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Jaevy • Crossing borders
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Re: Jaevy • Crossing borders | Mer 20 Avr 2016 - 12:30 Citer EditerSupprimer
Il bouge un peu lorsqu'elle se tourne, il bouge juste pour qu'elle puisse s'installer comme elle en a envie et rester contre lui, comme une petite fille bien blottie. Il emmêle ses jambes à celle d'Ivy sans aucune arrière pensée. Le moment un peu trop sexy est déjà fini, c'est du passé, c'est loin d'eux. Cette proximité, elle est digne d'une peluche et de sa propriétaire. Il n'est qu'un panda réconfortant, et ça lui va bien. Il aime trop Ivy pour gâcher tout ça d'une façon ou d'une autre. Il sait bien que demain, elle sera à nouveau sa Nuna tyrannique qu'il aime tellement malgré tout. Que ce soir, c'est une exception, mais une exception qui leur fait du bien. Il se sent important, il se doute bien qu'elle ne doit pas pleurer souvent, et encore moins face à quelqu'un. Il le sait au fond. Et surtout, il est persuadé que ça ne lui fera pas de mal à elle. Il secoue la tête doucement lorsqu'elle lui demande s'il sait le pire. Bien entendu qu'il ne sait pas et que c'est juste une expression, mais il joue le jeu sans cesser de lui caresser doucement le dos et de fixer le mur face à lui, malgré la pénombre. Elle est partie ? Il hausse un sourcil sans bouger, mais resserre son étreinte alors qu'elle commence à parler de cette relation trop douloureuse. Il comprend à ses demi-mots qu'elle était complètement éteinte à la fin et qu'elle a juste voulu reprendre sa liberté, mais l'amour, même quand il fait mal, ça reste de l'amour non ? Parce qu'on s'obstine à voir les bons côtés de la personne. Il sait que son père n'a jamais été romantique, très terre à terre, assez dur et rigide, mais bon et juste. Il n'a jamais fait de réels cadeaux à sa femme et il oubliait tous les anniversaires. Il sait aussi que ça rendait sa mère triste d'un côté et que de l'autre, jamais elle n'aurait changé de mari, parce qu'elle l'aimait comme il était. Mais elle avait toujours pu rester elle-même… alors quand l'amour nous change et qu'au fond, il y a plus de souffrance et de douleur, c'est toujours de l'amour ? Il lui embrasse le front doucement, en songeant à tout ça alors qu'elle continue et lui demande une promesse. Il sourit tendrement et l'enlace un peu mieux. « Je te promets Nuna... » Il continue de lui caresser le dos inlassablement. « Avant que je vienne ici, j'habitais à Jeju tu sais ? Et… Et j'avais un meilleur ami. On était nés le même jour, de la même année… On a grandi ensemble, tout connu ensemble. Je sais que je l'aimais… mais quand j'ai été accepté ici, il…. Il… a été… pas sympa. » Il sourit malgré tout. « En me traitant de lâcheur, traître, salaud et j'en passe… et il a coupé les ponts. Il est même pas venu à l'enterrement de ma mère et mon hyung, rien pas un mot... » Un soupir lui échappe. « Le jour de prendre l'avion, j'ai voulu faire demi-tour pour le rattraper, et après, je sais pas, j'ai eu un élan de lucidité, j'sais pas, une pointe d'intelligence un peu rare... » Il rit. « Et j'suis parti quand même. » Il pose sa joue sur le front d'Ivy. « Je dis pas ça pour te rendre triste, juste pour te rassurer. J'me pense souvent pas courageux physiquement, je suis une vraie chiffe-molle, mais ma maman m'a toujours dit que j'avais un caractère fort… y'a que dans les moments comme ça que j'arrive la croire. » Il lui bisoute encore le front. « Je suis fier de toi. T'as bien fait de le quitter, mais je sais c'que s'est quand on a une personne dans la peau et dans la tête et que son souvenir nous hante trop souvent. Même les moments douloureux semblent lointains et on se focalise sur le bon qui nous manque… Mais c'est une erreur en fait je crois. »
Ivy & Jae
Il bouge un peu lorsqu'elle se tourne, il bouge juste pour qu'elle puisse s'installer comme elle en a envie et rester contre lui, comme une petite fille bien blottie. Il emmêle ses jambes à celle d'Ivy sans aucune arrière pensée. Le moment un peu trop sexy est déjà fini, c'est du passé, c'est loin d'eux. Cette proximité, elle est digne d'une peluche et de sa propriétaire. Il n'est qu'un panda réconfortant, et ça lui va bien. Il aime trop Ivy pour gâcher tout ça d'une façon ou d'une autre. Il sait bien que demain, elle sera à nouveau sa Nuna tyrannique qu'il aime tellement malgré tout. Que ce soir, c'est une exception, mais une exception qui leur fait du bien. Il se sent important, il se doute bien qu'elle ne doit pas pleurer souvent, et encore moins face à quelqu'un. Il le sait au fond. Et surtout, il est persuadé que ça ne lui fera pas de mal à elle. Il secoue la tête doucement lorsqu'elle lui demande s'il sait le pire. Bien entendu qu'il ne sait pas et que c'est juste une expression, mais il joue le jeu sans cesser de lui caresser doucement le dos et de fixer le mur face à lui, malgré la pénombre. Elle est partie ? Il hausse un sourcil sans bouger, mais resserre son étreinte alors qu'elle commence à parler de cette relation trop douloureuse. Il comprend à ses demi-mots qu'elle était complètement éteinte à la fin et qu'elle a juste voulu reprendre sa liberté, mais l'amour, même quand il fait mal, ça reste de l'amour non ? Parce qu'on s'obstine à voir les bons côtés de la personne. Il sait que son père n'a jamais été romantique, très terre à terre, assez dur et rigide, mais bon et juste. Il n'a jamais fait de réels cadeaux à sa femme et il oubliait tous les anniversaires. Il sait aussi que ça rendait sa mère triste d'un côté et que de l'autre, jamais elle n'aurait changé de mari, parce qu'elle l'aimait comme il était. Mais elle avait toujours pu rester elle-même… alors quand l'amour nous change et qu'au fond, il y a plus de souffrance et de douleur, c'est toujours de l'amour ? Il lui embrasse le front doucement, en songeant à tout ça alors qu'elle continue et lui demande une promesse. Il sourit tendrement et l'enlace un peu mieux. « Je te promets Nuna... » Il continue de lui caresser le dos inlassablement. « Avant que je vienne ici, j'habitais à Jeju tu sais ? Et… Et j'avais un meilleur ami. On était nés le même jour, de la même année… On a grandi ensemble, tout connu ensemble. Je sais que je l'aimais… mais quand j'ai été accepté ici, il…. Il… a été… pas sympa. » Il sourit malgré tout. « En me traitant de lâcheur, traître, salaud et j'en passe… et il a coupé les ponts. Il est même pas venu à l'enterrement de ma mère et mon hyung, rien pas un mot... » Un soupir lui échappe. « Le jour de prendre l'avion, j'ai voulu faire demi-tour pour le rattraper, et après, je sais pas, j'ai eu un élan de lucidité, j'sais pas, une pointe d'intelligence un peu rare... » Il rit. « Et j'suis parti quand même. » Il pose sa joue sur le front d'Ivy. « Je dis pas ça pour te rendre triste, juste pour te rassurer. J'me pense souvent pas courageux physiquement, je suis une vraie chiffe-molle, mais ma maman m'a toujours dit que j'avais un caractère fort… y'a que dans les moments comme ça que j'arrive la croire. » Il lui bisoute encore le front. « Je suis fier de toi. T'as bien fait de le quitter, mais je sais c'que s'est quand on a une personne dans la peau et dans la tête et que son souvenir nous hante trop souvent. Même les moments douloureux semblent lointains et on se focalise sur le bon qui nous manque… Mais c'est une erreur en fait je crois. »
AVENGEDINCHAINS
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Re: Jaevy • Crossing borders | Dim 24 Avr 2016 - 19:01 Citer EditerSupprimer
Ivy ignorait que pleurer ainsi pouvait faire autant de bien. Elle s'était toujours dit que pleurer était pour les faibles, et qu'elle ne l'était pas. Si elle avait su que se laisser aller de la sorte la soulagerait autant, alors peut-être se serait-elle accordé un moment de faiblesse plus tôt. Mais elle ne regrettait pas ce timing, car au moins, elle pouvait être réconfortée par les bras de Jae Hwan. Il avait l'air d'être un bisounours, mais sa présence ce soir-là était réconfortante. Il avait la carrure qu'il fallait pour se sentir bien, et la serrait juste ce qu'il fallait pour qu'elle se sente rassurée et réconfortée, et il avait des attentions douces et délicates ce dont elle avait besoin bien qu'elle n'en avait pas conscience. Restant blottie contre lui, elle recula sa tête pour pouvoir le regarder alors qu'il parlait, le flot de ses larmes ayant cessé. Elle était au courant pour la mère et le frère de Jae Hwan, son cœur se serra en l'imaginant traverser une épreuve aussi terrible. Mais il ne s'y attarda pas, continuant son histoire. Elle fût surprise de savoir qu'il avait été aussi proche d'un garçon déjà, lui qui semblait si mal à l'aise dès qu'il était proche de quelqu'un qui lui plaisait. Elle finit par sourire en l'entendant parler de lui, oui il était fort, elle n'en avait jamais douté. « Bien sûr que tu es fort, tu arrives à me supporter. » Sa voix était encore éraillée à cause de ses larmes, mais elle avait retrouvé son humour, ce qui était plutôt bon signe. « Je sais que j'ai bien fait de le quitter tu sais... Mais ça n'enlève rien au fait que je n'arrive pas à l'oublier. On est resté trois ans ensemble, à un certain point, mon monde entier tournait autour de lui. » Elle poussa un soupir. « Et le fait de savoir que je l'ai rendu malheureux me fait presque plus mal que ma propre peine... » Elle ferma les yeux, chassant de son esprit ce chagrin qui n'attendait qu'un simple signe de faiblesse pour la submerger à nouveau. « Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ce garçon ? Tu avais peur que je te juge ? » Elle ne l'accusait pas, elle demandait tout simplement. « Il ne sait pas ce qu'il a perdu en tout cas. Et si jamais je le croise je lui botte le cul. Y a que moi qui ait le droit de t'insulter. » Elle affichait à nouveau son petit sourire en coin. Elle vint poser sa main sur la joue de Jae Hwan, dans un geste tendre. Si elle savait le torturer, elle savait aussi être douce lorsqu'il le fallait. « Je suis contente que tu ais demandé à rester ce soir. » Sourit-elle doucement. « Je vais avoir une peluche à câliner ! » Elle se mit à rire avant de lui monter dessus, s'accrochant à lui comme un koala. Dans un élan de tendresse, elle lui embrassa la joue avant de continuer à l'écraser de son poids plume.
Ivy & Jae
Ivy ignorait que pleurer ainsi pouvait faire autant de bien. Elle s'était toujours dit que pleurer était pour les faibles, et qu'elle ne l'était pas. Si elle avait su que se laisser aller de la sorte la soulagerait autant, alors peut-être se serait-elle accordé un moment de faiblesse plus tôt. Mais elle ne regrettait pas ce timing, car au moins, elle pouvait être réconfortée par les bras de Jae Hwan. Il avait l'air d'être un bisounours, mais sa présence ce soir-là était réconfortante. Il avait la carrure qu'il fallait pour se sentir bien, et la serrait juste ce qu'il fallait pour qu'elle se sente rassurée et réconfortée, et il avait des attentions douces et délicates ce dont elle avait besoin bien qu'elle n'en avait pas conscience. Restant blottie contre lui, elle recula sa tête pour pouvoir le regarder alors qu'il parlait, le flot de ses larmes ayant cessé. Elle était au courant pour la mère et le frère de Jae Hwan, son cœur se serra en l'imaginant traverser une épreuve aussi terrible. Mais il ne s'y attarda pas, continuant son histoire. Elle fût surprise de savoir qu'il avait été aussi proche d'un garçon déjà, lui qui semblait si mal à l'aise dès qu'il était proche de quelqu'un qui lui plaisait. Elle finit par sourire en l'entendant parler de lui, oui il était fort, elle n'en avait jamais douté. « Bien sûr que tu es fort, tu arrives à me supporter. » Sa voix était encore éraillée à cause de ses larmes, mais elle avait retrouvé son humour, ce qui était plutôt bon signe. « Je sais que j'ai bien fait de le quitter tu sais... Mais ça n'enlève rien au fait que je n'arrive pas à l'oublier. On est resté trois ans ensemble, à un certain point, mon monde entier tournait autour de lui. » Elle poussa un soupir. « Et le fait de savoir que je l'ai rendu malheureux me fait presque plus mal que ma propre peine... » Elle ferma les yeux, chassant de son esprit ce chagrin qui n'attendait qu'un simple signe de faiblesse pour la submerger à nouveau. « Pourquoi tu ne m'as jamais parlé de ce garçon ? Tu avais peur que je te juge ? » Elle ne l'accusait pas, elle demandait tout simplement. « Il ne sait pas ce qu'il a perdu en tout cas. Et si jamais je le croise je lui botte le cul. Y a que moi qui ait le droit de t'insulter. » Elle affichait à nouveau son petit sourire en coin. Elle vint poser sa main sur la joue de Jae Hwan, dans un geste tendre. Si elle savait le torturer, elle savait aussi être douce lorsqu'il le fallait. « Je suis contente que tu ais demandé à rester ce soir. » Sourit-elle doucement. « Je vais avoir une peluche à câliner ! » Elle se mit à rire avant de lui monter dessus, s'accrochant à lui comme un koala. Dans un élan de tendresse, elle lui embrassa la joue avant de continuer à l'écraser de son poids plume.
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