Page 2 sur 2 • 1, 2
no more awkwardness
Invité
Invité
Re: no more awkwardness | Mar 25 Aoû - 1:57 Citer EditerSupprimer
no more awkwardness
insu&yegi
J’aurai aimé me convaincre du fait que je n’étais pas allée jusqu’au bout de mon acte pour la simple et bonne raison que j’avais peur de faire quelque chose que je regretterai, mais ce n’était pas le cas. Non, je m’étais détournée parce que je voulais le faire mijoter un peu plus. Mon âme de joueuse avait repris le dessus, et je m’étais donc déjà enfoncée dans une spirale de laquelle je ne pourrais plus sortir, et j’en étais bien consciente. Je voulais le faire attendre pour savoir qui de nous deux craquerait en premier, sachant que je pouvais de mon côté très bien tenir la distance. « Tu me connais bien.» lui répondis-je un sourire narquois affiché sur mon minois, puis je bus mon shot juste après lui, histoire de lui montrer que j’étais bel et bien d’humeur joueuse. Je savais que la tequila risquait de me faire passer de l’autre côté, sachant que j’avais déjà bu un peu avant, mais soit, je ne voulais plus me prendre la tête. Finalement, je ne pus m’empêcher de rire à la phrase clichée qu’il dit juste après. Venant de lui, ça ne m’étonnait même pas. Pourtant, il y avait une part de vérité dans ses propos. Si l’on pouvait mesurer à quel point une fille était chaude, j’aurai surement déjà déréglé la machine dédiée à cet effet en ce moment même. Mais une fille ne montrera jamais à un mec qu’elle a les même envies que lui. Non, elle laissera le garçon gesticuler autour d’elle, lui faisant croire que c’est parce qu’il l’a bien manoeuvré qu’elle a finalement cédé, alors que depuis le début elle était totalement OP. C’était l’attitude que j’adoptais en quelque sorte en ce moment, bien que ce soit difficile à tenir sachant la distance à laquelle il était de moi, si distance il y avait vraiment. Je me laissais d’ailleurs totalement faire quand il décida d’utiliser mon bras pour y faire glisser le sel. Si le fait de sentir sa peau contre la mienne il y a quelques minutes m’avait déjà excité, je ne peux même pas décrire l’effet que sa langue me produisait.
Je pris le sel qu’il avait déjà dirigé vers moi. Ce n’était pas la première fois qu’on jouait à ce petit jeu. Je me souviens d’une soirée chantilly et chocolat qui s’était terminée en jeu coquin. Ce soir c’était différent et pourtant un esprit similaire m’animait. Je fis donc glisser dans un premier temps le sel entre son épaule et le creux de son cou. Je me rapprochais ma tête vers sa nuque. « Tu n’imagines même pas ce que je t’aurais fait si on était seul...» lui susurrai-je à l’oreille avant de lécher langoureusement la partie où les grains de sel s’étaient logés. Puis je bus mon deuxième shot de tequila d’une traite avant de mordre dans le citron immédiatement après. J’avais presque oublié à quel point ça tuait, tellement j’évitais cet alcool depuis longtemps. Ca vous décime le palais, mais une fois que ça vous monte à la tête, vous vous sentez au maximum de vos capacités. C’est précisément dans cet état que je me trouvais en ce moment. Et c’est pour cela que je ne comptais pas m’arrêter sur une si bonne lancée, ce serait trop bête n’est-ce pas? Je répétais l’opération, cette fois-ci après avoir laissé glisser le sel sur son index. Mon regard plein de malice plongé dans le sien, je léchais son doigt avant de suivre de nouveau le même rituel. Oh oui, je jouais. Peut-être même un peu plus que je n’aurais dû. Mais n’était-ce pas donc pas ce que nous recherchions depuis tout à l'heure ? Jouer, sans se préoccuper du reste.
CODES © LITTLE WOLF.
Invité
Invité
Re: no more awkwardness | Mar 25 Aoû - 18:38 Citer EditerSupprimer
no more awkwardness
insu&yegi
(tenue)Dieu que cette fille me rendra dingue. Elle a juste cette façon de me regarder quand elle a envie de moi et ça pourrait me mettre à genou. Je m’en fou d’être celui qui court après. Je m’en fou d’être celui qui est esclave de ses envies. C’est encore plus érotique de la voir me dominer. Ça lui va bien. Tellement bien. Et j’aime à croire que ça nous va bien. Je la laisse approcher, glissant ma main sur ses hanches. Remontant dans le creux de ses reins je me retiens de mordiller sa peau fine. Mais je préfère de loin la laisser glisser sa langue sur ma peau et penche même la tête pour lui laisser un meilleur accès. Je frissonne en fermant les yeux. Oh oui je sais de quoi elle est capable, et rien que d’y penser j’ai envie d’elle. Et la foule ? Je m’en fou. J’ai envie de l’allonger dans cette banquette et de l’embrasser à en perdre mon souffle. J’ai déjà envie de l’entrainer chez moi pour la mettre nue dans mon lit. Redécouvrir son corps qui doit avoir un peu changé depuis le temps. La laissant s’éloigner à contre cœur je la regarde faire son petit manège la gorge sèche. Je suis chacun des mouvements de ses lèvres sur son doigt, replongeant dans des souvenirs que m’apparaissent tout à coup si frais. Pourquoi on a rompu déjà ? Ah oui. L’engagement. Putain. Quand je la vois s’amuser comme elle le fait, à ma torture, j’ai envie de lui dire d’arrêter, je fronce d’ailleurs mes sourcils pour lui montrer mon mécontentement. Mais bien vite je laisse place à un sourire joueur. J’attrape son poignet et tire soudainement vers moi pour venir sucer son index recouvrant mes lèvres là où ses les siennes se sont perdues. Ma langue s’amuse à taquiner le bout de son doigt, comme j’ai toujours su la taquiner. Ailleurs. Sur son corps. A des endroits beaucoup plus réceptifs. M’approchant un peu plus d’elle je viens déposer un baiser dans le creux de sa paume. Un autre sur son poignet. Suivant la courbe de son bras en remontant jusqu’à son épaule. J’attrape un shot de tequila pour humidifier mes lèvres que je viens perdre dans le creux de son cou. Et déjà un bras possessif se perd dans le creux de son dos pour la tirer vers moi. je remonte à sa mâchoire déposant des baisers mouillés en perle sur sa peau. Je frôle ses lèvres sans jamais venir l’embrasser. J’ai envie de la faire craquer. J’ai envie de la faire céder. Ma main libre se perd sous son bustier, pour venir griffer ses hanches et son ventre que je dévoile doucement. Toujours en respectant les limites … je souris contre sa peau et inspire l’odeur de son parfum qui me fait frémir. Je remonte jusqu’à son visage en glissant un shot de vodka entre nous. Je fixe son regard avec un sourire joueur et fait glisser l’alcool sur sa peau, mouillant quelque peu son bustier. Mes voilà déjà mes lèvres qui viennent se perdre sur sa peau. Je bois le liquide qui coule sur sa peau avec délice et aspire avec ma langue, taquinant le creux entre ses seins avant de remonter à son cou. J’aime le choix de la banquette dans le coin de la salle. Et les gens sont tellement tous occupé avec leur propre jeu qu’ils ne font pas attention à nous. Et moi je veux la rendre dingue. Et moi je veux l’allumer, la faire s’embraser. Mes doigts se crispent sur ses hanches quand dans mon pantalon, je me sens déjà devenir à l’étroit. Est-ce utile de préciser que j’ai rien fait depuis presque un mois et demi ?
CODES © LITTLE WOLF.
Invité
Invité
Re: no more awkwardness | Mer 26 Aoû - 2:07 Citer EditerSupprimer
no more awkwardness
insu&yegi
Souvent, à trop vouloir jouer, on finissait par perdre. Dans le cas d’espèce, j’avais fini par me prendre à mon propre piège. J’avais voulu jouer avec lui, le chauffer, le titiller, l’exciter, pour voir comment il réagirait, pensant que j’aurais pu de mon côté contrôler mes élans, mais en fin de compte c’était moi qui était de nouveau totalement séduite. Ca avait déjà été le cas auparavant, mais je pensais pouvoir lui résister cette fois-ci... Mais j’ai eu tord. Complètement tord. J’étais maintenant coincée dans quelque chose qui me dépassait totalement, et dont je ne maitrisais plus les issues. Ce que j’avais oublié, c’était qu’autant je savais ce qui pouvait le faire vibrer, mais il en était aussi de même pour lui à mon égard. Sentir ses baisers sur ma peau et ses mains parcourir mon corps... il avait cette façon de me toucher qui pouvait décupler mon désir en un instant. Entre ses bras, j’étais comme captive, mais je ne voulais pas m’échapper. Non, je voulais rester et le laisser faire ce qu’il voulait de mon corps. Tout doucement, à chaque centimètre de peau qu’il conquérait, je me sentais faillir un peu plus. Pourtant, une part de moi ne voulait toujours pas céder complètement. Même lorsque ses lèvres frôlaient les miennes, je me retenais pour ne pas l’embrasser, alors que j’en avais clairement l’envie. Cependant, lorsque je sentis les quelques gouttes d’alcool perler sur ma peau, et ses lèvres sur mon bustier, tous mes sens étaient de nouveau en éveil. Ma respiration s’accentuait. Je sentais la sienne sur mon cou, ses doigts déjà placés là où il le fallait. C’était bon. J’étais à lui. J’étais sienne. Je ne voulais plus me desserrer de l’étreinte, au contraire, je voulais la resserrer. A mon tour, je me rapprochais encore un peu plus de lui, passant la main sous son haut. Je dégageai finalement mon cou pour pouvoir l’avoir en face de moi. Je plongeais ensuite mon regard dans le sien. Il n’avait jamais été aussi intense. Le sourire malicieux que j’affichais lui montrait clairement ce que je m’apprêtais à faire. Tout en continuant de le caresser sensuellement sous son haut, je me rapprochais doucement, jusqu’à frôler de nouveau ses lèvres. Oh oui, on ne faisait que se frôler depuis un moment, mais j’en voulais plus. Il m’avait donné envie d’en avoir plus. Je ne voulais plus m’arrêter là. Je ne voulais plus simplement jouer. Je voulais aller plus loin. J’allais aller plus loin. Je n’arrivais plus à me retenir. Le désir qu’il avait provoqué en moi m’avait rendu complètement folle. Je fermais alors les yeux, et sans plus me retenir, je l’embrassais. C’était d’abord un baiser timide, plein de retenu. Puis, commençant à réaliser mon acte, je finis par l’embrasser plus fougueusement, comme si j’assumais enfin pleinement ce que je faisais. Ma main remontait, jusqu’à atteindre sa nuque que je caressais tout aussi sensuellement, pour accompagner les mouvements de langue dans sa bouche. Si je pouvais, j’en aurais fait plus, mais le fait que bien qu’isolés, nous soyons dans un lieu public, m’empêchait de réaliser complètement ce qui me passait par l’esprit. C’était peut-être un signe, pour nous empêcher d’aller plus loin. Pourtant, mon corps n’était pas de cet avis. Etait-il trop tard pour revenir en arrière et tout arrêter ? Ca semblait presque impossible.
CODES © LITTLE WOLF.
Invité
Invité
Re: no more awkwardness | Sam 5 Sep - 17:17 Citer EditerSupprimer
no more awkwardness
insu&yegi
(tenue)
La chaleur entre nous venait d’exploser mon bas ventre. Si elle pensait que je pouvais décemment me retenir comme ça pendant des heures elle se trompait. Je voulais bien jouer avec le feu, mais je me brûlais là. Je brûlais littéralement. Et elle le sait que je m’enflamme rapidement. Trop rapidement. Je dois prendre sur moi. Alors je tente de calmer le jeu dans ma tête, et surtout celui dans mon pantalon. Je glisse mes doigts sur sa peau et glisse dans le creux de ses reins. Je remonte doucement dans son dos alors qu’elle frôle mes lèvres avec délice. Puis avec plus de passion. Putain. Ses lèvres. J’en avais presque oublié le goût. Le goût délicieux. Je souris dans notre baiser face à sa fougue. Son regard, son sourire. Putain elle savait jouer avec moi. Et je savais que j’avais gagné. Dès l’instant où elle avait commencé à flirter avec moi. Je suis le vainqueur de l’histoire et je compte bien en profiter. Finalement les bonnes vieilles habitudes reviennent. Peu de dialogue, mais beaucoup d’intensité dans la façon qu’on a de se regarder et de se toucher. Je réponds à son baiser avec la même folie, sans aucune gêne et glisse jusque dans son cou en frissonnant. J’ai envie d’elle putain, si elle pense que c’est la foule qui va me gêner c’est qu’elle a oublié comment j’étais. « T’aurais pas dû mettre un jean. » lui susurrais-je à l’oreille, m’imaginant déjà glisser une main entre ses cuisses. Je me contentais de griffer la peau nue de son ventre alors que je l’attirais à nouveau pour l’embrasser. Je voulais reprendre le dessus, c’était bien ce à quoi nous jouions depuis quelques minutes. Me redressant je l’attirais à moi pour la faire glisser sous mon corps sur cette banquette suffisamment grande pour nous. « tu te souviens » lui murmurais-je en glissant mes lèvres le long de sa mâchoire, glissant jusqu’à son cou que je dévore avant de descendre à sa poitrine que je taquine à travers le tissu. C’est dingue cette facilité que j’ai de trouver la pointe durcie de ses seins. Je glisse sur son ventre que je mordille au passage et fait sauté le bouton de son jean en balayant mon souffle sur son bas ventre. Je remontre sur son ventre et viens taquiner son nombril de ma langue en embrassant ensuite sa peau. Sa peau perlée de sueur salée que je dévore avec plaisir. Attrapant un verre de vodka je repli son haut en remontant lentement jusqu’à la limite de ses seins. Je verse l’alcool doucement avant de venir le récupérer à coup de langue taquine. Je ris contre sa peau et balaye mon souffle pour la faire frissonner. Je m’allonge sur elle avant de venir me saisir de ses lèvres que j’embrasse sans demander la permission alors que ma main se perd sous son haut avec indécence. Indécence que je cache habilement. Mais ce n’est pas suffisant. J’en veux encore plus. Je frissonne et me redresse, les deux mains posés de chaque côté de son visage. « Ye Gi … » murmurais-je sans être sûr qu’elle n’ait pu l’entendre. Elle pourra au moins le lire sur mes lèvres. Je lui vole un dernier baiser et descend de cette banquette en tentant de cacher mon excitation bien à l’étroit dans ce jean. Je lui lance un regard amusé avant de boire cul sec le dernier verre sur la table et m’éloigne sans rien ajouter. J’ai besoin d’air et j’ai surtout besoin d’elle. Elle me suivra si elle veut que la nuit continue en beauté. Une fois dehors je rejette ma tête en arrière en inspirant longuement. J’oublie que le commissariat est à deux pas. J’oublie pour ne pas foutre ma soirée en l’air. Et je l’attends, un sourire amusé aux lèvres, adossé à ce réverbère qui me soutient à peine.
CODES © LITTLE WOLF.