{PLAY} Envahissante envie, tortueux désir... je ne pensais pas qu'elle réagirait de la sorte et pourtant, peu à peu, ses barrières tombaient. Ca me plaisait. Ô combien ça me plaisait de lire la perte de moyens dans son regard de poupée faussement sage, de deviner des idées qui ne devraient pas avoir lieu ici et maintenant. Savoir que je pouvais aussi réveiller ça en elle me procurait un sentiment de bien-être... une certaine confiance en moi, peut-être aussi. Je crois qu'ils se méprenaient tous sur mon compte... je n'étais pas un petit garçon, même si les apparences pouvaient être trompeuses me concernant. Silencieux, discret, renfermé. Observateur de la vie et pourtant bien arrêté sur mes positions. Je ne les communiquais simplement pas, gardant mes idées pour moi. N'oublions pas... nous étions tous  étudiants à Yonsei... en cela, aucun d'entre nous n'était stupide, mais le moindre petit jeu d'apparences pouvait faire oublier cette vérité à beaucoup d'entre-nous. Les autres, mais moi aussi. Et les apparences... devaient tomber ce soir.

Dieu était mort, mais désormais, ça m'était bien égal.
Je n'avais pas besoin de lui pour être quelqu'un d'entier.
Je n'avais pas besoin de lui pour être Moi.
Regarde Moi, Kelea.
N'oublie pas ça.

Me redressant à sa demande, je reculais jusqu'au lit et penchais la tête au-dessus de la sienne pour laisser nos souffles courts s'échanger, nos yeux s'électrifier mutuellement. L'embrasser, me disait-elle... oh, si elle savais... je n'attendais que ça. Mes lèvres frôlèrent donc les siennes pendant que je laissais mon jeans tomber au sol, puis que je déposais mes mains dans le bas de son dos et sur ses fesses pour la tenir mieux contre moi,, le tout avant de venir à la rencontre définitive de sa bouche. Doucement, subtilement, laissant progressivement la passion prendre de l'ampleur entre nous avant de dévier sur sa mâchoire et son oreille avec laquelle je jouais un peu pour mieux la torturer. Ce n'étais que le début... ce n'était que le début.

Dans un mouvement du bassin, je retournais enfin délicatement nos positions, puis vins l'allonger sur le matelas afin de pouvoir passer au-dessus de son corps et revenir l'embrasser fougueusement.

Après ça... après ça, je perdis, simplement... perdu quelque part entre une réalité bien trop solide pour n'être qu'un songe et des pratiques encore très floues pour mon esprit inexpérimenté.  

Et puis...

* * *

Un immense soupir me sorti brusquement de mon sommeil, me relâchant dans le monde réel avec le coeur battant beaucoup trop vite pour un rythme qui était censé être celui de repos et mes sens en alerte, du premier au dernier.

Attendez. Qu'est-ce qui venait de se passer, là ?

Je laissais mes mains tâter rapidement le bas de mon corps et sentis mon visage changer littéralement de couleur dans l'obscurité encore présente lorsque mes paumes passèrent sur une bosse beaucoup trop... hum... « exacerbée », disons.

Mon dieu. Mon dieu. Oh mon dieu. Non, c'est impossible, qu'est-ce qui m'a pris ? Oh mon dieu. Qu'est-ce qui m'arrivait, en ce moment ?

Après avoir vérifié que Nora dormait encore, je serrais les dents en me tournant contre le mur, puis mordis mon oreiller le plus fort possible afin d'étouffer un nouveau soupir profond. Mon s... mon truc me faisait mal... et ça redescendait pas, bon sang... j'arrivais pas à croire que j'allais devoir faire « ça » pour me calmer. C'était honteux. Je me dégoûtais. Il faudrait que je passe me faire pardonner, demain... mais pour le moment, une chose à la fois.

Pourvu que je ne croise pas Kelea de la journée... je n'allais jamais pouvoir la regarder en face.

{PLAY}

Personne ne pourrait soupçonner qu’il soit ainsi. Personne n’aurait pu me prévenir, me dire de fuir. Aujourd’hui le jeu s’inverse et je suis l’esclave de ses envies. J’ai plus envie de partir. Je ne sais pas ce que je devrais faire, ni ce que je devrais dire. C’est mal ? C’est mal ce qu’on ne fait pas vrai ? Mais je redeviens l’animal qui n’écoute que le plus pure de ses instincts et le plaisir qu’il me donne me fait décrocher dans toutes les folies possibles. Jamais je n’aurais pensé le laisser prendre possession de mon corps de cette façon. Il est tellement … putain, j’ai toujours voulu me contenter de cette image de timide qu’il donnait, de ce jeune homme toujours offensé ou offusqué de ce qu’il voyait. Un coincé, c’téait l’étiquette qu’on aurait pu lui coller. Pudique et remplie de respect pour son corps et celui des autres, il savait pourtant le découvrir de la plus merveilleuse des façons. Et ce n’est que lorsqu’il m’embrassa avant de me renverser sur le lit que je me rendis compte à quel point j’attendais ce moment depuis longtemps. Et soudain mes doigts devinrent pressés sur son corps. Il le fouille avec envie, le découvre et le caresse avec passion. J’ai toujours détesté cette notion de dortoir, où l’intimité disparaissait à mesure que les gens entraient dans la chambre pour y poser leur affaire. Mais ce soir on est dans une bulle. Et je donnerais tout ce que j’ai pour ne pas en sortir. Le goût de ses lèvres, l’odeur de sa peau. Je pourrais en devenir accroc rien que pour une nuit. La façon qu’il a de m’embrasser, de presser son corps contre le mien … J’ai toujours cru qu’il ne savait pas faire l’amour à une femme, je l’imaginais maladroit, et je l’avoue, à manquer d’expérience. Mais il me prouvait le contraire. Il me prouvait à quel point j’avais tort, et si d’ordinaire je détestais ça, ce soir j’en étais fière. Fière d’avoir tort, fière de m’être trompée. Fière de le voir si pressé de me faire l’amour, si fort, si homme. Et je me sens désirée dans ses bras, et je me sens aimée. Il me veut moi. Si fort que nos corps en deviennent moite et qu’on sombre inexorablement vers un plaisir. J’en laisse des traces sur sa peau, sur son corps. Je soupire de plaisir contre son épaule et je gémis si fort qu’il ne peut que voir à quel point j’aime. J’aime le sentir contre moi et je lui susurre dans le creux de l’oreille. Oui je lui dis combien j’aime ça, combien j’aime faire ça avec lui … et je suis bien peu de choses entre ses bras. Une boule incandescente de plaisir et de frissons. Mes lèvres se perdent dans son cou et y laissent des traces de mon passage. Marquer ce corps comme le mien. Et tout oublier …

 

* * *

 

Soupirant une énième fois parce que le sommeil me fuyait à nouveau, je finis par sauter du lit en grognant. Enroulée dans un gros pull qui ne cachait que le haut de mon corps et un brin de ma culotte, je sortie du dortoir pour traverser les longs couloirs qui me menait au salon. On était presque au petit matin, ou peut être au milieu de la nuit. Jin Hyun était chez lui, et moi je trainais dans la chambre comme une âme en peine. J’aurais pu rentrer à l’appartement voir Kouji, mais j’étais encore bien trop rancunière. Je ne sais même plus pourquoi d’ailleurs. Allongée dans le canapé je n’avais même pas la force d’allumer la télé. Je ne savais même pas ce que je faisais là mais c’était mieux que de rester dans mon lit à tourner en rond. Silencieuse, je fixais les lumières et les ombres des ombres qui bougeaient doucement sur les murs. Tous les pyo devaient surement dormir à cette heure ci.

Bon, allez... les autres dormaient encore, mais personnellement, je n'y arrivais plus. Tout me revenait en boucle au point de me donner des frissons, voir des petits tremblements que je finis par tenter de canaliser en agrippant ma main à mon pendentif de crucifix, comme s'il pourrait y changer quoi que ce soit. Ce n'était qu'un rêve... rien de plus.... et ça resterait un rêve, évidemment. Un soupir m'échappa, puis un second et enfin, je finis par me redresser pour passer une main dans ma tignasse sombre qui retomba bien assez vite sur mon front moite. Hansoo, c'est fichu pour le reste de la nuit, tu ne te rendormiras pas de sitôt, alors autant te lever et aller rafraîchir un peu ton corps tout de suite. La suite, on avisera.

Penaud, je me levais donc de mon lit tout en cachant dans la poche de mon training le mouchoir que je venais d'utiliser à contre coeur, ceci afin de pouvoir aller le jeter dans l'une des poubelles de la salle de bain, un peu plus loin. Serviette sur l'épaule, affaires de rechange en main, je ne me fis donc pas prier pour quitter la chambre en silence et filer droit à la salle d'eau pour y passer vingts longues minutes à me repentir mentalement. Comment ? Mais comment est-ce que ça avait bien pu m'arriver de faire un rêve pareil ? Et ce n'était même pas le premier, en plus...

Vraiment. Je crois que Dieu me mettait à l'épreuve.
Et ce n'était pas fini pour la nuit.

Une fois ressorti des douches, les cheveux encore humides et les vêtements secs, je choisis de ne pas retourner à la chambre et me dirigeais donc, à défaut, vers le salon, ceci dans le but d'y dénicher un bouquin pour faire passer le temps. Malheureusement... une lumière allumée attira mon attention et me fit légèrement hausser un sourcil suspicieux. Il y avait donc quelqu'un ? Peut-être était-ce... Lu...?

Oh. Nope. Luna, elle porterait un short. Par contre, ces cheveux blonds aux pointes roses, je ne les connaissais que trop bien et... et j'avais vraiment envie de m'enterrer à l'instant, parce que la SEULE chose que je ne voulais pas voir arriver venait pourtant de se réaliser. Intérieurement, je le sentis donc, mon coeur qui se mit à s'emballer jusqu'à remonter au bord de mes lèvres... mais vous me connaissiez sans doutes suffisamment pour savoir que dans mes moments de gêne extrême, une expression particulièrement hautaine avait tendance à s'afficher sur mon visage, allant en totale dissonance avec mon réel vécu intérieur. Je ne comprenais pas... je ne comprenais vraiment pas pourquoi ça m'arrivais à moi, j'étais dépassé, intimidé et pourtant, j'avais aussi cette partie de mon âme qui se réjouissait néanmoins de n'avoir Kelea que pour elle pendant un petit moment. « Hey... » Mon visage se modifia enfin en un sourire, puis je baissais les yeux en entrant tout de même dans le salon, mains dans les poches, mes habits usés encore au bras. « Tu ne dors pas non plus ? » je ne sais pas si c'était à cause de mon rêve, mais sur le moment, je n'étais qu'à moitié perturbé de voir la culotte de ma consœur.

Mais qu'est-ce que je deviens...

{PLAY}

Allongée sur le canapé, je faisais défiler les mêmes photos sur Instagram. Inlassablement j’actualisais la page avec la chance de voir une photo postée de temps en temps de ces gens à l’autre bout du monde. Comment est-ce que je pouvais être plongée dans une telle quiétude, un tel silence presque lourd quand j’imaginais des carrefours entiers bondés de monde pressé courant à tout va pour rattraper le temps. Je me plaisais à imaginer la vie des gens à l’autre bout du monde. Remontant mes genoux contre moi je me faisais une liste de choses qui pouvaient se passer dans le monde à ce même instant. Une femme qui accouche. Un enfant qui tombe. Un couple qui fait l’amour. Une personne qui meurt. Une qui fuit. Une qui s’amuse. Une autre qui danse. A cet instant, quelque part dans le monde, une petite fille vient de salir sa robe, et je l’imagine la mine boudeuse et contrariée. Ce même visage que j’arborais à cet instant. Tendant mon bras dans le vide, laissant mon téléphone éclairer la pièce je m’amusais à l’allumer et l’éteindre pour que la lumière de mon téléphone se confonde avec les lumières de dehors. Le temps passe avec une lenteur affligeante et j’imagine déjà le reste de ma journée. Je vais être fatiguée, ne rien écouter en cours, sentir mon corps lourd et ma tête tourner. Peut-être que je devrais faire des crêpes pour le petit déjeuné des Pyo. Ils ne se lèveront pas avant 2h pour les plus matinaux, pour le reste … ils auront de quoi se servir plus tard. L’envie était là mais le courage me manquait cruellement. Rien que l’idée de me lever de mon canapé me démotivait d’avance. Plongé dans mes pensées je n’avais pas entendu les bruits de pas dans le couloir. Il m’avait bien semblé entrer la douche à un moment mais j’avais le choix entre deux Pyo dont les ébats avaient été mouvementé, soit quelqu’un qui n’arrivait pas à dormir … ou encore mon imagination. Et entre nous j’étais plus persuadée que c’était moi qui déraillais. Glissant une main sous mon visage, je me remis à faire défiler les photos sur Instagram, ne voyant aucun nouveau post. Un soupire quitta mes lèvres alors qu’une voix douce se fit entendre. Je mis quelques secondes avant de reconnaitre Hansoo. Je levais mon téléphone vers lui pour l’éclairer, sans penser que la lumière dans les yeux pourrait le gêner. Finissant tout de même par verrouiller mon téléphone je me redressais sur le canapé pour m’y assoir et lui faire une place. Je secoue la tête pas certaine qu’il le voit. J’attrape son poignet pour qu’il vienne s’assoir à côté, assez près pour que je puisse venir poser ma tête sur mon épaule. Je suis toujours à rire, à courir partout, à faire les filles arrogantes et tête brûlée, mais dès qu’il s’agissait de réclamer un câlin ou juste une seconde de tendresse je le faisais toujours maladroitement. Sans un mot, obligeant presque la personne à me prendre dans ses bras. C’était soudain et sortie de nulle part. Mais j’étais comme ça, et je ne sais si Hansoo si y était habitué. Posant ma tête sur son épaule j’ai comme une sensation de mouillé avant de me redresser. « Oh tu as pris une douche ? » Pour en être sûre je passais une main dans ses cheveux encore humide. Je souris en coin, le col de mon pull me tombant sur mon épaule dénudée. J’essuie ma main mouillé sur ce qui est le plus près de moi, à savoir la cuisse de Hansoo, sans aucune gêne. Il pourrait protester de me voir m’essuyer sur son bas sec, mais ce ne m’effleure même pas. « Pourquoi tu n’arrives pas à dormir ? Mauvais rêve ? » Demandais-je innocemment sans chercher à me moquer de lui avant de m’allonger et de poser sa tête sur ses cuisse, mon visage tourner vers son ventre. « Tu veux bien rester comme ça quelques minutes … ? » murmurais-je en prenant sa main pour qu’il la pause sur mes cheveux, l’incitant à me faire des caresses. Directive mais douce. Un savant mélange que je ne maitrisais que trop bien.

Sans rien ajouter, je me laissais tirer vers le canapé et passais ma main dans mes cheveux en fermant les yeux, tout autant pour éviter de regarder de ce j'avais aperçu en coin un peu plus tôt que pour me reposer les rétines. Ce que je fichais là, à me laisser faire de la sorte ? Je n'en savais trop rien, à vrai dire... mais à part lever une babine dans le noir lorsque Kelea vint me toucher les cheveux pendant qu'elle entrait en mode 'chaton câlin', ma réaction ne fut pas plus virulente que ça. Ce qui venait de se passer me perturbait. C'était juste dans ma tête... juste ma tête qui ne tournait plus trop rond, voila. « Hn... toi aussi ?» Je finis par rouvrir les paupières vivement en sentant la jeune femme s'allonger carrément sur moi et cessais de respirer en priant très fort pour que mon corps ne fasse pas l'idiot maintenant. Surtout. Surtout pas maintenant ! La différence entre Yibo et moi, elle était peut-être là, finalement : il vivait encore dans un monde à deux dimensions et dans le fond, c'était tant mieux pour lui. Il avait pas été rabâché par des vieux préceptes poussiéreux sur les méfaits du désir charnel et blablablabla alors que c'était encore qu'un enfant de dix ans, lui. DIX ANS, SERIEUX ! Pourquoi est-ce que je croyais encore que j'allais finir en enfer à cause de ce qu'un type complètement cinglé nous racontait tous les dimanches ? Hm mh.

L'espace d'un instant, je me plongeais ainsi dans mes réflexions profondes en laissant la main de mon ainée guider la mienne qui se mit automatiquement à glisser dans ses cheveux pour les caresser doucement, mais mes esprits se remirent en place lorsque mes yeux retombèrent sur les jambes dénudées de la Pyobeom. Mais... MAIS NON !

Et voila, je lâchais donc sa tête pour tirer sur son haut afin d'essayer de couvrir un minimum sa peau. Mais il était trop court, son truc, la vache ! Attendez...

Pouf. Je posais mes vêtements pré-douche sur ses f...fesses. C'était mieux comme ça, hein ?

« Kelea. » Un soupir. Elle devait vraiment penser que j'étais asexué, depuis le temps, hein ? Pourquoi est-ce qu'elles pensaient toutes ça ? Bon sang... j'veux pas passer pour une peluche ou un... homosexuel, urgh. « Noona? » Je secouais un peu son épaule, cette fois. « Je peux te demander un truc ? » J'attendis d'avoir son attention, avant d'hésiter, porté par ma fierté sans même me rendre compte que ça allait en fait partiellement l'enterrer. « Comment on fait pur être sûr de bien embrasser une fille ? » ... « è.é »

{PLAY}

Allongée sur ses cuisses je ne cessais de penser à mon rêve, les images se fanaient doucement dans mon esprit mais l’impression oppressante, elle, restait. J’en avais le cœur au bord des lèvres et la tête lourde. La présence du plus jeune me faisait du bien, ça m’apaisait et je sentais cette boule de tristesse fondre rapidement. Je fermais les yeux savourant les caresses qu’il me donnait. J’adorais ça qu’on me touche les cheveux. C’était comme … un million de frissons qui me parcourait en même temps et qui avait le don de me détendre. Je grognais légèrement quand je le sentis arrêter pour tirer sur mon pull. Mais plus il tirait et plus le pull remontait. L’élasthanne de ce faux pull en laine n’aidait en rien. Je regardais faire son petit manège pendant quelques secondes avant de le voir me couvrir les jambes de son pyjama. Mais qu’est-ce qu’il fou … ? Est-il aussi pudique ? Je souris en coin avant de me replacer correctement sur ses cuisses en bougeant ma tête légèrement, me rapprochant de son ventre pour me sentir calée. Je fermais les yeux, trouvant un rythme lent pour mon souffle. Je m’apaisais assez pour retrouver une sérénité qui me permettrait de me rendormir. Blottit contre lui je l’entendis m’appeler une première fois. Je bougeais à peine l’écoutant, guettant sa question, prête à lui répondre malgré mon air endormi. Quand il m’appela une deuxième fois je tournais mon visage vers lui. Basculant sur le dos, récupérant au passage son t-shirt pour ne pas qu’il tombe au sol, je le serrais dans mes bras comme un doudou, tendant mes jambes dénudées que je croisais sur l’accoudoir du canapé j’esquissais un petit sourire à sa question. Je levais un regard amusé vers lui et lui demanda « tu veux savoir si y a une technique pour embrasser les filles ou si tu embrasses bien ? » tentais-je de mieux comprendre. Jouant un instant avec ses vêtements j’haussais les épaules sans trop savoir quoi lui répondre. « Tu le verras à la réaction de la fille j’imagine. Si elle reste totalement surprise sans savoir réagir, alors là t’as tout gagné, mais si elle se recule rapidement, là fait toi du souci. » Ricanais-je doucement. Mordillant ma lèvre inférieure je finis par me redresser et me tourner vers lui «  Tu veux un secret ? » Lui demandais-je malicieusement avant de m’assoir en tailleur. « En réalité pour bien embrasser faut que tu fasses ça en deux temps. Le premier faut que tu l’approches et que tu l’as rendes dingue de tes lèvres en faisant monter le désir et la deuxième partie, faut que tu l’embrasses avec les lèvres puis doucement avec la langue pour pas la brusquer. » Penchant ma tête sur le côté je le regardais en souriant amusée de la situation «  pourquoi … ? Y a une fille que tu as embrassé et tu te demandes si tu as bien fait ? Ou y en a une qui te plait et t’ose pas l’aborder ? » Le taquinais je