Quand Aladdin rencontre Blanche Neige ...

Byeol & Calvin

Il a raison. Ca peut paraître égoïste de ta part, mais tant qu'il te rend tes affaires à toi, tu te fous du reste. Même si la valeur des choses te passent parfois au dessus de la tête. Tu n'y vois que du fric et toi le fric, c'est pas vraiment la chose qui manque le plus. De ce côté là, t'avais pas à te plaindre, t'étais née avec une cuillère en argent dans la bouche. Personne ne pouvait t'en vouloir pour ça, t'avais pas choisi de naître dans une famille aisée.

Pourtant quand tu le regardes, lui non plus n'a pas trop l'air d'être un clodo. Alors pourquoi vole-t-il ? Peut-être parce qu'il est cleptomane et que c'est plus fort que lui. Ou alors, les fringues qu'ils portent ont aussi été volés et ce pauvre type vit dans la pauvreté. Après tout, tu t'en fous.

Tu attends avec une patience qu'il te rendre tes affaires. Lorsqu'il te désigne une petite bouteille de parfum bon marché puis la barre de Mars, tu lui lances un regard à traduire par « Gardes ta merde et magnes toi avant que je hurle ». Enfin, à peu de choses près ... Mais quand il sort ton iPod de sa poche, les mots dépassent littéralement ta pensée. « Non mais je rêve ... ». Tu n'attends même pas qu'il le pose sur le lit, tu préfères lui arracher des mains histoire d'être sûre qu'il ne te sorte pas un tour de passe-passe. Tu inspectes l'objet pour t'assurer qu'il est toujours en état et tu es à deux doigts de lui hurler à la tronche. « C'est tout ? T'as rien à moi dans ton sac ? ».

Quand Aladdin rencontre Blanche Neige ...

Byeol & Calvin

Calvin passait déjà trop de temps à discuter avec elle. En lui donnant un violent coup derrière la tête, il y a des risques qu’il la tue ? Parce que sinon, il n’est pas certain que cela en vaille le coup. Enfin quoique ? Bref de toute façon, il faudrait qu’elle tourne la tête et pour le coup, elle a pas l’air décidé de bouger. Merde. Il faut qu’elle se dégage de cette pause, on dirait qu’elle est prête à lui faire une prise de judo. Alors il est sympa, il lui files une barre de Mars et elle semble pas encore contente. Putain, quelle reloue ! Mais alors qu’il sortait ce qui semblait être son iPod, elle lui arrache des mains. Aucune délicatesse ! « Ca va, je l’ai à peine touché ! » Grogne t-il en la regardant inspecter son objet. Ses yeux s’agrandissent quand elle l’engueule encore. « Quoi ? J’aurai pu en voler davantage si tu serai pas venu foutre ton sale nez dans mes affaires ! » S’exclame t-il. Puis il croisait ses bras sur sa poitrine en bougeant la tête d’un air négatif. « Non j’ai plus rien à toi. J’ai pas eu le temps. » Répète t-il avant de réajuster son sac à dos sur ses épaules. « Bon allé, souviens-toi t’as rien vu ! Allez, bisous bisous ! » Suite à ses mots, il reculait doucement – mais trop quand même- et sûrement afin de quitter la pièce.

Quand Aladdin rencontre Blanche Neige ...

Byeol & Calvin

Culotté, nonchalant, arrogant, irrespectueux : ce mec possède toutes les caractéristiques du débile profond à l'état pure. Une espèce qui n'est malheureusement pas en voie d'extinction. Alors si tu en tues un, on ne t'en voudra pas, non ? Et puis, ce ne sont pas les moyens qui manquent. Un petit coup de téléphone et hop, ni vu, ni connu, c'est comme s'il n'était jamais venu. Pauvre gars, tu le plaindrais presque d'être tombé sur toi. Mais peut-être qu'après ça, il surveillera mieux ses arrières. Ou qu'il arrêtera. Même si tu doutes qu'il le fasse. La cleptomanie, c'est parfois une maladie chez certains. Et à le regarder vider ses poches, tu te dis que tu es tombé sur un cas sérieux. Tu pourrais le laisser repartir comme ça, oublier même le fait qu'il t'ait vu à poil. Mais t'étais pas non plus la vierge Marie, fallait pas abuser non plus. Il avait qu'à pas toucher à ton ipod et à ton pot de Nutella. Et le pire, c'est qu'il a le don d'en rajouter ...

« Attends ... tu te fous de ma gueule j'espère ? J'ai foutu le nez dans tes affaires ?! Je te rappelle que t'es dans ma chambre, que mes affaires étaient dans tes poches, abruti ! ». Il te prend vraiment pour une conne en fait et il te le fait savoir. T'es peut-être pas la fille la plus intelligente du campus, mais t'es loin d'être la dernière des greluches pour autant.

A ses derniers mots, tu te demandes si tu vas le laisser s'en tirer comme ça. Et puis, au fur et à mesure qu'il recule, tu te dis qu'une bonne frayeur ne lui ferait pas de mal. Après tout, ce ne serait que lui rendre service ! Tu attends qu'il soit à une distance raisonnable de toi et ta bouche s'ouvre. Avant de laisser un cri strident s'en échapper.

Quand Aladdin rencontre Blanche Neige ...

Byeol & Calvin

Folle, trop curieuse et tellement têtue … cette fille est exactement ce genre de personne par qui on a pas envie de se faire prendre. Calvin était certain que si il aurait s’agit de quelqu’un d’autre, on ne lui aurait pas pris autant la tête … Enfin, il y avait un point positif à cette rencontre : elle était bien foutue et il avait la chance de le voir sans peine. Rah, quand il racontera ça à Jun, il est certain qu’il sera envieux ! Enfin, le jeune homme tentait tant bien que mal de se dépatouiller de cette situation et surtout, de fuir. Mais cette meuf le collait comme une moule à son rocher, elle ne lui lâchait pas un instant la grappe ! Ca tombe, elle était tombée sous son charme la coquine, il ne voyait que cela pour expliquer tout ceci !

« Ouais t’as foutu le nez dans mes affaires ! » Osait-il reprendre sans la moindre scrupule. « Merde, on peut même plus voler tranquillle quoi ! Bon allé, retourne à ta douche tu vas attraper froid. » L’arrogance a été faite à l’image de Calvin, sachez-le. Alors il commençait à se barrer, enfin, à petit pas vers la porte. Il avait assez maté, et assez discuté. Tout ce qui était de valeur était dans son calbute et le reste de sa bouffe, dans son sac. Sa soirée était finie, ciao, byebye ! Enfin, il aurait pu se barrer tranquillement pépère jusqu’à ce que cette petit insolente, d’un coup d’un seul, se mette à hurler à plein poumon. Ceci eut le don de faire sursauter l’américain qui la regardait comme avec un air de trahison. « MAIS QUELLE PUTAIN DE FOURBE ! » Prit-il tout de même la peine de gueuler à son encontre avant d’ouvrir la porte violemment et de se barrer en courant avant même que ses compagnons de fraternité ne sortent de la chambre.