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three fucking words ((jinjae))

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Re: three fucking words ((jinjae)) | Lun 4 Mar - 16:23
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Est-ce qu’il a conscience de l’impact qu’il a sur ta vie, sur les nombreuses choses qui ont changé d’une manière positive ? Tu n’as jamais eu vraiment conscience de l’amour que tu pouvais mériter dans ta vie, tu n’étais que le fruit d’une question de pouvoir et de continuité d’une famille qui n’avait clairement plus rien en matière d’amour. Tu as pu t’attacher à ta mère qui était la seule personne qui avait la grâce de te donner de l’amour quand tu n’étais qu’un poupon, mais alors quand tu as grandi, au fur et à mesure, ce n’était plus le cas. Un seul enfant chez les Yoon, pas d’autres moyens de ne pas risquer la perte d’un héritage familial – bien que ce dernier ne fût surtout qu’une peur de perdre le nom des Yoon dans ce milieu si sélectif. Tu as fini par te faire manger par tout ce qui tourne autour du pouvoir, du vouloir plus, de l’oubli que l’humain a besoin d’un peu d’affection. L’affection dont tu es capable et que tu as évité pendant trop d’années pour ne pas encore finir dans un état lamentable. Ton besoin de balancer ton argent comme si ce dernier te faisait rappeler que la seule chose que tu es, que tu étais ne tourne qu’autour de l’argent et rien. Chose que Jaehwan te contredit chaque jour. Tellement de fois.

Ton cœur hurle que tu es dingue de lui, tu sais qu’il n’est pas le même. Il aurait certainement fini par te lâcher il y a quelques semaines déjà, mais non, Jaehwan est resté et tu sais que ta conscience te dit qu’il restera le temps qu’il faudra. Tu t’accroches à cet espoir qui grandit de plus en plus, parce que tu sais que tu plonges dans le même regard en regardant Jaehwan. Tu sais que tu montes déjà possessif envers lui, jaloux quand quelqu’un ose s’approcher un peu trop de lui. Tu crains qu’on te prenne le bonheur que tu as eu du mal à gagner. Jaehwan représente tellement de choses pour toi au point que tu as fait tout ce qu’il se trouve dans ton dos, un diner pour une occasion que tu as pour habitude de fuir depuis des années maintenant à cause de son manque d’intérêt… intérêt qui t’a tapé en plein fouet quand tu regardais ton amant revenir depuis quelques jours. Est-ce que ça pourrait lui faire plaisir de faire quelque chose comme ça ? Quelque chose loin de vos habitudes et plus romantique ? Tu ne sais même pas si tu étais capable d’assumer les choses avant que tout n’explose et que tu lui dises clairement ce qu’il te passe par la tête.

Tu veux toujours le tenir dans tes bras la nuit quand il revient tard et qu’il se glisse après une longue journée. Tu veux qu’il soit le premier à venir te voir quand on t’annonce une nouvelle victoire dans ta discipline. Quand tu as gagné ton titre ? Cette soirée est restée dans ta tête, que ce soit pour avoir tenu la ceinture entre tes bras après autant d’années. Mais, c’est ce moment aussi où tu as posé ton regard sur le jeune homme au loin, parce qu’il était là ce soir-là, qu’il avait fait en sorte d’être là. Tu l’avais bien compris ce soir-là qu’il deviendrait plus qu’une simple aventure, qu’il allait rester malgré l’état dans lequel tu devais être après ton combat. Si ce pays n’était pas catastrophique, tu sais que tu l’aurais emporté vers toi et que tu l’aurais embrassé sous les caméras sans aucune gêne. Mais, ce n’était pas le moment de foutre en l’air son image et ni la tienne. Mais bordel, tu n’avais pas perdu de temps en sortant de l’octogone pour le prendre dans tes bras et t’excuser de lui tacher ses vêtements. Il était là, il était resté, il n’avait pas fait un ultimatum pour que tu arrêtes tout ça pour lui ? Non, il était le premier à te secouer, à te dire de continuer et de ne pas perdre espoir quand tu n’arrivais pas à atteindre ton objectif.

Tu le laisses faire quand il vient essuyer tes larmes que tu n’avais même pas remarquées, seulement au moment où il vient les essuyer avec ses doigts. Tu laisses échapper un rire à ses mots, avant de te concentrer sur lui, tes mains sur ses hanches, ton envie de juste le garder entre tes mains. « Je retiens, je retiens, promis. », tu sens que ton cœur bat bien plus vite quand il n’est pas celui à refuser tes paroles sur ce mariage, alors que vous venez juste de vous avouer la vérité sur ce que vous ressentez. Pourquoi n’as-tu pas réagi ainsi quand vous étiez à Las Vegas par exemple ? Tu te pinces les lèvres avant que tu ne sentes ses mains sur tes joues et que ton regard se plonge totalement dans le sien. Ton attention est totalement la sienne à présent. « Comment veux-tu que je ne souhaite pas finir ma vie avec toi ? Tu es là pour moi, je veux faire la même chose pour toi. Je veux faire en sorte d’être le gars qui vient te chercher après le boulot juste pour t’emmener faire le con au bord de la rivière Han. Je veux être le gars qui te fait rire juste parce que j’aime faire l’abruti et que ton rire est clairement la meilleure chose à entendre tous les jours. », tu viens le coller à toi, posant ta main sur sa joue, la caressant avec ton pouce avant de sourire doucement. « Je veux être le mec qui te fait des surprises et qui panique comme un con parce qu’il ne sait pas si ça va te plaindre et qui est tellement nul dans les trucs romantiques… Clairement, je ne vais pas demander conseil à Hyo ou Khun pour ça… Mais bordel Jaehwan, je t’aime du fond du cœur. J’étais le premier à fuir une quelconque relation amoureuse parce que la dernière a tellement mal terminé et que tu représentes la beauté de l’amour que j’ai toujours ignoré. », tu respires doucement, enfin après avoir ce moment de bordel dans ta tête. « Tu représentes la meilleure chose de ma vie Jaehwan. »

three fucking words
@Chae Jae Hwan :heart:
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Re: three fucking words ((jinjae)) | Jeu 7 Mar - 20:36
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Était-ce seulement possible ? Au fond de lui-même, Jaehwan s’en posait sincèrement la question. Méritait-il la joie de rentrer chez lui et de découvrir que Jinhwan avait préparé quelque chose pour eux, pour lui ? Méritait-il la chance d’avoir un homme comme Jin dans sa vie ? Méritait-il, méritait-il ? Ah. Cette question repassait en boucle à l’esprit de l’infirmier, un peu plus chaque jour, et comme pour l’empêcher d’y penser, Jinhwan semblait venir la contredire avec toujours plus d’ardeur et de malice, alors qu’il n’en avait peut-être même pas idée. Petit à petit, une autre voix commençait à se faire entendre. Oui, il avait le droit d’être apprécié. Oui, quelqu’un le désirait avec sincérité. Oui, il voulait rester là. Oui, il l’aimait.

L’amour, un mot censuré depuis si longtemps que la pensée était devenue maladroite. On aurait dit un gros mot, une injure imprononçable. Seuls les fous osaient. Les fous, les naïfs. Les simples d’esprits qui pensaient que le monde était un endroit merveilleux où les rêves se réalisaient et où on n’était jamais vraiment seul. Ah ! Un mot qui ne correspondait pas aux personnes comme lui, qui avaient appris que la vie n’était pas ce conte de fée que certains imaginaient. Une personne qui savait que la vie ne faisait pas de cadeaux et reprenait toujours ce qu’elle prêtait, à un moment venu. Lui, qui pourtant, se retrouvait aujourd’hui confortablement installé dans un songe qui semblait ne pas prendre fin. S’il n’avait pas été si certain d’être dans la réalité, Jaehwan se serait certainement pincé.

Parce que cette sensation qu’il avait avec Jinhwan n’avait rien de nouveau. Depuis son arrivée, le boxeur avait pris soin de lui avec tellement d’attention que parfois, Jaehwan aurait eu envie de l’arrêter. Parce que c’était trop, parce qu’il n’avait pas l’habitude. Comme une personne restée enfermée trop longtemps craignait de retrouver le soleil après des années… Pourtant, au fond de lui, la glace se réchauffait un peu plus chaque jour, et la personne qu’il était réellement, derrière cette indifférence endurcie, faisait petit à petit surface.

Et toutes ces choses qu’il ressentait, ces envies si fortes, cette affection démesurée et difficile à contrôler, tant elle était neuve, Jaehwan avait envie de la partager avec Jinhwan. Il le faisait au quotidien, l’attendant après ses entraînements ou ses cours, quand il finissait plus tard, prenant le temps de s’intéresser à ce qu’il faisait dans son milieu sportif, jusqu’à l’accompagner quand il pouvait assister aux combats, parmi la foule d’où il l’encourageait pour qu’il montre encore une fois que parmi tous, il était celui qui méritait le plus de gagner. Jaehwan n’avait aucun doute à ce sujet, et aujourd’hui encore, sans avoir besoin de faire beaucoup, il gagnait son cœur à nouveau. Une bataille peut-être anodine aux yeux du boxeur, mais qui, pour Jaehwan, était presque trop étonnante. Mais voilà quelques mois qu’elle faisait rage et que, malgré lui, l’infirmier s’était laisser perdre avec joie.

Il l’aimait tellement. Son cœur battait à toute allure et semblait vouloir échapper à tout raisonnement. « Jin… » Son sourire était là, cette fois encore. Il n’en finissait plus de garder sur lui ce sourire attendri alors qu’il l’écoutait parler, appréciant chaque geste et le poids de chaque mot. « Moi aussi Jin… » Il n’avait pas les mots pour se montrer aussi éloquent, mais il reposa les yeux sur lui. « Je sais pas ce que je ferais si je t’avais pas… J’ai jamais été aussi heureux que depuis qu’on s’est rencontrés. » Et il le savait, il n’avait pas fallu bien longtemps pour qu’il tombe sous son charme. « Je suis tellement désolé d’avoir gâché ta surprise…»

three fucking words
@Yoon Jin Hwan :heart:
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Re: three fucking words ((jinjae)) | Jeu 7 Mar - 22:16
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Pourquoi as-tu cette impression que ta respiration se coupe à chaque instant où tu laisses ton cœur parler à la place de ta raison ? Tu as perdu cette sensation de s’ouvrir ce que tu ressens et tu te retrouves à ne plus savoir respirer correctement en attendant que la sentence te tombe sur la tête comme si tu n’avais plus aucun droit de vivre ce genre de moments. Alors, dans ta tête, tu essayes de respirer, de prendre l’air que tu penses manquer tandis que tout va bien finalement et tu as enfin tout ce que tu rêveras d’avoir depuis des années. Tu apprends enfin qu’on te regarde d’une autre manière que celle que tu observes depuis des années et où le goût devient beaucoup trop amer pour que tu tentes encore une fois de goûter. C’est comme si tu avais fini par avoir les mains en sang à force de creuser à main nu dans une matière beaucoup trop dur et difficile pour ta propre personne et que Jaehwan avait fini par t’arrêter pour te dire que ce n’était plus nécessaire que tu fasses ça. Parce que ses mains ont le don de calmer la rage et la haine que tu transportes chaque jour sur tes épaules. Parce que ses yeux sont le miroir de la nature que tu ne voulais plus apercevoir depuis des années. Parce que ses lèvres sont les salvatrices des maux que tu veux toujours combattre quand tu n’en as pas besoin. Parce que son cœur contient le secret de la fontaine de jouvence, vitalité dont tu n’avais plus conscience en ayant que des discussions sourdes avec ton myocarde.

Tu secoues la tête, parce que tu ne veux pas imaginer ce genre de choses. Jaehwan a pris place sur le trône et tu serais capable de marcher des heures et des heures pour te dire que tu mérites d’être à son niveau. Il est arrivé de cette manière dans une vie que tu n’oublies jamais, que tu ne pourrais jamais oublier alors que tu le regarderas toujours à tes côtés, dans ton lit, dans une ville au hasard de ce monde ou même encore Séoul si la raison te dit que c’est le meilleur endroit. Tu as l’impression de sentir son cœur entre tes mains, comme tu as tout autant l’impression que le tien se tient entre les siennes. Et quand tu as l’impression que les gens sont aveugles de l’amour que tu lui portes, tu marques son corps de tes lèvres, de tes mains, de tes paroles. Tu ne trouves pas d’autres manières de le faire, d’être présent sur sa personne même quand tu n’es pas là physiquement. Même si tu sais que maintenant, de ses lèvres, tu sais que tu es présent dans son cœur de manière constante. Peut-être que tu devrais faire le cliché de te marquer encore plus la peau d’encre, mais en le marquant lui d’une quelconque manière. Chacun de ces tatouages sur ton corps ont quelque chose de toi-même, mais tu aurais quelque chose de lui. Peu importe. Tu dois garder cette idée en tête.

Tu fronces les sourcils, déposant un baiser contre ses lèvres encore une fois, drogue impossible d’en être sevré, et qu’est-ce qui ferait que tu le souhaites après tout. Tu tournes ta tête par la suite pour regarder la table, surprise en fumée comme il le sous-entend de cette petite voix, encore preuve du moment devenu cocktail d’émotion et de sentiments en pagaille. « Je pense que je pourrai remettre à chauffer… Enfin, je crois ? De toute manière, je ne sais même pas si j’ai réussi, j’ai galéré à comprendre la recette… », parce que tu voulais faire les choses bien, parce que Jaehwan mérite des choses bien après toutes les galères de la vie qu’il a vécue. Qu’est-ce que tu es fier d’avoir participé à ça… À le sortir de cette merde de vie que le monde voulait continuer à le pousser dedans alors que ses yeux ne devraient juste voir amour et beauté. « Bon… le verre, ça serait galère et… », tu prends juste conscience de cette douleur à ta main quand tu la bouges, verre qui avait fini par commencer à se briser dans ta main avant de finir contre le sol quelques minutes plus tôt. Juron qui passe à travers tes lèvres avant que tu n’ailles rapidement dans la cuisine ouverte pour attraper le premier tissu qui te passe par la main pour couper l’hémoglobine qui souhaite s’échapper par cette coupure. « Fallait que je fasse ça pour tout niquer moi… », tu secoues encore plus la tête, avant de poser ton regard sur le jeune homme. « Je n’avais pas envie de te dire « viens, on baise pour fêter la Saint-Valentin » parce que tu mérites d’avoir quelque chose comme ça… On mérite une connerie dans le genre même si c’est le truc le plus commercialisé que je peux connaître dans ma vie. Alors… s’il faut, je règle ma connerie, je remets à chauffer… t’as le temps d’aller te changer ou/et prendre une douche… ou on peut faire ce que tu veux ? », tu n'as plus la même habitude de faire ce genre de truc bien romantique, tu n'es pas un romantique Jinhwan.

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@Chae Jae Hwan :heart:
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Re: three fucking words ((jinjae)) | 
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