts de son compagnon pour lui faire une telle surprise, la tendresse qu'elle ressentait pour Dojun ne cessant de grandir un peu plus chaque jour. Parfois elle se demandait si elle avait sauvé un pays dans une vie antérieur pour mériter un tel amour de sa part, quand bien même l'idée semblait ridicule. « Je vais encore plus prendre la grosse tête si tu le faisais, pas sûre de continuer à passer les murs après. » L'idée était pourtant séduisante, être la princesse de Dojun. Soeun était réellement sous le charme de cette surprise, sincèrement touchée par une telle affection de sa part. Souriant au jeune homme, s'accrochant à lui quand il vient l'embrasser et ne pouvant s'empêcher de le titiller comme à son habitude, mots murmurés contre ses lèvres dans l'intention d'éveiller sa curiosité. « Hm, hm, oui je pense. » Elle souffle, fermant les yeux alors qu'il la rapprochait un peu plus de lui. « Que dirais-tu... » Une inspiration qu'elle prend en sentant ses lèvres sur son cou avant de finir sa phrase, « de jouer au scrabble ? Ou bien regarder un film ? C'est bien ça tu trouves pas ? » Elle murmure en se retenant de rire, ne répondant pas de suite à sa question alors qu'elle enroulait ses bras autour de son torse pour le retenir de s'éloigner quand il comprendra qu'elle s'amusait avec lui.

⇝ Dojun ouvrit la porte, laissant sa petite-amie entrer et découvrir la chambre. Le stress qui se lisait dans son regard et sur ses traits disparut, laissant la place à un sourire. « Hm, on va éviter alors… Puis, j’ai pas besoin de le dire pour que tu le saches, non ? » Répondit-il. Il s’approcha de Soeun, prenant délicatement son visage pour l’embrasser. La jeune femme la titilla avec des idées qui pourraient lui plaire sans les lui révéler. C’était frustrant. Le mannequin lui demanda lesquelles, embrassant sa joue puis descendant dans son cou. Était-ce là une façon de lui mettre certaines idées bien précises en tête ? Peut-être bien ! Mais ça ne sembla pas fonctionner, pas du tout, même. Dojun releva la tête, haussant les sourcils, et posant un regard surpris sur elle. Elle se fichait de lui, hein ? Le garçon la fixa quelques secondes, silencieux, avant d’acquiescer de la tête. « T’as raison. C’est super bien comme idées. » Admit-il – c’était totalement faux – et lui adressa un sourire. Elle voulait jouer ? Très bien. Ils allaient jouer. « Tu sais s’ils ont un scrabble ? » Demanda-t-il, continuant dans sa lancée. « Parce que bon, c’est bien de proposer mais… faut en avoir un. A moins que tu en aies un dans ton sac ? Je serais très déçu de pas pouvoir y jouer, tu sais... »