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night, fur, cigarette, you&I [Kazuya]

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Re: night, fur, cigarette, you&I [Kazuya] | Dim 8 Nov - 19:25
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KAZUYA & NORIKO
one zoo . many pets
. two animals .

And I know that it's complicated but I'm a loser in love. So baby raise a glass to mend All the broken hearts Of all my wrecked up friend. I'll never talk again. Oh boy you've left me speechless. You've left me speechless, so speechless ▬ lady gaga


J'attends. J’attends et je prends presque peur quand il se met à bouger. Et s’il partait ? L’idée me terrifiait. Mais non. Je le sentis se tourner vers moi, mais n’osais pas lever les yeux vers lui pour autant. Ses bras autour de moi me rassurèrent enfin. Je me détendis, et me pressais contre lui, sentant mon corps se réchauffer doucement. Mes mains se refermèrent dans son dos, et je ne bougeais plus. J’étais juste… bien. Mais parfaitement bien. Un petit sourire se dessina sur mes lèvres. Je voulais juste que tout s’arrête. Que nous puissions rester comme ça. Mais non. Dommage. Je rougis un peu sentant le regard lourd de Kazuya sur moi, le mien n’arrivant pas à se fixer sur ses yeux. J’avais l’impression de marcher sur un fil. C’était étrange et bancal. Mon esprit n’avait jamais été aussi flou. Je levai finalement le visage vers lui, un peu contrainte. Peut-être plutôt aidée en fait car  je réussis enfin à planter mon regard dans le sien. Je fus presque choquée par ce que j’y vis. C’était tellement évident et limpide que mon cerveau rejeta le tout en bloc, et que ma conscience ne compris pas. Malgré la fulgurance d’adrénaline dans ma colonne vertébrale. J’étais inconsciemment à deux doigts de m’enfuir quand je sentis une soudaine chaleur sur mes lèvres. Nouvelle bombe dans ma tête. Et ça, mon conscient ne pouvait guère l’ignorer. Je restai figée, yeux grands ouverts. Je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi il le faisait. Ni pourquoi je le laissais faire. Mais je le laissai faire, mes mains glissant doucement le long de ses côtes. Instinctivement, je les refermai, m’agrippant à son t-shirt, quand il s’écarta de moi. Je vis son visage s’éloigner doucement du mien comme hypnotisée. Une douleur naissant dans ma poitrine me fit comprendre au moins une chose. Que j’en avais envie. Et j’avais l’impression que s’il reculait d’avantage, tout s’allait s’arrêter, et que ça n’arriverait plus jamais. C’était à peine supportable. Mes mains jaillirent et lui saisirent la nuque, et je hissai sur la pointe des pieds pour attraper ses lèvres des miennes. C’était peut-être violent. Mais ce n’était rien comparé à ce qui se passait dans ma petite tête. Mais c’était tout ce que je voulais. Ses lèvres contre les miennes. C’était tellement différent de tout ce que j’avais pu vivre avant. Comme si l’embrasser avait un sens. Cette pensée réveilla une sourde angoisse, et mes pensées, et… mais qu’est-ce que j’étais en train de faire là exactement ?? Je le lâchai, me sentant soudain infiniment stupide. Cette fois, c’est moi qui reculai. De trois pas, une main sur la bouche. J’aurais pu creuser un trou pour me cacher dedans, je l’aurais fait. J’avais comme déjà oublié que c’était lui qui avait initié la situation. Ou alors je m’étais persuadée que j’avais mal son geste. - Désolée… Je suis désolée. C’est pas ce que je voulais… Je me tus. Bien sûr que si c’était ce que je voulais ! Mais j’étais incapable de dire quoique ce soit d’autre. Complétement désarçonnée, je me rongeai nerveusement les ongles et regardai ailleurs. Je faisais n’importe quoi.



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Re: night, fur, cigarette, you&I [Kazuya] | Dim 20 Déc - 19:57
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KAZUYA & NORIKO
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. two animals .

And I know that it's complicated but I'm a loser in love. So baby raise a glass to mend All the broken hearts Of all my wrecked up friend. I'll never talk again. Oh boy you've left me speechless. You've left me speechless, so speechless ▬ lady gaga


Je crus un instant qu’elle ne me laisserait pas faire, qu’elle me repousserait suite à mon geste. Il m’avait fallu du courage pour oser enfin lui voler un baiser, et pourtant, j’avais toujours peur qu’elle me repousse, mais je la tenais assez fermement pour qu’elle ne puisse s’enfuir. Si je devais sombrer, elle coulerait avec moi. Et étonnement, elle me laissait faire. Je ne cherchais pas plus loin et j’en profitais pour accentuer notre baiser. Sentant qu’elle me répondait, je souris contre ses lèvres. A cet instant, j’étais le plus heureux des hommes, et je me fichais bien des conséquences. Je finis par m’écarter à contre cœur, nous laissant reprendre notre souffle, prenant le temps d’observer sa réaction, un sourire naissant aux lèvres. J’écarquillais les yeux, surpris quand elle me sauta au cou pour capturer mes lèvres à nouveau. Je refermais mes bras autour de ses reins immédiatement, répondant instinctivement à sa douce attaque. Je collais son bassin au mien, pour lui faire comprendre à quel point j’étais content de la voir. Je crois que ca ne dut pas lui plaire des masses, car elle reculait comme si elle venait de se bruler. Elle avait l’air choquée, comme si elle avait commis le pire crime qu’il puisse être. C’était comme un coup de poignard en plein cœur. Ces paroles étaient aussi tranchant qu’une lame me déchirant de l’intérieure. Je la voyais s’éloigner de moi, horrifiée de plus en plus. Je fronçais les sourcils n’acceptant pas cette réaction de sa part. J’attrapais son poignet fermement, l’empêchant de m’échapper un peu plus. Je l’attirais à moi sans ménagement, attrapant son menton entre mes doigts, la forçant à me regarder dans les yeux. Je me faisais violence pour rester les Kaz doux et tendre qu’elle avait toujours connu, je me contenais, me forçant à ne pas partir dans l’excès comme j’en avais toujours eu l’habitude. Je lui volais un chaste baiser pour attirer son attention. Je voulais etre certain qu’elle ne voyait que moi, que j’occupais toutes ses pensées. « Ne t’excuses pas. Moi, c’est ce que je voulais. Et je n’ai aucune honte pour ce que j’ai fait. » Je la regardais de mon regard persan, relâchant doucement ma prise sur son visage, venant la prendre dans les bras comme pour la réconforter. « Et si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seule seconde. » chuchotais-je alors que je me mis à caresser son crâne, la berçant entre mes bras musclés.


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