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    :: Défouloir :: 2016

Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya

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Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Sam 12 Sep - 0:05
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Le théorème du génie abrutit
CPE VS KAZUYA

Franchement, il y a des moments où les élèves font des trucs qui me dépassent. Parce qu'à la limite, voir Nam ChungSu dans mon bureau pour harcèlement sexuel, ça je peux comprendre, c'est un syndrome typique du petit puceau qui a envie de faire des galipettes et en soit je sais que c'est pas un mauvais bougre. Mais voir Nakamura Kazuya sur le fauteuil devant moi pour avoir voler les réponses des prochains examens du semestre, là nan, vraiment je ne comprends pas. Comment un étudiant aussi brillant que lui peut bien avoir envie de s'adonner à un passe temps aussi futile et dégradant que la triche ?! Surtout que franchement, il a vraiment pas besoin de ça. Je suis désolée, mais quand on est diplômé de Todai, autrement dit probablement la meilleure université du Japon, c'est qu'on a pas besoin de zyeuter avant un contrôle sur la fiche des réponses. A moins qu'il ne soit un excellent tricheur et que toutes ses années d'université n'aient été qu'une vaste blague. Mais j'ai décidé qu'à partir de maintenant, j'aurai un peu plus foi en l'humanité, donc un peu plus foi en mes élèves. Continuons de croire que Kazuya est un petit génie. Un petit génie débile, mais un petit génie quand même.

Le menton posé dans sur mes mains, j'observe le japonais assis devant moi en réfléchissant. La partie sadique en moi espère vraiment que mon silence pesant le met mal à l'aise mais je sais qu'il n'est pas comme les autres petites frappes qui sont à deux doigts de se chier dessus à partir du moment où elles s'installent sur mon fauteuil IKEA pas confortable (c'était un choix totalement délibéré et assumé de ma part : si ils sont là, dans 75% des cas c'est qu'ils ont fait une conneries donc ils ne méritent pas le confort. Pour les 25% restant... Bah c'est tant pis pour eux). Du coup, j'espère que faute d'être impressionné par ma royale personne, qu'au moins il a vraiment mal au cul.

« Bon... Qu'est ce que vous faites encore dans mon bureau monsieur Nakamura ? Est ce que c'est la déco qui vous plaît tant que vous cherchez mille et une raisons de vous faire convoquer ici ? Parce que, entre nous, voler les réponses d'un examen, franchement, même venant de vous c'est petit. »

D'une légère pression des jambes, je me fais tourner en direction de la fenêtre sur ma droite et affiche un moue peu convaincue avant de lâcher :

« En tout cas si c'est vraiment la déco qui vous plaît, je vous conseille de revoir vos goûts parce que ces rideaux sont vraiment laids... »

Et d'un coup, je me retourne vers lui et fait claquer mes mains très forts sur la surface de mon bureau en lui lançant un regard glacial :

« Pourquoi vous me faites encore perdre mon temps avec vos gamineries ? Vous avez intérêt à passer à table rapidement, j'ai encore 5 étudiants à voir après vous avant ma pause café et je déteste être en retard pour ma pause café. »

Emi Burton
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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Sam 12 Sep - 13:59
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Le théorème du génie abrutit
CPE VS KAZUYA

J’étais assis sur ce fauteuil IKEA peu confortable pour la énième fois du mois. J’avais arrêté de compte au bout de la cinquième fois. Implications dans des bagarres, port de drogues, irrespect de professeurs, perturbations de cours,…. Et j’en passe. Mon imagination allait bon train quand il s’agissait de faire des conneries. Je n’avais aucun mal à en inventer de nouvelles à chaque fois. Et celle d’aujourd’hui était d’avoir voler les examens du prochain semestre. Franchement, je n’avais pas besoin de voir les réponses pour les réussir, je ferais sans doute encore un sans-faute sans même ouvrir un bouquin. Si je l’avais fait, c’était juste pour avoir une excuse pour me retrouver ici, chez la CPE. Vous avez vu la bombasse que c’était ? Fallait en profiter tant qu’elle était dans la fleur de l’âge, moi je vous le dis. Ok. Ma connerie risquait l’exclusion cette fois ci, mais je savais qu’ils ne le feraient pas. J’étais un trop bon élément pour eux. Et mon père était un gros actionnaire de l’université. Ce serait con de se voir enlever une grosse somme d’argent non. Affalé sur ce fauteuil d’un air nonchalant, je fixais la jeune femme qui restait silencieuse devant moi. Elle croyait quoi à rester silencieuse de la sorte ? De me faire craquer ? Elle devait savoir depuis le temps que je n’étais pas une de ces petites frappes qu’elle voyait défiler en temps normal. Puis ces techniques, il ne m’avait pas valu plus de trois fois pour les avoir comprise. Même un babouin au QI inférieur pourrait les comprendre, c’est pour dire. Je souris faiblement en l’entendant me demander si c’était la déco qui me plaisait temps ici pour revenir. « Soyons clair. La déco est pourrie. Il serait même temps que vous la changiez, mademoiselle. Et entre nous, en ce qui concerne les examens, eux aussi ne sont pas terribles. Et vous appelez ca une école réputée ? » Ricanais-je avant de me redresser, prenant appuys des coudes sur les genoux. « Si je reviens, ce n’est que pour une raison : vous. » commençais-je en la regardant de mon regard qui sous entendait que j’avais envie de la voir nue sur ce bureau. Je ne bougeais pas d’un poil quand elle frappait sur le bureau, tentant de me faire peur. Il en fallait bien plus que cela. Avais-je seulement peur de quelque chose ? Mon sourire sadique s’élargit à ses dernières paroles, alors que mon regard se mit à briller tel un félin en chasse de sa proie. « On peut faire ca vite. »Commençais-je la voix un ton plus grave. « Je passe sous la table quand vous voulez. J’’attends que cela. » Je pouvais être très rapide et être tout aussi efficace. Avec l’expérience, je ne doutais plus de mes doigts de fée.

Emi Burton
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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Mar 15 Sep - 15:04
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Le théorème du génie abrutit
CPE VS KAZUYA

Je déteste quand quelqu'un critique Yonsei, que ce soit devant moi ou pas. C'est mon lieu de travail, autrement dit quand on insulte cette université ou qu'on doute tout bonnement de ses compétences, c'est comme si c'étaient les miennes qu'on remettait en question et ça, c'est absolument insupportable pour quelqu'un comme moi qui ai sué sang et eau pour en arriver là. Donc quand ce petit branleur de Nakamura commence à faire son malin en ce permettant de commenter le niveau des examens de ce semestre, je sens déjà que ça va finir en couille cette affaire. Mais le problème avec ce môme, c'est que c'est un intouchable, autrement dit le fils de l'un des plus gros actionnaires de la fac, un peu comme Wu Yi Ming. Et évidemment, ce sont toujours ceux que j'ai le plus envie de foutre dehors. Cependant je suis une professionnelle de l'éducation et de tout le système scolaire. Et comme je n'aime pas faire mon boulot à moitié, je sais ce qu'il en implique d'outrepasser certaines règles. Et ça, même pour un intouchable. Je m'apprête à abattre la carte de la justice quand Kazuya répond enfin à ma question : pourquoi revient-il sans arrêt dans mon bureau ? Pour moi. Je pousse un soupire en roulant des yeux. Nan mais franchement, c'est quoi cette génération qui ne fait que réfléchir avec sa bite ?!

« Franchement, vous me faîtes presque de la peine monsieur Nakamura, je lâche en attrapant une feuille et un stylo dans un coin de mon bureau. Vous êtes quelqu'un d'intelligent, vous le savez, je le sais, tout le monde le sait et pourtant, vous vous évertuez à dire et faire des choses tellement stupides que s'en est presque drôle. Bon du coup, à infraction à la loi pénale pour fraude aux examens, ce qui, je vous le rappelle, est passible d'un an d'emprisonnement ferme, j'ajoute harcèlement sexuel ? »

Je lui lance un regard amusé parce que là, j'avoue que je commence à trouver ça vraiment marrant. Il est pas dégueu à regarder ce garçon, je mentirai en disant le contraire. Mais les mecs trop sûrs d'eux qui se croient tout permis sous prétexte que papa est derrière pour réparer la gaffe, ça me sort par les oreilles. Et puis les étudiants franchement sans façon. Je tapote le bout de mon stylo sur mes lèvres en l'observant les sourcils froncés.

« Mais maintenant que j'y pense, si vous avez des problèmes de libido, continuez comme ça, vous êtes sur la bonne voie : avec votre comportement d'idiot pourri gâté même pas foutu de penser à exploiter tout son potentiel intellectuel pour faire autre chose qu'emmerder son petit monde, vous finirez bien par vous retrouver en taule un de ces jours. Et là bas, vous verrez, il suffira que vous vous penchiez deux secondes pour ramasser la savonnette dans les douches et pfffit ! Plus de problème de manque ! Je suis sûre que vous allez vous faire plein de copains là bas. »

Je ne plaisante pas en disant ça. Au fond j'espère qu'il ne finira pas derrière les barreaux, je ne souhaite ça à aucun de mes élèves. Mais là, si c'est la seule façon pour qu'il perde son petit sourire arrogant, et bien qu'il aille donc voir comment ça se passe dans la vraie vie.

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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Mar 29 Sep - 2:45
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Le théorème du génie abrutit
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Je souris en coin, voyant le roulement de regard noir qu’elle m’offrait. Presque amusé. Je crois que j’aimais ca. Faire tourner les femmes en bourrique et me délecter de leur réaction, quel qu’elle soit. Bien que pour la plupart, elles finissaient par me hurler dessus ou par me gifler. Et ca avait le don de me faire ricaner au plus haut point. Apres, je devais avoir l’art de les choisir pour que toutes celles à qui je m’en prenais, aient un tempérament de feu. Toutes à leur manière. Pas une ne faisait exception. Elles cherchaient toutes à me remettre à ma place, mais avaient toutes peur de moi au fond elles. Et c’était cette angoisse que j’aimais tant exploiter, jouant sur la corde sensible. Mais celle qui se tenait devant moi, derrière son bureau, un peu l’air sévère, les traits tirés, mais malgré tout, très sexy, je ne l’avais pas encore percée à jour. Je n’arrivais pas encore à savoir ce qui pouvait lui faire peur. Lui faire un minimum paniqué. En même temps, je ne m’attaquais pas à n’importe qui. C’était la CPE la plus sexy de l’école, voire des environs selon moi. Je ne pouvais donc pas jouer à la légère, ce qui expliquait en partie ma venue répétitive dans son bureau. « Vos compliments me vont droit au cœur, mademoiselle. » Bah oui ! Pas de madame pour moi, elle était encore trop jeune pour etre marié selon moi. « Vous viendrez me rendre visite ? » demandais-je en papillonnant des cils volontairement, comme pour faire du charme de bas étage. J’étais loin d’avoir peur de faire de la prison. Mon casier n’était plus vierge depuis longtemps, et puis, mon père se débrouillera pour me faire sortir bien avant que ma peine n’ait commencé. Ca serait une trop mauvaise image pour lui d’avoir son fils en prison. « Vous avez l’air harcelé ? Qui oserait une telle chose ? » Demandais-je sur un ton innocent qui sonnait doucement faux. Apres, il n’y avait aucune preuve comme quoi je la harcelais. Je ne venais que pendant les heures d’ouverture de son bureau et quand on me le demandait. Je ne le suivais pas encore jusque chez elle, ni ne lui envoyait une tonne de messages. Donc aucune preuve. Aucune plainte possible. Intouchable. Sans doute pensait-elle que je me croyais tout permis parce que papa était derrière pour tout arranger. Mais c’était bien loin du compte. Le paternel me détestait. Je ne faisais rien pour arranger les affaires non plus, cherchant toujours à les aggraver même. Et si il me couvre, c’est uniquement pour son image. Toujours une question d’image et de fric. Oh gosh ! Je finis par me retrouver à me tordre de rire, à moitié affaler sur son bureau, gagné par un four rire interminable et incontrôlable. On m’en avait déjà dit des choses étranges, salaces, méchantes et j’en passe à mon sujet, mais celle-ci, j’avouais qu’elle surpassait toutes les autres et de loin. « Vous etes une femme drôle en plus d’être une forte tête. J’aime beaucoup. » Je repris mon calme, mon sourire narquois de retour à la commissure de mes lèvres. « Si vous vous inquiétez pour ma libido, je connais un autre moyen de la soulager… » Je laissais ma phrase en suspend, sous entendant pas mal de chose sur elle, sur nous. On pouvait en faire des choses en une heure de consultation.

Emi Burton
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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Mer 14 Oct - 1:52
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Ho mon Dieu mais j'hallucine est ce qu'on a déjà vu un mec plus lourdingue que ça ?! Je soupire et me frotte les sourcils. Bon sang, si mon petit ami voyait ça, je n'ose même pas imaginer la tête qu'il tirerait. Peut être qu'il serait tenté de casser la gueule à Kazuya ? Humm, ce serait fâcheux si on en arrivait à de telles extrémités... Nan, c'est ma bataille, il va falloir que je me débarrasse de ce kéké persuadé d'être l'équivalent d'un Dieu vivant par mes propres mieux. Le moyen le plus efficace qui me vient en tête là tout de suite serait évidemment de le dégager à coup de pied dans le cul mais j'ai un code de déontologie à respecter et le châtiment corporel est puni par la loi. Dommage.

Le plus énervant je pense, c'est que si il m'avait fait son petit numéro quelques temps avant que je ne rencontre Yeon Soo, j'aurai peut être cédé. C'est un fait, j'aime bien les petits cons prétentieux et je sais d'expérience que la plupart ne vantent pas leurs mérites au lit pour rien. Évidemment, le fait de coucher avec un élève c'est toujours plutôt problématique et assez déstabilisant mais bon... Après tout si c'est lui qui le demande ! Seulement voilà, il n’est pas arrivé au bon moment. Je suis très bien avec Yeon Soo et je n'ai pas l'intention de jouer la méga couguar en me tapant un jeune dévergondé dans mon bureau. Finalement, je me décide à reprendre la parole :

« Vraiment, là je sais plus quoi faire de vous. Vous êtes tenace et en d'autres circonstances j'aurai probablement été la première à dire que c'est une bonne chose mais vous vous épuisez pour rien monsieur Nakamura. Pourquoi ne pas utiliser votre salive et vos techniques de rentre-dedans à la mord moi l'noeud sur une fille de votre âge apte à éventuellement se laisser tomber dans vos filets ? »

J'enfonce mon dos un peu plus profondément dans le dossier de mon fauteuil et croise les bras sur ma poitrine. Je ne sais même plus si cette situation m'amuse ou m'épuise. Un peu des deux je suppose. Parce que bon, il faut pas se voiler la face non plus, c'est toujours agréable de voir un jeune homme s'acharner sur soi pour faire des cochonneries mais enfin, à la longue ça devient vraiment... Oui, vraiment lourd.

« Je suis sûre qu'il y a plein de jeunes femmes qui n'attendent que vos avances ! Allez les retrouver bon sang ! Et par pitié, arrêtez une bonne fois pour toute de faire vos conneries dignes d'un môme. Vraiment, voler des copies d'examens... Vous êtes au courant que vous êtes à la fac maintenant ? C'est pas une école primaire ici ! »

Je pousse un nouveau soupire. Je sais même pas pourquoi je prends la peine de m'énerver contre lui, de toute façon je suis sûre que tout rentre par une oreille et ressort par l'autre avec lui ! Mais bon, je suis CPE, c'est bien la preuve que j'ai de l'espoir à revendre...

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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Dim 20 Déc - 22:02
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Je ricanais de bon cœur à sa première remarque. « Touché. » déclarais-je avant de me mettre plus à l’aise au fond de mon siège. « Sans doute parce que toutes celles que je trouvais digne d’intérêt on finit par céder ? Et que les autres de mon âge ne m’intéressent qu’en outre mesure.» J’arborais un air naturellement hautain sur le visage. Je pourrais y croire moi-même si je ne me connaissais pas si bien. Bien entendu, plus d’une femme de mon âge avait succombé à mes charmes, mais je n’avais aucun plaisir a courtiser des femmes ne me résistant pas un minimum. Les petites filles naïves et fragiles n’étaient bonnes qu’à baiser selon moi. Sans doute que mes propos en choquerait plus d’un, mais je n’allais pas changer ma façon de penser pour faire plaisir à d’autre. Je jetais un bref coup d’œil à sa poitrine qui se gonflait alors qu’elle croisait les bras autour d’elle, souriant. J’étais un homme après tout, je savais apprécier les belles choses. Elle avait un beau galbe, c’était indéniable. Je m’apprêtais à lui demander son secret, me retenant au dernier moment, me disant que cela ferait probablement de trop. Je riais de plus bel en écoutant ses dires. Comme si je n’étais pas au courant que nous nous trouvions dans une université. Et elle ne se rendait même pas compte que je faisais autant de connerie uniquement pour me retrouver dans son bureau. Pour une spécialiste de l’orientation, elle n’était pas très observatrice. « Disons que j’étais simplement à cours d’idée pour me retrouver ici, alors je devais innover. » J’attrapais les copies justement entassées sur son bureau, preuve de mon crime, avant de les lancer face à elle. « Sérieusement, il faudrait revoir ce genre de plan. Comme vous dites, on n’est plus en primaire, alors il faudrait mettre le niveau un peu plus haut, parce que franchement… » Je laissais une grimace transparaitre sur mon visage. Mon but premier était bien entendu de la pousser à faire une erreur la première. Je voulais qu’elle perde patience, qu’elle me montre son côté obscure. Je voulais qu’elle craque la première et même si je devais la travailler à l’usure, j’étais certain que je ne finirais pas l’avoir.

Emi Burton
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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Mer 27 Jan - 16:23
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Kazuya, c’est typiquement le genre d'élève qui pousse tellement à bout que même le plus coriace des membres de l'équipe pédagogique aurait envie de partir en claquant la porte et d'abandonner le milieu de l'éducation après un entretien avec lui. Là tout de suite, j'ai juste envie de lui dire de dégager et de rentrer chez moi pour ne plus jamais remettre un pied à Yonsei. Mais je ne lui ferai pas ce plaisir. Depuis tout à l'heure, je m'efforce de ne pas entrer dans son petit jeu et ça me demande une concentration telle que j'en ai mal à la tête. Je me masse les tempes et pousse un soupir. « Vous prenez vraiment votre pied à me faire chier hein ? » C'est bon, là je commence vraiment à en avoir ma claque. Je redresse la tête et je constate avec surprise qu'il est en train... de mater mes seins ?! Soudain, je comprends. Je comprends pourquoi il n'arrête pas de chercher de nouvelles idées pour venir dans mon bureau : il veut effectivement prendre son pied, mais pas du tout dans le sens que je pensais ! Il veut réellement tirer son coup l'enfoiré ! Je n'avais pas imaginé une seconde que je puisse être l'objet d'un tel défi pour lui... C'est qu'il s'est donné du mal pour se retrouver ici à chaque fois ! Et dire que je pensais que ce petit rentre dedans systématique était seulement une façon de me mettre en rogne ! J'en serai presque flattée. Mais maintenant que je sais quelles sont ses réelles intentions, je vais pouvoir en jouer. Je me lève de mon fauteuil et commence à faire les cents pas un peu partout dans la pièce et reprenant : « Si le programme ne vous plaît pas, vous pouvez toujours aller vous en plaindre au directeur, c'est lui qui s'occupe de ça. Moi je suis censée me charger des élèves, pas des examens. Et quand les élèves font des bêtises vous savez ce que je fais, monsieur Nakamura ? » Je hausse un sourcil, limite provoquant, avant de poser mes deux mains à plat sur mon bureau devant lui et de me pencher, lui offrant probablement une vue imprenable sur mon décolleté. « Je les punis, voilà ce que je fais. » Je me redresse lentement et tapote mon menton en prenant un air songeur. « Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire de vous jeune homme ?... Si le châtiment corporel était encore autorisé, je vous aurai peut être fouetté mais ce n'est pas drôle si vous prenez autant de plaisir à recevoir les coups que moi à vous les administrer alors... » Je l'observe d'un œil inquisiteur : il est très beau, c'est vrai, mais également totalement conscient de son pouvoir de séduction. Le genre d'homme qui fait tout pour attraper les proies de qualité dans son filet. Des proies de qualité... Je souris. « Je vais vous coller 10 heures de retenue et un nouvel avertissement -le dernier. Et puisque vous aimez tant la compagnie féminine, je demanderai à madame Kang, notre concierge, de s'occuper personnellement de votre surveillance en tête à tête pendant toute la durée de votre punition. » Je suis très fière de moi. Madame Kang n'est pas seulement affreusement laide : c'est aussi la nymphomane la plus virulente de ma connaissance. Kazuya va donc se retrouver enfermé pendant une dizaine d'heures seul avec un vieux laideron qui fera tout pour le sauter. C'est magnifiquement diabolique. L'arroseur arrosé en somme.

Emi Burton
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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Lun 28 Mar - 1:37
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Un sourire narquois vint se dessiner aux coins de mes lèvres. Venait-elle seulement de comprendre que je prenais un malin plaisir à la faire tourner en bourrique ? Bien que mon but premier restait de la séduire et de la mettre dans mon lit. Sinon, pourquoi me donnerais-je autant de mal ? Pourquoi faire autant de remue-ménage juste pour un professeur ? Si ce n’était pas pour son corps de rêve et sa personnalité d’audacieuse, jamais elle ne m’aurait intéressé pour me donner autant de mal. Bien que cette fois, j’avais poussé le bouchon un peu loin. J’avais piqué les réponses de l’examen final. J’étais loin de me douter que ca me couterait mon année et qu’on me ferait redoubler d’office. Maintenant qu’elle avait compris mes véritables intentions, je me demandais ce qu’elle comptait faire. Je la suivais faire des allers-retours dans la pièce sur ses talons haut qui toquaient contre le sol à chacun de ses pas. Je m’en fichais bien du directeur. Je l’avais déjà à moitié dans la poche, et si elle savait qu’il m’avait déjà couvert pour certaines de mes conneries, elle ragerait. En revanche, je levais un sourcil amusé. « Des bisous et des câlins ? » Tentais-je en riant à moitié en prenant la même tête que celle des pingouins de Madagascar. Je ne me privais pas pour me rincer l’œil avec ce qu’elle m’offrait comme décolleté. Elle pensait réellement qu’elle me faisait peur ? Il en fallait un peu plus que cela. Je croisais les bras sur mon torse, écartant les jambes sur ma chaise, je me penchais légèrement en avant, en murmurant comme si je lui faisais une confidence. « Mais faites donc ! Punissez-moi. Je n’attends que cela. » Je lui lançais un regard empli de sous-entendu avant de me redresser sur mon siège, un sourire sournois toujours flanqué sur le visage. C’était un jeu des plus divertissants, il fallait bien l’avouer. Quand je raconterais cela à Yoon, il poufferait sans doute de rire me demandant pourquoi j’avais tant fait de chichis et que je ne l’avais pas simplement pris sur le bureau sans plus attendre. Je ricanais en l’entendant brièvement faire allusions qu’elle pourrait bien me fouetter elle-même, mais que ce n’était pas si drôle si je prenais mon pied. « Si vous voulez, je peux faire semblant de ne pas aimer. Si il y a que cela… » J’avouais que je prenais un plaisir malsain avec ce petit jeu. « Quelle clémence ! » me moquais-je avant de me lever et de m’avancer vers elle, passant à l’action cette fois. J’avançais jusqu’à la faire reculer jusqu’au bureau où je mis mes deux mains de part et d’autre de son corps, à plat sur le bois. Je me penchais vers elle, chuchotant, menaçant. « Allez. Je suis certain que vous pouvez faire bien mieux que cela. » J’avais déjà eu plus d’une fois affaire à madame Kang pour confirmer que c’était une nymphomane qui en avait après mon corps. Et si madame la CPE pensait vraiment qu’il suffisait de m’imposer d’aller en colle pour que j’y aille, c’était mal me connaitre. Peut-être auparavant. J’étais un étudiant qui ne cherchait pas la merde, mais la donne avait changé au moment même où Ivy avait décidé de mettre fin à notre relation longue de trois ans, il y avait six mois. Depuis, j’étais une âme en peine qui n’avait plus rien à perdre. Puis, d’un geste habile, je fis sauter le bouton de sa chemise qui retenait sa poitrine, la libérant. « Je serais vous, je ferais attention de ne pas mettre une tenue si aguicheuse. Ca pourrait reveiller les pulsions de certains. » Je ricanais avant de me détourner pour revenir m’assoir à ma place, levant un regard provocateur à la belle. « Alors ? Vous avez quoi de mieux à m’offrir que madame Kang ? »

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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Lun 11 Avr - 10:19
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Je n'aime vraiment pas la tournure que sont en train de prendre les choses. Ce gamin est tout simplement irrécupérable, je m'obstine mais dans le fond je sais bien que je perds mon temps. Au fil des années, on apprend à les reconnaître ces élèves là. Plus le temps passe et plus on prend le tic de ranger les étudiants dans des sortes de catégories : ceux dont on entend jamais parler déjà (ceux que je préfère en général), les boursiers et les sujets sensibles sur lesquels je garde constamment un œil (par exemple les mamans cachées comme Woori ou encore les boursières au caractère difficile et à l'histoire compliquée comme Aecha), les perturbateurs gentils (comme mon frère ou Chung Su) et les vrais problèmes. Kazuya, c'est un vrai problème, mais avec un cran supérieur par rapport aux autres parce que lui, c'est le genre de problème dont je peux techniquement pas me débarrasser à cause du piston. C'est pour ça que je préfère les boursiers : eux au moins savent la chance qu'ils ont d'être à Yonsei. Les types comme Kazuya en revanche, s'en foutent. De toute façon, lui il sait très bien que quoi qu'il fasse, il finira toujours par s'en sortir. C'est triste, mais c'est le genre de sale môme que je rêve de voir déshérité, histoire qu'ils puissent voir un peu ce que c'est la vraie vie. Ou mieux encore : j'aimerai lui foutre une grande tarte dans la gueule. Pas pour lui apprendre quoique ce soit pour le coup, mais juste pour le plaisir de frapper sa petite tête de prétentieux qui s'assume. A défaut de pouvoir le tarter, je le menace en utilisant ma carte maîtresse en matière d'anti-pervers : madame Kang. Mais encore une fois, c'est un échec tellement cuisant qu'il me donne envie de hurler et de lui jeter mon dossier le plus lourd en pleine tête. Nan, je dois garder mon calme. Rester professionnelle. Même devant des petits cons comme monsieur Nakamura. Je suis plus forte que ça quand même ! Je ferme donc les yeux deux secondes en tentant de reprendre un semblant de calme mais quand j'ouvre les paupières, je m’aperçois qu'il est juste devant moi et qu'il se rapproche d'une façon presque menaçante. Je ne me laisse jamais intimider, par personne. Céder à l'intimidation, c'est accorder à son bourreau un pouvoir qu'il ne mérite pas sur nous. Cependant, et un peu malgré moi, je recule légèrement, jusqu'à me cogner contre le bois de mon bureau mais sans le quitter des yeux, lui faisant bien comprendre que bien qu'il soit plus imposant que moi, je n'ai pas l'intention de me laisser faire. Et c'est là qu'il fait la chose la plus culottée que j'ai vu de ma vie : il déboutonne l'un de boutons de mon chemisier, laissant apparaître une bonne partie de mon soutien gorge en dentelle. Sur le coup, je suis tellement sur le cul que je ne parviens même pas à réagir. Il a osé. Le petit con. Quelle humiliation, ho mon dieu. J'ai envie de lui péter la gueule, d'une violence qui me fait presque peur. Mais non, hors de question que j'entre dans son petit jeu malsain. Je dois être plus maline que lui. Je souris en rattachant mon chemisier et en me recoiffant du bout des doigts avant de frapper dans mes mains et de retourner derrière mon bureau « Bon, je crois que tout a été dis et que tout a été fait. Vous êtes viré. Je ne veux plus vous voir ici. Je me fous de ce que fera le directeur, si il décide de vous réinscrire ou quoi. Mais à mes yeux, vous ne serez plus un étudiant de Yonsei et ce jusqu'à la fin de l'année. » Là dessus, je lui désigne la porte du doigt et hausse un sourcil en disant d'une voix sans appel : « Maintenant sortez. Si vous n'êtes pas content, allez chialer dans les jupes de votre père comme bon vous semble, je m'en tape mais alors royalement. Vous avez fait sauter le bouton de trop. Et si au passage j'entends la moindre rumeur de harcèlement sexuel dans les jours qui suivent, je saurai à quoi m'en tenir. » C'est terminé. Je ne pense pas avoir gagné cette partie, mais il n'est pas vainqueur non plus alors ça me réconforte un peu.

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Re: Le théorème du génie abrutit :: feat Kazuya | Mer 27 Avr - 9:33
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Le théorème du génie abrutit
CPE VS KAZUYA

J’avais toujours été d’une nature arrogante et perturbatrice. Si un problème devait m’arriver, je préférais que ce soit ma faute plutôt que celle d’un autre. Au moins, j’étais responsable de ce qui m’arrivait. Alors j’étais toujours le premier à lancer les hostilités. Pas besoin de chercher un coupable vu que je savais que c’était moi. Pourtant, pendant 3 ans, je m’étais calmé. Comme si le fait d’être avec une femme équivalait à avoir une laisse autour du cou et à être un gentil et docile petit toutou. Je ne le voyais pas ainsi, bien entendu. J’avais aimé Ivy à en crever, et encore maintenant, je ressentais certaines choses pour elle que je ne pouvais expliquer. Elle était mon premier amour. Celle qui m’avait fait tourné la tête et perdre l’esprit pour la première fois. Et par la même occasion, sans s’en rendre compte, celle qui m’empêchait de faire des conneries et de me détruire à petit feu. Pourtant, maintenant qu’elle avait mis fin à notre histoire, six mois avant beau être passé, je n’arrivais pas à l’oublier. Je n’avais qu’une raison de plus descendre que plus vite en enfer, quoi qu’il m’en coute. Je n’avais plus rien à perdre. C’était dans cette optique que je cherchais un peu de trop près la CPE. Je n’avais trouvé personne qui avait sa force de caractère pour me tenir tête, et j’avais besoin de ce petit jeu, croyez moi. et plus elle sortait de ses gongs, plus c’était jouissif. Plus elle s’en prenait à moi, et plus j’aimais ca. Plus je continuerais. Juste pour voir lequel entre nous deux cèderais d’une façon ou d’une autre et jetterais l’éponge. Et si c’est elle, je ferais comme d’habitude. Je lâcherais l’affaire, et je chercherais après quelqu’un qui pourra crier plus fort que moi. je savais qu’avec elle, se serait plus difficile, plus amusant. Qu’il faudrait un moment, et surtout que je dépasse une limite placée bien haut pour qu’elle craque. Elle n’a pas peur. Je le vois dans son regard, cette lueur brulante qui ne demandait qu’à se libérer. Elle n’avait pas peur de moi, juste un peu surprise que je me permette tant de familiarité avec sa personne. J’avais osé toucher à son décolleté. Un brin d’audace qui était quotidien chez moi. Et sa réaction me fit rire. Je ricanais en revenant à ma place bien gentiment, en voyant la tête qu’elle faisait. « Ne froncer pas les sourcils ainsi, vous risquez d’avoir des rides avant l’âge. Vous êtes si belle, ça serait du gâchis … » la taquinais-je en y rajoutant une couche, comme si mon cas n’était déjà pas assez grave. Je levais un sourcil quand elle déclarait que tout avait été dit et fait. Vire ? Carrément. Je ne pus qu’éclater de rire. « Je ne sais pas ce qui est le plus triste. Que vous vous débarrassiez de tous les étudiants que vous considérez trop durs à gérer pour vous… » hop, une petit pique de plus. « Ou que vous ne savez pas vous amusez quand des occasions tel que celle-ci se présente à vous. » Apres tout, un mec, plutôt beau gosse, soyons modeste pour une fois, la courtise, et elle ne fait que le rejeter. Elle n’avait même pas encore gouté qu’elle ne lui laissait même pas une petite chance. Je ris de nouveau, tel un fou rire qu’on ne pouvait arrêter. « Très bien. Je suis viré. » Je levais les mains en geste d’innocence. « Ca ne fait plus de moi un étudiant de cette école pour un temps. Je suis donc en droit de ne plus écouter les consignes que vous donnez. » Je ris de nouveau avant de me lever à nouveau de ma chaise, et de contourner son bureau alors qu’elle me montrait la sortir de son doigts. Je ne comptais pas sortir de ce bureau tant que je n’aurais pas ce que je voulais et ca risquait d’être drôle. Néanmoins, il avait fallu qu’elle parle de mon père tout haut. Je stoppais net, fronçant les sourcils, avant de sourire à nouveau pour cacher mon trouble. Je vins me planter devant elle, m’asseyant sur son bureau. Je l’attrapais pas la taille d’un geste vif pour la caller entre mes jambes. Même assis sur mon perchoir, je faisais encore la même taille qu’elle. Je la fixais d’un regard sévère avant de reprendre sur un ton menaçant. « Je vous déconseilles de mêler mon père à cela. Ou en tout cas de me mêler à lui, sauf si vous voulez lui escroquer de l’argent. C’est assez clair ? » Mes doigts se resserrèrent sur la peau de sa taille pour marquer mes paroles et qu’elle comprenne. Je détestais mon père. Si je pouvais le faire chier, je le faisais. Et si je pouvais lui causer des problèmes, c’était encore mieux. Alors me dire d’aller chialer dans ses jupes… c’était une grave erreur de sa part.

Emi Burton
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