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    :: Défouloir :: 2016

AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Lun 25 Avr - 17:19
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PARTY IN EVERY SENSE
feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

DRESS xx Ma liberté est devenue un air que je ne peux plus respirer,  mes rêves sont comme une longue route sur laquelle je cours, dans une course effrénée, fermant les yeux pour ne pas me voir tomber. Je pensais que je pourrais encore tenir, sur cette route seule, je pensais que je pouvais encore avancer. Je pensais qu’avec l’amour on pouvait devenir plus fort, plus grand. Je pensais qu’avec l’amour on pouvait renoncer à tout, tout supporter. Je pensais que si je l’aimais tout irait bien … Si l’amour de mes parents était assez fort il m’aiderait à tenir le coup. Mais c’est faux. C’est faux, c’est si faux que ça fait mal. En vérité je suis seule. Désespérément seule. Il n’y ni amour, ni famille qui pourrait m’aider. Je suis seule. Cherchant l’attention des hommes à travers des nuits fugaces, brutales. Je veux qu’ils me fassent du mal parce qu’ils seront incapable de m’aimer. Parce que je suis seule. Personne ne m’aime assez pour me tirer mon enfer. Je ne suis pas l’amour d’une vie. Même Calvin m’a oublié. Comme un souvenir qu’il garde avec sourire il m’a mis de côté, dans une boite, de celle qu’on ne veut pas jeter mais qui ne nous sert plus. Je prends la poussière dans un coin et j’attends. J’attends qu’on puisse un jour voir en moi une personne pour qui on crèverait. Je ne ressens plus rien. Ni chaleur, ni froid. Je suis vide, désespérément vide et qui le voit ? Aidan ? Lui avec son sourire qui vous défonce le cœur et son parfum qui me retourne le ventre. J’ai envie de crever. J’ai envie de dire à ce monde à quel point j’ai mal. J’aimerais reprendre le contrôle de ma vie mais je n’ai ni courage ni envie. Je suis là, je flotte, je erre sans savoir où aller. Je me cache derrière mes sourires amusés et les services que je rends avec une douceur que je feins si bien. J’offre mon corps comme si c’était la seule chose qui me faisait encore tenir debout. Qu’on me fasse du mal. Qu’on me fasse du bien. Tout ça n’avait plus d’importance. Je me contentais de jouer. De rester là, seule.  L’envie d’être invisible. L’envie d’être risible. Aidez-moi. Je souris, je souris toujours et je m’accroche à Aidan parce que je tombe. Je tombe si bas et il ne pourrait pas comprendre. J’ai mal au cœur. Je pensais que la douleur finirait par s’estomper, par disparaitre. Mais ce n’est qu’une douleur vive. Une douleur constante qui ne faiblit jamais. La chaleur de l’australien me fait du bien. Mais c’est factice. C’est éphémère. Demain il sera ailleurs. Avec une autre. Et moi je serais toujours sur ce toit. A attendre que ma vie prenne sens. Et moi je suis là, perdue face à l’immensité sans pouvoir me confier, sans pouvoir trouver un soutient. Quitte le qu’est-ce que tu fais avec lui ? Ils ne comprennent pas. Ils ne savent pas. Et moi je suis épuisée d’expliquer. Je suis épuisée de devoir me justifier. Alors je me tais. Je garde mon secret douloureux pour moi attendant le jour où mon corps sera retrouvé. Je serais libérée ? Mes lèvres gelées bougent contre celle d’Aidan pour les réchauffer et je m’accroche à lui avec ce gout de peur qui me vrille le ventre. Ce soir il est là alors je refuse de le lâcher. Garde-moi contre toi. Fais semblant. Donne-moi l’impression d’être importante. On peut faire semblant, j’ai appris à y croire avec le temps. On peut mentir aussi et se donner l’impression que tout ça c’est vrai. Je le pousse doucement jusqu’au banc et m’assoit sur ses genoux à califourchon. J’avais promis d’arrêter. De ne laisser aucun homme me toucher. Mais ça fait mal la solitude. Et ça fait peur. Je ne suis l’unique de personne. Je ne suis l’amour de personne. Je réclame en silence et je me rétame en puissance. Je veux juste qu’on me voit. Rien que ce soir. Une fois de plus. Demain j’arrêterais. Demain je n’arrêterais pas. Parce que je refuse d’abandonner. Parce que je refuse de couler. Parce que crever me fait peur et continuer m’achève. Alors je reste là. Et je laisse le courant m’emporter. Parfois j’ai de la chance, comme ce soir, avec Aidan. A bout de souffle je me recule légèrement et murmure dans une supplique que je tente de maitriser « J’ai envie de toi. » Ce n’est qu’un souffle que j’écrase contre ses lèvres. Je ne suis pas prête à rester seule ce soir. Aidan, mens moi. Rien qu’une fois. Rien qu’une nuit. Comme si tout pouvait être aussi facile. Je me jette à nouveau sur ses lèvres comme pour le convaincre de céder à mon murmure âcre et doux à la fois.
 

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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Jeu 9 Juin - 12:46
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PARTY IN EVERY SENSE
feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

tenue ▬ Tu la sens cette chaleur au creux de ton être qui couvre les frissons que le vent à dessiner sur ta peau ? Tu la sens cette chaleur électrique quand elle s’assoit sur toi pour te bouffer du regard ? Cette chaleur qui enflamme tes yeux d’un désir aussi peu innocent que ses intentions ?

Je la regardais de ce regard au sourire au coin des lèvres, comme complice, comme partenaire d’une âme solitaire qui cherche au désespoir qu’on la sauve, qu’on l’aide un peu. Et moi, les mains sur ses hanches de porcelaine, j’avais peur de la briser d’un geste, d’un souffle. Mais les mots qui passèrent ses lèvres me suggérèrent les souvenirs d’une nuit passée au coin de ses formes bien loin de sa candeur habituelle. Ils me rappelèrent que Wen Yi pouvait être aussi bien naïve qu’un peu trop sensuelle et, ce soir-là, nous avions choisi notre camp. Inconsciemment, mes doigts la serrèrent un peu plus, un peu plus contre mon corps lorsque ses lèvres vinrent reprendre les miennes. Fougue et désir, envie débordante d’une nuit enivrante. J’oubliais sa tristesse et ses peurs pour retrouver des sensations que nous avions partagées une unique nuit. Cette nuit d’insouciance qui se voulait prendre un sens. Pourtant, je m’entêtais à croire que cette bataille étincelante de nos deux corps n’était que la suite d’une guerre éphémère.

Je pensais à vivre, à passer ma main dans ses cheveux, à répondre à des pulsions qu’elle savait caresser. Je pensais à vivre, juste à vivre, à vivre le moment, la vie et ne plus penser à rien d’autre que respirer un peu. Je pensais sortir la tête de l’eau, respirer l’air, le vrai. Puis sourire, mordre sa lèvre, m’entraîner dans une danse où je pouvais suivre le rythme. Quand tu as la tête vide, que ce n’est plus toi et ta vie, mais toi et ce que tu veux. Juste un instant, perdu entre l’espace-temps, tu flottes dans ta bulle, tu penses à assouvir ce que tu désires pour te sentir un peu plus vivant, un peu plus vrai, un peu plus toi. Et elle était là, à répondre aux mêmes attentes, aux mêmes envies. Enjouée, indécente, entreprenante. Je l’embrassais jusqu’à sentir mon cœur battre contre mes tempes, jusqu’à ce que nos simples vices prennent le contrôle de nos êtres. Et je la serrais contre moi, juste un peu, un peu plus pour lui faire sentir cette chaleur, réchauffer ses poils dressés par la froideur de la nuit et par l’excitation palpable qui se glissait entre nous. Je pensais à vivre, cette nuit-là, entre ses bras.

Je me séparai de ses lèvres un instant pour relever son visage de ma main que je glissai sur sa joue avant de lui dire « Tu es gelée, on devrait rentrer. » Sans même attendre, je me redressai, la poussant à me suivre dans mon geste. Je pris sa main, juste le temps de traverser le toit qui symbolisait notre grandeur, notre force. Et je nous engouffrai à l’intérieur du dortoir, en haut de ses escaliers qui nous laissaient entendre la musique venant de la salle commune et toutes les voix familières de nos confrères. Nous les descendions alors avant que je ne jette un coup d’œil dans le couloir du deuxième étage, guettant les mouvements des autres pyobeoms. Je ne lâchais finalement plus ses doigts, coincés entre les miens qui la tiraient jusque la porte de la chambre que je partageais désormais avec Jihoon. Et rapidement, j’ouvris la porte pour la laisser entrer, cachant un secret dont je ne mesurais pas l’ampleur, dont je ne connaissais que l’excitant sentiment de ne pas se faire prendre.

Je pensais juste à vivre de cette chaleur qui caressait mes plus mauvaises intentions, je pensais juste à la coller contre ce mur pour reprendre ses lèvres de plus belle, sans pudeur, sans crainte. Juste vivre chaudement de son regard qui nous faisait croire qu’on pouvait passer notre vie à faire ça ensemble, de son regard insolent qui caressait ma peau avec douceur.
 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Dim 19 Juin - 0:40
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feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

DRESS xx C’est l’interdit. C’est le mensonge. C’est le secret. Peut-être que s’il savait la vérité il ne voudrait pas me toucher, mais c’est aussi ça la force de notre échange. C’est qu’il ne sait rien et moi je ne sais rien, rien de plus qu’il n’ait bien voulu me dire. Et c’est ce voile qui me plait, c’est de ne pas tout connaitre, c’est d’apprendre, à chacun de ses souffles une part implicite de lui. J’ai le ventre noué à l’idée de le suivre et l’excitation de l’interdit grandissant sans cesse pour me rendre euphorique. Comme une drogue naturelle, je frissonne en avançant dans ce couloir où n’importe quel Pyo pourrait nous voir. Je m’engouffre rapidement dans la chambre qu’il partage avec Ji Hoon. Nous poussions l’interdit au-delà des limites, au-delà du bon sens. Ji Hoon connait mon secret, mon statut, mon rôle d’épouse et s’il venait à nous surprendre je ne doute pas qu’il irait prévenir son ami … à moins qu’il ne décide de nous laisser faire comme des grands … Je soupire contre ses lèvres qui viennent happer les miennes avec impatience alors que je brûle le dos contre ce mur sans aucune once de douceur. Pourtant sa brutalité à des airs de légèreté. Je souffle d’impatience et commence déjà à lui retirer sa veste et sa chemise. Je n’ai pas envie d’attendre, de comprendre. Je veux juste succomber sous ce feu qu’il fait naitre en moi. Je ferme les yeux et viens dévorer son torse de baisers que je mordille au passage. J’ai fini de parler. J’ai fini d’ouvrir mon cœur et de lui confier mes secrets. Je veux juste qu’il me fasse croire, au moins cette nuit, que je suis unique, que je suis une femme comme les autres. Cette dualité qui compresse mon cœur et qui me tue au quotidien. Cette putain d’impression de n’être pas comme les autres, d’avoir une vie détestable et de rechercher la normalité dans le moindre de mes gestes. Pourtant je rêve, je rêve d’être unique aux yeux d’un homme. Mens-moi si tu le veux, je ne t’en voudrais pas. De toute façon avant que les étoiles ne meurs dans le ciel j’aurais disparut. J’aurais déjà repris le court de ma vie et j’aurais oublié qu’à cet instant mon corps s’embrasait cruellement. Je tire brusquement sur ma robe pour me retrouver en simple petite culotte devant lui. Ce soir j’ai décidé qu’on serait grand et fort. J’ai décidé qu’on vaincra l’interdit et qu’on fera taire tous les tabous. Je viens coller ma poitrine à son torse en l’enlaçant pour l’embrasser. La courbe de mon corps contre le sien me fait sourire. J’attaque déjà la braguette de son pantalon que je veux faire tomber rapidement. Affamée, l’enfant est impatiente et pressante. Elle connait la douceur dans ses rêves et la brusquerie dans ses habitudes. Comme une enfant des rues qui découvrent un nouveau jeu, elle se presse contre lui et dévore ses lèvres avec une passion fiévreuse qu’il aura rarement connu. Elle est différente des autres, il ne pourra pas le nier. Il ne sait pas qui elle est, d’où elle vient. Il ne sait d’elle que son regard brillant et ses prunelles noisette qui le fixent avec l’envie dévorante de se faire manger à coups de baiser. Elle le veut et elle ne peut pas cacher la malice dans son regard qu’elle laisse depuis trop longtemps éteint.
 


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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Ven 24 Juin - 15:10
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feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

tenue ▬ C’est le cœur et les gestes, l’instant et les rêves. Je n’avais plus envie de me prendre la tête, juste redevenir un peu comme avant, un peu con, un peu insolent. Je voulais juste pas perdre de temps, pas plus qu’avant. Je voulais vivre, juste un peu plus, un peu mieux, histoire de crever en paix, de se dire qu’on a tout fait. Elle n’était pas la première, sûrement pas la dernière mais je voulais juste la voir sourire, voir cette lueur qui faisait danser ses yeux, qui faisait le tour de mon cœur; la voir vivre, profiter, être elle-même, rien qu’une nuit, rien qu’un peu. Et je vins pousser ses cheveux d’une main, tenant sa nuque pour embrasser fiévreusement son cou, goûter sa peau et m’enivrer de son odeur sucrée. Je la sentais se tendre un peu plus, s’attaquant à mon jean qu’elle fit tomber rapidement. Et je souris doucement, enlevant mes chaussures comme je le pouvais puis lever un pied puis l’autre pour me libérer complètement du tissu avant de reprendre ses lèvres et la décoller de ce mur pour l’amener au pied de mon lit sur lequel je la laissai tomber pour mieux la regarder. Je ne savais plus bien si tout ça était judicieux mais je n’en avais que faire désormais, parce que Wen était magnifique, à moitié nue sur ses draps dans lesquels j’avais l’habitude de m’endormir, et que nous avions décidé dans un échange silencieux que la nuit pouvait nous appartenir. Je savais que tout ça ne serait qu’éphémère alors je profitais de la vue de son corps que le clair de Lune arrivait à me dessiner, autant que je le pouvais, avant de retirer mon t-shirt sous ses yeux que je laissai tomber sur le parquet. Je me faufilai désormais entre ses cuisses, là où je déposai quelques baisers pour remonter sur son ventre plat, frôlant son intimité d’un sourire narquois. Ma langue jouait de ses frissons avant que je ne reprenne la possession de ses lèvres, nos bassins se collant inconsciemment alors que nos désirs se mélangeaient à la chaleur qui possédait nos corps. Ses caresses me grisaient le sang, ses soupirs me faisaient tourner la tête et il me fallut peu de temps avant de nous retirer les seuls tissus qu’ils nous restaient. Je voulais juste qu’on puisse vivre un peu sans se préoccuper du reste, du « après ». Nous ne connaissions pas tous les éléments, nos attentes, nos buts, nos vies. Pourtant, nous avions la prétention de croire que nous nous comprenions assez pour se sauver mutuellement pendant quelques instants, de croire que tout pouvait être finalement si facile pendant quelques instants. Des minutes ou bien des heures à se faire croire qu’on avait réussi à trouver un moyen de tout oublier, des minutes, peut-être même des heures à partager des soupirs et un plaisir redoutable, presque féroce, et des murmures, des mouvements lascifs, indécents, qui nous plongeaient dans un monde que je ne pensais plus frôler. Pendant juste un instant, je ne voulais plus voir la tristesse dans ses yeux mais simplement le désir de vivre et de se lâcher pour de vrai, d’oublier rien qu’un peu ses tourments pour se focaliser sur ce monde qu’elle ne doutait pouvoir toucher.
 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | Mar 5 Juil - 0:40
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feat. LEE AIDAN & BANG WEN YI

DRESS xx Il est beau Aidan, il est divin, sous mes doigts je peux sentir ses muscles se dessiner. Il est captivant Aidan, fugace surement, et déjà lointain.  Mais il est envoutant Aidan. Je soupire chaudement contre son corps alors qu’il se déshabille et qu’il me retire ma robe. Je cache doucement mon corps de mes bras et ce qu’il doit prendre pour de la pudeur n’est en réalité que la honte de mes hématomes. Mais l’inquiétude fait place au désir et c’est dans ses bras que je me perds. Il me soulève du sol et m’entraine déjà vers son lit. Un sentiment de chaleur et de liberté me prend le ventre. C’est tellement bon et grisant que j’en oublie tout le reste. Mon mari, les interdits, les risques … j’oublie peu importe ce que demain nous réserve. Ce soir je suis désirée, aimée, choyée. Ce soir mon corps ne sert pas seulement pour assouvir une envie bestiales et brusques, une envie malsaine et dégradante. Ce soit je n’étais la femme que d’un homme, ce soir j’étais la maitresse, la convoitée, j’étais l’unique et ce doux sentiment d’euphorie qui pouvait panser mes blessures m’arracha un soupire de bien être … je m’accroche à lui au rythme de ses mouvements et gémit au rythme de ses coups de bassin. Mes lèvres se perdent sur les siennes et l’avidité féroce qui nous encourage à s’allier n’est que plus divine … je dévore ses lèvres et son cou de coup de canine et de soupires chaud. Tantôt je subis ses coups de bassins délicieux, tantôt je le chevauche sans aucune pudeur, plongés dans le noir nos corps ne font plus qu’un. Ji Hoon pourrait débarquer à n’importe qu’elle moment car la fête bat son plein en bat mais elle n’exclue pas l’arrivée intempestive de quelqu’un … et sûrement en ça que c’est grisant. Savoir que nous ne devrions pas, par envie de tranquillité, parce que les autres ne comprendraient pas ce qui se joue entre Aidan et moi ce soir. Parce qu’ils ne sauraient pas réaliser à quel point ça fait du bien au corps, au cœur et à l’âme. Oh non, ils ne comprendraient pas à quel point ce soir j’arrive à avoir cette impression de combler un peu le trou dans ma poitrine. Je me perds dans ses draps sans voir le temps passer et la jouissance qui m’atteint et si délicieuse que je ne peux que crier une dernière fois, ma voix couverte par le bruit de la musique. Je me laisse retomber contre lui en reprenant doucement mes esprits. De longues minutes avant de pouvoir me relever. Je lui souris, totalement comblée – tout du moins physiquement – je me penche vers lui et l’embrasse de ce genre de baisers qu’il ne pourra oublier. J’enfile mes vêtements en lui jetant n regard amusé par-dessus mon épaule. « Merci. » soufflais-je simplement avant de m’éclipser comme si rester me donnait l’espoir d’être un jour un peu plus aimée. Mais je ne pouvais pas m’accrocher à ça. Alors je préférais fuir avant …
un instant fugace qui se pose et la vie qui reprends son court avec un sourire charmé. elle s'éclipse pour un lendemain moins douloureux. Une dose de rêve. Une pause, une trêve. elle s'en va le sourire aux lèvres sans craindre la conséquence de ses actes. 
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Re: AiYi ♥ YOUR SKIN ON MY SKIN | 
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