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Lee Hee Jae + It hurts you know.

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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Dim 7 Sep - 22:31
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its been a long time

Tenue +  J’ai les jambes qui me tiennent à peine et la gorge en feu. J’ai pas envie d’être dans ce café, je n’ai pas envie que ma vie avance sans lui. J’ai envie de me retrouver 3 ans arrière quand tout allait très bien entre nous. Qu’il venait en pleine nuit me récupérer juste pour me voir parce que je lui manquais ; je veux qu’il me chante ma chanson d’anniversaire avec son  chapeau pointu, qu’il rigole en me mettant de la crème sur le bout du nez. Je veux des jours heureux, je ne veux pas de souvenir qui fanent avec le temps, je veux ses sourires et ses caresses. Je veux son souffle sur ma peau et ses je t’aime dans le creux de mon oreille. S’il savait, lui, combien il a pu me manquer, combien de nuit j’ai passé à serrer les pulls qu’il avait oublié chez moi en espérant de tout mon cœur que ce soit lui plutôt. J’ai parlé sans même réaliser ce que je lui disais. Il y a tout qui sort en vrac de ma bouche. Je ne sais pas ce que je dis, ce n’est qu’en voyant son visage dévasté et son expression si perdu que je me rends compte de la porter de mes mots. Je plaque le bout de mes doigts sur mes lèvres comme pour retenir d’autres mots blessant. Un hoquet. Un sanglot. Je détourne me regard en le voyant aussi mal. Merde, mais pourquoi les choses doivent elles déraper autant ? Je voulais juste des réponses pourquoi est-ce qu’elles sont si difficiles à me dire … ? S’il ne m’aimait simplement plus il n’avait qu’à le dire. J’ai finis par m’en convaincre avec le temps, ça n’aurait été que la confirmation que me permettrait de vivre ma vie en tournant la page. Moi aussi j’ai décidé de ne plus t’aimer tu sais. Mais je ne sais pas comment tu as fait pour ne plus avoir de sentiments, parce que moi je n’y arrive pas. Je ne sais pas si je t’aime encore Hee Jae et te dire ça me paraitrait fou, mais ce que je sais c’est qu’il y a toujours ta présence autour de moi, même quand tu n’es pas là. Alors aide moi, aide moi à ne plus ressentir ton manque. Je ne veux plus me sentir comme ça Jae …

 
Je ravale mes larmes par fierté et l’observe faire un pas vers moi. C’est bête hein, mais s’il m’avait pris dans ses bras à cet instant je sais que ma colère se serait envolée. Mais il s’arrête, me regarde désolé et j’ai l’impression qu’il ne veut même plus me toucher. Ça me fait mal mais pas autant que ses mots … Je ne sais pas si tu comprendras mais tu pourras m'oublier. Mon cœur s’il était brisé à ce moment-là, vient de s’effondrer en morceau. Je le regarde interdite, incapable de savoir ce que je dois comprendre derrière ses mots. Mais ce qui semble évident, c’est que pour lui la seule solution qu’il nous reste c’est de s’oublier ; pourquoi m’inviter à boire un café alors hein ? Je ne comprends pas, je ne le comprends plus … j’ai mal au cœur. Je ne sais pas ce que j’espérais. Je ne voulais pas me remettre avec, pas maintenant, pas … du tout ? J’en sais rien mais juste de voir à quel point il veut que je l’oublie me tue. Pourquoi est-ce qu’il me fait ça, pourquoi est-ce que j’ai tellement si peu d’importance à sa vie désormais ? je te ferai plus chier. Je sais, j’ai compris, tu vas me laisser … encore. Et bordel ça fait mal. Je le regarde s’éloigner. Il a tapoté sa tempe de ses doigts. Il s’éloigne déjà de moi et cette vision me tue. Je ferme les yeux avant de lui emboiter le pas mécaniquement. J’ai mal dans la poitrine. Mon pull me donne chaud. Je serre la lanière de mon sac contre moi et sort du café. Je le fixe, je n’ose pas m’approcher de lui. Je le regarde allumer sa clope mais mon cerveau vient d’être out. Je ne sais pas comment réagir, je me sens vide et fatiguée. J’ai envie de savoir mais maintenant la vérité me tétanise. Je m’avance jusqu’au poteau pour m’y adosser et le fixe en tentant de ne pas prendre un air de chiot égaré … Je ne veux pas qu’il est pitié, mais je crois surtout que je l’enmerde. Qu’il voudrait faire autre chose. J’ai envie de m’excuser … mais je ravale mes mots et m’accroupis contre le poteau en gardant mon regard vers lui … je devrais dire quelque chose mais j’ai la gorge trop serrée pour ca … tu pourras m’oublier… je ne te ferais plus chier.
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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Mar 9 Sep - 22:30
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Dehors, enfin dehors. L'air frais me fais du bien. J'ai l'impression de me sentir moins oppressé. Mais ma difficulté à respirer est là pour me rappeler que ce n'est rien de plus qu'une impression. J'attrape mon paquet pour en sortir une cigarette. Le paquet est presque vide. Je ne pense plus à rien, juste quelques secondes. Le temps de porter le bâton de nicotine à mes lèvres et de l'allumer. La pression s'envole peu à peu avec la fumée. Je me noierai bien dans l'alcool pour que les mots sortent plus facilement. Je sens son regard sur moi mais je n'arrive pas à l'affronter. Je repense à ses mots. Ça ne sera jamais simple entre nous. Je ne sais pas à quoi je m'attendais. Qu'est ce que je pouvais espérer après ma trahison, sûrement pas la simplicité. On sait bien tous les deux que c'est faux. Je me sens mal, ma cigarette se réduit en cendre à vue d’œil. J'étais prêt à tout entendre mais pas qu'elle à ce qu'elle se sente autant fautive. Que je me torture en essayant de t'oublier. Alors elle est venue pour m'entendre et enfin m'oublier. Mais putain, qu'est ce que j'attendais dans ce café ? Je la dérange. Je la dérange depuis que je lui ai demandé du feu. Je me sens encore plus mal comme si la nicotine n'avait eu aucun effet. Le silence est oppressant, je me risque à jeter un coup d’œil vers elle. Elle est accroupit, elle me fixe. Je dois arrêter de la retenir ici, elle a suffisamment souffert.

Je m'avance vers elle, m’assoie à côté sur le bord du trottoir. Comme on le faisait avant quand on ne trouvait pas de banc. On se fichait des voitures qui passaient. Je râlais sur les conducteurs qui nous faisait la morale. Putain on était bien sur ce bout de trottoir, sa tête sur mon épaule, ma main dans ses cheveux. Le mal est fait. Il faut vraiment que j'arrête de la retenir ici. Je jette au sol le reste de cigarette et regarde quelques secondes le mégot se consumer. Bordel, je ne suis pas prêt à parler. Je réalise que je ne le serai jamais parce que cette partie de la vérité personne ne la connaît. J'ai l'air calme pourtant je ne maîtrise pas la situation. Je sors une autre cigarette que je place derrière mon oreille. Je tourne ma tête vers elle, c'est le moment ou jamais. « J'ai été viré. »  Par où commencer ? Que sait-elle déjà ? « De la fac, de chez moi, de plusieurs boulots, de partout en fait mais j'en suis fier. Ouais. » Je lâche un rire nerveux. Je devrais être triste mais j'en ai tellement rien à faire que j'en ris. « Tu sais, la serveuse elle est tout ce que je déteste. Elle a fait des études pour finir à servir des cafés toute la journée. Elle gagne une misère pour se faire envoyer chier par des clients. Elle fait juste son boulot pourtant. Mais les putains de client sont rois donc même si on lui parle comme de la merde, elle doit rien dire. Après elle rentrera et retrouvera son mec avec qui elle se fait chier depuis des années et le lendemain retournera au travail. Génial. Sérieux, je suis fier de pas être comme elle. » La partie la plus difficile arrive. J'attrape la cigarette coincée derrière mon oreille. Je l'allume avant de reprendre. « En me virant, mon père m'a dit que je suis un bon à rien. Il à pas tord et tu mérite quelqu'un de mieux. C'est pas une putain d'excuse. 'Il fait quoi dans la vie ton copain ?' 'Oh il veut rien faire.' Et comment je te fais plaisir si je peux rien t'offrir ? Et comment on peut faire des projets sur l'avenir si je suis même pas sûr de garder un appart ? Alors ouais tu m'aimais trop et j'ai flippé. Parce que, Su Nah, je suis sans futur. » Et qu'on me dise pas que l'amour est plus fort que tout. L'amour à ses limites. Mon regard se détache du sien pour fixer l'horizon. Je ne sais pas pourquoi mais je pense à Hyo Jin. Bel exemple d'une réussite sociale, je sais qu'au moins lui ira loin.
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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Sam 20 Sep - 13:46
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Tenue +  J'ai le coeur noirci par la rancoeur et la tristesse. Noir, comme une ombre qui me suiverait partout. Je ne sais pas si je peux revenir en arrière,  si j'ai encore le courage de le changer. Le chemin est long et je n'ai plus envie de le parcourir. J'ai arrêté de m'enfoncer dans ma douleur un matin en me réveillant. j'ai retiré la chemise qu'il portait tout le temps et que j'utilisais pour dormir. J'ai retiré sa photo du tiroir de ma table de chevet et j'ai séché mes larmes. J'ai arrêté,  comme un pensament qu'on arrache, de l'attendre. Il ne reviendra pas. Il ne peut plus revenir, pas même s'il le voulait parce qu'il a gâché trop de choses. Il m'a fait trop de mal pour que je l'accueil à nouveau dans ma vie. Et de le voir devant moi comme ça ... c'est raviver la douleur. Comme s'il marquait mon coeur à nouveau au fer blanc. Ca fait mal Jae ... Je le fixe, incertaine d'être prête à l'écouter. C'est drôle,  parce que ses explications je les attends depuis 2 ans. 2 ans que je passe a retourner la situation dans tous les sens dans ma tête. Cherchant mes erreures. Parfois je l'accable de tout, parfois je m'accable de tous les maux de notre histoire et de ce que j'ai pu faire de mal. La vérité dont j'ai finis par me convaincre est qu'il ne m'aimait plus ... Lui, mon premier amour ... me quitter comme il l'a fait. Il n'y avait que cette raison qui me paraissait la plus plausible. Comment ça pouvait être différent ? J'étais maintenant effrayée d'écouter sa vérité. Je le fixe fumer, espérant qu'il me parle mais je n'ai droit qu'à son silence. Je fixe le bout de cette cigarette rougir et se transformer en cendres. Je râlais souvent de son haleine de cigarette froide pourtant je donnerais tout aujourd'hui pour pouvoir y regouter a nouveau. Cette haleine que je connaissais par coeur et qui me rendait accroc. Ca donnait un goût particulier à nos baisers et ça nous rendait unique ; moi qui avait l'habitude de toujours avoir un chewing gum au fruit dans la bouche. C'était un savant mélange, mais il a dut l'oublier. Je finis par me laisser tomber sur ce bout de trottoire, madossant au réverbère. De quoi j'ai l'air ? Pas grand chose sûrement. je tire sur ma jupe courte en pensant qu'il n'a pas du me trouver jolie en arrivant. Cachée sous mon gros pull. Et au fond de moi je suis ... déçue ? Triste ? Un peu de tout ça je pense ... J'ai jamais voulu qu'on en arrive là,  il semble si mal de me dire la vérité que mon esprit se mets a paniquer. Je panique mais je tente de garder mon calme. Je fixe mon genou, j'ai filé mon collant. Ce n'est qu'un détail mais ça me fou les boules, comme si tout ce que j'avais je finissais par le casser. Hee Jae finit par venir s'asseoir sur le bord du trottoire à côté de moi. Je me tourne doucement vers lui et fixe dans la même direction que lui. Ca sera plus facile comme ça.  Je l'écoute. Jusqu'au bout, sans l'interrompre.

Mais j'ai cette sensation qui monte en moi. Un mélange de désillusion et de colère. De frustration aussi.  Il faut que je me lève,  que je marche. Il faut que je fasse quelques pas. Je déglutis en faisant les cents pas devant lui. C'est mauvais signe Hee Jae. J'aurais voulu garder mon calme mais son explication est presque ... ridicule. Je pourrais me mettre a sa place, je pourrais comprendre, mais je crois que je n'ai juste pas envie de faire cet effort. Il m'a quitté parce qu'il se pensait sans futur hein ?! Sa dernière phrase me tue. Je me tourne brusquement vers lui pour lui dire la voix cassée " Mais nous avions un présent Hee Jae ! " Je le regarde comme si sa logique me semblait trop dingue pour être réelle. " Je m'en moquais de ça ... " Ca me dépasse. J'ai mal au ventre, je sers mon sac contre moi avant de m'arrêter brusquement devant lui. Je le domine de ma hauteur et je déteste ça.  " J'aurais préféré que tu me dises la vérité Hee Jae ... Sunah je ne t'aime plus, pas assez pour me battre pour nous. Tu n'es plus aussi importante dans ma vie que je le pensais. Tu m'aimes trop ça me fait flipper. Au lieu de ça ... tu t'es monté la tête tout seul et tu m'as quitté avec un simple mot. Un mot ... c'est tout ce que je méritais ?" Ma voix se perd dans ma gorge quand je le fixe. J'ouvre mon sac a la volée et cherche mon porte feuille. Mes gestes sont maladroits, et je fais tomber mes clés et mon rouge à lèvre au sol. Mais je finis par lui montrer son papier. Son mot. Corné,  froissé,  parsemé de larmes séchées, un mot abîmé par le temps comme il a abîmé mon coeur. "Est ce que tu sais ce que ca fait de perdre la personne qu'on aime avec un simple petit mot minable ?! " Je lui jette au visage -même si ça ne fait que le frôler, à peine- ne pensant pas une seule seconde qu'il puisse trouver ça surprenant que tant de temps après j'ai toujours son mot. Ca me trahis. Ca prouve qu'il n'est jamais sortie de ma vie, que je pense toujours a lui ... Et ma fierté aurait préféré que je ne lui montre pas. mon sac suit la même trajectoire. Parce que j'ai envie de le blesser mais dans ma précipitation je rate. Le sac s'échoue lamentablement sur ses genoux. Un accès de colère sans éclat. Je n'ai pas crié,  ni attirer les regards sur nous. Je porte le dos de ma main contre ma bouche. J'ai le coeur au bord des lèvres.  Je me rends compte que des larmes coulent sur mon visage. " Putain. Je ne sais même pas pourquoi je pleure. " Bien sur que si je sais. Il m'a fait mal. Sa vérité me fait mal.  Il m'a quitté parce que je l'aimais trop. Le savoir et se l'entendre dire sont deux choses différentes. Mais ce qui est pire c'est qu'il a décidé de me quitter suite a ce qu'on a pu lui dire comme si mon avis lui importait peu ... Est ce que j'avais tellement besoin de toutes ses choses ? " J'avais besoin de rien hee Jae. " Je le fixe tristement au milieu du bitume en retrait des voitures. " Si ce n'est toi. " Je me détourne en regardant le bus passer derrière moi. " Tu te souviens ? On s'asseyait a un arrêt de bus et on montait dans celui qui arrivait, au hasard. Il aurait pu nous emmener au bout du monde que je serais dedans tant que j'étais avec toi. " Mais lui préférait continué sa route sans moi. Je retourne m'asseoir à côté de lui et pose mon menton sur mes genoux. " J'aurais pas eut besoin de tout ça ... J'étais là aussi, je pouvais prendre soin de moi toyte seule et ce que pensait les autres je m'en fou. Je t'aimais Hee jae mais c'était ce que tu détestais pas vrai ? " Jai l'air dépité en disant ça. Et dans un murmure douloureux je lui demandais " Tu étais plus heureux sans moi ...? " J'ai l'air pathétique en levant mon regard rougie vers lui et en essuyant le bout de mon nez sur le revers de mon pull. Est ce qu'il était plus heureux sans moi dans sa nouvelle vie ...?
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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Dim 28 Sep - 19:50
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C'est dans un long silence que je nous enfonce. Quelle contradiction avec le passé, j'avais toujours quelque chose à lui expliquer. Toujours une histoire à lui raconter. Toujours quelques mots à lui murmurer au creux de l'oreille. Quoi qu'aujourd'hui j'ai encore quelque chose à lui dire, l'histoire de mon départ. Mais j'aime pas cette histoire. J'ai peur qu'elle ne la comprenne pas comme moi. Même si elle dit le contraire, je veux que les choses soient simples. La vérité est déjà prête dans ma tête, elle a toujours été, pas comme moi. Je jette ma cigarette, celle qui sert d'excuse à mon silence. Je commence mes explications et ne peux pas m'empêcher de fumer encore entre deux phrases. Elle se lève et fait les cents pas devant moi. Je continue à parler, j'ai commencer à parler à quoi bon s'arrêter. La voir tourner en rond me rend encore plus nerveux. Tout de suite j'aimerai savoir ce qu'il se passe dans sa tête. C'est qu'une question de temps avant d'être fixé mais avant faudrait peut être que j'en finisse avec ma justification. Sans futur, mes derniers mots. Je reste assis, j'arrive pas à me lever, il y a que mes yeux qui se lèvent vers elle. C'est pas pour maintenant la simplicité que j'espérais.

Ses mots me mettent en colère, je détourne le regard. Je veux pas qu'elle se mette à croire que je suis en colère contre elle, parce que c'est à moi que j'en veux. Qu'à cause de moi elle se soit mit en tête que je ne l'aimais plus. La vie est pas simple, tout le monde veut toujours compliqué et la ça devrait être je t'aime alors on reste ensemble, je t'aime pas alors je pars ? La clope entre les lèvres,  j'ai besoin de me calmer. Mais c'est pas la nicotine qui me calme. C'est le mot qui vole vers moi. Je la regarde triste. Surpris de savoir qu'il était sur elle depuis le début. Tristesse, détresse, j'ai comme l'impression qu'un truc se brise en moi. C'est qu'une image mais putain qu'est ce qu'elle est vraie. Perdu, je récupère le papier qui s’abîme un peu plus dans mon poing serré. J'évite la question, je mériterai de savoir ce que ça fait mais je veux pas savoir. « Tu devrais pas le garder. » s'il te plaît le garde pas. Déchire le, ne le relis plus. Le temps passe tu devrais plus y revenir dessus. Les mots sortent pas, aujourd'hui le passé je fais qu'y revenir dessus. Puis c'est son sac que je reçois. Je tente même pas de l'éviter mais la colère revient à la charge.

Parce que c'est pas clair, parce qu'elle se trompe et qu'elle en pleure. Et putain je sais que je vais la faire pleurer encore plus et qu'elle risque de pas me croire mais elle se trompe, merde. « Ta vérité n'est pas la mienne. C'est bien parce que je t'aimais et que t'étais tellement importante que je voulais pas t’entraîner dans ma chute avec moi. Je sais que ça ressemble à une excuse mais merde s'en est pas une. » Je sais pas m'expliquer, je pensais avoir été clair mais j'ai été compris de travers. « C'était pour te protéger de mes conneries que je suis parti. » C'est complètement illogique je sais. J'ai l'impression d'être le seul à me comprendre et de m'enfoncer toujours un peu plus devant elle.  Ça rend seul d'être incompris. Et je devrais être heureux d'entendre qu'elle n'avait besoin que de moi mais je me sens encore plus incompris, se serait trop simple. Oui trop simple, elle me parle du bus et c'est le retour à la réalité. « Et si je pouvais plus payer de ticket ? » Un murmure de ma part, c'est qu'une image, une question qui n'attend pas de réponse, mais un bon exemple du problème. D'accord c'est un peu exagéré comme exemple mais une preuve que tout est une histoire d'argent. Elle se rassoie, me dis qu'elle n'aurais pas eu besoin de tout ça, mais comment peut-elle en être sûre, comment s'imagine t-elle dans dix ans … Nouvelle montée de colère, comment je pouvais détester d'être aimée par elle. « Tu te rends compte de ce que tu dis ? » Je parle vraiment trop vite. « J'ai eu peur de ce qui t'attendais si tu restais avec moi. Arrête de te remettre en question. » Tout est dit. Si je continue je ferai que me répeter et j'ai horreur de ça. J'étais heureux avec elle, j'étais heureux qu'elle m'aime, je voulais qu'elle soit heureuse même sans moi. Et comme si elle venait de lire dans mes pensées elle me pose la seule question à ne pas poser. Toujours à gagner du temps, dos à elle je ramasse ses clefs et son rouge à lèvre que je remet dans son sac. Je glisse le mot dans ma poche. Je me retourne et m'approche d'elle pour lui rendre son sac. Je m'accroupis devant elle attrape sa main pour lui rendre son sac. Du bout des doigts je ne peux pas m'empêcher d'essuyer une larme qui perle sur sa joue. « Je suis désolé. » Désolé, je voulais juste que tu sois heureuse.
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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Jeu 2 Oct - 14:15
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Tenue +  Bien sûr que si je vais le garder ce mot. Parce que c’est tout ce qui me reste de notre histoire. Enfin non, c’est tout ce que je veux garder de notre histoire. Le souvenir douloureux de sa disparition du jour au lendemain. C’était … jamais je n’aurais cru que notre histoire se terminerait comme ça. Juste … comme ça. Je m’étais imaginé une grosse dispute, des mots qu’on ne penserait pas forcément, des éclats de voix, des réconciliations jusqu’à la prochaine dispute, celle qui serait de trop. Celle qui casserait tout. Mais si on a eu droit à des disputes, je n’ai pas eu le droit à celle qui ferait voler mon couple en éclat. Cette dispute que je pourrais ressasser, encore et encore … la veille de son départ nous avions été surpris par la pluie, aucun endroit où aller on s’était mouillé jusqu’à chopper la crève sans savoir où passerait la nuit. Il portait les sacs et je trainais derrière moi notre valise. On voyageait léger pourtant, mais cette nuit-là tout nous paraissait trop lourd, trop fatiguant. On est finalement arrivé à cet hôtel minable. On avait faim, on voulait juste dormir alors on a passé le reste de nos économies du voyage dans cette chambre. Si c’était la dernière que l’on pouvait s’offrir alors elle serait comme une suite royale. C’était ce que je croyais avant de voir cette énorme araignée dans la salle de bain. Salle d’eau que j’ai quitté précipitamment entouré d’un bout de serviette rêche. On pouvait difficilement tomber plus bas. J’ai paniqué et il m’a sauvé. C’était toujours comme ça entre nous. Il a ri, il s’est moqué gentiment de moi, et moi, moi j’ai râlé après lui, j’ai fait la gueule et ça l’a fait rire encore plus. Je sais, je n’ai aucune crédibilité quand il s’agit de crier après quelqu’un …

Il m’a pris dans ses bras et je l’ai embrassé. Dites-moi, est-ce qu’on avait l’air d’un couple prêt à se séparer ? Je suis retourné prendre une douche, me brûlant au passage, et quand je suis ressortie, il était là, assis sur le lit, pensif, l’air loin, un peu triste. Ça aurait dû m’alarmer. Ça aurait dû m’inquiéter. Mais j’ai fermé les yeux, j’ai toujours fermé les yeux. J’ai avancé jusqu’à lui, le détaillant le plus possible, ce mauvais pressentiment collé au ventre. Je me suis assise à califourchon sur lui comme pour capter son attention. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il a remarqué ma présence. Et je l’ai vu, cette lueur désolé dans son regard avant qu’il ne retrouve son sourire de toujours. Je l’ai vu mais j’ai préféré faire comme si de rien n’était. Comme toujours. Je me souviens m’être convaincu que ce n’était rien. Que les choses iraient bien … Je l’ai embrassé encore, j’étais accroc à ses lèvres goût nicotines. On a même fait l’amour cette nuit-là. Les draps étaient dégueulasses, la lampe nous éclairait à peine, le lit à ressort nous rentrait dans le dos et c’était plein de poussières et de bestioles en tout genre mais s’il savait lui combien j’étais heureuse entre ses bras. Je l’aimais comme une dingue, cette nuit-là encore plus …. Peut-être parce que je savais ? Je savais qu’il finirait par partir … mais je ne pensais pas aussi tôt. J’avais tellement de choses à lui dire encore … Il n’avait pas le droit de me laisser comme ça … et maintenant que je l’ai en face de moi j’ai aucun mot qui ne me vient.

J’ai bêtement cru que je pourrais le rattraper. Je suis sortie à peine habillé dans les rues de cette ville où il m’a laissé. J’ai couru comme si je pouvais combler le retard. Il m’a quitté, mais c’était une vérité trop dure à accepter. Et aujourd’hui encore je n’arrive pas à m’y faire. Ça fait deux ans … mais je n’arrive pas à tourner la page. Je le regarde, lui qui semble y être si bien arrivé. « Tu m’aimais … » je grimace en répétant ses mots, pas parce que je ne le crois pas, mais parce qu’il parle au passé. Et je ne sais pas ce que j’attendais, mais l’entendre parler de nous au passé me fait mal au cœur … Je comprends ce qu’il dit mais je n’ai pas envie de le croire. J’ai pas envie de l’entendre me dire qu’il est partit parce qu’il m’aimait, parce qu’il n’était pas assez bien pour moi … c’est des conneries, c’est trop simple, trop égoïste. Ça me fait mal. La vérité fait mal. Je récupère mon sac distraitement sans vraiment le réaliser et le fixe alors qu’il est accroupit devant moi. Il met du temps à répondre et ses mots … ne sont pas ceux que je voulais entendre. Il est désolé ? Désolé de quoi ? D’avoir été heureux sans moi. Sa main sur ma joue m’irradie de sa chaleur et malgré moi j’appuie ma joue contre ses doigts pour ressentir encore sa caresse … celle qui m’a cruellement manqué. Je ferme les yeux, crispant mon visage dans un nouveau sanglot que je retiens. On a l’air de quoi tous les deux ? Je dois avoir l’air pathétique de ces filles qui se font larguer en public. C’est exactement ce que je suis. Une fille qui vient de se faire larguer par l’homme qu’elle aime … avec deux ans de retards c’est vrai.

Je me penche vers lui pour enfouir mon visage dans le creux de son cou et le serrer contre moi. Je n’aurais sûrement plus d’autres occasions et cette simple idée m’arrache le cœur. Je pensais avoir réussis à l’effacer de ma mémoire et oublier la douleur qu’il m’a causé, au final je me rends compte que je m’y suis simplement habituée. Habituée à ça. Au secours. Brusquement je me relève en séchant mes joues, en le repoussant doucement et en détournant mon visage. « Ne soit pas désolé de ne plus m’aimer, d’avoir été heureux sans moi et d’avoir agis comme un parfait égoïste. » J’ai l’impression de paniquée, comme prise au piège, ma voix est saccadée et mon corps agité. « Je continuerais de penser que j’avais pas besoin de tout ça, mais tu t’es contenté de croire que j’étais ce genre de fille. Si tu voulais me rendre heureuse fallait rester avec moi. Fallait avoir le courage de me dire en face que je n’étais pas celle qui te fallait, au moins ça. » Je le regarde, les yeux rougies, le nez qui coule et la gorge serrée. « C’était ta décision de partir Hee Jae … et je n’arrive pas à l’accepter aujourd’hui encore … » tu comprends ce que ca veut dire ?

Et je ne sais pas pourquoi, j’ai besoin que tout sorte « Tu sais quoi, je me trouve ridicule parce que depuis que je t’ai revu je n’ai pas arrêté de penser à toi, de penser à nous. J’avais un million de raisons te haïr mais la seule chose que je voulais c’est que tu me prennes dans tes bras. Tu vois à quel point je suis conne ? » Je secoue la tête désabusé, plaquant ma manche trop longue contre ma bouche. On voit à peine le bout de mes doigts dépasser. Et je reprends en reculant d’un pas « Mais tu parles de nous au passé, j’ai toujours su que tu m’aimais plus, mais te l’entendre me le dire … c’est con, c’est la seule chose que je retiens ce soir. » un rire amer s’échappe de mes lèvres alors je mets mon sac sur moi. « Mais j’ai compris. Tu m’as quitté pour que je sois heureuse. C’était la pire idée que t’ai jamais eu, mais je vais te donner raison pour une fois. Je vais être heureuse, heureuse sans toi, sans penser à toi, sans avoir besoin de toi, sans avoir envie de toi. Je vais être heureuse, la fille la plus heureuse que t’ai jamais connu, et ça sera pas grâce à toi, ou plutôt si, t’auras fait ton sacrifice ultime pour ma super vie que je vais me construire. » C’est marrant, même moi je n’y crois pas. Je ne serais pas heureuse, pas demain, pas aussi facilement. Mais je veux qu’il soit blessé par mes mots, comme je l’ai été pendant plus de deux ans.

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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Lun 13 Oct - 22:18
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Quelle discussion aurions nous eu aujourd'hui, si je n'étais pas parti sans donner d'explications … Je me demande. Je me demande aussi si j'aurais été si mal que maintenant. Je voulais pas passer par là, mais comme toujours j'ai pas réfléchi en demandant à la voir. Je vis trop dans le présent. Je vis trop dans le déni de notre histoire qui n'a pas connu sa fin. J'arrive à me persuader de certaines choses et puis un matin j'arrive à m'en convaincre. Les premières semaines, les premiers mois, c'était pas facile. Pas facile de ne plus penser à elle. Oui difficile de ne plus penser à elle quand tout rappelle sa présence. Difficile de ne plus jouer les chansons pour elle, de ne plus rêver d'elle. Dur d'accepter qu'il n'y avait pas d'autres solutions. Que si ça ne s'arrêtait pas là, la chute plus tard serait deux fois plus dure. Je la regarde et me met à sa place. J'ai l'air d'un mec qui comprend rien aux problèmes parce qu'il n'en a pas. Ou du moins parce qu'il fait comme s'il en avait pas. Mais je suis pas aussi stupide, je sais ce qu'elle ressent. Une relation qui s'arrête du jour au lendemain, sans savoir pourquoi c'est pas douloureux, c'est pire que ça. Sans qu'on le veuille on cherche des explications à tout, on se contredit à en devenir fou. Alors ouais forcément je me demande, si les choses s'étaient passées autrement où en serions nous deux ans plus tard ? Curiosité mal placée.

Je me demande aussi ce que je peux faire pour elle. Si je me sens si mal c'est pas qu'une histoire de nerfs. C'est aussi de la voir dans tous ses états sans réagir qui me rend si tendu. Une absence de réaction de peur de faire quelque chose de mal. Si je lui disais elle me répondrait que le mal est fait et moi je lui dirais qu'on peu faire pire. Les mauvaises choses n'ont pas de limites. La preuve, parler au passé sans m'en rendre compte. Je vois que ça lui fait mal mais essayer de me justifier serait encore plus mauvais. Et puis de toute façon il n'y a rien à justifier. C'est bien le problème avec moi, c'est que je dis les choses comme je les pense. Et c'est après avoir été direct que je réfléchi à ce que je pense. Pourtant, juste pour aujourd'hui au moins il faudrait que je fasse des efforts. Et à peine après avoir eu cette pensée elle me demande la seule chose qu'il ne fallait pas demander. Je suis incapable de répondre. Je m'excuse, des excuses sûrement synonymes d'aveux à ses yeux. J'ai pas la force de contredire ses pensées. J'ai même pas la force de la repousser quand elle me sert contre elle, puis j'en ai pas envie. Je pensais même que se serait elle qui me repousserait si je m'approchais. Ça ne sera jamais simple entre nous. Putain, je veux que se soit simple. Je ne peux pas m'empêcher de passer mes bras autour d'elle pour l'enlacer, sans raisons, sans explications. Sûrement le geste de trop. Elle me repousse et je recule doucement. Encore désolé.

Je m'assoie sur le bord de la route en face d'elle. Que les voitures se démerdent pour passer, je bougerai pas de là. Faut dire que ses mots me figent sur place. Ne soit pas désolé de ne plus m’aimer, d’avoir été heureux sans moi et d’avoir agis comme un parfait égoïste. Je sais. C'est tout ce que je trouve à répondre sans répondre. J'attrape mon briquet et le fais tourner dans mes mains, il faut que je m'occupe. Comme une diversion pour encaisser les coups. Fallait avoir le courage de me dire en face que je n’étais pas celle qui te fallait, au moins ça. Briquet mauvaise idée. Je le jette violemment contre le sol. Le sentiment d'être incompris est de nouveau là. J'ai comme un nœud dans l'estomac. Su Nah, moi aussi j'ai mal. J'ai même de plus en plus mal plus je t'écoute. Il faudra combien de temps pour qu'on ait plus mal ? Elle me regarde et je la regarde. Je l'écoute surtout. J’avais un million de raisons te haïr mais la seule chose que je voulais c’est que tu me prennes dans tes bras. Je culpabilise. « Dis pas ça. » Je murmure, je baisse la tête, je sais même pas si elle m'a entendu. Elle recule encore un peu et moi je suis toujours aussi incapable de bouger. C’est con, c’est la seule chose que je retiens ce soir. Et moi je sais pas quoi retenir. Il y a trop de mots qui tournent dans ma tête. C'est le chaos.

Le mot heureuse résonne beaucoup dans ce chaos. Beaucoup trop. C'est ce que je voulais mais la tout de suite j'arrive pas à m'en réjouir. J'ai cette douleur au ventre qui me dévore et qui m'empêche de réfléchir correctement. J'ai peur de refaire un pas de travers, j'en ai déjà assez fait aujourd'hui. Je me relève doucement. J'ai l'impression d'avoir la tête à l'envers, ouais je peux plus réfléchir correctement. « Ouais, soit heureuse. » J'aurai pas parlé ça aurait été pareil. J'essaye d'esquisser un sourire mais il doit y avoir qu'un rictus mélancolique qui se dessine sur mes lèvres. Je détourne le regard, regarde par terre, j'essaye de retrouver mon attitude habituelle malgré tous les sentiments en moi qui se battent en duel. « T'aurais pas dû attendre. » Merde. « Je veux dire ne perds plus de temps. » Et re merde. Je panique. C'est pas naturel ça. Faut que je bouge. Pour elle, pour moi, faut que je parte. Je la regarde droit dans les yeux « Sérieux, essaye de l'être. » Lui répéter encore et encore où comment me convaincre qu'il faut qu'elle le soit sans moi. Je lui tourne le dos, mes mains dans mes poches pour cacher mes poings serrés. Je m'éloigne, j'ai un chaos à ordonner.
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Re: Lee Hee Jae + It hurts you know. | Mer 15 Oct - 0:13
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its been a long time

Tenue
Je lui ai tout balancé, je lui ai tout dit, j’ai parlé avec le cœur, celui qui saigne à cet instant. Et je me sens vraiment idiote. Parce qu’en le regardant droit dans les yeux j’ai envie qu’il me dise que je me trompe qu’en réalité ce n’est pas ce qu’il voulait. Qu’il voulait que je sois heureuse, mais avec lui ! Pas … pas comme ça. Il semble se prendre des coups, des mots violents qui sortent de ma bouche et qui l’oblige à s’asseoir. Il n’a jamais été méchant. Jamais avec moi, si ce n’est cette abandon … Mais il n’a jamais eut de mauvais fond, et ça se confirme encore ce soir avec son explication. Je ne sais pas si j’ai bien compris, si j’ai envie de comprendre à vrai dire. Ca serait trop facile que je tombe dans ses bras après sa confidence. Ça serait trop facile. Trop douloureux aussi. Je ne peux pas croire qu’il est pensé me protéger en agissant ainsi. Je suis censé faire quoi ? Le comprendre et accepter sa décision, accepté qu’il ne m’aime plus, accepter qu’il parte juste comme ça, qu’il sorte de ma vie sans que je ne suis puisse faire quoique ce soit. Que je réalise simplement qu’il a quitté ma vie depuis trois ans déjà. Trois putains de longues années que j’ai du faire sans lui. J’ai l’impression qu’une éternité a passé mais en le voyant devant moi … Je me rends compte que rien n’a changé. Je suis toujours cette fille pathétique au réveil dans cet hôtel miteux. Ses doigts sont toujours aussi abimés. A force de jouer de la basse. Une légère auréole jaune marque son index et son majeur. Il fume toujours, peut-être même plus qu’avant. Et tout ça, ça sonne si familier, mais en même temps ce sont des détails que je n’ai plus le droit de voir. Je ne pourrais plus lui faire des massages avec des crèmes pour adoucir ses mains cornées. Je ne pourrais plus goûter à ses lèvres nicotines qui me plaisaient tant parce qu’elles étaient les siennes. Je ne pourrais jamais me réfugier sous ses t-shirts trop grand qui pouvaient nous accueillir tous les deux. Je ne pourrais plus jamais compter ses grains de beautés et dessiner dans son dos en reliant chaque point. Comme une voie lactée. C’était la mienne, maintenant il l’offrira à quelque d’autre. Cette idée me serre le ventre. J’en aurais les larmes aux yeux si je ne pleurais pas déjà. Je veux qu’il réagisse, qu’il me dise que j’ai tort, c’est tout ce que je veux entendre. Mais ses mots m’assomment. Et sa  désinvolture aussi. Soit heureuse. C’est tout ce qu’il trouve à me dire. Soit heureuse … Il l’a tourné cette page, celle qui me semble peser une tonne ce soir. Il l’a tourné cette page et ce soir je l’ennuie. Je suis un poids. Ca l’agace. Il avait continué sa vie lui, il avait continué d’avancé, mais par pitié il a décidé de faire demi tour, au moins pour me dire clairement que tout s’arrêtait là. Je le fatigue. Il me le dit. T’aurais pas du attendre. Ouais mais alors j’étais censé faire quoi Hee Jae ? Parce que si je tentais d’avancer j’aurais chuté, et la seule option qui me restait c’était de sombrer … Alors j’ai stagné. Parce que ça semblait plus facile. Je perdais mon temps alors ? Ouais, tu me le fais bien comprendre. Je perdais mon temps moi qui pensait que tu finirais par faire demi tour. Et quand tu le fais … dieu que ça fait mal. Il se lève. Il me tourne le dos, encore. Son briquet encore explosé au sol ricane. Il me fixe l’air mauvais. C’est de ma faute, voilà ce que me disent les débris de son briquet au sol. C’est de ma faute si on en arrive là. Je n’ai pas le courage de le retenir, de lui dire de rester, pourtant je vous le jure, je pourrais mettre ma fierté de côté et le retenir mais … ça me brise encore plus de le voir partir. De le voir s’éloigner de moi. «  Ne me tourne pas le dos comme ça Hee Jae !! Je te l’interdis !! » Ma voix se brise. Pauvre tentative vaine de garder la tête haute. Je me laisse tomber sur le bord du trottoir. C’est marrant, les gens font un détour pour ne pas m’approcher. Comme si j’allais les contaminer avec ma douleur. Comme si j’étais assez folle pour les détruire comme je le suis. Mais je déteste … je déteste cette dernière vision qu’il m’a donné de lui … J’ai toujours cru que son absence était la pire des fins à notre histoire, mais je me rends compte que de n’avoir que son dos comme dernière vision est beaucoup plus déchirante … J’éclate en sanglot en enfouissant mon visage dans mes manches. J’ai l’air plus que pathétique. J’ai même filé mon collant. Mais le pire. Le pire c’est qu’il a gardé le mot. Mon mot. Son mot. Il n’avait pas le droit. Mais je n’ai pas le courage de me lever. J’ai la nausée. Et la seule chose à laquelle j’arrive à penser dans tout le bordel de ma tête c’est un pathétique … reviens stp …

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