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    :: Défouloir :: 2015

My everything it’s u ft SISTAH DE LA MUERTE ♥︎

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My everything it’s u ft SISTAH DE LA MUERTE ♥︎ | Dim 20 Sep - 0:19
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My everything it’s u
Bruh & Sistah ANH ♥︎
Je sors tout juste des cours ( pour une fois je sors pas d’ailleurs, histoire de faire genre que je fréquente l’établissement quoi. ) Parce qu’aujourd’hui moi et la CPE on s’est donné rendez-vous, vaudrait mieux qu’elle ait rien entendu sur moi ces dernières vingt-quatre heures si je veux sortir de notre entrevue avec ma tête et mes couilles intactes. Je vais sur le parking réservé au prof, elle m’attend devant sa voiture. Je lui fais une brève accolade car les câlins c’est pas tellement mon truc et je monte dans sa caisse. Je fais gaffe à pas oublier de mettre ma ceinture de peur de me prendre un kick mortel...

Ce soir ça ne sera que nous, la télé et de la glace à la vanille avec des morceaux de chocolat qui croustillent accompagnés de son coulis fondant au caramel ( notre préférée. ) « Comment a été ta journée ? OH MY C’EST MA CHANSOOON, FAUT QUE JE MONTE LE SON ! » J’appuie sur le bouton jusqu’à ce que la musique emplisse l’habitacle et je me mets à danser sur le siège en gueulant : «  Cause Uptown Funk gon’ give it to you, Saturday night and we in the spot. Don’t believe me just watch COME ON ! » On vient tout juste de sortir du parking, du coup sur notre route on croise encore des élèves de la fac qui nous regarde comme si on était deux dauphins asiatiques derrière un volant, le truc pas possible quoi ( des dauphins bridés je dis pas, peut-être qu’y en a ! Mais jaunes… Ça je suis quasi sûr que non. )  

Elle roule jusqu’à son chez elle donc et vu que la chanson est terminée, je me calme progressivement et sors de mon sac un chewing-gum que je mâche de façon bruyante. Je me tourne vers elle, en faisant une bulle. « Regarde, je sais trop en faire de grosses. Mais regarde-moi ! Kyong Heeeee, regarde ! T’es au feu rouge là, tu peux ! » Elle fait un à-coup, je me penche brusquement sur elle et lui fous du chewing gum dans les cheveux. Je fais des yeux ronds, ça va être ma fête putain. « Bouge pas, je vais te l’enlever. Attends, heuuu… Si on met ça dessus, ça va partir. » Je prends un paquet de mouchoirs qui traine, en sors un puis essaie de lui retirer la substance collante qu’elle a sur la tignasse. Tout ce que j’arrive à faire c’est de lui les emmêler encore plus, avec en supplément des bouts de papier tout crades. Jusqu’à ce qu’on arrive chez elle, je reste bien à ma place et ne dis plus un mot de peur de me retrouver encastrer quelque part. Elle est vachement vénère, elle sort de la voiture en mode furie et m’oublie dedans. Je crois qu’elle est partie essayer de se sauver les poils du crâne, bon, je fais quoi moi ? Je décide quand même de la suivre.

Quand j’arrive dans l’appartement, je pose mes affaires dans l’entrée en essayant de me faire le plus petit possible et erre un peu dans le salon. Je vois des photos de la famille un peu éparpillées partout et tombe sur une qui retient mon attention. Je me souviens parfaitement de ce jour où cette photo a été prise.

Flashback.

Hier j’ai fêté mes sept ans, je suis trop trop trop content ! J’ai eu ma super nintendo avec le jeu Pokemon et un vélo rouge qui brille même la nuit ( papa il m’a mis des autocollants fluorescents dessus, je vais trop faire des jaloux wesh. ) Du coup moi je veux l’essayer ! « Kyong Hee, je peux faire du vélo ? » Elle est au téléphone avec une copine, je tire sur son t-shirt. «  Kyong Hee, je peux ? » Elle hoche la tête en m’envoyant pètre d’un revers de main. OUAIIIIIS ! Je vais donc dans l’allée pour monter sur mon vélo de compét' et fais genre je suis un motard en imitant le bruit du moteur. « BRUM BRUM BRUUUUUUUUM ! » Je pédale penaud dans la rue en faisant mon kakou, bah ouais, j’ai plus les petites roues bitches ! Je chanterais limite « y’a de la joie… » Tellement je suis heureux ! Un mec arrive de je sais pas où et il me regarde bizarre, y veut quoi lui ? Je jette un regard par-dessus mon épaule, y’a personne, j’aime pas trop ça. Le mec tout chelou il m’accoste et il me fait le vieux coup du bonbon. « J’en ai plein dans ma voiture si tu veux. » Je le regarde et très sincérement je lui réponds. « Pourquoi tu les manges pas si tu en as plein ? » Il met du temps à encaisser ma répartie puis, il réplique : «  Je veux dire, tu veux pas venir en manger ? » Je fais non de la tête. « Ma maman elle m’a dit de pas manger les bonbons des gens qui m’invitent dans leur caisse. Tu pourrais être un méchant, jte connais pas moi. » Il se gratte la tête et me répond : « Dans la voiture non mais chez moi ? » Je réfléchis, maman elle m’a pas dit de pas manger des bonbons chez les gens que je connais pas… Je fais la liste dans ma tête : Parle pas aux inconnus ( fail ), accepte pas de monter dans une voiture ( victory ), accepte pas des bonbons de personnes inconnues ( victory ), laves-toi les dents ( fail )…. Elle a rien dit sur manger des trucs dans des maisons… C’est ok ou pas ? Il me tend la main pour que je la prenne, j’hésite, je tends le bout de mes doigts et à ce moment précis une super héroïne débarque. Elle pousse le monsieur jusqu’à sa citrouille qui lui sert de véhicule et lui hurle dessus « REVIENS PLUS DANS LE QUARTIER ESPECE DE GROS PORC, LA PROCHAINE FOIS JE T’ÉTRIPE DE HAUT EN BAS ET JE TE FARCIS LE BIDE À COUP DE LAME DE RASOIRS PUIS ENSUITE JE RECOUDS TOUT ÇA ET JE TE COUPE UN BOUT DE TA TEUB TOUTES LES CINQ HEURES, EUKAY ? » Le monsieur il est tellement sonné qu’il arrive même plus à se relever, Kyong Hee elle me prend par le col de mon pull Mickey et on rentre à la maison. Papa nous capture en photo par surprise et nous fait un grand sourire dès qu’on franchit le pas de la porte. «  Ça fait plaisir de vous voir jouer ensemble tous les deux. » On se regarde, elle me tue des yeux, jor, rayon laser. Moi je hausse les épaules l’air de dire «  Bah quoi ? » Pourquoi elle est jamais contente quand je veux me faire des copains ?

Fin du flashback maggle.

Le temps que je médite, la frangine elle a réussi à récupérer ses poils de sirène. « Je vais te faire du thé, d’accord. Allez assis toi. » Mieux vaut la ménager, je la tire jusqu’au canapé, la fous devant un jeu télé à la con puis lui prépare sa boisson. « Dis, tu sors avec quelqu’un en ce moment ? Tous  les mecs de la fac me demandent. Je leur fais un fuck tavu mais ils sont du genre gros lourd qui lâche pas l’affaire. J’ai le droit de dire que tu te tapes le gars qui s’occupe de la chaufferie ? Si je dis ça, personne viendra t’approcher. » Msieur chaufferie c’est une montagne, je me demande comment il fait pour pas se cogner la tête quand il passe des portes. Par contre sa gueule elle est pas terrible, un cul de singe c’est plus sexy.

Je lui apporte le thé et m’assois à côté d’elle en m’avachissant. La télé me saoule tellement que je finis par regarder à nouveau le mur. La meuf elle a une peinture chez elle, ok, mais la peinture c’est un fond blanc avec une équerre noire au centre et c’est signé : Paolo. Elle a voulu faire plez à un mec qui lui faisait pitié ? C’est quoi l’histoire de ce tableau bordel de Dieu ?! Je me détourne de ma contemplation pour voir sa teutée et souris niaisement. Son incident capillaire ça me rappelle l’école primaire… Elle me fixe, je dois sourire comme un débile, alors je fronce les sourcils en faisant genre d’être très concentré et sérieux. « J’étais en train de me dire que la crise du poulet ça risque d’avoir un sérieux impact sur la société d’aujourd’hui. »

Emi Burton
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Re: My everything it’s u ft SISTAH DE LA MUERTE ♥︎ | Dim 20 Sep - 3:34
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My everything it’s u
Bruh & Sistah ANH ♥︎
C'est quand même hallucinant de se dire que si je suis pas là, y'a pas un pion qui est foutu de faire son boulot sans manquer de faire exploser la fac. Enfin merde quoi ! Il y en a qui sont là depuis plus longtemps que moi et pourtant ils sont encore tous à me demander où sont les fiches d'absence de la semaine ! Épuisée, je passe une main dans mes cheveux fraîchement chouchoutés par le coiffeur (je me suis faite plaisir hier) et jette un œil sur ma montre. Ah, il est temps que j'y aille. Je referme tous les dossiers qui traînent sur mon bureau, les enferment dans leurs tiroirs respectifs puis récupère mon manteau et mon sac et après un ultime au revoir à l'équipe, je m'élance dans les couloirs de la fac en direction du parking. D'ordinaire, je serai restée un peu plus tard pour terminer tout ce que j'ai à faire mais aujourd'hui j'ai rendez-vous avec Kwan Sun, mon petit frère et je ne veux pas être en retard. Déjà parce que de base j'aime pas être en retard, mais surtout parce que si je le suis, il me fera chier avec ça jusqu'à demain. J'aime bien ces soirées que l'on passe tous les deux en tête à tête, ça me fait du bien. J'aimerai dire que ça m'empêche de penser au boulot mais comme il est à la fac dans laquelle je bosse et qu'en plus, honte suprême pour mon nom, il revient souvent sur les cas que j'ai à traité suite aux plaintes des professeurs, ça me paraît plutôt difficile.

Tout en marchant, je trifouille dans mon sac à la recherche de mes clés en marmonnant dans ma barbe pour finalement mettre la main dessus. Triomphalement, je les sors et les dirige en direction de ma jolie Mercedes garée dans la partie VIP du personnel d'établissement. Je colle mes fesses contre le capot, croise les bras sur ma poitrine et attends que mon petit frère sorte de cours en jetant régulièrement des coups d’œil à ma montre. Bon qu'est ce qu'il fout là... Ah finalement après 2 minutes d'attente, je vois sa trogne de débile arriver vers moi, sac à dos sur l'épaule et démarche de roi lion. Je roule des yeux et lui lance en ouvrant ma porte :

« Allez, magne toi le kéké, j'ai faim et il y a un énorme pot de glace qui nous attend à la maison. »

Comme un brave garçon, il s'attache et je démarre mon bolide en baissant un peu le son de la radio pour qu'on puisse discuter un peu entre frère et sœur. Il me prend de vitesse en me demandant comment s'est passée ma journée et je suis sur le point de lui dire que si j'avais pas vu son prénom dans un rapport de son prof d'anglais suite à un mémorable « She's a fuckin' biatch » qu'il aurait lancé en cours en parlant d'Anne Boleyn elle aurait probablement été très bonne quand il se met à gueuler que c'est sa chanson en gigotant comme un môme. Je pousse un râlement en roulant de nouveau des yeux mais pendant toute sa petite prestation, je ne peux pas m'empêcher de jeter des petits coups d’œil dans sa direction en me retenant de rire. Il a beaucoup de talent ce garçon, mais là si Bruno Mars l'entendait, je pense qu'il se suiciderait pour pouvoir se retourner dans sa tombe tellement mon frère massacre son tube. Par les fenêtres ouvertes, je vois plusieurs élèves qui passent plus ou moins régulièrement dans mon bureau et je déploie mes cheveux des deux côtés de mon visage dans une vaine tentative de me cacher pour éviter la honte suprême qu'est en train de me coller mon frère. Bouddha mais faites qu'il devienne muet par pitié... Quand enfin la chanson se termine, il arrête de me hurler ses paroles dans les oreilles et je peux recommencer à respirer. Je me stoppe à un feu rouge et ferme deux secondes les yeux, le temps de me remettre de cet épisode tumultueux. Bordel la prochaine fois je le jure sur mon équerre, je le fous dans le coffre.

Quand il m'appelle pour que je regarde dans sa direction, je fais exprès de ne pas lui obéir parce que sinon il s'arrêtera jamais, on aura un accident et après moi j'aurai pas besoin de me suicider pour me retourner dans ma tombe. Il insiste ce bouffon en plus ! Au bout d'un moment j'en peux plus et je donne un petit coup de frein sur le coup de l'émotion en me tournant vers lui :

« Bordel je conduis là ! J'ai autre chose à faire que... »

Et là je le vois. J'écarquille les yeux en les braquant sur son PUTAIN DE CHEWING GUM QU'IL M'A COLLÉ DANS LA TIGNASSE. J'essaie de la contenir mais la rage en moi est trop puissante, elle me bouffe comme un rongeur avec son gland (ok non, cette image n'est pas très appropriée...). Je donne un coup dans mon volant, klaxonne en même temps et hurle :

« PUTAIN SUNNY POURQUOI TU FAIS TOUJOURS QUE DES CONNERIES ??? Juste quand je rentre du coiffeur mais c'est pas possible bordel à queue ! »

Pendant que je parle, il attrape un truc et j'ai même pas le temps de lui gueuler de surtout pas faire ce qu'il s'apprête à faire mais c'est trop tard. Ce gland essaie de retirer le chewing-gum avec un mouchoir et me colle des vieux bouts de papiers mélangéd à sa bave de crapaud débile partout. Putain je vais le tuer. Je vais l'abandonner au fond d'une mine et le laisser se faire bouffer par des chauves-souris. Je vais le foutre dans un coffre, fermer le coffre à clé, donner la clé à bouffer à un des animaux de la ferme des gumis puis jeter le coffre en plein milieu de l'océan Indien là ou personne ne pourra le retrouver. Ouais c'est un bon plan ça. Finalement, on arrive dans le parking de mon immeuble et sans même regardant KwanSun, je sors de la voiture en claquant la porte et en fermant à clé, puis je fonce jusqu'à l'ascenseur. J'enfonce rageusement le bouton pour le 8ème étage et une fois que j'arrive à bon port, j'entre chez moi et me précipite vers la cuisine pour prendre des glaçons dans le congélateur. Armée de ma glace, je vais dans la salle de bain et entreprends je frotter ce putain de chewing gum de merde avec, en regardant le résultat dans le miroir. Dans le salon, j'entends Sunny qui traîne sa carcasse, sûrement avec sa dégaine d'ado les mains dans les poches à pas savoir quoi faire et ça m'énerve tellement d'imaginer sa petite gueule de con comme ça que je frotte avec encore plus de fougue. Finalement, je passe un peu de shampoing après avoir retiré le plus gros et réussi à rattraper la catastrophe de mon frère. Je sèche rapidement mes cheveux avec une serviette et pousse un soupire de soulagement.

Rassurée, je retourne dans le salon en faisant claquer mes talons sur mon parquet et vois mon frère observer les photos que j'ai accroché au mur. Je suis toujours en colère mais je ne peux pas m'empêcher de sourire en voyant qu'il fait de même. D'où je suis, je ne vois pas quel cliché il regarde mais ça me fait plaisir de voir qu'il est submergé par les souvenirs comme ça. Je me rapproche de lui et avant de pouvoir dire quoique ce soit, il se tourne vers moi et me traîne jusqu'à mon canapé en allumant la télé le temps d'aller me préparer du thé. Bon, si il insiste... J'attrape un des plaids sous sous ma table basse (un Bob l'éponge qu'il m'a offert quand j'ai quitté la maison alors qu'il n'avait que 11 ans) puis change de chaîne avec la télécommande pour mettre la 6 où ils rediffusent des vieux épisodes de Bones. Alors que je suis plongée dans l'intrigue, j'entends mon frère me demander de la cuisine si j'ai un mec et me sortir tout son discours avec le type de la chaufferie. Je lève les yeux au ciel et gueule :

« Sunny mais ton langage ! C'est quoi là ces "fuck" et "tavu" ?! Je t'ai pas élevé comme ça putain ! Tu ressembles à une de ces racailles de bac à sable que je me coltine tous les jours dans mon bureau, même ton pote Chung Su il parle mieux que toi ! »

Le comparer à ChungSu qui dit encore "des animals" j'ai conscience que c'est de l'insulte gratuite mais merde je veux pas que mon frère soit vu comme un kéké des villes ! Je resserre les bords du plaid autour de moi et réponds finalement à sa question :

« Et pour tes amis, t'as qu'à leur dire que je sors avec un champion de boxe thaïlandaise et qu'il viendra casser leurs gueules de petits puceaux si ils s'avisent ne serait-ce que de me mater le cul. »

J'ai alors l'image de Chin dans un caleçon de boxe thaï et réprime un sourire avant de me rappeler qu'on est plus ensemble depuis longtemps. Je fais la moue en reportant mon attention sur la télé, puis sur mon frère qui s'installe comme un boulet dans le canapé, en manquant de peu de renverser tout le contenu de la tasse qu'il me tend sur mon super beau tapis que j'ai acheté une petite fortune. Je tourne la tête vers lui, prête à lui passer une nouvelle soufflante mais je le vois sourire comme un con en regardant mon mur. Je fronce les sourcils et tourne la tête dans la même direction que lui mais je vois pas ce qu'il y a de drôle. Il me sort alors une vieille excuse bidon qui pue le mytho, encore plus fort que ses pieds quand il retire ses baskets.

« Mais oui c'est ça. Et c'est parce que tu es si troublé par le destin des poulets que tu insultes une reine d'Angleterre en cours d'anglais ? Et me dis pas que ta langue a dérapée dans ta bouche comme la dernière fois parce que sinon je te jure, j'attrape l'écran plat de ma télé et je t'en fais un collier en pulvérisant ta tête au passage ? »

Et pour bien lui montrer que je suis sérieuse, je dépose calmement ma tasse de thé sur ma table basse, l'observe quelques secondes d'un air très sérieux, puis je me jette littéralement sur lui pour le bloquer grâce à une clé de jambe et de bras dont j'ai le secret et qui le mettent KO à chaque fois depuis qu'on est petits.

« Maintenant répond espèce de petit frère indigne avant que je te déboîte le bras comme le mois dernier. »

Emi Burton
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Re: My everything it’s u ft SISTAH DE LA MUERTE ♥︎ | Dim 27 Sep - 15:39
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Bruh & Sistah ANH ♥︎
Il a quoi mon langage ? Je parle bien le coréen, j’ai même eu une super note, un 7. UN 7,50 SUR 20 PUTAIN ! JE SUIS UN GÉNIE. « T’as dit queue dans la voiture… Et ensuite putain, là tout de suite, t’es en manque d’affection que je ne peux t’offrir ? Tu veux qu’on en parle ? » Je ris à cette idée, je m’imagine parfaitement bien le fait qu’elle me raconte ses exploits sexuels alors que c’est LE TRUC au monde qui n’arrivera jamais de la vie ! « T’as pas besoin d’un keum imaginaire pour te défendre, moi je suis là ! En plus je fais vraiment de la boxe. Personne te touchera frangine ! » Vu que je suis bien, je m’étale sur elle, c’est plus confortable. En plus elle sent bon, c’est pas comme les coussins qui empestent le chien mouillé. D’ailleurs ils sont où ces cons ? J’oublie bien vite les cabots quand je discerne son petit sourire vague qu’elle ne tarde pas à enterrer pour poser un oeil sur moi. Je donnerais cher pour savoir à quoi elle pensait.

Je me redresse d’un coup lorsque l’air de rien elle replante le décor, faut toujours qu’elle m’emmerde avec ses trucs de CPE, elle peut pas faire genre que je suis le premier de la classe et me chanter des louanges pour mon 7,5 ? D’ailleurs mon prof il m’a mis un smiley à côté de ma note, c’est classieux ou bien ? Je la regarde bêtement parce que mon cerveau il cherche une excuse, hm : «  J’ai dit biatch en pensant dire bitch qui s’avère être beach et du coup, ma phrase voulait dire : C’est une putain de plage, miss Boleyn. » Tu crois que ça va passer comme excuse ? J’y songe encore un peu histoire d’avoir l’air crédible quand même, mais elle juge que je mets trop de temps à sortir ma connerie vu qu’elle me bondit dessus comme une otarie obèse qu’elle est ! Je l’avais pas vu venir celle-là. « LAISSE-MOI TRANQUILLE ! » Si maman avait été là, j’aurais chouiné en lui demandant de m’aider et elle aurait répondu « Laisse ton petit frère tranquille, il est tout petit encore. » Si j’avais demandé à papa, il aurait répondu « T’es un homme, débrouilles-toi » et il serait parti en mode je m’en balec de mes morveux, qu’ils s’entretuent ! Tant qu’ils cassent pas ma merveilleuse collection de cochons en porcelaine ( lubie très bizarre soi-disant passant ). « QUAND JE VERRAIS MAMAN, JE LUI DIRAIS TOUT ! » Je me débats comme je peux mais elle connait mes points faibles depuis le temps, elle m’a limite paralysé. « J’AI RIEN FAIT EN PLUS, CEUX QUI T’ONT DIT ÇA C’EST DES FUCKING MENTEURS ! JE VAIS APPELER SOS FRÈRES EN DÉTRESSE, ILS VONT TE FOUTRE LA RACLÉE ! » J’entends frapper à la porte, Kyong Hee s’attend pas à avoir de la visite, elle est visiblement surprise. Je profite de son minuscule moment d’inattention pour bousculer mon poids dans le vide, nous faisant tous les deux tomber sur le tapis. Je lui grimpe dessus en saisissant un des coussins qui traîne et lui fous dans la ganache. « On fait plus sa belle là hein ? Dis que je suis le meilleur, le plus sexy, le plus mieux des frères au monde et je verrais si je me montre miséricordieux ou pas. » Ça continue de toquer à la porte, je gueule donc : « C’EST QUI ? » La voix masculine me répond qu’il s’appelle Hiro, ça sonne japonais ça. «  TU VEUX QUOI HIRO ? » J’apprends qu’il a été sortir les chiens juste avant que la frangine rentre du boulot, elle a dû l’engager, elle manque de temps avec son job toussa. « Je te règle ton compte après soeurette. » Je lui pince les côtes avant de me lever et d’aller ouvrir au gus, il regarde par-dessus mon épaule pour la voir, je pense qu’il a un crush le gars. Je prends nos chiens, lui dit : « Merci » et lui claque la porte dans sa gueule de con.

« MES BÉBÉS ! » Je m’étale par terre pour qu’ils me sautent dessus, ça fait au moins une semaine que je ne les avais pas vu, ils m’ont grave manqué. « Mon Aki, j’ai acheté quelque chose pour toi ! » Je tire mon sac qui était près de l’entrée et en sors un serre-tête rose avec un petit noeud en strass pour lui foutre sur la tête. « Tu es le plus beau chien gay refoulé que j’ai jamais vu. » Je le sers contre moi et lui caressant la teutée, il me regarde avec ses yeux blasés mais moi je sais qu’il est content, il veut juste pas le montrer devant les autres chiens, il assume pas trop sa sexualité, je comprends. Je lui chuchote à l’oreille : « Un jour t’y arrivera, t’inquiète. » Puis je le pose au sol. J’essaie de me relever quand Shiba, notre labrador, vient me lécher la chetron. Je la repousse, parce qu’elle veut recommencer la folle ! « Mais calmes-toi, bon sang ! KYONG HEE, SAUVE MOI ! » L’autre elle veut me rouler une pelle, c’est dégueux, je sais pas ce que sa langue à trifouiller avant de me laver le visage moi hein !

J’arrive à me défaire de son étreinte pour venir contre Kyong Hee, je souris en la voyant toute décoiffée et balance sans ambages : « C’était qui ce gueux ? Pourquoi je le connais pas ? » Je connais tous ceux qu’elle fréquente et vice-versa, alors bon, je suis étonné. Il était pas vilain mais pas beau non plus, pas que je m’y connaisse en beauté masculine mais je sais quand même reconnaitre un laideron d’un bg, j’ai des yeux quoi. Je sors le pot de glace du congélateur puis va me rassoir tranquille sur le canapé avec une cuillère à soupe, je lui montre que j’en ai pris deux pour qu’elle me rejoigne. Kimchi, notre vieille chienne ( c’est pas péjoratif. C’est une chienne, elle est vieille. Je peux pas le dire autrement ! ) est la première à grimper à côté de moi. Pour la bouffe elle a une attention de dingue mais quand faut aller chercher la balle, y’a plus personne. Je le regarde bien dans les yeux, je prends une grosse cuillerée et en déguste l’intégralité sans lui en donner ne serait-ce qu’une miette ( la glace ça fait pas de miette mais t’as compris ) elle bouge pas, je crois qu’elle attend un miracle, il viendra pas de moi !

Je sens un poids affaisser les coussins du canapé, m’alertant de sa présence. Je lui donne sa cuillère avec de la glace dessus et va la buter contre ses lèvres. « Excuse. » Je le dis mais ça se voit clairement que je n’ai aucun remords, surtout qu’elle n’a pas ouvert la bouche au bon moment, du coup le truc il lui dégouline du menton. « Foutue, pour foutue… » Je plonge ma main dans le pot et lui étale la crème glacée dans les cheveux, puis sa joue. Je lui en fous même dans les cils, ce qui a pour effet de lui faire baver le mascara. Je jette le pot sur le tapis, résultat : y’en a partout. Et me sauve, bah ouais, j’ai peur des représailles ! J’esquive les toutous pour m’enfermer dans sa chambre mais elle est plus rapide que je le pensais. J’arrive tout de même à atteindre la pièce mais pas à clore la porte complètement, j’ai juste eu le temps de la bloquer avec mon pied mais de son côté, elle pousse en espérant me faire céder. « TU M’APPROCHES MÊME PAS ! JE T’AVAIS DIT QUE MA VENGEANCE SERAIT TERRIBLE ! » J’imite le rire d’un super vilain en manquant de m’étouffer.

Emi Burton
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Re: My everything it’s u ft SISTAH DE LA MUERTE ♥︎ | Mer 11 Nov - 12:31
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My everything it’s u
Bruh & Sistah AHN ♥︎
J'adore quand j'ai le dessus avec ce petit con. Il essaie tellement de se prendre pour un chaud que parfois j'ai l'impression qu'il oublie qu'ici, c'est moi la grande sœur, c'est ma maison, c'est mes règles et si je le veux, c'est moi qui le défonce. En plus j'ai son destin universitaire entre les mains mais il s'en tape. Quel petit con bordel. Comme ça m'énerve, je resserre encore plus la pression sur son petit corps de crevette sans muscle. Il essaie de me menacer en disant que la prochaine fois, il caftera tout à nos parents mais ça me fait bien rire. Moi j'ai une arme beaucoup plus convaincante contre lui que papa et maman. Moi, j'ai la seule personne capable de le tenir en laisse. Enfin de le frapper sans hésiter du moins.

« J'te préviens mon p'tit père, si tu balances aux parents, moi je vais raconter à Jae Hwa que c'est toi qui a pété la lampe de sa chambre la semaine dernière ! »

Je l'ai coincé là. Il doit vraiment se sentir con ce gland. Il essaie quand même de se défendre en accusant limite les profs de m'avoir menti. Genre, comme si un seul professeur de Yonsei allait avoir les couilles de me pipoter à propos de mon propre petit frère ! Le prof d'anglais a déjà failli se chier dessus en m'annonçant que niveau discipline, Kwan Sun se trouvait à un niveau tellement merdique que ça faisait presque de la peine à voir. N'empêche, il réalise pas lui, que c'est carrément la honte pour moi ! Pendant qu'il fait son kéké en séchant les cours et en balançant des conneries, à côté moi aussi je trinque juste parce qu'on est du même sang... Je roule des yeux en l'entendant gueuler comme un attardé qu'il va appeler SOS frères en détresse. Putain, est ce que c'est sur qu'on l'a pas trouvé dans une poubelle ce machin là ? J'ai pas le temps de me poser longtemps la question parce que j'entends qu'on toque à la porte et je relève la tête en fronçant les sourcils. Qui est-ce que ça... PUTAIN LE CON ! Suny a profité de mon instant d’inattention pour nous renverser tous les deux sur le tapis et m'écraser de tout son poids avant de littéralement tenter de m'étouffer avec un coussin. A moitié asphyxiée, je trouve quand même la force de ne pas céder à son petit chantage à deux balles et réplique :

« CASSE TOI DÉBILE, JAMAIS JE DIRAI UN TRUC COMME CA, TU MÉRITES MÊME PAS D’ÊTRE MON FRÈRE CRÉTIN ! »

Je le repousse de toutes mes forces pendant qu'il commence à s'énerver sur la personne toujours derrière la porte et qui doit perdre patience. Quand Suny demande qui c'est et que j'entends le prénom d'Hiro, je m'immobilise d'un coup : merde, les chiens ! J'avais complètement oublié qu'Hiro les avait pris ce matin ! A cause de mon emploi du temps de ministre, je n'ai plus vraiment le temps de promener mes bébés autant de fois qu'il ne le faudrait, j'ai donc pris l'initiative de payer quelqu'un pour le faire. Hiro est un ancien étudiant de Yonsei en plein stage chez Vogue Korea et puisque son statut de stagiaire ne lui permet pas de toucher un salaire pharamineux, je lui ai proposé de l'embaucher. Il a tout de suite accepté et passe désormais trois fois par semaine, les jours où il ne travaille pas. Les chiens l'aiment bien, c'est un gentil garçon et il fait toujours attention à tout, bref je l'aime bien. Mais j'ai toujours peur de la réaction de Kwan Sun devant les hommes que je côtoie, que ce soit de façon purement professionnel ou de façon plus intime. Je ne lui ai jamais dit pour ce qu'il s'est passé avec Bom Chan il y a deux ans, mais je suppose qu'il a des doutes. C'est pas une flèche mais il a quand même un cerveau... Enfin j'espère pour lui, j'ai des doutes parfois. Avant que je ne puisse faire quoique ce soit, mon frère se lève et se jette limite sur la porte pour s'occuper d'Hiro. De là où je suis, j’aperçois vite fait la tête du pauvre garçon et lui fait un sourire en me relevant. Mais j'ai à peine fini de me mettre à quatre pattes que Suny claque la porte à la gueule de mon employé et que Brady, mon gros berger australien se précipite vers moi et me plaque de nouveau au sol pour me lécher le visage. De mes quatre chiens, c'est celui qui me réclame le plus d'attention et surtout celui qui aime le plus pisser sur les pieds de Sunny. Quand il fait ça, je lui donne une croquette en récompense.

Je câline un peu mon chien en lui rendant ses papouilles mais toujours en gardant un œil sur mon frère. Je sais pas qu'est ce que c'est son délire avec Aki, mon pauvre petit carlin mais il a l'air de croire dur comme fer qu'il est pédé. Du coup, à chaque fois, il lui ramène des trucs roses et moches comme si mon bébinou était un sapin de Noël pour tafiole. Autant dire que là ça m'enchante pas des masses de le voir sortir de son sac un vieux serre tête rose immonde qu'il va lui foutre sur le crane. Je pousse un soupire et lui demande :

« T'as rien de mieux à acheter avec ton argent de poche ? Je te jure si tu continues comme ça, j'arrête de renflouer tes caisses en fin de mois quand t'es sur le point de mendier sous un pont pour pouvoir bouffer un morceau de sandwich ! »

Il ne me répond pas, trop occupé à contrer une attaque d'amour de Shiba, notre gros labrador. Il m'appelle à l'aide mais je me contente de lui faire un doigt d'honneur pour bien lui faire percuter qu'il peut toujours se gratter pour que je vienne à sa rescousse. La il pourra peut être appeler SOS Frère en Détresse pour quelque chose ce teubé. Une fois qu'il réussit à se défaire de cette étreinte plutôt envahissante, il se lève et part dans la cuisine en me demandant qui était Hiro. Je me lève du sol en m'étirant, Brady toujours collé à moi à frotter sa tête contre mon mollet.

« C'est le gars qui va promener les chiens quand je suis au boulot. Et si tu le connais pas, c'est tout simplement parce que j'ai juste oublié de te parler de lui. Et si ta question muette c'est est ce qu'il y a quelque chose entre nous, la réponse est non. C'est bon, t'es content ? Tu vas pouvoir faire ton rapport à la Gestapo maintenant ? »

Je hausse un sourcil pour appuyer ma question mais ne peux m'empêcher un sourire en voyant qu'il a ramené la glace et les cuillères. C'est un bon garçon cet enfant en fin de compte... Je me laisse tomber de tout mon poids sur le canapé à côté de lui et tends la main pour qu'il me donne un des couverts mais apparemment il n'a pas décidé que ça se passerait comme ça : il tente d'enfoncer la cuillère pleine de glace dans ma bouche mais forcément si je suis pas prévenue j'ai pas vraiment l'idée de desserrer les lèvres. Résultat : je me retrouve avec de la glace pleine sur le menton. Je serre les dents et me fait violence pour ne pas l'étriper.

« Kwan Sun putain... »

Quand je commence à l'appeler par son prénom complet ça veut dire que c'est mauvais signe. Il s'excuse mais je sais bien qu'il regrette pas du tout le fourbe. En fait, il regrette tellement pas qu'il commence à plonger la main dans la glace et à m'en foutre partout sur le visage. AH LE CON ! EN PLUS LE SALOP IL BALANCE LE POT SUR MON BEAU TAPIS IKEA ! Je vais le tuer. Pas fou, il prend tout de suite la poudre d'escampette mais je le poursuis en poussant un hurlement de rage :

« KWAN SUN JE VAIS TE LAPIDER ESPECE DE SALE RACLURE ! TU SAIS QUOI ? J'AURAI DU DIRE AUX PARENTS DE TE LAISSER DANS LA POUBELLE OU ILS T'ONT TROUVÉ QUAND T'ÉTAIS BÉBÉ PARCE QUE C'ÉTAIT LA TON VRAI ENVIRONNEMENT SOCIAL VU QUE T'ES QU'UNE ORDURE ! »

Il part s'enfermer dans ma chambre mais je suis rapide moi aussi et je parviens à bloquer la porte avant qu'il ne puisse mettre le verrou. Je suis tellement en pétard que je fais une sorte de ronronnement de rage très bizarre.

« Tu vas le regretter espèce de petit merdeux, je te jure que tu vas morfler. »

Et pour lui prouver que je déconne pas, je donne un grand coup d'épaule dans la porte et l'envoie valser à l'autre bout de la chambre. Tout de suite, je me jette sur lui et le garde plaqué au sol en lui foutant de la glace sur la gueule à mon tour (en me servant de celle que j'ai sur le visage, c'est à dire à peu près la moitié du pot). Une fois qu'il est bien tartiné, je siffle et en deux secondes chrono, les quatre chiens nous ont rejoint. Je fais un sourire machiavélique à Suny et attrape Aki dans mes bras pour le déposer sur le torse de mon frère, la tronche juste devant la sienne.

« Allez Aki, c'est le moment de faire ton coming out avec Suny : roule lui la pelle de sa vie qu'il comprenne enfin que le seul homme que tu aimes c'est lui. »

Aki ne se fait pas prier et commence à léchouiller toute la glace sur le visage de mon frangin. J'éclate de rire et sort mon portable pour faire un petite vidéo souvenir :

« J'vais envoyer ça à Jae Hwa et Chung Su, je précise quand même. Comme ça au moins avec l'autre énergumène je suis sûre que ça fera rapidement le tour de la fac et que tu te feras refaire le portrait par Jae parce qu'elle aura honte de toi ! »

Je suis définitivement un génie du mal.

Emi Burton
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