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Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya

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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Mer 4 Mai - 14:10
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Le théorème du génie abrutit
CPE VS KAZUYA

Non mais c'est pas vrai je rêve ! C'est incroyable ça, même en lui disant clairement qu'il est renvoyé, ce petit con n'en a rien à faire et il continue de me chercher ! Il a vraiment de la chance que je sois quelqu'un de très professionnel, sinon il se serait déjà mangé mon poing dans la figure et ça depuis un bon moment ! En l'entendant me faire sa petite morale à deux balles, je ne peux m'empêcher de ricaner « Me débarrasser de tous les étudiants que je n'arrive pas gérer vous dites ? Vous vous surestimez un peu je trouve monsieur Nakamura. Non, je ne renvois que les élèves suffisamment stupides pour ne pas comprendre qu'il y a des limites à ne pas franchir. Et je n'appelle pas les gens comme vous ''des occasions de m'amuser''. Vous êtes une plaie, un petit gosse pourri gâté qui ne sait plus comment occuper son temps et qui décide donc de le passer à faire chier son monde. Je n'ai pas le temps pour les personne de votre genre jeune homme. Alors sortez de mon bureau immédiatement avant que je ne me mette vraiment en colère. » Et Bouddha sait que je ne suis vraiment pas loin du pétage de plomb pur et simple. Mais je prends sur moi parce que j'ai été formé pour ça, parce que de toute façon, plus je m'énerve, plus ça l'amuse. Cependant, en réalité, le simple fait d'être renvoyé est déjà une source d'amusement pour lui. Et surtout, un passe droit pour faire tout ce qu'il veut. En le voyant se rapprocher de moi et s'installer sur mon bureau, je comprends que le priver de l'obligation de se soumettre au règlement de la fac n'était peut être pas la meilleure chose à faire. Mais je reste immobile, imperturbable face à sa démarche féline de prédateur près à avaler sa proie. C'est presque dommage pour lui qu'il n'ait toujours pas compris que son numéro ne prenait absolument pas sur moi. Je suis totalement hermétique aux avances des élèves et il est hors de question que je craque pour quelqu'un d'aussi insupportable que Kazuya. Et d'ailleurs, je n'ai pas peur de le lui dire, allant même jusqu'à le provoquer un peu en lui conseillant de retourner chialer dans les jupes de son père. Mais ça, ça ne lui plaît pas. Pauvre chou. Il m'attrape alors par la taille et me cale entre ses jambes sans lâcher mes hanches des mains. Je serre les dents et lui conseille d'une voix vibrante de menaces : « Écoutez moi bien jeune homme. Je vous recommande de me lâcher SUR LE CHAMPS si vous ne souhaitez pas vous exposer à de très gros problèmes. Je me fous totalement des rapports que vous pouvez avoir avec votre père, je me fous totalement de la taille de votre porte monnaie, par contre vous, je peux vous assurer que vous n'allez pas vous en foutre du tout du rapport à l'administration que je vais faire sur vous. Aujourd'hui peut être que vous vous en moquerez mais croyez moi, dans quelques années, quand ça ressortira, je peux vous promettre que vous vous en mordrez les doigts. » Là dessus, j'attrape ses poignets et me dégage violemment de son étreinte en lui jetant un regard noir. Puis je pointe du doigt le téléphone et lui dis : « Dernier avertissement : sortez immédiatement de mon bureau et de l'enceinte de cet établissement sinon j'appelle la sécurité. »

Emi Burton
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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Lun 13 Juin - 2:32
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Le théorème du génie abrutit
CPE VS KAZUYA

Je ricanais à sa première tentative de m’atteindre. C’était que je trouvais cela presque mignon. On aurait dit une sirène prise dans les filets d’un pécheur qui tentait de s’en sortir par tous les moyens possibles et imaginables. « C’est bien dommage que ce ne soit pas réciproque, car moi je trouve que vous êtes une bonne occasion de m’amuser. » Et puis, les limites, elles s’étaient évanouies à la minute même où on m’avait abandonné une nouvelle fois. Les gens étaient tous les mêmes au final. Ils finissaient tous par partir un jour ou l’autre. Vous laissant égoïstement seul. J’éclatais de rire en l’entendant me traiter de petit gosse pourri gâté. Si vivre en autonomie, sans son père ni sa mère, avec juste le fric de papa qui venait quand une connerie était faite, alors oui, je devais être pourri gâté, mais j’aurais franchement préféré ne pas l’être. Je troquerais cette vie contre une famille aimante si je le pouvais. Malheureuse, jamais personne ne m’a posé la question de ce que je voulais vraiment ou de ce que je ressentais au fond. Ils s’arrêtaient tous à l’image qui voyait sans même essayer de comprendre un peu. Alors ses leçons de moral, elle pouvait bien se les garder, car pour quelqu’un qui était censé aider les étudiants à choisir leur avenir, elle ne voyait pas grand-chose. « Non, c’est vrai. Vous avez le temps que pour les élèves dociles et bien obéissants. Les autres ne sont que des mauvaises herbes à arracher le plus vite possible. » Crachais-je sans cacher l’ironie de mes paroles. Entre temps, je l’avais caller contre le bureau et entre mes jambes, prenant appuyer sur la tablette derrière elle, me penchant dangereusement vers on visage, mon regard persan ne quittant pas le sien. Et d’une voix qui n’avait plus rien d’enfantin ni de taquin, je claquais : « Pourquoi je vous écouterais ? Vous ne valez pas mieux que tous les autres à ne voir que les élèves comme moi comme des problèmes. Vous avez déjà essayé de comprendre ce qui nous passait par la tête ? Vous avez déjà essayé de nous aider sans vous arrêter à la première image que vous voyez de nous ? Seulement une fois vous avez vraiment essayé de comprendre l’un d’entre nous ? Je ne pense pas. Et c’est bien dommage parce que c’est censé être votre rôle. » Je me dégageais les poignets qu’elle tenait toujours pour s’être dégagé avant moi. Il n’y avait plus aucune lueur de malice dans mes yeux, plus de sourire taquin sur mes lèvres. Il n’y avait que colère et frustration qui s’y reflétait. Je m’éloignais, attrapant ma veste en cuir laissée sur la chaise. « Allez-vous faire foutre avec vos avertissements de mes deux et votre sécurité à la noix géré par le concierge. Le jour où vous ferez un tant soit peu du bon boulot et que vous aurez réellement aidé un étudiant, peut etre que je daignerais vous écoutez. » J’attrapais la poigné de la porte, et sans lui laisse le temps de répliquer, je m’éloignais déjà dans le couloir.

Emi Burton

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