1. Yechan a peur du vide. Il n'est pas du tout à l'aise sur les hauteurs, n'apprécie pas les ponts qui sont trop hauts et a un réel problème avec les escaliers trop raides, trop étroits ou en colimaçon.

2. Quand il éternue, on n'entend que lui. Yechan éternue bruyamment, à en faire sursauter les plus peureux. ça lui est déjà arrivé d'éternuer au milieu d'un amphithéâtre, faisant même s'arrêter le professeur. Il se souvient encore du regard qu'il lui a lancé... et ceux de tous ses camarades braqués sur lui.

3. TW Durant son adolescence, il était boulimique. à cause du stress, des remarques désobligeantes sur son physique de son ex petite-amie, il a commencé à se faire vomir dès qu'il ingurgitait trop de nourriture (généralement, des cochonneries type chips et biscuits). Son rapport à la nourriture s'est amélioré et il mange bien plus sainement.

4. Yechan a gardé le pendentif que Kyungmi lui a offert pour leur 1 mois et toutes leurs photos, précieusement rangées dans un tiroir de son bureau. Il a aussi la bague qu'il a acheté avec elle. Il ne la porte pas à son doigt mais autour de son cou grâce à une chaîne.

5. Il apprécie énormément la mer et va souvent à Incheon pour profiter de ses plages. C'est son échappatoire à lui et quand il ne va pas bien, il s'autorise toujours quelques jours là-bas, ses parents ayant un appartement. Durant sa mauvaise période, au début de l'université, il y a passé beaucoup de temps, désertant Séoul.

6. Il peut passer beaucoup de temps dans des cybercafés, à jouer aux jeux vidéos. Au collège et au lycée, après les cours, il y allait toujours avec ses amis. Il le fait moins dorénavant.

7. Yechan a toujours aimé la danse. Il souhaiterait énormément que son métier futur ait un lien avec et aimerait devenir professeur de danse dans un studio comme 1Million Dance Studio ou chorégraphe pour une grande agence, voire back dancer.

8. Il est dur de le réveiller. Quand Yechan dort, il dort. Qu'importe ce qu'il se passe autour de lui, il n'entend rien. Il faut le secouer longuement pour qu'il sorte de son sommeil mais attention... Il n'est vraiment pas du matin et encore moins des réveils de ce style. Evitez de lui parler, il ne mord pas mais grogne...

9. Il est sujet aux migraines. De longues et douloureuses migraines qui l'obligent à rester allongé dans son lit dans le noir complet et le silence. Un médicament n'a que très peu d'effets...

10. Lors de périodes de stress, comme les examens, ou simplement des évènements qui le font cogiter de trop, Yechan fait des insomnies. ça lui arrive de faire plusieurs nuits blanches d'affiler ou d'être tenu éveillé pendant des heures et trouver le sommeil qu'au petit matin.

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Sa vie était merdique. Elle l’avait toujours été. Pas désiré, pas voulu. Un accident. Et ça, ses parents ne lui avaient jamais caché. Il le savait, trop bien, même. Ne pas être un poids, se faire discret, ne pas nuire à leur image. C’était tout ce qui les préoccupait. Jamais ils ne s’étaient intéressés à lui pour autre chose. Ses études ? Ils s’en foutaient. Sa passion pour la danse ? Rien à foutre. Les nombreuses compétitions ? Jamais venus. Ils ne faisaient que lui donner du fric pour avoir la paix. Et dès qu’il eut l’âge, lui payer un appartement. Comme quoi, il n’était vraiment pas voulu dans leur vie… Mais est-ce qu’il avait demandé quelque chose, lui ? Non. Absolument pas. Il n’avait pas demandé à naître, pas demandé à être dans cette famille. C’était eux les fautifs, là-dedans, mais c’était lui qui se sentait coupable. Et on lui reprochait tout. Qu’importe ce qu’il faisait, il avait le droit à des reproches. Constamment. Même quand il se retrouva à l’hôpital, à cause de consommation de drogue mais surtout de son poids frisant l’anorexie, il se prit des reproches. Pas d’inquiétude. Jamais.

« De la cocaïne, vraiment ? »

Fut la première question posée par sa mère. Comme si, elle, elle était toute blanche avec son mari. Comme si elle, elle n’avait jamais consommé durant leurs soirées de bourgeois. Ne voyait-elle pas la détresse de son fils ? Bien sûr que non. Et même quand il explosa, lui balançant tout ce qu’il avait sur le cœur, lui criant même qu’il les détestait, il n’eut le droit qu’à une gifle de son père, le réprimandant. Comment osait-il parler comme ça à sa mère ? De quel droit ? Hypocrites. Lâches. Yechan les détestait, eux qui l’avaient détruit. Mais ils n’étaient pas les seuls, oh non.

Elle était la cause de ses troubles alimentaires, de son malheur. Et pourtant… Il l’aimait. Il l’aimait vraiment. Au point de rester aveugle, de refuser de voir les choses. Malgré les critiques sur son poids, son acné, sa danse… Il restait avec elle. Parce qu’il l’aimait. Et aussi parce qu’elle était un tremplin pour obtenir une place dans une grande école. Il commença à ne plus manger, à maigrir. A se nourrir de cochonneries, à se faire vomir. Ce cercle infernal continua pendant trois ans et demi. Un an et demi à détruire sa santé pour une fille qui ne l’aimait pas et n’hésita pas à le tromper. Il le savait, et pourtant, il pardonna. Pour quoi ? Pour finalement qu’elle le détruise davantage, pour qu’elle lui dise qu’il ne partirait jamais dans cette école quand il rompit avec elle.

Douloureux. Très douloureux. Mais on mit rapidement un pansement sur sa blessure. On répara son cœur, avec douceur, avec amour. Avec ce sourire étincelant et ce rire qu’il adorait tant. Kyungmi. Un soleil dans sa vie. Un réel bonheur. Mais Yechan ne fut pas capable de la garder, ses démons toujours présents. Il commença à s’éloigner, à devenir distant. Il était toujours en retard à leurs rendez-vous, puis, il en oublia. Manqua même son anniversaire. Et il finit par rompre, la libérer. Elle méritait mieux, tellement mieux.

Et les années passèrent. Il régla petit à petit ses problèmes, se sentant mieux dans sa peau. Mais il manquait quelque chose, il manquait une partie de son cœur. Mais retourner vers elle ? Il ne méritait pas de l’avoir de nouveau dans sa vie… Et pourtant. Ils se rapprochèrent de nouveau, se retrouvèrent. Mais pas comme avant. Même s’il le voulait. Il n’était pas assez bien pour elle, et ne le serait très certainement jamais.

Du moins, selon lui.