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    :: Défouloir :: 2016

AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 24 Mar - 18:56
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PARTY IN EVERY SENSE
feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

DRESS xx Je le regarde avec ce sourire amusée aux lèvres. Refuser sur une question si facile me laissait supposer deux choses. Soit son frère était quelqu’un qu’il ne voulait pas exposer, soit il voulait simplement me taquiner, et je dois avouer que ça me plaisait cette façon qu’il avait de se faire languir. Je le suivais des yeux sans jamais le lâcher. Ce soir il était ma proie. Une proie délicieuse que j’avais eu le loisir de goûter le temps d’une nuit. Une nuit si éphémère qui me laissait aujourd’hui un goût d’inachevé. Sans trop comprendre pourquoi, quand je regarde Aidan j’avais l’impression que lui et moi on pourrait faire de grande chose. Refaire le monde. Le redessiner au grès de nos envies. Je crois qu’il pourrait m’apprendre à vivre. A me brûler les ailes aussi. De façon si délicieuse. J’étais prisonnière de mon monde depuis si longtemps … j’avais oublié la sensation du soleil sur la peau. J’avais oublié ce que la chaleur pouvait apporter. J’avais consumé mon plaisir si vite cette nuit-là avec Aidan que je ne voulais pas recommencer la même erreur. J’avais envie de profiter de ce qu’il m’offrait, de ses regards et ses sourires qui en disaient longs sur ce qu’il désirait de moi. J’avais promis à Jae In d’arrêter de faire ça. Non, à vrai dire j’avais promis à Jae In de ne plus laisser un homme me toucher s’il n’avait pas un minimum de respect pour moi. J’avais promis d’arrêter les plans douloureux et humiliant. J’avais promis que je commencerais à m’aimer. Alors c’est ce que je faisais. Je laissais Aidan me toucher parce que chacun de ses gestes ne visaient qu’à me donner du plaisir. Parce qu’il ne m’utilisait pas juste pour se faire plaisir et me jeter comme si je n’étais rien de moi qu’une poupée gonflable. Parce qu’avec des sensations comme ça dans le creux du ventre on peut refaire le monde. Chatouiller l’impossible du bout du doigt et croire que la vie est éternelle. On s’en fou de crever demain si on vit aujourd’hui. Je n’ai pas peur de l’avenir, j’ai déjà assez à me préoccuper avec mon présent. Et j’ai décidé de le vivre pleinement. Je ne veux pas gâcher les meilleures années de ma vie à me morfondre sur le but de mon existence insipide. Ce soir je lui donnais un peu de couleur et remplaçait le goût amer par du sucré à l’image de ses lèvres. Aley Moon Kyu. C’est donc lui … Je retrousse mon nez dans un petit rire et hausse les épaules. « Je ne connais pas encore bien la fraternité. » Je lui ai déjà dit. J’ai passé tellement de temps à faire des allers retours que je n’ai pas encore fait connaissance avec tout le monde, ou alors que de noms … Trop de gens pour moi qui n’y suis plus habituée. Je glisse une mèche derrière mon oreille en contournant la table pour récupérer la balle. « Parce que j’avais des choses à vivre en Corée, un rêve à réaliser. » J’agite la balle sous nez et la fait rouler entre mes doigts, affichant une mine songeuse. Je me tourne vers la table avec soudain un sourire amusé et jette la balle qui failli manquer de peu le verre mais qui entra malgré tout. « Ça t’arrive souvent de draguer les filles en soirée et de coucher avec elle ? » Si je pouvais au moins savoir à qui j’avais affaire. Si seulement il jouait la carte de la sincérité. Je le fixais, de mes deux billes noires et malicieuses. J’entrouvrais légèrement les lèvres en soufflant doucement. Je portais mon verre à ma bouche pour en boire une gorgée le temps de sa réponse qui saurait me satisfaire je l’espérais.
 

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Ven 25 Mar - 21:36
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feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

tenue ▬ Certains disaient que c’était immoral, que je n’étais pas stable. D’autres disaient que je n’avais aucun sens des responsabilités, que je bousillais ma vie à la retarder, que je n’étais qu’un gamin déjà trop vieux et qui laisserait ses derniers souffles à vivre dans un carton. Et moi je riais, toujours comme un con. Parce qu’au fond, ils avaient plutôt raison, je ne savais pas ce que je voulais, j’avais pas de grandes ambitions. Je voulais pas devenir médecin ou avocat, moi, je voulais pas avoir une étiquette sur le front. Certains disaient que je ne savais pas ce que je faisais, que j’allais regretter, que ma vie n’était pas un jouet. D’autres auraient pu dire que je devais profiter de ma vie, que j’avais la jeunesse dans le sang, la belle gueule à faire crier les rangs. Et moi, je riais. J’ai toujours ri à ces conneries. Parce qu’ils pouvaient bien dire tout ce qu’ils voulaient, je vivais comme je l’entendais. Avoir raison, avoir tort, peu m’importait, tant que je me relevais. Alors je suivais mon cœur et parfois ma raison, histoire de ne pas trop faire le con, de ne pas détruire et me pousser jusqu’au fond. Je suivais mon cœur, mes intuitions, j’avais pas vraiment le sens des responsabilités mais à quoi ça servait ? Pourquoi se contraindre des limites que l’on nous a imposées ? Pour notre bien ? Moi, j’étais un révolté, je comprenais pas pourquoi on nous enfermait dans des cases, dans un cadre de vie qu’il fallait suivre. Parce qu’après toutes mes destinations, tous les paysages, toutes les personnes, je me disais qu’on était juste trop cons, qu’on ne voyait pas ce qui était le plus important ; faire ce dont on avait vraiment envie, pour nous, pour notre bien. Parce que je crois qu’on le dit pas assez encore aujourd’hui mais ce qui compte le plus dans une vie, c’est pas de rêver d’en avoir une autre mais de faire de la nôtre ce qu’on veut vraiment.

Wen elle me disait dans son regard d’aller la chercher, de lui montrer. Je savais pas pourquoi mais il y avait cette lueur dans ses yeux qui me poussait à la faire vivre à son tour, qu’elle avait besoin d’un déclic pour enfin se libérer. Et je savais pas pourquoi je rentrais dans son jeu, peut-être parce que ça me plaisait, parce qu’au début, c’était pas sérieux, ça m’amusait. Alors j’acquiesçais à ses dires alors tout devenait déjà plus intéressant. Pourtant, Wen était pleine de surprises, peut-être qu’elle avait beaucoup plus à m’apprendre que je ne l’aurais pensé. Et elle me surprit, en effet, je ne pus m’empêcher d’échapper un rire. « Ca m’est arrivé. » Et sans rien dire de plus pour tester sa curiosité, je vins prendre la balle dans le gobelet pour le relancer. Me penchant légèrement, je lançai la balle trop fortement afin qu’elle atterrisse derrière la table et sans me réjouir de mon tour face à Wen, je me retournai vers elle pour lui dire « Et qu’est-ce qu’on doit faire lorsqu’on rate ? » avant de prendre ma lèvre inférieure entre mes dents sans la lâche des yeux pour autant. Une simple provocation.
 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Ven 25 Mar - 22:53
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DRESS xx Mon regard croisa un instant celui de Jae In. Un sourire maladroit qui voulait lui dire ne t’inquiète pas, j’ai tenue promesse. Il détourne le regard pour mixer, concentré et je lâche un petit rire en reportant mon attention sur Aidan. Sa réponse à de l’importance mine de rien. Je tire doucement sur ma robe avant de remonter mon bustier qui glisse chaque fois que je me penche pour jeter la balle. J’aimais flirter avec lui et le séduire, mais ce n’est pas pour autant que j’étais le genre de filles à montrer ses seins à tout bout de champs. Je ne trouvais aucune sensualité  à la vulgarité, et je trouvais le corps d’une femme cachée juste ce qu’il faut, beaucoup plus sexy que dénudé et sans aucun mystère. J’avais appris à jouer avec mes charmes tout en me respectant, c’était peut-être ça qui faisait la différence. Je passais une main dans mes cheveux avant de sourire en coin. Sa réponse piquait ma curiosité à vif mais je ne pouvais pas décemment lui demander plus d’explication. La frustration faisait toujours partie de notre jeu. Me pliant à ses règles je souris amusée en m’écartant légèrement de la table pour le voir rater après un rebond trop fort. Je laisse échapper un petit rire et sa remarque me prend au dépourvu. Je dois avouer que je n’y avais pas pensé, mais ça serait dommage de rater une telle occasion. Je fais signe au Pyo qui a ramassé notre balle de nous la renvoyé et le remercie d’un sourire doux qui contraste avec la chaleur de mon regard dès qu’il se pose sur l’australien. Je le regarde de haut en bas avec une moue espiègle. Il ne fallait pas que je rate mon coup. Je ne voulais pas jour les filles coincées, mais je ne voulais pas passer pour une trainée non plus. Pourtant j’avais envie de jouer avec lui. La foule qui nous entourait me connaissait, à leur façon. Je ne pouvais pas me permettre d’agir comme je l’étais en soirée. Passant la pulpe de mes doigts dans le creux de mon cou, glissant le long de ma clavicule avec un regard songeur et plissé vers Aidan je finis par m’approcher de lui. Et dans un geste mesuré je glisse jusqu’à mon décolleté avant de me redresser et de marcher jusqu’à lui. J’aime lui faire croire que je sais ce que je fais, mais j’improvise totalement avec la trouille au ventre d’être ridicule ou d’en faire trop, mais on finit par dépérir à ne plus oser. Moi j’ose. Je glisse ma main sur son torse, à même le t-shirt, remontant lentement jusqu’à ses épaules pour faire glisser sa veste le long de ses bras. Lentement, alors que je lève mon regard vers lui et que j’écrase mon souffle de façon pensé contre ses lèvres. « Si tu perds tu retires un vêtement, ou un objet que tu portes. » Je souris en coin et fini de lui retirer avant de jeter la veste sur la table. « Mieux ne vaut pas perdre alors. » Ou peut être que si. Mais je n’avais qu’une robe, une paire de collant, des sous-vêtements. En soi, j’étais surtout celle qui ne devrait pas perdre. Je me recule avec un sourire joueur et trop adorable pour la situation. J’attrapais la balle et la jeta en fixant Aidan, faisant exprès de rater moi aussi. Au moins nous serions au même stade. « Oops. » lâchais-je avant de retirer lentement mes bracelets pour les jeter sur sa veste. "Your turn." je claquais ma langue avec un accent mesuré sur ma prononciation. 
 


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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Mer 30 Mar - 21:09
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tenue ▬ Parfois, je regardais les filles sans aucune gêne sans pour autant que cela devienne malsain. J’appréciais leurs formes et leur regard, j’appréciais la grâce de certaines et le rythme d’autres. Parfois des échanges de sourire, de numéro, parfois un partage d’une nuit, mais à tous les préjugés qu’on pouvait avoir sur ma gueule de coureur, je pouvais les compter sur les doigts d’une seule main, celles que je n’avais jamais rappelées, celles dont j’avais parcouru le corps le temps d’une seule nuit. Je pensais avoir la faculté de savoir les respecter ces dames, en tout circonstance, malgré quelques jeux d’enfants qui pimentaient quelques soirées. Parce que je jouais dans un consentement mutuel qui me tenait à cœur. Néanmoins, tout ce qui pouvait se dire sur mes aventures ou ma personnalité me passait bien au-dessus de la tête. Je n’étais pas quelqu’un qui se remettait en questions sans raison. Peut-être un défaut ou une qualité, je ne savais en juger. Pourtant, j’avais assez confiance en moi et en ce que je faisais pour arriver à vivre sereinement, et lorsque ça crochait, lorsque je dérapais, que je tombais, je réfléchissais. Parce que, moi, j’voulais pas vivre dans un cercle vicieux qui me vouait à toujours douter et à avoir peur alors je vivais. De la plus simple des façons. Je vivais pour moi et pas pour les autres. Parce qu’au fond, qu’est-ce qu’on en a à foutre de ce qu’ils pensent ?

Alors je regardais cette femme au regard de braise et envoûtant, je la regardais comme si je ne l’avais jamais regardée auparavant. Je la découvrais chaque jour, chaque minute. Elle m’intéressait Wen, plus que je n’arrivais à l’admettre. Et je la regardais, je regardais son doigt glisser sur la base de ses seins avant de revenir à ses yeux. Et je la regardais avancée vers moi, me redressant quelque peu alors que ses mains félines caressaient mon torse sans même osciller. Alors je la regardais, sans un mot, ni un soupir, avant que je n’échappe un léger rire face à son audace impressionnante. « Très bien. » réussis-je simplement à lui souffler à son oreille avant qu’elle ne prenne place à son tour pour rater son coup. Je la regardais, sans relâche, je la regardais, détaillant chacun de ses gestes, de ses regards, de ses vibrations. Elle m’attirait Wen, plus que je n’arrivais à l’admettre. Et je vins me mordre la lèvre inférieure avant de me placer devant la table et de la foutre en plein dans mil. Je souriais, fier de moi et je fis le tour pour récupérer la balle et la lui tendre. « Quel est ton rêve à réaliser ? » lui demandais-je enfin, passant ma main dans mes cheveux pour les remettre en arrière.

 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 31 Mar - 1:38
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DRESS xx Est-ce que je suis accroc à cette sensation ? Celle de me sentir désirée ? Celle d’être attirante à ses yeux. Dans le coin de ses sourires qu’il m’adresse, une lueur malicieuse me rend fébrile. Un sentiment de puissance, de légèreté. Le rire qui s’échappe de mes lèvres le frôle dans un écho doux. Il frémit et je peux le sentir d’ici. C’est un jeu interdit. Un murmure dans la nuit. Une fuite, ma main accrochée à la sienne. C’est un feu qui me brûle vivante. Un feu qui me fait vibrer. Je le regarde et j’imagine un monde différent où il serait près de moi, si près que l’indécence rougirait de notre audace. J’admire son lancé de balle, j’admire son sourire satisfait. Il est beau Aidan, trop beau pour être à la portée de n’importe qui pourtant … il a une telle simplicité. Je m’approche de lui alors qu’il me pose sa nouvelle question. Un sourire amusé aux lèvres je le fixe. « Tu serais surpris. » j’aime cette façon qu’il a de rabattre ses cheveux en arrière. Il le fait souvent. Tout le temps. Il le fait et ça le rend encore plus craquant. Il a cette nonchalance et cet air si décontracté sur le visage, comme s’il prenait la vie comme elle venait. Il s’en saisit sans penser à demain, laissant couler sur ses épaules carrés les emmerdes de la vie. Il n’a pas peur. Il affronte tout de son sourire déroutant. Cette chienne de vie tombe amoureuse de lui et je ne connais rien de son passé, de son présent, mais je sais que je pourrais rendre son futur un peu plus … plaisant. J’avais cette intime conviction que je pouvais mettre de la couleur dans sa vie. Parce que je voulais pouvoir lui peindre des nuits fauves. « Être libre. Libre de chanter. » Libre de vivre. C’est ça mon rêve. Chanter ma liberté. Ça me parait si stupide soudain, mais c’est mon rêve. « Et toi ? » lançais-je machinalement. Réalisant que je n’avais pas jeté la balle. Embrassant cette dernière pour porter chance je la fais rebondir sur la table et tombe dans un verre avant qu’elle ne fasse vaciller ce dernier. La balle roule sur la table devant ma moue contrariée. Mais n’ayant rien dit concernant les verres debout je me tourne vers lui et lance, joueuse et arrangeant les règles comme elles me plaisent. «  La balle est entrée dans le verre alors j’ai le droit à une question ! » riais-je. Je contournais la table, attrapa les verres, la balle, une bouteille et revient vers lui en le tirant déjà vers les escaliers. Je tentais de nous faire discret et rapide pour ne pas que les Pyo aillent s’imaginer … la vérité. Je grimpais jusqu’au toit en gardant ma main autour de son poignet et le lâcha une fois que nous étions arrivés. L'air frais me remplie les poumons si brusquement que je toussais légèrement. « Et toi alors … ? Si tu pouvais ne réaliser qu’une seule chose, la plus folle, la plus importante, ça serait quoi ? » Je dispose les verres sur la table près du banc et me tourna vers lui en me hissant sur la table et croisa les jambes.
 

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 31 Mar - 11:57
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tenue ▬ J’avais l’intime conviction que d’être seul était bon. Seul avec soi-même, seul, avec la ville, les rues, les trottoirs, les réverbères. Seul, face à la mer. Seul. Se parler, réfléchir, sentir comme il est bon de vivre des choses, de découvrir que l’on peut encore se satisfaire qu’avec notre simple présence. S’attarder sur des choses que l’on a pas l’habitude de regarder lorsque l’on est entouré de monde, sentir et s’écouter. Ecouter ses mots bloqués par de la musique trop forte ou des conversations sans intérêt. Pouvoir se retrouver seul était une chance unique que l’on pouvait s’octroyer à tout moment, être seul pour se poser les bonnes questions, pour simplement dire merde et vivre à fond. Être seul était bon. Alors, souvent, je me retrouvais seul. Seul pour moi-même, pour être en phase avec ce que j’étais et profiter du fait simple fait que j’étais seul.
Je n’en étais pas pour autant quelqu’un de solitaire. Parce que la solitude, c’était de voir quelque chose de merveilleux, aussi merveilleux que ça brûle à l’intérieur, un trop plein pour ça reste enfoui en-dedans pour mourir. Trop merveilleux pour le garder seulement pour soi, trop merveilleux que l’on ait envie de se retourner et de le montrer à n’importe qui pour juste montrer que ça l’est. La solitude, c’est quand il n’y a personne pour le partager.

Wen semblait être le genre de fille plongée dans une solitude silencieuse, qui trouvait le moyen de s’en sortir en étant quelqu’un d’autre. Parce qu’elle était si différente, avec moi, avec les autres. Et soit, je me trompais totalement, soit j’avais bien perçu cette lueur dans ses yeux qui était bien plus profonde qu’elle n’y paraissait. Alors, moi, je la regardais. Je lui souriais. Libre. C’était le seul mot que j’avais retenu. Et je souriais davantage lorsqu’elle me posa la question en retour. J’attendis patiemment qu’elle mette cette balle dans le verre avant de doucement rire face à ses jolis arrangements. Je levai les yeux au ciel et la regardai ranger notre jeu. Je pris alors ma veste lorsqu’elle me prit par le bras avant de monter les escaliers du dortoir jusqu’au toit. Un endroit plaisant. Pour être seuls. J’avançai jusque la barrière, m’y accoudant pour regarder le tapis sombre d’étoiles qui se présentait à nous. Et je tournai le visage vers elle, posant mes yeux dans les siens. « Mmh… » Je me mis à réfléchir quelques instants, mon attention se tourna vers la piscine tout en bas. « Pour être tout à fait honnête, je n’en ai pas vraiment. Je n’ai pas de but précis ne serait-ce de crever sans regrets. Alors tout ce que j’ai envie de faire, je le fais. » lui répondis-je alors le plus sincèrement possible avant de ma regarder, à nouveau. « Pourquoi… » et je m’arrêtai un instant, ne voulant pas me faire trop indiscret mais puisque j’avais commencé, autant terminer. « Pourquoi avoir utilisé le mot « libre » … tu ne l’es pas ? »
 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 31 Mar - 14:09
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DRESS xx J’ai froid, mais l’air si vif me fait du bien. Je frissonne en souriant et lève mon regard vers le ciel noir opaque. Je repense à la dernière fois que je suis montée ici avec Jae In. J’ai encore l’écho de ses mots qui me font mal au cœur. Pute, sale. C’était ce que j’avais été à ses yeux et j’avais encore du mal aujourd’hui à me défaire de cette impression qu’il avait laissé sur mon cœur. Il m’avait fait promettre d’arrêter mes conneries et je ne cessais d’y penser depuis que j’avais croisé le regard d’Aidan. J’avais promis d’arrêter mais … ce soir c’était tellement différent. Tellement. Et je me répétais ça inlassablement, encore et encore. C’était différent, tellement différent … Je le regardais s’accouder à la rambarde avec l’envie furieuse de venir l’enlacer. Pour sentir sa chaleur, la puissance de ses muscles qui se tendent à mon contact. Sentir ses mains imposantes sur mon corps si frêle. Coller mon corps si blanc au sien, bronzé, délicieux. Je mordille ma lèvre et penche ma tête sur le côté. Je rejette mes cheveux vers l’arrière et attrape la bouteille pour boire une gorgée. Ça me réchauffera. J’avance doucement vers lui avec l’envie de trouver la même audace que lui. Ses mots me font rêver. De là où je suis je peux entendre la musique et son rythme qui donne des airs de bulle lointaine au toit. Alors tout ce que j’ai envie de faire, je le fais. Un jour j’ai eu ce courage, un jour j’ai eu l’insolence d’agir comme je le rêvais, comme je le voulais. Mais j’ai depuis bien longtemps perdu cet aplomb. Un oiseau cloué au sol mais qui pourrait le deviner derrière mes sourires ? Qui pourrait le deviner derrière l’insouciance que je me donne ? Je marche jusqu’à lui en tenant un verre et la balle dans les mains. Sa question me déroute, je n’avais pas vraiment réfléchi en parlant. Mais ça m’avait surement trahi. Je me poste devant lui, levant mon regard vers ses yeux curieux. Il est grand. Même su mes talons il me parait géant. Je glisse une main sur son ventre et remonte doucement sur son torse faisant mine de réfléchir. Je remonte à son épaule où je me souvins de ses tatouages et glisse jusque sur son bras. Je ne parle pas. Je parle peu. J’attrape sa main et lui fourre la balle dedans. Je lève le verre contre moi et guide sa main pour qu’il y dépose la balle, mon regard ne lâche pas le sien. Je ne sais pas pourquoi je tiens autant à ce détail, de voir cette balle dans le fond du verre. Peut-être que ça me rassure, que ça me donne le droit de ne pas répondre s’il ne joue pas le jeu. Quitte à tricher ça me va aussi … « Je viens d’une famille très aisée de Chine. Depuis que je suis née je n’ai pas mon mot à dire. » je dis ça dans un sourire doux et pourtant. Je l’attire à moi pour le décoller de le rambarde et suivant le rythme plus lent de la musique, je me colle à lui et souffle contre ses lèvres sans les toucher « Danse avec moi … » un slow, collant nos corps lentement, retenant presque mon souffle en croisant son regard. « Tu reviens d’où Aidan ? » murmurais-je avec l’intime conviction qu’il n’est pas juste un gars qui sait ce qu’il veut dans la vie et qui veut vivre. Il a cette lueur dans le regard qui fait écho à la pire noirceur de mon cœur. Sa lumière et son envie de vivre déteint sur moi mais me donne l’impression de cacher quelque chose.
 

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 31 Mar - 15:01
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tenue ▬ J’aimais bien cet endroit, comme si rien ne pouvait nous atteindre, comme si nous pouvions voir le monde de haut. Comme si nous étions cachés grâce à la splendeur de la ville. Les lumières, les bâtiments, la vie. C’en était presque rassurant de voir le monde d’un œil différent, d’un œil plus neuf et innocent. Je me sentais comme un enfant qui avait trop vite vieilli parce que ces endroits me rappelaient beaucoup de souvenirs. Je replongeais au cœur de ma vie, avec une nouvelle saveur. Wen s’avança vers moi sans que j’arrive à la quitter des yeux parce que je pouvais le répéter des millions de fois s’il le fallait, elle était belle Wen, elle était triste. Tristement élégante dans sa robe un peu courte qu’elle descendait parfois un peu plus sur ses cuisses sans s‘en rendre compte. Wen, elle avait quelque chose qui me poussait à aller plus loin, à la connaître un peu plus, un peu moins. Elle avait ce quelque chose qui arrivait à me persuader qu’elle n’était pas ce qu’elle prétendait être. Pourtant, je restais patient, je ne voulais pas l’effrayer, être trop indiscret. Alors, j’attendais qu’elle vienne à moi, simplement, à son rythme. Et quitte à faire des erreurs, autant bien les faire. Je la regardais sans cesse, je la détaillais, je l’apprenais. Et je souris doucement lorsque sa main vint se loger sur ma peau couverte. Je ne comprenais pas tous ces agissements, parfois je n’arrivais pas à saisir ses caresses et ses mots pourtant, je ne cherchais pas à comprendre. Alors je la laissais simplement faire, soutenant son regard, le visage quelque peu incliné et lorsqu’elle me mit la balle dans la main pour qu’elle tombe dans le verre, mon sourire se forma juste au coin de mes lèvres. La symbolique d’une question. Je vins apporter ma main à son visage un instant, redessinant ses pommettes pour loger une mèche de ses cheveux derrière son oreille. Elle avait changé, en quelques instants, quelque chose avait changé. Dans sa façon de faire, de me regarder. Elle avait changé. Ses mots ne me surprenaient pas, parce que j’avais déjà été témoin du cœur de la Chine, ce cœur plongé dans une eau sombre à cause du poids qu’il portait. Ses yeux portaient le fardeau d’une obscurité trop intense que j’avais déjà vu il y avait bien longtemps. Et je jugeai inutile de rajouter quoi que ce soit, j’avais compris. Elle était triste, Wen. Dans son regard et dans ses sourires. Elle était triste et pourtant, sa tristesse lui donnait tout son charme. Je ne disais rien, je l’écoutais, le regard doux, même compréhensif et j’émis un sourire lorsqu’elle me demanda de danser, moi, piètre danseur. « Je n’sais pas danser… » lui dis-je dans un souffle alors que je me laissai tout de même entraîner par ses pas. C’était comme un avertissement, une promesse que je ne pouvais lui faire. Je posai ma main sur sa hanche, l’autre prit la sienne entre mes doigts. Je la regardais Wen, sans limite et sans contrainte. Je la regardais et je lui souriais, encore une fois, je souriais. « Je reviens d’un peu trop loin. » Moi, je me fichais pas mal de cette balle et de ce verre. Ma réponse restait vaseuse et incertaine mais elle avait tout son sens. J’embrassai même sa joue avant de poser mon menton contre sa tempe, le temps d’une danse. Le temps de lui accorder mes défauts et mes faux-pas. « Je reviens d’un monde où je ne veux plus mettre les pieds. » lui murmurai-je alors dans un aveu que je lui offrais, baissant ma garde. « Et toi, Wen ? Pourquoi tu es si triste ? » finis-je par lui demander, redressant mon visage pour voir le sien éclairé par un simple reflet de la Lune. Je la fis tourner sur elle-même sans lâcher sa main avant de la reprendre dans mes bras, juste le temps d'une danse. Juste le temps d'un souffle.
 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 31 Mar - 15:39
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DRESS xx Loin des autres, loin des yeux, j’arrivais à être moi-même. Jouer sur l’indécence et la sensualité était une facette de ma personnalité, celle que je ne montrais que peu souvent. Puis il y avait la Wen Yi discrète, qui se mettait toujours à l’écart, celle qui souriait poliment et qui servait les autres par gentillesse. Puis il y avait Wen Yi, cette poupée fragile qui ne voulait qu’une danse. Une nuit de plus. Celle qui savait avouer ses faiblesses à demi-mot. Celle qui posait sur un lui un regard perçant, un regard vrai, un regard qui la rendait vulnérable. Mais elle savait rester forte, parce qu’on lui avait appris, comme un animal qu’on bat. Elle avait fini par savoir montrer les crocs quand il le fallait. Et si elle se voyait faible, elle se sentait forte face à Aidan. Parce qu’il était nouveau. Parce qu’il était lui. Il ne connaissait rien d’elle alors elle pouvait recommencer à 0. Un nouveau départ. Effacer ce dessin noirci par tant de traits, tant de temps. Je me glisse contre lui, je tourne, je suis le rythme de la musique sans vraiment l’écouter. Ma main dans le creux de sa main, ma main libre posée sur son torse. Je reste là. A l’écouter. Imaginant ce monde noir duquel il ne veut jamais revenir. Ce monde qui semble faire écho au mien. Je suis ses mouvements, tourne sur moi-même, frissonne sous ce coup de vent qui soulève légèrement mes cheveux. Son baiser. Ma joue qu’il caresse. Ses cheveux qu’il replace. Autant de gestes simples, discret, sans prétention, sans lendemain qui me font défaillir. Des gestes que personne ne me donne. Des rires, des amitiés, des complicités, je peux en avoir mais ça … cette chaleur, cette tendresse infime, discrète, presque irréelle … il n’a pas la moindre idée de ce qu’il déclenche en moi et de l’émotion qui me gagne. Ça réchauffe mon corps engourdi. J’aimerais connaitre son monde, celui d’où il vient, celui qu’il fuit. Parce que je veux le connaitre lui. Ses failles. Ses faiblesses. Mais la pudeur m’empêche de lui demander … je ne veux pas lui faire peur. Je ne veux pas lui faire de mal. le passé devrait rester à sa place. Indéfiniment. A sa question je le regarde un long moment surprise par ses paroles. Peut-être parce que jusqu’à aujourd’hui personne ne me l’a demandé. Peut-être parce que jusqu’à aujourd’hui personne ne l’avait remarqué … Je me détourne, juste assez pour coller mon dos à son torse. Et je continue de danser contre lui, d’onduler mon corps contre le sien en fermant les yeux. je lâche un petit sourire comme une coupable prit sur le vif et qui s’en amuse. J’attrape ses mains que je plaque sur son ventre et que je serre contre moi. « Je vis dans un monde que je voudrais fuir. » je reprends ses mots, ses images pour qu’il comprenne, qu’il comprenne sans que je n’ai a donné d’autres détails. Dos à lui les mots me viennent facilement. « Personne ne l’avait remarqué … » murmurais-je trop touchée pour garder cette réflexion pour moi. Et je l’avoue, mes gestes n’ont plus rien de sensuel ou d’aguicheur. Je cherche sa chaleur. Fuyant son regard par pudeur. Je continue de me serrer contre lui nous berçant. La musique change de rythme pourtant je reste là. Contre lui avant de tourner mon visage vers lui et de le lever. Enlacés. Dos à lui. Je croise son regard en retenant mon souffle. Mes yeux dérivent sur ses lèvres que j’approche dangereusement. Je peux sentir son souffle s’écraser sur ma bouche et ça m’arrache un frisson. Mes doigts se crispent sur ses poignets alors que je plante mon regard dans le sien. Tu le sens aussi Aidan ?

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Ven 22 Avr - 14:46
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PARTY IN EVERY SENSE
feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

tenue ▬ Parce qu’on avait beau croire que le passé pouvait rester bien gentiment à sa place, qu’on pouvait l’oublier sans même un regret, qu’on pouvait presque l’effacer d’un souffle, d’un regard méprisant et parfois triste. On avait beau croire que c’était si facile, le temps nous rattrapait toujours, dans un instant de doute, de peur, le passé était là, toujours là. Parce qu’il faisait partie de notre vie, il nous faisait comprendre, aimer, grandir. Parce que la passé, tout noir, tout blanc ou parfois gris était toujours le reflet de ce que nous étions devenus. Décider de s’en servir pour notre avenir et décider de tirer un trait dessus était complètement différent. En tenir compte, oublier, c’était un choix à faire. Et j’avais décidé de m’en souvenir, de m’en rappeler, d’en rire et d’en grandir. J’avais décidé de ne plus faire les mêmes erreurs, d’être quelqu’un de meilleur. Parfois c’était dur, parfois plus simple. Mais qui a dit que la vie était chose facile ?

Je la serrais contre moi, avec tendresse, avec une certaine pudeur et même admiration. Je posai ma tête contre la sienne, balançant nos corps, doucement. J’en fermai les yeux quelques secondes, le temps d’un simple souffle. J’avais décidé d’apprendre et d’avancer. Pourtant, à ce moment-même, j’oubliais. J’oubliais simplement le reste de nos vies, j’oubliais tout, je vivais aujourd’hui, je vivais la seconde sans penser à ce qu’il pouvait se passer. Parce que je me sentais bien, juste bien. Comme si nous avions partagé un bon de chemin, en silence. Quelque chose dont nous étions témoins sans même nous en rendre compte. Et je souris à ses paroles, du coin des lèvres. Je souris à sa tristesse, à sa sincérité. Je levai les yeux sur les siens lorsque nos souffles se croisèrent et je baissai doucement les yeux sur ses lèvres à ses derniers dires avant de lui répondre d’un soupire chaud qui vint s’écraser contre son visage « Peut-être parce que personne ne t’a jamais vraiment regardée… » Et comme une confession maladroite, je l’avais regardée, comme personne auparavant. Je l'avais regardée Wen et, encore, je levai les yeux sur les siens, de mes iris marron, profondes et si sincères, je lui souris légèrement, comme pour la rassurer, comme pour lui montrer que désormais, elle n’était plus seule. On la regardait. Et je cherchais dans ses yeux un accord, une autorisation que je trouvais alors que son regard était devenu dansant, timide, presque gêné. En un premier regard, j’avais su que Wen Yi se cachait d’une grâce provocatrice et pourtant très simple. Wen Yi était bien plus qu’une fille réservée, mignonne qui laissait parfois tomber son voile pour être féline. Je savais que je trouverais un jour ce qui se cachait derrière ses iris sombres aux lueurs scintillantes d’espoir. Alors, de cette permission muette et intime, je vins approcher mon visage du sien jusqu’à ce que nos lèvres se frôlent, jusqu’à ce que mes yeux se ferment d’eux-mêmes. Je la taquinais avec décence et audace avant de sceller nos faiblesses mises à nues dans un simple baiser. Un simple et doux baiser qui gardait nos aveux sur une même longueur d’onde.
 
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