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no more awkwardness | Lun 10 Aoû - 11:26
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insu&yegi
(tenue) J’avais fais le premier pas. Oui, de manière surprenante, c’est moi qui étais l’investigatrice de tout ça. J’avais encore du mal à y croire. J’étais du genre à prendre les devants, mais avec In Su, j’avais abandonné depuis longtemps. Des exs, j’en ai eu pas mal, avec qui ça s’est soit bien terminé, et avec qui je suis toujours en bon terme, et d’autre avec qui ça s’est très mal terminé, et qu’il ne vaut mieux que je ne crois pas maintenant. Ma relation avec lui résidait dans un entre-deux. Malgré le fait que ce se soit bien terminé entre nous, ça restait toujours très bizarre, très maladroit entre nous deux. A vrai dire, il m’arrivait même parfois de l’éviter pour ne pas avoir à faire à cette gêne constante à laquelle je n’arrivais pas à faire face. Mais bon, disons qu’avec le temps, ça s’est plutôt apaisé entre nous deux, et la gêne se dissipait tant bien que mal. En fait, je faisais tant d’efforts parce qu’on le veuille ou non, In Su était juste un garçon adorable, et je n’avais aucune envie de l’effacer de mon entourage. C’est donc pour cela qu’aujourd’hui, j’avais décidé de donner un nouveau souffle à cette nouvelle amitié qu’on essayait de mettre en place. Les amis, ça fait des sorties, ça boit ensemble, ça rigole, ... bref, les amis ça se voit pour passer de bons moments. Alors comment pouvais-je prétendre vouloir être son amie comme avant, alors que nous ne voyions pas ? Voilà donc l’objet du pourquoi j’étais ici ce soir.

Je lui avais envoyé un message pour lui demander si ça ne le gênait pas que l’on se retrouve à l’Izakaya, sans raison apparente, juste pour passer du bon temps. J’avais choisi ce bar parce qu’en plus d’en adorer l’ambiance, on avait passé quelques soirées sympa ici –où l’on terminait souvent un peu torché, mais soit. Comme l’un des cours particuliers que je devais donner a été annulé, j’arrivai un peu en avance. J’entrai donc dans l’enceinte de l’Izakaya et m’assit sur une table de deux. Dans ce genre de bar, on ne savait jamais qui on pouvait rencontrer, et ne voulant vraiment pas me faire perturber pendant mon attente, je m’adossais contre le mur en feignant de regarder mon portable, pour ne pas me faire importunée. En vrai, je ne savais pas ce qui était le plus perturbant; attendre en croisant les doigts pour ne pas me faire déranger ou me dire qu’il allait bientôt arriver et que je devrai faire mon possible pour que tout se passe le plus normalement possible.


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Re: no more awkwardness | Jeu 13 Aoû - 0:00
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insu&yegi
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Je dois l’avouer, j’étais surpris de son sms. Ce n’était pas vraiment un rendez-vous comme nous avions l’habitude d’avoir, ni même un simple sms pour prendre des nouvelles, mais ça oscillait entre les deux. Et c’était si inhabituel que je ne savais pas vraiment comme réagir. C’était une bonne initiative, je veux dire, c’est vrai qu’il m’arrivait de penser à elle. Parfois même elle me manquait. Après tout on ne s’était pas quitté fâché. Ni même plein d’amertume, c’était juste ce genre d’histoire qui ne fonctionne pas vraiment. On pouvait tout avoir pour être heureux, sauf peut-être les vrais sentiments. On savait rire ensemble, on savait s’entendre, faire l’amour était un régale, mais il manquait … il manquait une chose que je n’aurais su décrire. Et je crois que j’aurais aimé réussir avec elle. J’aurais aimé construire quelque chose qui tienne la route. J’aimais ça, passer du temps avec elle, me laisser tomber dans le canapé juste pour la garder dans mes bras, j’aimais ca la voir faire à manger, et on s’en foutait si c’était cramé. Et je crois que j’aimais ça, cette façon qu’elle avait de me rembarrer quand je l’énervais, et cette façon qu’elle avait de rire, même si elle s’efforçait de bouder. Puis y avait les disputes, ces petits riens qui nous pourrissaient et puis l’un de nous à dit la phrase fatidique. Je ne sais même plus lequel de nous deux a mis fin à notre relation pour dire vraie. Est-ce peut-être que je n’y accordais pas assez d’importance, ou bien était-ce juste ce genre de souvenirs que mon cerveau ne prenait pas soin de retenir. J’avais longuement hésité avant de lui répondre un simple ok pourquoi pas. Ce n’était pas des plus … engageant mais ce n’était pas non un sms qui montrait que je me forçais.
 
Non à vrai dire, j’avais même pris le soin de mettre une tenue qui me mettait en avant. Je ne sais pas vraiment si je cherchais à lui plaire, ou juste être beau en toute circonstance. Je n’arrivais pas à me décider, ni même savoir comment pourrait tourner cette soirée. Je n’ai pas l’habitude d’être ami avec les filles, surtout pas celles qui ont déjà visité mon lit, et encore moins celles avec qui je suis sortie. Me présentant à l’adresse qu’elle m’avait indiqué j’entrais rapidement le bar en cherchant sa silhouette que je repérai rapidement. Un sourire en coin naquit malgré moi et j’avançais rapidement vers elle. Son bustier lui allait à ravir comme toujours et je ne pus m’empêcher de lorgner sur sa chute de rein toujours aussi attirante. Grattant ma nuque, je finis par l’accoster avec un sourire amusé aux lèvres. « Je peux me joindre à vous où vous attendez quelqu’un. » lui lançais-je comme la première fois que je l’avais abordé. Zieutant sur son téléphone je relevais le visage vers elle avant d’ajouté un « Salut » plus sérieux, un peu plus discret et plus timide. « T’attends depuis longtemps ? » Je l’entrainais déjà à travers la foule pour m’accouder au comptoir et je fis signe au barman pour qu’il vienne prendre nos commandes «  Une bière pour moi, tu veux prendre quoi ? »

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Re: no more awkwardness | Jeu 13 Aoû - 16:43
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insu&yegi
« Je peux me joindre à vous où vous attendez quelqu’un. » Intriguée, je levais les yeux à cette phrase qui m’était familière, avant de reconnaître In Su. Je me souviens encore de la première fois où il m’a accosté avec la même phrase. Ca me ravivait des souvenirs que je n’avais pas forcément envie de me remémorer... Je fis comme si je n’avais pas vraiment entendue, avant de lui répondre par la suite « Non, pas très longtemps, t’inquiète ». Quoi que, je ne suis pas vraiment sûre qu’il s’en inquiétait mais bon. Je finis par le suivre à travers la foule, pour que l’on puisse prendre notre commande. Je l’écoutais prendre la sienne tout en réfléchissant à ce que j’allais prendre. A une époque, il aurait pris ma commande à ma place... enfin, je ne sais même pas pourquoi cette pensée me traversait l’esprit. « Une bouteille de saké. ». En attendant que le barman nous ramène nos commandes, je pris enfin le temps de le regarder avec un peu plus d’attention. Il est clair qu’il avait des atouts qu’il avait mis en avant.... Bref, je finis par détourner le regard de sa silhouette quand le barman arriva avec notre commande. Aucun de nous deux n’avait prononcé un mot entre ces deux temps, et la gêne commençait à s’installer. Je ne savais pas vraiment quoi dire, et je n’étais pas du genre à parler pour ne rien dire afin de combler un vide. Finalement, on se redirigea de nouveau vers notre table, où on s’y installa de nouveau. Bon, ça faisait quand même assez longtemps qu’on ne s’était pas vu, alors je décidais d’engager la discussion sur un sujet plutôt ‘safe’. « Ca fait longtemps qu’on ne s’est pas parlé... il a du s’en passer des choses dans ta vie depuis, non ? » En plus de chercher un sujet de conversation, j’étais aussi assez curieuse de savoir comment il allait, et si tournait rond dans son monde.

J’ouvris ma bouteille de saké, puis je pris l’un des petits verres mis à disposition sur les tables, avant de me servir mon premier shot et le boire d’une traite. J’allais avoir besoin de ma dose d’alcool au vu du déroulement de ce début de soirée... Je me souviens encore de nos soirées picoles où on s’amusait à voir qui était le plus résistant à l’alcool, et qui se finissaient toujours de manière saugrenues. Avec lui, je n’avais pas peur d’apparaître sous mon plus mauvais jour, parce que je sais qu’il s’en foutait, et qu’il n’allait pas me juger. Bref, je finis par me servir un second verre que je bus de la même manière que le premier. « On était bien plus loquasse à une époque. » lançai-je en riant, histoire de détendre un peu l’atmosphère.



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Re: no more awkwardness | Sam 15 Aoû - 6:01
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Je pensais au moins lui arracher un sourire, comme un souvenir qu’on se remémore, ceux qui appartiennent au bon vieux temps … je ne décrochai que tout au plus un regard vide de sens. Pinçant mes lèvres je notais mentalement de revoir mes phrases d’approches avec elle.  Et le passé ne semble pas une chose qu’elle affectionne particulièrement, peut-être parce que j’y appartiens. Nos boissons en mains je la suivi jusqu’à cette table derrière laquelle je me glissais. Mon verre en main je me posais sur cette banquette en rivant mon regard sur n’importe quoi sauf elle. L’ambiance était pesante, pas forcément désagréable, mais maladroite et lourde. J’ai toujours été un franc bavard, tout comme elle avait toujours quelque chose à me dire quand on se voyait. Aujourd’hui les choses semblaient avoir radicalement changé. Est-ce que ça arrive toujours aux gens qui ont couché ensemble ? Comme si le sexe annihilait tout ce qui pouvait avoir attrait de près ou de loin à une relation humaine et sociale stable. Pour le coup je me contentais de siroter ma boisson, calculant que si j’arrivais à partir avant 22h je pouvais encore avoir le temps de voir la fin de mon film préféré qui passait à la télé. Et ce n’était pas signe d’une bonne soirée, si déjà je me focalisais sur le programme télé. Des choses il s’en est passé oui dans ma vie, tout comme des filles que j’ai pu voir défiler. Mais je n’étais pas sûr de trouver en ça un sujet de discussion bien judicieux. Je fis rouler mon verre de main en main cognant parfois contre mes bagues en acier que je portais tout le temps. Je ne pus m’empêcher de rire légèrement à sa dernière remarque plus que pertinente. « Quand on manquait de sujet de conversation on finissait par s’embrasser. On trouvait ça plus intéressant à l’époque. » Lançais-je un sourire en coin avec ma maladresse légendaire. Mais je ne m’en rendis pas forcément compte. Pour moi était une partie intégrante à ma vie, je le ressassais pas pour autant, mais je ne le fuyais pas. « J’ai enfin ouvert ma boutique de Skate et ma foi elle fonctionne plutôt pas mal ! J’ai quitté l’université du coup. Crois-moi ce n’est pas plus mal, ce n’est pas avec le niveau que j’avais que j’aurais pu faire quelque chose de bien utile. » Pourtant je pouvais si je le souhaitais vraiment. Je n’étais pas plus con qu’un autre, j’étais même plutôt intelligent, mais ça c’était le In Su d’avant. Le In Su naïf qui pensait pouvoir plaire aux autres en étant premier partout. J’ai finalement fait qu’attiser les jalousies et les regards noirs. Je suis bien mieux aujourd’hui, en cancre du fond de la classe qui préfère voir son nom en bas du classement et rester invisible. Au moins l’ignorance était choisie. « Tu dois connaitre d’ailleurs, au moins de nom, je n’arrête pas d’en faire de la pub à l’université, histoire d’attirer de nouveaux clients. Ça marche plutôt pas mal » même si mon père n’a toujours pas daigné foutre un pied dans ma boutique. Même le fait de fabriquer mes planches moi-même ne semble pas l’impressionner. Et quand je sortais avec Ye Gi c’était un projet qui me trottait déjà en tête et dont je parlais tout le temps. Aujourd’hui c’est fait. Peut-être que je serais moins abruti et looser à ses yeux. Buvant une gorgée de ma bière je passais une main sur ma nuque avant de lui retourner la question «  Et toi alors ? Comment tu vas en ce moment ? » Et je me surpris à ne pas retourner cette question comme une simple formule de politesse, mais parce que je le pensais vraiment. J’avais envie de savoir comment elle allait. Sa routine, ses cours, sa vie, ses amis. Je voulais savoir ce qu’elle devenait, autrement qu’en regardant ses photos sur son GNS à ma pause déjeuné.

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Re: no more awkwardness | Mar 18 Aoû - 20:02
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Sa remarque réussit à me faire décrocher mon premier sourire de la soirée. C’est vrai qu’à l’époque on y allait pas vraiment par quatre chemins, et on était assez fougueux dans notre genre. Même si pour moi cette rencontre était une sorte d’essai pour faire démarrer une nouvelle amitié et donc oublier en quelque sorte le passé, c’est vrai qu’une ou deux allusions à passé commun ne faisait pas de mal... à vrai dire ça me faisait même plaisir. Après tout, pour pouvoir aller de l’avant, il fallait reconnaître pleinement ce que nous étions avant. Enfin, j’écoutais avec attention ce qu’il me disait par rapport à ses activités actuelles. C’est vrai que j’avais entendu parlé du fait qu’il avait quitté l’université, même si je ne savais pas pourquoi. Ca m’avait assez surprise d’ailleurs. Quand il évoqua l’ouverture de son magasin de skate, toutes nos discussions à ce sujet me revinrent à l’esprit. « Ah oui je m’en souviens, c’est énorme ! Je viendrai y faire un tour alors. ». Je ne me faisais pas de soucis pour lui. Quoi qu’il fasse, je savais qu’il allait bien se débrouiller, c’était l’une de ses principales qualités. Et puis, pouvoir vivre de son rêve n’était pas donné à tout le monde. « Je suis vraiment contente pour toi, tu le mérites ! On fêtera ça avec une tournée en plus à ma charge. » ajoutai-je tout sourire. Même si j’aurai eu l’occasion de plus le croiser s’il avait été à l’université, c’était mieux qu’il quitte un environnement dans lequel il n’était pas complètement épanoui.

Quand vint mon tour de faire le récit de ce qui m’étais arrivé depuis un moment, je dois avouer que je ne savais pas vraiment par où commencer. Ma vie allait un peu à 200 à l’heure en ce moment, mais sans réelle direction. Je travaillais énormément que ce soit scolairement ou professionnellement, et je réussissais pas mal dans les deux domaines. Au niveau du social, je sortais autant que possible, comme la grande majorité des jeunes dans leur vingtaine.  « J’ai craqué et j’ai acheté une nouvelle voiture récemment... depuis le temps que j’hésitais ». Ah oui, mon nouveau bébé que je bichonnais comme je le pouvais. A défaut de finir avec un mec bien, je finirai avec ma voiture. J’allais réinventer le concept de la femme aux chats. Enfin, j’étais encore loin de ce stade là. Pour le moment, je voulais juste profiter de ma jeunesse, autant que faire ce peut. Et pour cela, j’avais dans l’idée de voyager à l’étranger avec l’un des partenariats de Yonsei, histoire de changer un peu d’air. C’est un projet qui me tenait à cœur depuis un moment, mais il y avait tellement de conditions à réunir que je ne l’avais jamais vraiment finalisé, en le mettant même souvent en stand-by. Mais avec le temps, mon projet prenait un peu plus forme. « Avec un peu de chance, je vais peut-être bientôt m’envoler pour l’Australie ! ». J’appréhender d’y aller seule et si je pouvais convaincre quelqu’un de m’y accompagner, je l’aurai fais, mais bon, parfois il faut aussi savoir s’assumer. Et puis j’allais peut-être revenir aux bras d’un bel Australien. « Et qui sait, si je m’y plais je pourrais y rester plus longtemps ». Bref, je n’aimais pas trop m’épancher sur ma personne mais force est de constater que l’ambiance s’était légèrement décrispée, contrairement au début. J’espérais que la soirée continue sur cette lancée pour qu’on puisse enfin s’adresser l’un l’autre sans une quelconque maladresse ou gêne. Voyant qu’il n’avait pas terminé sa bière, je décidai de le taquiner un peu à ce sujet « Sinon, je t’ai connu meilleur buveur ! ».




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Re: no more awkwardness | Lun 24 Aoû - 11:45
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insu&yegi
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Je me souviens avoir toujours aimé son sourire. Elle pouvait parfois avoir l’air rude et peu féminine aux premiers abords mais dès qu’elle souriait son visage s’éclairait et je lui trouvais un charme fou. C’était d’ailleurs ce qui m’avait fait craquer, ce contraste entre son caractère de feu et la douceur de son sourire. Sa voix grave un peu cassé me rendait dingue, surtout quand elle gémissait au pieu. Rien qu’à l’entendre je pouvais venir.  Et elle est belle. Je me rends compte en détaillant son visage à nouveau dans la pénombre de ce bar. Mais on savait tous les deux qu’on ne pourrait pas avancer. Le problème vient sûrement de moi. Je n’arrive pas à m’attacher assez pour être amoureux. Oh je l’aimais, à ma façon, pas assez je pense, pas comme elle le voulait … elle méritait mieux. Je la respectais, je l’ai jamais trompé, mais je crois que notre histoire était vouée à l’échec dès le jour où j’ai croisé son regard. Comme si je savais que ce qui me plaisait chez elle n’était qu’éphémère et que je finirais par ma lasser. Pourtant ce soir quand je la regarde, j’ai comme un petit regret, un pincement au cœur. Elle aurait valu le coup, plus que les autres elle aurait valu le coup. Je fais tourner ma bière entre mes mains et sourit fièrement, bien qu’un peu gêné à sa remarque. Je ris pour cacher ma gêne et cache le rouge de mes joues derrières ma bouteille de bière. « Merci. » lâchais-je tout de même avec un sourire en coin. Je levais mon regard vers elle avec un sourire beaucoup plus amusé aux lèvres. Finalement j’arrivais à me détendre et trouver même ce début de retrouvaille plutôt sympa. Mes doigts se posèrent sur ses ongles manucurés. Comme toujours. J’ai toujours aimé ça, sans savoir pourquoi, ça prouvait, bêtement, qu’elle prenait soin d’elle et c’était plaisant à voir. Puis elle avait des mains magnifiques. Je suis franchement con parfois. Mais qu’est-ce que j’y peux si je ne sens pas ce petit plus dont elle a besoin. Et puis, loin de moi l’idée de jouer le preux chevalier, mais Ye Gi est une femme qui mérite un mec qui l’aime, qui n’aime qu’elle, qui l’aime vraiment. Elle perdait son temps avec elle, même si le sexe était d’enfer. Mais on ne construit rien sur une partie de jambe en l’air.
 
Souriant à sa remarque je lui lance «  Quoi comme voiture ?! Une qui ne pollue pas trop j’espère. » La taquinais-je. Elle connaissait mon côté pro défenseur de la nature, et savait que je préférais me déplacer en skate ou en transport plutôt que d’acheter une voiture, mais ça ne voulait pas dire que j’étais le premier à critiquer leur choix. Au contraire, tant que ça leur allait … J’évitais d’être chiant à ce sujet parce que j’estimais que chacun agissait comme il le souhaitait. Et si moi je voulais bouffer bio et passer ma vie en skate c’était mon choix. « L’Australie ?! » répétais-je incrédule. « Pourquoi l’Australie ?! Tu veux y faire tes études ?! » J’étais vraiment surpris de cette nouvelle surtout venant d’elle, savoir qu’elle était prête à quitter le pays un long moment. « Qu’est-ce qui te pousse à fuir la Corée ? Tu ne t’y plais plus ? » C’était là, la seule chose que je comprenais à travers ses mots. Se plaire ailleurs ? Y rester plus longtemps ? Son pays n’allait pas lui manquer ? Mais d’un côté je l’enviais. Parce qu’il en fallait du courage pour se barrer loin comme ça. « Je t’envie dans un sens. » lui lançais-je amusé avant de baisser mon regard sur ma bière. Bière que je fini par boire cul sec. « Tu as raison. Tu me payes cette tournée pas vraie ! » Lui rappelais-je les yeux plissés de malice. Je fis signe à une serveuse de nous apporter des shots de vodka et de tequila. « Passons au chose sérieuse ! » proposais-je en appuyant mes coudes sur la table. « Tu aimes toujours danser ? » demandais-je en faisant un mouvement de menton vers la piste de danse. Si l’envie lui prenait je n’avais rien contre l’idée d’aller danser avec elle. Je tentais de ne pas avoir l’air d’un pervers en rut en posant mon regard sur elle et ne put m’empêcher de rire, trouvant tout de même une pointe de bizarrerie à la voir devant moi, tout sourire.

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Re: no more awkwardness | Lun 24 Aoû - 15:28
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Sentir ses doigts effleurer les miens me fit légèrement frémir. Je n’avais pas eu de contact physique avec lui depuis tellement longtemps que le moindre frottement me semblait bizarre, d’autant plus qu’il y a eu pas mal de distance entre nous ces derniers temps. Je fis comme ci de rien était, continuant à écouter ce qu’il avait à me dis.  Je le connaissais bien protecteur de l’environnement. C’est d’ailleurs à ce sujet qu’on a eût pas mal de débat, car sans mentir, ce n’était pas encore ma préoccupation première. Quand je m’intéressais à un modèle de voiture, son empreinte de CO2 était bien le dernier critère que je regardais. Enfin bref, je savais que bien qu’engagé, In Su savait aussi être tolérant et n’imposait jamais sa vision des choses aux gens qui l’entourait. C’est bien un des traits de caractère que j’aimais le plus chez lui. Au sujet de l’Australie, je savais que ça allait l’étonner dans un sens. Je n’avais jamais quitté le pays pour une aussi longue durée, je n’avais jamais quitté le pays tout cours, à part pour aller Japon –ce qui était loin d’être la même chose-. Je ne savais pas trop comment lui expliquer les raisons de mon envie de départ. Il est vrai que ma vie en ce moment était quelque peu compliquée. J’avais l’impression d’arriver au bout de ce que je pouvais faire ici à Séoul, j’avais besoin de plus. J’ai toujours eu énormément d’ambition dans la vie, et j’avais l’impression qu’aller à l’étranger serait une manière de répondre à cette fibre ambitieuse que j’ai toujours eu. En fait, tout ce qui me retenait ici était mes attaches familiales et amicales. Mais parfois, il en fallait plus. Plus, du style une attache sentimentale. Mais ma vie sentimentale était tellement bordélique en ce moment que je ne préférais même pas y penser. « Si, si, j’adore la Corée... » Déménager de villes en villes à cause du travail de mon père m’a fait découvrir des recoins de notre pays que beaucoup de Séoulïtes ignorent. Ce n’était pas l’amour du pays qui me poussait à partir, non. « Mais parfois, il faut savoir arrêter et partir quand il le faut... » Sans vraiment le vouloir, je faisais aussi référence à notre relation. Les sentiments que je portais à son égard avaient toujours été sincères, un mélange énigmatique entre amour et amitié, mais sachant que sur le long terme cette relation ne nous mènerait nulle part, on savait tous les deux qu’il valait mieux y mettre un terme. C’était un peu le résumé de mon envie d’étranger. J’aimais la Corée, mais pour le moment, je ne voyais aucune débouchée... alors pourquoi pas partir ? Je fus surpris à l’entendre dire qu’il m’enviait. Entre nous deux, j’étais persuadée que le plus audacieux était lui.

« Passons au chose sérieuse ! » L’entendre me dire ça me plaisait énormément. On est tous les deux de nature assez fêtarde, alors je savais qu’avec un peu de volonté on pouvait bien s’amuser. Je grimaçai néanmoins en l’entendant commander de la tequila. « Tu veux vraiment pas me ménager. » dis-je en riant. En effet, bien qu’assez résistante à l’alcool, la tequila était en quelque sorte ma kryptonite. Depuis une mauvaise cuite à la tequila suivit de ma plus grosse gueule de bois le lendemain, je ne portais pas vraiment cet alcool dans mon cœur. Mais bon, je voyais ça un peu comme un défi et un clin d’œil, alors ça m’amusait plus qu’autre chose.  En ce qui concernait la danse, je ne refusais jamais une invitation. « Toujours autant qu’avant ! » La musique était entrainante, et In Su m’avait montré à multiples reprises qu’il était plus ou moins agile sur une piste de danse, alors je ne pouvais qu’avoir envie de me lever et de l’entrainer sur la piste.  Je me levais et le pris par la main pour qu’il se lève, avant de l’embarquer finalement dans un coin de la piste, qui n’était pas trop bondée. « J’espère que tu n’as pas trop perdu la main depuis le temps. » lui dis-je en commençant à me trémousser au rythme de la musique.





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Re: no more awkwardness | Lun 24 Aoû - 16:29
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C’est bizarre, ca me faisait quelque chose de savoir qu’elle allait partir pour l’Australie. Rien n’était encore fait mais c’est comme si je me rendais compte qu’on avait perdu du temps bêtement. C’est toujours compliqué de rester ami avec ses ex et je n’étais pas encore convaincu que ce soit possible. Après tout je l’avais déjà vu nu, j’avais déjà goûté sa peau, et ses lèvres avaient dévoré mon corps entièrement. On s’était clairement mit à nu l’un devant l’autre et on pouvait difficilement faire plus … Alors rester assis en face d’elle, tout en sachant ce que contient son bustier, ça a quelque chose d’irréelle. Oh bien sûr je pensais à autre chose que le sexe, mais c’était juste là, la forme la plus simple et la plus gênante qui pouvait mettre quelques barrières entre nous. Après tout elle n’avait plus à râler parce que je laissais trainer mes chaussettes en boule au fond du lit ou parce que je finissais toujours les plats sans la resservir. Ce soir je me rendais compte que la revoir ravivait surtout les bons côtés de notre relation, comme deux jeunes adolescents qui découvrait le flirt pour la première fois. On oubliait nous engueulades, on oubliait même la raison de notre séparation. On était juste là à prendre du bon temps, à croire que rien n’a jamais été négatif entre nous. Et j’adorais la voir se décontracter au fur et à mesure que le temps passait. Discuter dans ce club était une chose mais ce n’était rien de très pratique. Et puis on avait partagé tellement plus qu’aujourd’hui je savais directement où aller pour lui plaire. Pas besoin de tâter et de me tromper de chemins. Je la connaissais assez pour savoir ce qu’elle aimait. Et danser en faisait partie. La danse me manque. Cette foutu blessure qui m’a coupé dans mon élan me foutait encore les boules aujourd’hui, mais j’avais appris à tourner la page. Après tout je n’avais pas envie de faire de la danse mon métier et ce n’était même pas un rêve, disons juste que c’était un échappatoire que j’ai brusquement perdu. Heureusement pour moi, danser dans un club ne me demandais pas beaucoup d’effort, tout du moins rien de fou.
 
Ma main dans la sienne, danser serait une bonne option en attendant les shots. Souriant avant de la retenir et de la plaquer contre moi, je baissais mon visage vers le sien. Je la fixais sans rien dire avant de lâcher un petit rire et de reculer jusqu’à la piste de danse en la tenant par les hanches, veillant à coller nos ventre. Je marchais à reculons sans me soucier d’où j’allais. Je savais qu’on allait bientôt se perdre dans la foule. Mon sourire joueur aux lèvres comme elle avait l’habitude de voir, je pousse quelques personnes pour nous faire de la place et suivant le rythme de la musique j’ondule du bassin et danse contre elle, prenant soin de toujours tenir ses hanches et les caresser l’air de rien. Je sais qu’elle bouge bien et je sais déjà que ça va me plaire. Attrapant son poignet je le fais tourner sur elle-même rapidement pour me coller à son dos. Je tente de ne pas trop précipiter les choses alors je lève mes mains en l’air, comme pour lui prouver que je ne veux pas l’emprisonner, mais déjà mon corps bien trouver le sien pour onduler en rythme. Je souris, laissant la musique me guider, ignorant bien le reste des gens qui nous entoure. La danse, y a que ça de vrai pour casser la glace. Ça et l’alcool. Et les souvenirs.

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Re: no more awkwardness | Lun 24 Aoû - 18:07
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insu&yegi

Je me laissai aller au rythme de la musique, sans réellement me préoccuper de ce qui se passait autour de nous. Il y aurait pu avoir dix ou cent personnes qui nous entouraient, que je n’aurais pas fait la différence. J’étais quelqu’un qui réagissait très rapidement au contact physique alors sentir ses mains sur mes hanches dénudées me faisait immédiatement frémir. Dos à lui, je continuais à onduler en prenant soin d’alterner le rythme, une fois soutenu, une autre fois un peu plus lent. Je le savais, je jouais à un jeu dangereux. J’en avais parfaitement conscience et pourtant je ne voulais pas arrêter. Non, je me sentais bien là, mon corps contre le sien. Il y a toujours eu une attirance physique entre nous, et force est de constater que de mon côté, elle était encore présente. Il ne s’agissait pas de lui sauter dessus en plein lieu public non, mais il s’agissait plutôt du fait de se sentir bien à côté d’une personne. Et In Su faisait parti de ces mecs avec lesquels lorsque j’avais une certaine proximité, des frissons me parcouraient le corps. Le temps d’un instant, je me retournai, pour pouvoir le regarder les yeux dans les yeux. Mes mains parcoururent ses bras musclés avant de finalement enlacer son cou. Lui me tenant par les hanches, j’avais l’impression qu’on ne pouvait presque plus nous séparer. Après avoir eu la tête logée dans son cou pendant un moment, je me redressai, plongeant mon regard dans le sien. Passant les mains délicatement dans ses cheveux, je continuai à onduler sensuellement, me laissant guider par le mouvement de ses mains sur mes hanches. Plus je le regardais, plus je me remémorai les bons souvenirs de notre relation passée, ce qui accentuait le sensualisme de la situation. Même si je m’étais promis d’être précautionneuse, je m’étonnais tout de même en rapprochant mon visage du sien, et en étant à l’initiative d’un « bisous esquimau ».

Si on m’avait dit il y a quelques minutes que je me retrouverai dans cette position avec lui... j’étais tiraillée entre l’envie de passer un bon moment, et de l’autre, la promesse que je m’étais faite de ne pas succomber. Ne pas succomber à son charme, ne pas succomber à cette envie de ne plus partir, bref ne pas succomber à la tentation. Pourtant, bien que d’un naturel raisonnable, je n’arrivais cette fois-ci pas à me raisonner, comme si mon corps prenait le dessus sur ma raison. Je finis par rapprocher mes lèvres des siennes, les frôlant, avant de finalement m’arrêter. « Je ne devrais peut-être pas... » Disons que la raison avait peut-être enfin de compte repris le dessus, pour un moment. Je détachai mon étreinte, tout en continuant de danser avec lui. Je voulais passer un bon moment, mais je ne savais pas moi-même jusqu’où j’étais prête à aller. J’avais l’impression de jouer avec le feu, et je ne voulais absolument pas me brûler. Je jetais un coup d’œil vers le bar, me rendant compte que notre demande était prête. C’était peut-être l’occasion de respirer un peu, et de reprendre mes esprits. Tout en nous dirigeant vers le bar, je gardai ma main dans la sienne. « Qui tien le mieux entre nous deux, tu te souviens? ».






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Re: no more awkwardness | Lun 24 Aoû - 23:55
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no more awkwardness
insu&yegi
(tenue)

J’ai gagné. Je le sais à l’instant même où je sens son corps contre le mien. L’alchimie entre nous n’a pas disparu, et je suis persuadée qu’elle le sent aussi. Oh ma beauté, ça faisait longtemps pas vrai ? Je souris en coin en la laissant bouger contre moi. J’aime à croire que les mecs autour de moi m’envie, parce que c’est contre moi que cette déesse bouge. Mes doigts qui se perdent sur sa peau n’ont plus rien d’hésitant, surtout pas quand elle se tourne vers moi avec son regard que je reconnaitrais entre mille. Je tente de ravaler mon sourire fier, ce sourire qui risque de le faire fuir, ce même sourire qui lui annonce qu’elle va passer une très bonne soirée si elle se laisse juste aller. Avant même que je ne puisse la pousser à le faire la voilà déjà se perdre dans mes bras, dansant de façon plus sensuelle. Ma main glisse sur ses hanches et putain, je vous jure, je lutte pour ne pas aller caresser ses fesses. Un peu de décence. Enfin … quand je la vois nouer ses bras autour de mon cou et venir me faire un bisou esquimau je me dis que mes mains n’allaient pas la déranger là où je voulais les mettre. Encore moins quand elle frôla mes lèvres des siennes. Joueuse. Elle savait comment m’attiser, et j’étais fier de constater que je lui faisais toujours autant d’effet. Et si elle voulait jouer on allait jouer. Je souris en la voyant s’éloigner mais je ne peux m’empêcher de grogner. J’aurais aimé pouvoir profiter un peu plus, mais je ne devais pas être gourmand. Je pouvais profiter. Un pincement au cœur me fit perdre mon sourire quand elle se détourna, mais je refusais de me laisser aller à ça. Je ne voulais pas y penser. Pas maintenant. Pas comme ça. Je ravalais mon malaise pendant une seconde et afficha un nouveau sourire sur mes lèvres en la rejoignant à table nos shots prêt. « Alors. La tequila reste ton ennemi beauté ? » riais-je en attrapant un shot. « Mais t’as peur de rien pas vrai ? » lui lançais-je pour la taquiner avant de déposer le shot devant elle avec un regard plein de défis. Je pris le mien et bu s’en attendre. Je grimaçais. « Putain ça réchauffe. » lançais-je avant de rire. « Ou peut-être que c’est toi. » Phrase de loveur à deux balles qui visaient plus à la faire rire qu’autre chose même si je le pensais. Et ça se voyait d’ailleurs dans mon regard brillant. Assis sur la banquette je m’étais très largement rapproché d’elle. Je pouvais même dire que je m’étais collé à elle. Impossible pour ma beauté de s’enfuir. Un bras sur la banquette derrière ses épaules j’attrapais le sel et le citron avant de me redresser et d’attraper son bras opposé à moi. sans lui demander la permission je lui fis tendre le bras, assez pour que son coude soit à ma disposition, légèrement plié. Je fis glisser le sel sur sa peau. Et pris soin d’y glisser ma langue longuement en taquinant sa peau avant de boire mon shot de vodka et de mordre dans le citron. Je grimaçais tellement que mes yeux d’ordinaire très bridé disparurent des radars. Putain, ca arrache mais c’est super bon ! faisant glisser le sel vers elle je m’écartais juste assez pour lui lancer «  A toi l’honneur beauté. Choisis l’endroit mon corps est à toi. » Je souriais en coin fier comme un con et bien décidé à passer une bonne soirée en sa compagnie. Finalement c’était une putain d’idée que d’avoir envoyé ce sms.

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Re: no more awkwardness | 
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