NOM : ashworth. PRÉNOM : rhys, une façon fashion d'écrire reese, je crois. difficile de comprendre ce qui s'est passé dans la tête de mes parents. ÂGE : vingt-quatre ans, pas la peine de me dire que je ne les fais pas. je sais. ORIGINES : londres, né et élevé là-bas. NATIONALITÉ : anglais. CLASSE SOCIALE : bien au-dessus de la moyenne grâce à mon père et sa nouvelle femme... ORIENTATION SEXUELLE : officiellement hétérosexuel, officieusement, en plein doute sur mes propres goûts. CURSUS UNIVERSITAIRE : mathématique et physique. MÉTIER : encore aucun. Code du règlement : "Hello. I am Baymax, your personal healthcare companion." BALALALA. TU VEUX T'INVESTIR? : oui. blue forever.  

“ Rumour has it : On dit qu'il déteste la Corée et refuse d'apprendre à parler la langue pour forcer son père à le renvoyer à Londres. (faux, en fait Rhys adore la Corée, il a simplement tellement peur de se tromper et qu'on se moque de lui qu'il hésite toujours à parler et fini par s'emmêler les pinceaux. Après cinq ans, il réussit finalement à comprendre presque tout ce qu'on lui dit, mais converser est encore un obstacle important pour lui.) + Le père de Rhys l'aurait envoyé en Corée pour avoir mis enceinte sa petite amie de l'époque. La discipline et le côté stricte du pays asiatique étant vu comme nécessaire. (faux, Rhys a toujours été un parfait gentleman, toujours à respecter les règles. son comportement est parfait.) + il sortirait tous les soirs faire la fête et aurait une incroyable tolérance à l'alcool. (faux pour la première partie, vraie pour la deuxième. il ne sait pas d'où elle lui vient, mais il tient extrèmement bien l'alcool quand il se décide à en prendre.)+ Rhys serait un hermite. il ne sortirait jamais de sa chambre sauf pour les cours. (en partie vraie. dû à son coréen limité, Rhys n'aime pas beaucoup sortir. d'autant plus qu'il est un workaholic.)+ on peut voir jeune Rhys dans des films anglais en tant qu'enfant acteur. en grandissant, il aurait aussi fait plusieurs spectacle de théâtre. (vrai, il adore le théâtre. il excelle lorsqu'il s'agit de jouer des pièces en anglais. malheureusement, ici, tout est en coréen.)+ on dit qu'il prend de la drogue parce qu'il a été vu à quelques reprises avec de la poudre blanche au nez. (faux, Rhys aime cuisiner et particulièrement la patisserie. étant un peu maladroit, c'était sans doute du sucre en poudre ou de la farine qu'il avait sur le nez) + on dit qu'il ment sur son âge et qu'il est un mineur. (faux, il a vraiment juste une tête de bébé. c'est d'ailleurs un complexe pour lui, il n'aime pas vraiment qu'on le luit dise.) + Rhys serait un prince ou quelqu'un de haut placé dans la hiérarchie en Angleterre. (faux, ses ancêtres l'étaient, mais aujourd'hui ça ne veut plus rien dire.)

“ Caractère : « J’ai l’impression que Rhys a changé depuis le déménagement. En même temps, je comprends, passer d’un environnement à un autre aussi rapidement, ça n’est pas facile. En Angleterre, il était beaucoup plus sociable. Il avait un groupe d’amis, de braves jeunes, avec qui il passait le plus clair de son temps. Il sortait, avait parfois des rendez-vous galants, bref, il profitait de la vie. J’ai l’impression que depuis son arrivée à Séoul, ce Rhys a disparu. Il n’habite plus avec nous, mais je vois bien que l’argent que je lui donne chaque mois pour ses activités et sa vie en général n’est pas utilisé et ça m’inquiète un peu. Néanmoins quand il vient souper à la maison, il ne semble pas avoir changé. Toujours poli, respectueux, et un peu maladroit et inconfortable dans ses interactions avec moi, ce qui est aussi facile à comprendre puisque je suis sa belle-mère. »

« Rhys a toujours de bonnes notes, et je dois dire, ça surprend presque tout le monde. Le mec parle à peine, mais de ce que j’ai entendu, c’était à se demander s’il parle et comprend le coréen. Avec tous les cours en coréen, soit ce mec est un dieu des maths et de la physique, soit il comprend mieux qu’il ne le laisse paraître. En règle générale, il est un peu bizarre et un peu trop sérieux, mais il semble être une bonne personne. »

« Je ne suis pas stupide. Je ne suis pas arrogant. Je ne suis pas non plus un génie. Je connais les rumeurs qui courent à mon sujet et je sais ce que les gens pensent de moi. Oui je suis inconfortable avec la langue coréenne, je l’ai appris rapidement et je suis loin d’avoir assez de confiance en moi pour l’utiliser alors je me débrouille seul et ne parle que lorsque nécessaire. Mes capacités de compréhension par contre sont assez bonnes et je comprends les cours. Il ne me reste qu’à bosser, ce qui est facile à faire parce que je n’ai quasi jamais d’autres activités, et ça donne de bonnes notes. Si tout se déroulait en anglais, la vie serait beaucoup plus facile pour moi et je semblerais sans doute normal. Mais c’est la Corée et malgré le fait que cela fasse plusieurs années que j’ai déménagé, je n’arrive toujours pas à m’y faire. »

« Ah, Rhys. On dirait qu'il a développé une relation amoureuse avec les quatre murs de la chambre, c'est un peu triste parfois, mais il a l'air d'avoir quinze ans en permanence donc tout est pardonné. Vous saviez qu'il trimballe des cartons avec des bouts de phrases en coréen dessus ? Une fois j'ai réussi à les lui voler pour les cacher et ce bougre est allé écrire sur le dos de sa main avant que je ne le force à sortir. Je vous jure, il a plus d'un tour dans son sac ! Après trois ans à le connaître, j'ai bien saisi que c'est un type calme qui n’apprécie pas forcément quand je décide de le sortir par la force et je n'ai pas souvenir d'avoir vu quelqu'un avoir autant hâte de rentrer chez lui directe après le premier verre. Rhys a grave besoin de se détendre et de découvrir que plancher ses maths/physiques n'est pas une activité adéquate pour un samedi soir. Sinon, j'ai dit que c'est un mec en or qui accepte de cuisiner pour deux parce que je ne pourrais y arriver même si ma vie en dépendait ? Ouais, c'est un type coincé, mais chouette. Il est adorable dans tous les sens du terme. »

“ Once upon a time : Je suis né une journée pluvieuse à Londres. Ouais je sais, quelle surprise, de la pluie, à Londres. Enfin, si j’en crois à ce que mon père me racontait avant que je ne m’endorme, c’était la nuit et alors que le tonnerre commençait à gronder, ma mère a perdu les eaux. Et c’est ainsi que le récit de ma vie commença. L’accouchement fut particulièrement difficile. J’étais maigrichon, à l’allure un peu malade, mais j’ai survécu. Après l’accouchement, ma mère eut une infection et elle ne s’en sortit pas. Comparé aux gens dans les films ou la littérature, je ne sentis jamais que c’était ma faute ou que j’étais responsable de la mort de mes parents. Mon père fit bien attention à me rassurer fréquemment à ce sujet, et sans lui, je me serais sans doute blâmé moi-aussi.

Ma vie est relativement banale… rien de spécial à dire. La même histoire que presque tout le monde. Je suis allé à l’école avec tous les autres enfants. Je me suis fait des amis. Je n’étais pas le plus facile des enfants, j’étais timide, sérieux, et un peu trop facile à offusqué. M’entendre avec les autres était peut-être plus difficile que prévu, mais je me suis rapidement ajusté. Les parties de ma personnalité qui me donnaient du fil à retordre avec les autres? Je me suis forcé à les supprimer, et dans le cas où c’était impossible, à les contenir.

Plus j'ai grandit, moins mon père passait de temps à la maison, trop occupé avec son travail. Je ne le blâmais pas, c’était grâce à lui que je pouvais vivre relativement confortablement. Mais du coup, je passais le plus clair de mon temps tout seul à la maison, à regarder la télé, à surfer sur le net, et autres. Puis avant que je ne m’en rende compte, j’étais rendu à 20 ans et je me retrouvais assis à la table de la cuisine devant mon père avec ses cheveux gris et une magnifique femme asiatique qui semblait faire au moins dix ans de moins que lui. Mee Na qu’elle s’appelait. Et elle était dans une relation à distance avec mon père depuis quelques années déjà. Ils voulaient se marier et déménager en Corée du Sud, où Mee Na travaillait. Je ne voulais pas me mettre au travers de leur bonheur alors je leur ai donné ma bénédiction. Un an plus tard, je m’installais à Séoul. Mee Na s’arrangea pour m’inscrire à l’université de Yonsei, ce qui fut plutôt facile grâce à mes notes qui étaient excellentes.

C’est là que j’ai fait la pire ou la meilleure rencontre de ma vie, je ne saurais dire encore. Liam, le pot de colle, l’emmerdeur, la plaie. Il me suit partout, me force à essayer de nouveaux trucs, m’entraine dans ses conneries. Mais c’est aussi le seul à qui je me suis vraiment ouvert. Enfin, pas dans le sens où les filles s’ouvrent vous voyez? Je ne lui parle pas de mes secrets, de mes amours et de toutes ses conneries. Mais j’ai l’impression de pouvoir être moi-même. De l’envoyer chier quand il pousse trop loin. Si je devais utiliser un mot pour le décrire, ce serait mon punching bag? Ou peut-être mon anti-stress. Bref, autant il me fait chier, autant il m’aide à m’adapter dans ce nouvel univers coréen auquel je n’arrive toujours pas à m’adapter. Trois ans, et je suis encore le petit anglais perdu et coincé qui fait des maths et de la physique toute la journée.