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Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure !

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Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:41
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Yang Fuuko
«Listen, smile, agree and then do whatever the fuck you were gonna do anyway»

CURIEUSE
(★★★★★)
IMPRUDENTE
(★★★★✰)
INTRÉPIDE
(★★★★★)
ABRUPTE
(★★★✰✰)
COURAGEUSE
(★★★★✰)
SOLITAIRE
(★★★★✰)
AIMANTE
(★★★★✰)
DÉSINVOLTE
(★★★✰✰)
BONNE VIVANTE
(★★★★✰)
RANCUNIÈRE
(★★✰✰✰)
nom : yang. prénom : fuuko. âge : 22 ans. date et lieu de naissance : née 22 septembre 1993 à Johannesburg en Afrique du Sud. origines : nippo-coréenne. nationalité : naturalisée coréenne. cursus universitaire : Ethnologie - 4ème année. métier : travaille dans une librairie. orientation sexuelle : pansexuelle. classe sociale : correcte. code du règlement : " It's like a baby unicorn :cute: ". tu veux t'investir ? je vais rester grise :heart:

Rumour has it...
paraît qu'elle a été élevée par des animaux sauvages (déjà, c'était pas par, mais avec !) + paraît qu'elle parle plusieurs langues (vrai, peut-être même trop) + paraît qu'elle a une relation incestueuse avec son frère ! (qu'est-ce qui faut pas entendre...) + paraît qu'elle a vécu dans la jungle ! (vrai, comme tarzan, mais sans le pagne) + paraît qu'elle est cannibale cette fille (ok, j'aime la bouffe, mais j'ai jamais mangé de chair humaine) + paraît que son meilleur ami était un guépard (il s'appelait speedy, un vrai amour  !) + paraît qu'elle vit dans un arbre (non plus maintenant) + paraît qu'elle a jamais été amoureuse (si, j'aime la nature !) + paraît qu'elle serait possédée (seulement quand j'écoute de la musique) + paraît que son père s'est fait tiré dessus par des braconniers (bande d'enfoirés !) + paraît qu'elle avait une sœur qui s'est fait manger par des indigènes (je sais que mon frère est pas très viril, mais de là à dire qu'il ressemble à une meuf) + paraît qu'elle jure comme un camionneur (putain que c'est vrai !) + paraît qu'elle est mariée (à mon appareil photo oui) + paraît qu'elle sait pas se servir d'un téléphone (... vrai)
Survole l'avatar, petit coquin.
My character
Pour mon entourage, les mots qui me caractérisent le mieux sont curieuse, intrépide et bonne vivante. Curieuse parce que depuis que je suis gamine, j'aime fourrer mon nez partout ! J'ai les oreilles qui traînent dans tous les coins, j'entends absolument tout, alors si vous voulez garder un secret, faites en sorte de ne pas le dévoiler à côté de moi !

Intrépide et ça va de paire avec la curiosité. J'aime tout savoir et ce, qu'importe la situation dans laquelle je dois me mettre. Pour le meilleur comme pour le pire (ouais, comme un mariage). J'hésite pas à prendre des risques pour apprendre de nouvelles choses, pour découvrir, explorer, même si parfois, je me retrouve dans des situations un peu délicates (je vous passe mon tête à tête avec un crocodile, c'était pas terrible).

Bonne vivante, et bien, parce que je croque la vie à pleines dents ! On en a qu'une et elle est trop courte pour être gâchée, la regarder passer sans en profiter et voir tout ce qu'on nous offre. Il se passe pas un moment sans que j'apprécie la nouvelle journée qui s'offre à moi, je la savoure comme si c'était la dernière, plutôt que de regretter plus tard ce que j'aurai pu faire ou ce que je n'aurai pas dû faire. Les regrets, ça sert à que dalle, sauf à vous faire reculer et vous foutre la tête dans une cuvette de déprime. C'est un peu comme se jeter dans la gueule de la faucheuse et attendre qu'elle vous décapite. Très peu pour moi, je préfère crever en ayant profiter de chaque instant plutôt que vivre en regrettant les heures qui défilent.

Pour ça, certains me jugent insouciante et imprudente. Bon j'avoue que je fais pas toujours attention et ça me retombe souvent dessus. En fait, je vais vous raconter mon rendez-vous avec ce croco. Comme d'habitude, je me balade avec mon appareil photo pour faire des photos dans un coin de la savane africaine. Ce coin-là, je le connaissais par cœur : les endroits à éviter, les dangers potentiels, les refuges au cas où ça tournerait mal. Bref, y avait aucune raison pour qu'il m'arrive un truc. Et puis, je m'approche d'un petit marécage où de l'autre côté, une éléphante et son petit viennent s'abreuver. Le rêve total ! J'en avais déjà approché de près des éléphants, mais là, c'était un moment de douceur, de complicité entre une mère et son bébé. C'était magnifique. Pire qu'une paparazzi, j'ai mitraillé la scène. Ce qui me faire rire, c'est que j'entends encore les paroles de ma mère : « Fais attention, on ne sait jamais ce qui peut apparaître ! ». J'avais 12 ans et honnêtement, à cet âge-là, personne n'écoute sa mère ! Sauf que là, j'aurai dû. C'est un bruit futile, léger comme le clapotis de l'eau qui m'a sorti de ma transe. A moins de cinquante centimètre de moi, se trouvait un gros crocodile. Je déconne pas ! Il était vraiment tout proche, à guetter le moment le plus propice pour m'attraper par le bras et faire de moi son repas. Et bah, je peux vous dire que j'ai jamais détalé aussi vite. Enfin, pas avant d'avoir pris un cliché ! Bah quoi ?! On a que très rarement l'occasion de prendre un animal sauvage de si près alors, j'ai saisi ma chance avant de prendre mes jambes à mon cou. Si jamais vous cherchiez une parfaite définition du mot imprudent, et bien, vous l'avez !

Tout le monde s'étonne que je sois une passionnée déjantée. J'y vois rien de surprenant quand on a des parents comme les miens, difficile de faire autrement ! La jungle hostile, les paysages hivernaux, les déserts arides,  les forêts étouffantes, moi j'ai connu que ça. Ça explique aussi que je ne sois pas la jeune fille la plus polie au monde. Difficile à croire quand on me voit, je sais, vous ne seriez pas les premiers à me le dire. Faut dire que les animaux se foutent un peu de savoir si vous jurez comme un charretier ou usez de politesses ou de vous voir apprêté d'une robe toute neuve ou d'un maquillage fait à la perfection. Non sérieusement, j'avais pas à me soucier de mon apparence ou d'avoir à justifier pourquoi j'avais de la boue dans les cheveux, des traces de cambouis sur mon t-shirt ou un singe sur mon épaule. C'est ça la vraie vie quoi ! Ne pas se soucier des autres, mener sa vie comme on l'entend et pas comment la société voudrait qu'on la vive. Je les emmerde tous ces cons qui pensent que les filles doivent s'habiller comme ça, avoir un visage comme ci, faire telle chose de leur vie. Merde quoi ! Je suis plutôt abrupte dans ma façon de parler, mais encore une fois,  les animaux s'en foutent. C'est pas eux qui iront vous dénoncer à votre mère pour avoir telle ou telle connerie.

Comme mon frère. Ce crétin, je l'adore, je donnerai ma vie pour lui ! C'est ma moitié, mon double, mon meilleur ami, mon acolyte, mon complice, ma victime, mon bourreau. Il est plein de chose à la fois et si jamais un truc devait lui arriver, s'il décidait de faire un meurtre, je l'aiderai sûrement à cacher les cadavres ! Bon, allez pas vous imaginer qu'on l'a déjà fait. On est clean (enfin, pour ça du moins). Mais mon frère, je lui serai toujours fidèle, toujours là pour lui. En même temps, j'ai que lui et lui n'a que moi. On est pareil tous les deux. C'est à la vie, à la mort !

Ceux qui ont le malheur de s'en prendre à lui s'en souviennent encore. Je suis rancunière et même si je pardonne, je n'oublies jamais. Pour le malheur de certains, j'ai une excellente mémoire photographique et auditive. Je retiens tout, la moindre syllabe, le moindre détail d'un visage, tout s'encode dans ma cervelle et se retrouve stocké dans ma mémoire. C'est un talent dont je suis incroyablement fière, sans vouloir me vanter et puis ça aide pas mal pour les cours (ça m'évite d'y passer trois heures) et pour d'autres choses peut-être moins vertueux. Je ne suis pas une grande bavarde, même si j'ai une grande gueule, je sais la fermer quand le moment est opportun. J'écoute pour mieux descendre les gens, leur sauter à la gorge quand ils s'y attendent le moins. Que voulez-vous ? Quand on a été grandi avec des bêtes sauvages, on en devient une. Je sais quand même être civilisée, mes parents m'ont bien élevé !

Si vous deviez ne retenir qu'une seule de moi ? Les apparences sont trompeuses ! Ce n'est pas en se limitant au physique d'une personne que vous connaîtrez toute son histoire. Je suis comme un livre. Une couverture un peu banale au premier abord, mais qui vous dévoile une aventure sensationnelle dès les premiers pages.

Mais vous petits citadins, bercés depuis votre tendre enfance dans ce confort qui vous est si précieux, oserez-vous parcourir les lignes de mon histoire ?

This is my story
HAKUNA MATATA
« Bonjour Fuuko. Est-ce que tu peux me parler un peu de toi ? ». (Elle s'assoit en tailleur sur le fauteuil, les mains posées sur ses genoux. Elle n'est pas à l'aise en s'asseyant autrement, mais ça n'a pas l'air de gêner la dame en face d'elle. Elle s'installe correctement avant de prendre la parole).

Bon... on va commencer par le plus simple ! Je m'appelle Yang Fuuko. Je suis née le 22 septembre 1993 à Joahnesburg en Afrique du Sud, et je suis d'origine nippo-coréenne. Mon prénom, je le tiens de ma grand-mère, la mère de mon père, qui est décédée bien avant ma naissance, tout comme Tamaki qui tient son prénom du père de Papa. Fuuko, ça veut dire « mauvaise herbe » en japonais et paraît qu'elle était comme moi, une vraie coriace, une infatigable ! Ou alors, chiante et envahissante. Probablement les deux. Comme moi quoi ! (Elle hausse les épaules avec un petit rire).

« Et ta famille ? ». (Un grand sourire se forme sur ses lèvres et ses yeux pétillent.  Sa famille, elle l'a chérie plus que tout au monde).
Et bien, Papa est donc né au Japon et il a vécu une partie de sa vie là-bas avant de jouer les explorateurs et de partir faire le tour du monde. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a rencontré ma mère, une reporter coréenne. Coup de foudre total ! Mon grand frère, Tamaki (je l'appelle Hakuna Matama depuis que j'ai vu le Roi Lion), il a 24 ans, il est né à Rio au Brésil. Oui je sais, on vient de partout dans la famille, mais rien de plus normal vu tous les voyages qu'on a fait !

« Tu es allée dans beaucoup de pays ? ». (Un soupire amusé sort de sa bouche).
Oh, un tas ! C'est simple, presque chaque nouvelle année commençait dans un pays différent, dans une autre ville. Jusqu'à mes dix ans, j'ai traversé plus d'une dizaine de pays tous plus différents les uns que les autres. (Son regard se fixe sur le plafond à la recherche des ses souvenirs d'enfance, ses lèvres se tordant dans une moue concentrée). Jusqu'à mes trois ans, on a vécu au Japon puis l'aventure a commencé par le Groenland, puis par le Canada, le sud des États-Unis, le Mexique, la Colombie, le Brésil, l'Argentine puis on est revenu sur le sud du continent africain où on a passé le plus de temps, près des réserves naturelles, là où Papa a dégoté un job.

« Pourquoi avez-vous autant voyagé ? » (Elle déplie l'une de ses jambes tandis que l'autre reste repliée sous l'autre, étirant ses bras devant elle avant de les reposés).
Pour les boulots de nos parents. Papa est professeur en anthropologie qui, du jour au lendemain, a  tout plaqué pour aller à la rencontre de nouvelles cultures. Son père l'a beaucoup inspiré pour ça, avec tous les histoires d'explorateurs qu'il lui inventait le soir. Je n'ai jamais connu Grand-père non plus, mais je lui dois beaucoup. Sans lui, Papa n'aurait jamais eu cette folle ambition, il n'aurait pas faire le tour du monde avec son sac à dos et puis, il n'aurait pas rencontré Maman ! Donc on aurait pas été là avec Tamaki. (Une moue affligée se dessine sur son visage). Maman elle, elle est reporter. Elle a passé plusieurs années de sa vie à faire des documentaires sur un peu tous les sujets qu'elle trouvait passionnant. A savoir tout ! (Elle rit au souvenir des cartons qui s'entassent dans une pièce de la maison, remplis de cassettes et de DVDs des aventures de sa mère). Elle a risqué pas mal de fois sa vie pour filmer tout ça. Parfois elle se demande d'où je tiens ça. A croire qu'elle a oublié toute sa tumultueuse jeunesse !

« Tu aimerais faire comme tes parents plus tard ? » (Elle ne perd pas une minute avant de donner sa réponse, qui ne fait qu'agrandir le rictus de son visage).
J'aimerai beaucoup ! Repartir à l'aventure avec mon calepin, mon appareil et ma caméra, j'en rêve ! Quand on est bercé dans cet univers, on peut pas s'en détacher, c'est impossible ! Ça s'insinue dans vos veines, dans votre tête, ça va partout, ça vous contamine comme la peste et ça reste coller, ça s'agrippe et ça vous lâche plus, mais c'est juste … magique ! (Ses mains s'agitent alors qu'elle continue son histoire). J'envie mes parents d'avoir vu autant de choses, j'en suis terriblement jalouse ! Je sais que j'ai que 22 ans et qu'il me reste du chemin à faire, mais je n'ai qu'une hâte : repartir, y retourner, rentrer chez moi ! Là-bas, c'était la maison, c'était notre quotidien, c'était notre vie !

« Comment c'est, d'être enfant et de suivre ses parents à travers le monde ? » (Elle s'agite encore plus sur le fauteuil et finit par se lever, arpentant la pièce de bout en bout en arborant une sourire immense, ses yeux brillants à n'en plus finir).
C'est extraordinaire ! Je sais que beaucoup de personnes ont critiqué la manière de vivre de mes parents, ont dit que des gamins ne devraient pas à subir les lubies dangereuses de leurs parents, mais putain, ces années-là, c'était les plus belles de ma vie ! (Elle se rassoit dans le fauteuil, retrouvant sa position en tailleur). J'échangerai mon enfance pour rien au monde, surtout quand on voit les gosses d'aujourd'hui aussi vides que des carcasses, aussi tristes. Quand tous les jeunes de mon âge avaient leur chambre ou un terrain de foot pour espace de « liberté » (elle mime les guillemets avec ses doigts), moi j'avais des hectares et des hectares de verdure, de jungle, de lieux insolites qu'eux ne voyaient qu'à la télé ou dans leur bouquin. Moi j'avais ça en vrai, c'était ça mon espace de liberté. Un peu comme Mowgli quoi ! (Son poing tape contre sa paume comme si un éclair venait de la transpercer !). En fait, c'est totalement ça ! Vous savez la chanson, « Il en faut peu pour être heureux » ? Et bah, c'était exactement ça ! « Je dors d'ordinaire sous les frondaisons et toute la jungle est ma maison ». (Elle éclate de rire en continuant de chanter le reste de la chanson, quelques mots lui échappant. Il faut dire qu'elle n'a vu le film qu'il y a peu de temps). Enfin bref, cette chanson, elle parle de ma vie.

« Vous étiez jeunes quand vous avez commencé à voyager ?  Ce n'était pas dur pour vos parents de gérer des enfants en bas âge ? ». (Elle hausse les épaules, n'était pas réellement sûr de sa réponse).
Tamaki avait 6 ans, j'en avais 4. Je pense pas que c'était dur, sinon on serait restés chez les parents de Maman. En fait, mes parents avaient fait un deal. Si cette année au Canada se passait mal, ils nous laisseraient chez nos grands parents. Par mal, ils devaient entendre qu'on se fasse manger ou qu'on se perde dans les bois.  A cet âge, on a envie de gambader un peu partout, mais avec Tama-kun, on était des gamins plutôt tranquilles et sages donc nos parents ont continué de nous trimbaler à travers le monde. Et puis, le plus souvent, on était accompagné d'une équipe de tournage, de cinq personnes alors, il y avait toujours quelqu'un pour veiller sur nous.

« Vous deviez avoir une relation particulière avec les animaux non ? A force de les suivre ».
Une relation particulière et spéciale, oui. Comme avec cette louve et ses petits qu'on a rencontré au Canada. Ses petits s'étaient approchés de très près de mon père qui prenait des clichés tandis qu'elle devait être partie chasser. Mais quand la mère est revenue, à ce moment-là, panique totale ! Ma mère était pétrifiée, mon père pareil. La louve s'est approchée tout doucement, comme si elle s'apprêtait à sauter sur sa proie. Et puis, je sais pas ce qui c'est passé … En voyant ses petits autour de mon père, au calme, elle s'est avancée jusqu'à mon père, l'a reniflé un coup et elle a mangé le bout de viande devant ses pattes. Puis elle a récupéré ses louveteaux un à un avant de s'en aller tranquillement. Le soulagement !

« Ton père n'a rien eu alors ? ».
La peur de sa vie ! Mais non, rien du tout. Le plus fascinant, c'est que, quelques jours après ça, la louve et ses petits sont revenus vers nous. Chaque jour, elle se rapprochait un peu plus tandis que ses petits s'aventuraient toujours plus loin. Jusqu'au jour on aurait pu la confondre avec un chien en fait. Elle nous avait accepté sur son territoire ! Je crois que mon père n'a jamais pris d'aussi beaucoup clichés. Il les a même encadré dans le salon. C'était magique. (Elle s'arrête, pensive, ses yeux reflétant la nostalgie). On pense que les animaux qui vivent en pleine nature, sont des bêtes atroces, immondes, qui n'hésitent à vous arracher vos tripes à la moindre occasion. (Elle se redresse, toujours perdue dans ses souvenirs). Mais non. Ce sont simplement des êtres vivants qui mènent leur vie, dans leur environnement. C'est l'Homme qui est dangereux, l'Homme qui est nocif pour eux, pas le contraire ! S'ils attaquent, c'est qu'ils se sentent en danger, qu'ils ont peur. Pas parce qu'ils sont guidés par un instinct primaire qu'est de tuer tout ce qui bouge. La preuve, la louve ne nous a fait aucun mal parce qu'elle a compris qu'on était pas là pour s'en prendre à elle et ses petits. Ce genre de chose, ils le sentent !

« Cette relation avec les animaux, tu l'as retrouvé avec d'autres ? ».
Oui ! Surtout dans les réserves naturelles en Afrique du Sud. Là bas, on y est resté plus longtemps que les autres endroits, quatre ans. Je me suis jamais sentie autant chez moi que là-bas. Je compte plus le nombre de clichés que j'ai pris au cours de ces quatre années. Ces photos, elles retracent les quatre fabuleuses années que j'ai vécu là-bas, toutes les rencontres que j'y est faites, qu'il s'agisse d'humains ou d'animaux. C'est d'ailleurs là que j'ai fait la rencontre avec le croco ! Mais aussi avec des éléphants, des fauves, des zèbres, des girafes. Et puis, on a rencontré Speedy ! (A la mine interrogée de la dame, elle étoffe son récit). Speedy c'est un bébé guépard qui s'est pris d'affection pour Tama et moi quand on est arrivé sur la réserve. Il était tout petit, tout mignon, il devait à peine avoir quelques mois. En fait, l'histoire est la même qu'avec la louve et ses petits, même si le guépard est réputé pour être un prédateur beaucoup plus féroce et dangereux que le loup. Encore une fois, tout ça, ce sont que des conneries ! Certes, c'est un animal sauvage, un carnassier, mais c'est tellement plus. C'est comme ça que Speedy est devenu notre ami. Le plus fidèle qui soit. J'en ai jamais retrouvé comme lui.

« Quand êtes-vous partis de là bas ? Et pourquoi ? ». (Sa mine se renferme et son sourire disparaît).
En 2007, j'avais 14 ans quand c'est arrivé. Avec Papa et d'autres gardiens de la réserve, on était partis faire un tour en Jeep, comme d'hab, pour faire une ronde. C'est là qu'on est tombé sur eux.

« Sur qui ? ». (Ses bras enlacent ses épaules tandis qu'un frisson la parcourt).
Des braconniers. Ces enflures là, c'est que d'la vermine à exterminer, des types sans cœur, sans aucun remord qui ne pensent qu'à leur putain de fric. C'est un fléau pour les espèces animales, surtout pour celles en danger. Cette fois-là, ils s'en étaient pris à un rhinocéros, vous savez que les cornes sont très prisées sur le marché noir. (Elle ferme les yeux pour révulser cette vision d'antan). Mon père et les autres hommes ont tenté de les arrêter, moi je suis restée pétrifiée dans la voiture. C'est là que les premiers coups de feu sont partis. Deux des braconniers sont morts et des gardiens ont été blessés. Papa lui... (Elle prend une grande inspiration). I-il a pris une balle qui a atteint la colonne vertébrale. C'est après ça qu'on est parti de là-bas, qu'on est partis de chez nous.

« Comment ça se passe maintenant que vous êtes revenus en ville, à Séoul ? ». (Elle repose son menton sur ses bras enlacés, la tristesse se lisant dans ses yeux).
J'aime pas la ville. Je me sens pas à ma place, j'étouffe avec tout ce béton. Ça va faire huit ans maintenant qu'on est ici, mais j'arrive pas à me faire à cette vie là. Ces gens tristes et gris, ça me démoralise. J'ai pas l'habitude de vivre dans une cage. J'ai l'impression d'être une bête de foire parfois. Mais … (Elle soupire de lassitude tandis qu'un léger sourire renaît sur ses lèvres). Je pense que c'est la meilleure chose qu'on pouvait faire. Après l'accident de Papa, c'était plus possible de rester là-bas. Avec son fauteuil, il se voyait pas parcourir la réserve. (Elle émet un petit rire). Alors même si c'était un déchirement pour tout le monde de s'en aller, de quitter tout ça, on le devait pour Papa. (Elle se redresse, semblant s'ouvrir un peu plus). Alors même si j'aime pas trop cet endroit, y a quand même des endroits sympas ici. Et puis, tout le monde va bien à la maison. Papa a repris un poste de prof à la fac, ses élèves l'adorent ! Maman a retrouvé sa famille et continue de faire des reportages sur à peu près tout. Tama lui, travaille au zoo de Séoul, il est vétérinaire. Enfin, stagiaire pour le moment, mais il a de grandes ambitions. Et moi … bah je suis à la fac, je suis les traces de mes parents !

« Et en ce qui concerne tes relations ? Pas de petit copain ou de petite copine? ». (Un rire s'échappe du fond de sa gorge comme si elle venait d'entendre une énormité).
Oh non, très peu pour moi ! Bon j'ai des relations par-ci par là, comme les jeunes de mon âge quoi, mais c'est tout. Les princes charmants, ça n'existe que dans les rêves des petites filles. J'y ai jamais cru et c'est pas maintenant que ça va commencer. Surtout pas maintenant.

« A cause de cette nuit-là ? ».
Oui en partie. (Elle se laisse tomber dans le fond du fauteuil).

« Tu peux m'en parler ? ». (Une moue désapprobatrice s'affiche sur son visage et le silence s'installe. Quelques minutes passent avant que ses lèvres se mettent à bouger, ses jambes repliées contre elle).
J'ai pas très envie, mais je suis là pour ça non ? (Elle relève les yeux vers la psychologue et entame son récit). Tama était invité à une fête qui se passait sur le campus et la fille dont Tama est amoureux y était aussi. Alors il voulait absolument y aller, mais il voulait pas y aller tout seul. Je l'ai donc accompagné parce que Tama avec les filles, il a jamais su s'y prendre ! Dès que y en a une qui s'approche de lui, il fait le mort. Genre il bouge plus, il parle plus, il regarde partout sauf vers elle, il a appris ça dans la jungle ! Alors, on est allés tous les deux à cette fête, ou plutôt beuverie. C'est ce que les jeunes disent non ? J'étais pas du tout à l'aise, j'avais qu'une envie, c'était de me barrer, mais je suis restée pour Tama. J'suis donc allée voir son « amoureuse » pour lui taper la causette et lui parler un peu de ma courge de frangin. Et puis, à force, je me suis laissée prendre dans l'ambiance. J'ai commencé par boire un verre, puis deux, puis trop. C'est en sortant des toilettes, après avoir rendu tout ce que j'avais dans l'estomac que j'ai compris que je devais me tirer de là. J'ai abandonné mon frère dans les bras de sa dulcinée et j'ai pris le chemin de la maison. Enfin j'ai essayé.

« Qu'est-ce qui s'est passé sur le chemin ? ». (Elle passe ses mains sur son visage puis son regard vitreux se pose sur le tapis).
J'étais complètement torchée, j'arrivais pas à faire de pas sans tanguer. Je savais que j'aurais dû rentrer avec Tama. Alors sur le coup, j'ai voulu faire demi-tour avant de me dire que c'était bête, j'étais aussi loin de la maison que du campus. C'est là que … (Elle s'arrête un instant, ses doigts se crispant autour de son pull). C'est là qu'une bande de gars a débarqué de nulle part. Au début, ils n'ont fait que m'accoster, me siffler. Rien de bien méchant. Et puis, j'ai commencé à me débattre, à les envoyer chier. Ça leur a pas plu du tout, ils étaient sûrement aussi bourrés que moi alors, ça aidait pas. Ma mère me répétait tout le temps que cette ville était sûre, qu'on avait pas à s'inquiéter, mais je ne me suis jamais sentie aussi peu en sécurité qu'ici.

« Et ensuite ? ».
C'est là que j'ai basculé en arrière et qu'ils … qu'ils se sont précipités vers moi. J'avais plus de force, la tête me tournait, j'ai cru que j'allais crever sur place. J'ai essayé de me défendre et je crois que mon pied a touché l'un des types parce qu'après, j'ai reçu un coup au visage, puis un autre, et un autre. (Ses doigts arpentent son visage, remontant sur sa pommette puis jusqu'à son cocard). Et quand j'ai cru que le pire allait arriver, un type m'a sauvé la vie. Genre le mec, il est sorti de je sais pas où, un peu comme Superman. Je sais pas si c'est le destin ou une coïncidence qu'il se soit retrouvé sur le même chemin, mais sans lui, je serai pas là aujourd'hui.

« Tu as pu le remercier ? ». (Elle secoue la tête).
Non, quand ma famille est arrivée à l'hôpital, il est parti sans que je puisse lui demander son prénom ou si je pouvais faire quelque chose pour le remercier. Mais je me souviens parfaitement de son visage, me reste plus qu'à sillonner l'université pour le trouver !

« Tu penses pouvoir y arriver ? ». (Elle se redresse, son visage s'éclairant de nouveau par une lueur de fierté).
Bien évidemment que j'y arriverai ! Rien est impossible quand on le veut et c'est pas un petit défi comme celui-ci qui me fera reculer. J'ai survécu à la jungle, à des animaux sauvages, à des braconniers, des plantes carnivores, une bande bras cassés, alors je pense que j'arriverai à surmonter ce petit défi non ?


Les mauvaises herbes ont la dent dure !



About me
Je suis...

Nonam

ET OUI J'AI CRAQUÉ  :oo: Tout ça, c'est la faute de viles créatures :russe: Donc me voilà, je débarque avec une nouvelle fifille,  beaucoup plus délurée que la première, mais j'espère qu'elle vous plaira tout autant :y: Prenez en soin ! :shy:
Et cette fois, je me suis pas lavée, me faudrait un petit coup de kascher sous les aisselles :bago:
Vouzème, bisous sur vos triples fesses  :dulove:  


Célébrité prise

Code:
[url=http://URL DU PROFIL][b]▲[/b][/url][url=http://www.shaketheworld.net/]▼[/url] <taken>YOON SO HEE</taken> ✎ yang fuuko

Supprimez le code inutile ♥️




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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:42
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oh nonam d'amour tu as cédé à la tentation, t'es belle comme un coeur en plus :shy:
COMMENT NE PAS CRAQUER ? HEIN
J'ai hâte de découvrir ton personnage :cute:

SAGA AFRICA :sing:
paraît qu'elle avait une sœur qui s'est fait manger par des indigènes (je sais que mon frère est pas très viril, mais de là à dire qu'il ressemble à une meuf)

je sais pas d'où tu sors ça mais c'est pas gentil du tout :boude:
:prout: :prout: :prout: :prout:

ELLE EST DES NOTRES ELLEEEEEEEEEEEEEEE A TC COMME LES AUTRES :god:  

:bang2:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:45
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ah enfin la voilà :hot:
rebienvenue ma toute belle :han: elle est vraiment trop canon cette demoiselle :hehe: et pas assez connue :cry:

t'as finalement cédé. c'est bien. :y:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:49
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C'est de votre faute là :oo:
En tout cas merci à vous les filles :shy:

(Suah : Tu verras quand t'auras vu la tronche de mon frère :emo:)
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:50
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**
BON CHOIX D'AVATAR :hot:

Re et courage pour ta fiche :heart:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:54
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Toi être faible ! Dixit la nana qui a déjà trois comptes. xDD

Rebienvenue, courage pour ta fiche tout ça tout ça *-* ♥
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 15:56
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La faiblesse du grizzli :y: :y:

Rebienvenue, courage pour ce TC :heart:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 17:33
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Re bienvenue si j'ai bien compris, elle est trop cute ta nana. :han:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 18:24
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Sam + Merci beaucoup ! :hot: :heart:
Ivy + J'avoue, tu peux parler toi aussi :emo: C'est difficile de résister à la tentation :oo: Merci beaucoup ma belle :heart:
Ji Hoon + Faut me comprendre, c'est ma période d'hibernation, je suis vulnérable :bago: Merci chou :heart:
Eun Mi + Oui c'est bien ça et merci :cute: J'adore les cheveux de la tienne :bave:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | Mer 2 Mar - 20:13
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rebienvenue a la casa ma belle :shy:
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Re: Yang Fuuko | La mauvaise herbe a la dent dure ! | 
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