Elle est fan de Sailor Moon et Card Captor Sakura depuis toute petite et elle regardait les épisodes en secret sur l’ordinateur de l’école. L’odeur des fleurs la détends et dans une autre vie, elle s’imaginait ouvrir une boutique. Pour l’heure, elle s’improvise demi-fleuriste pour gérer les fleurs de son café. Le rose a toujours été sa couleur préféré et rien n’a pu la détrôner jusqu’à présent. Elle est fasciné par la royauté dans le monde et plus particulièrement par la royauté anglaise et française du passé. Elle est incapable de dormir plus de 7h par nuit et elle considère ça comme une grasse matinée. Elle accorde une grande importance à l’esthétique qui l’entoure, estimant que ça le pouvoir de l’apaiser. Elle a découvert les jeux vidéo depuis peu et s’est récemment acheté une switch. Elle aimerait apprendre à nager et à skier. Petite elle rêvait d'être une vraie princesse ou une fée, ce qui ce ressent dans son style vestimentaire actuelle. Elle est acheté un appareil pour imprimer des polaroids et tout un pan de mur de son appartement est dédié à l'accrochage des photos des expériences qu'elle a vécues. Lady Plum est née de toutes les choses qu'elle a toujours secrètement aimée, mais qu'elle n'avait trouvée réunis au même endroit. Lady est un hommage à l'appellation des demoiselles nobles et Plum vient de son propre nom. Sa saison préférée est le printemps. Elle s'intéresse à l'astronomie, elle aime particulièrement l'esthétique de la lune et des étoiles Elle aime les boissons à la pêche. Durant toute sa scolarité, elle n'a fréquenté que des établissements pour filles. Elle collectionne la belle vaisselle pour le café et les objets de décoration sur le thème des fées. Il lui arrive d'accompagner Senna à quelques soirées mondaines, mais personne ne la connaît vraiment comme elles sont cousines maternelles. Mais Lihwa s'en moque, puisqu'elle n'y va que pour faire plaisir à Senna et la voir, et admirer de loin la guerre des Choi et des Shim en tant que spectatrice.


La mère de Lihwa venait d’une famille riche, les Song, mais, n’étant pas l’aînée, elle n’avait jamais été d’une grande importance contrairement à sa sœur parfaite en tout point. Lorsqu’elle épouse un riche homme d’affaires chinois, elle peut enfin surpasser sa sœur dans cette guerre d’ego qu’elle mène… seule. Elle coupe les ponts avec sa famille et part pour la Chine, où elle découvre qu’elle est enceinte. Avec la politique de l’enfant unique, sa mère voulait absolument un garçon pour continuer la grande lignée de son mari… raté. On lui refuse d’avorter pour une question de genre et elle tente d’avorter seule, plusieurs fois, mais Lihwa s’accroche et rien ne prend. Au plus grand dam de sa génitrice, Lihwa naît 9 mois plus tard en parfaite santé et ce sont des nourrices qui s’occuperont d’elle jusqu’à ses 5 ans. Cette même année, son père fait failli et toute la famille doit déménager en Corée en urgence, le pays natal de sa mère, pour échapper au courroux du Parti Communiste Chinois.  Sa mère refuse de demander de l’aide à sa famille aisée, trop fière pour admettre son « échec » et Lihwa passe de la vie de château à la vie d’appartement miteux en demi-sous-sol dans un quartier pauvre de la capitale Séoulite. Pas découragée, sa mère décide de trouver du positif dans leur malheur en tombant enceinte et le ciel l’écoute en lui offrant un garçon… qui deviendra le véritable petit empereur de sa famille. Tout ne tourne plus qu’autour de son frère, l’enfant prodige, l’héritier, le mâle alpha par excellence, alors que Lihwa n’est qu’une… fille. Bonne à marier et à envoyer dans sa belle-famille telle une jument de reproduction lorsqu’elle sera en âge, elle n’est pas utile aux yeux de sa mère.

Quand les parents d’élèves et les voisins couvrent sa mère de compliments sur l’intelligence de la petite Lihwa, sa mère voit là l’occasion de gonfler son ego et de parfaire sa réputation. Sa fille n’est peut-être pas si inutile que ça finalement et elle pourrait bien lui rapporter gros. Pour la première fois de sa vie, Lihwa est importante aux yeux de sa mère et passe avant son frère. Privée d’amour et considération pendant des années, cette soudaine reconnaissance devient vitale pour Lihwa. Dès lors, plus rien ne compte et elle se plonge corps et âme dans ses études, seul moyen pour que sa mère la voie enfin. Dans le processus, Lihwa sacrifie son enfance, son adolescence et sa vingtaine pour étudier, mais peu importe. Seul compte la fierté dans le regard de sa mère lorsqu’elle intègre la prestigieuse Yonsei, qu’elle obtient son diplôme en étant major de promo, qu’elle obtient un poste convoité chez Samsung et qu’elle se fiance avec un banquier à la famille réputée. Lihwa découvre que l’argent est une autre manière d’obtenir la considération de sa mère et encore plus lorsqu’elle finance les études de son petit frère, ainsi que toutes ses sorties, ses activités extrascolaires, qu’elle investit dans les nouvelles affaires bancales de son père et qu’elle prend soin de sa mère. Sans oublier l’appartement flambant neuf qu’elle leur achète… une banque ambulante ? Tout à fait.

Pendant 27 ans, Lihwa est incapable de voir que derrière la fierté se cachait en réalité l’avidité. Pourtant, même si sa famille semble l’avoir oublié, elle reste un être humain que le poids du quotidien étouffe de plus en plus. Lihwa ne dort plus et elle ne pense qu’à gagner plus d’argent pour satisfaire tout le monde, tout en se demandant de plus en plus pourquoi elle doit vivre ainsi et pourquoi son frère n’a pas besoin de soumettre aux mêmes exigences qu’elle. Mais sa mère l’aime, elle le voit bien, alors c’est tout ce qui compte. Et quand le fiancé de Lihwa la trompe, la jeune femme est persuadée que sa mère la comprendra, après tout, avec tout ce qu’elle a fait pour sa famille, il est normal que sa mère prenne le parti de sa fille… mais elle la ridiculise en la traitant de gamine gâtée et exigeante. C’est une idiote pour oser penser à quitter un aussi bon parti alors qu’elle n’est rien, elle devrait s’estimer heureuse qu’il se soit même intéressé à elle. De toute façon, tous les hommes vont voir ailleurs de toute façon, elle ne peut rien y faire et elle doit apprendre à vivre avec. Lihwa comprend enfin que sa mère ne l’a jamais considérée pour qui elle était vraiment et que tout ce qui l’intéressait c’était ce que Lihwa pouvait lui apporter : de l’argent et un statut.

Telle une cocotte-minute, Lihwa explose. Elle quitte son travail, récupère toutes ses économies des divers comptes gérés par sa mère, réalisant au passage combien maman se faisait plaisir, vend l’appartement qu’elle avait acheté et coupe les ponts avec sa famille. Pendant 1 mois, Lihwa ne sort pas et pleure toutes les larmes de son corps faisant le deuil de sa jeunesse sacrifiée au profit de personnes qui ne l’ont jamais considérée autrement que comme un pion. Désormais, Lihwa décide de vivre pour elle, et de vivre avant ses 30 ans toutes les expériences dont elle s’est privées en commençant pas l’ouverture d’un café.