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    :: Défouloir :: 2016

never thought i'd meet you again like this (miso)

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never thought i'd meet you again like this (miso) | Mar 19 Avr - 5:07
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Encore ce club, toujours ce club. Tu as l’impression d’y passer toutes tes soirées, d’y perdre ton temps. L’odeur de l’alcool mêlée aux multiples parfums et eaux de Cologne te donne la nausée, la musique tambourinante et les grésillements des amplis te tournent la tête. Alors pourquoi ? Pourquoi t’obstiner à venir dans cet endroit que tu détestes tant ? Accoudé au bar, les yeux glissant sur ses âmes avides d’attention dansant sous les néons phosphorescents, tu portes machinalement ton verre à tes lèvres, conscient de n’avoir aucune réponse rationnelle à cette question qui te torture l’esprit. Les verres s’enchaînent, l’ivresse te brûle la gorge. Une main enfoncée dans ta poche, tu quittes ton perchoir pour partir à la chasse. Le temps passe, les minutes s’égrènent. Et après ce qu’il te semble être une éternité, tu les remarques enfin, assises dans un coin, les yeux rivés sur toi. Faisant tourner entre tes doigts le liquide gisant au fond de ton verre quelques secondes, tu le finis d’un trait. Et tu te lèches les babines, tout en avançant vers tes proies, comme l’animal que tu es.
Avachi sur le divan, tu les regardes se trémousser sous tes yeux, l’envie grandissante. Jamais tu n’aurais pensé qu’elles accepteraient de jouer à ce petit jeu à trois, mais le monde ne cesse de t’étonner. Leurs vêtements tombent lourdement sur le sol et un sourire vorace éclot sur ton visage alors qu’elles s’attaquent sensuellement aux tiens. Du bout des doigts, tu caresses leurs corps voluptueux. Du bout des lèvres, tu laisses ton empreinte sur leur peau nue. Dans cette pièce reculée, à l’abri des regards, elles s’offrent à toi. Et rien ni personne ne pourra vous déranger, cette nuit vous appartient.
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Re: never thought i'd meet you again like this (miso) | Mar 19 Avr - 22:59
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Je mets du noir sur mes yeux et je passe une main sur mes cheveux. Je déteste mon visage maquillé, il fait tellement plus femme plus … étrangère. Je déteste me voir ainsi dans le miroir mais je sais que ce club est beaucoup trop select pour me laisser entrer avec mon naturel pourtant désarmant. Je mets une touche de parfum et lisse les manches de mon haut col roulé. Je tire légèrement sur ma jupe en cuir qui m’arrive à peine mi-cuisse et enfile rapidement mes talons. Des escarpins tout ce qu’il y a de plus classique, mais des chaussures que je commence à peine à connaitre. J’ai encore beaucoup de chemin à faire avant de pouvoir agir comme une jeune femme normal, celle qui a toujours vécut au XXIème dans un pays qui n’était ni misogyne, ni dirigé par un dictateur. Il m’avait fallu du temps pour comprendre la différence entre se trouver féminine et la vulgarité de la femme exacerbée dans ce milieu. J’avais changé en trois ans. Beaucoup changé. J’avais pris en assurance, il suffisait de voir ma démarche alors que je me dirigeais vers l’entrée du club. Il parait que mon frère traine souvent dans le coin, et je sais que mes questions dérangent. Ils ne comprennent pas l’importance de ces retrouvailles. Avec quelques sourires j’arrive à rejoindre le bar, je commande un verre, comme d’habitude et je le sirote en zieutant autour de moi, scannant chacun des visages. J’ai le cœur fou, l’espoir m’échappe mais je sais qu’un jour, notre heure viendra. Glissant une photo au barman qui prend le temps d’examiner le cliché il me fait signe d’aller à l’étage. Surprise, m’attendant à recevoir un non, je fronce les sourcils. L’étage ? Les yeux écarquillés et mesurant ma démarche pour ne pas paraitre suspecte, je grimpe pourtant ces escaliers quatre à quatre. Le couloir est immense et des chambres l’on peut entendre des gémissements. J’ai le cœur fou, j’ai si souvent touché mon but du bout des doigts que j’essaye de ne pas me faire de fausses joies … Mais c’est dur … dur de voir que je suis sur le point de … J’ouvre les portes une à une sans aucune gêne, sans aucune pudeur. Des cris de protestation et d’autres qui ne me remarquent même pas accueil ma fouille. Finalement il ne me reste que trois porte. J’ai une boule au ventre. La porte s’ouvre sur deux femmes, je mets quelques temps avant de repérer l’homme allongé dans le lit. J’avance légèrement pour tenter de voir son visage et fronce les sourcils. Hwan … ? J’avance un peu plus et mes yeux s’écarquillent quand je vois cette fille se reculer alors qu’elle embrassait …. Mon frère ? Soudain je sens une main se plaquer sur ma bouche et me tirer en arrière dans le couloir. Il me plaque au mur et me demande qui je suis, ce que je veux. J’arrive pas à parler. J’ai les larmes aux yeux. Je n’ai pas peur de lui, mais je suis persuadée que mon frère se trouve là ... dans cette chambre. L’homme se met à ricaner, il doit surement me prendre pour une de ces filles fragiles qui se laissent dompter à sa guise. « Pleure pas comme ça minette. » susurre-t-il en glissant ma main sous ma jupe. Il se saisie de mon sous vêtement qu’il tire déjà vers le bas. Libérant ma bouche je ne peux hurler qu’un seul prénom « HWAN » d’une voix remplie de détresse et d’espoir fou. Je ne sais pas si je lui demande de venir m’aider ou si je me tente de m’assurer qu’il s’agisse bien de lui … L’homme me gifle et me pousse un peu plus loin dans le couloir, ma culotte déchiré entre les mains. 
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Re: never thought i'd meet you again like this (miso) | Lun 23 Mai - 21:28
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l’esprit embrouillé par l’alcool, tout se mélange et s’entremêle sous ton scalp. tu n’as pas les idées claires et c’est à se demander si tu les as jamais eues un jour. mais pourquoi s’en formaliser ? la vie n’est pas un conte de fée, tu n’es pas un prince charmant qu’on a changé en grenouille ni un preux chevalier volant au secours de sa dulcinée. non, ta vie à toi elle est niquée, cabossée, merdique. tu n’as pas de réelle utilité en ce bas monde, tu n’es qu’un bout de chair qui fait semblant d’être vivant. alors  tu te noies dans les putes, tu te détruis à l’alcool, tu essayes d’oublier à quel point ça craint d’être toi dans ce monde de mensonges, dans cette société cancer.
occupé à déshonorer ces deux pauvres filles qui ont accepté de jouer avec toi, le temps passe avec une délicieuse lenteur. et tu es tellement obnubilé par ces corps nus qui t’aguichent et te chevauchent, par ces nanas qui semblent avoir perdu tout respect pour elles-mêmes et qui semblent être prêtes à faire n’importe quoi pour te faire plaisir, que tu ne fais pas plus attention que cela à l’intrus qui vient d’entrer dans la pièce. pourtant persuadé d’avoir fermé la porte à clef, tu hausses les épaules et reprends tes activités, un sourire vicelard aux lèvres. il ne s’agit sûrement que de quelqu’un d’imbibé qui s’est trompé de chambre…
et puis tu l’entends, comme dans un rêve. cette voix, souvent créatrice de migraines. cette voix, que tu reconnaîtrais entre mille. pendant des mois, te refusant à l’oublier, elle a résonné dans ta tête, ricoché contre les parois de ton crâne. et voilà maintenant qu’elle sonne de nouveau à tes oreilles. ton cœur manque un battement alors que tu te précipites, titubant et à moitié nu, hors de la chambre pour tomber nez-à-nez avec un des vigiles, une culotte à la main. tes yeux glissent lentement jusqu’à la fine silhouette qui se cache derrière lui et… en un fragment de seconde ton poing rencontre violement le visage du gorille qui, prit par surprise, semble incapable de se défendre ou de riposter. un coup, deux coups, trois coups. tu vois rouge, comme le sang qui commence à maculer tes mains. finalement inconscient, tu le laisses glisser le long du mur, essoufflé, complètement dessaoulé. lentement, tu te retournes vers la jeune femme, hésitant. tu n’arrives pas à y croire, tu ne comprends pas vraiment ce qu’il se passe. elle est là, devant toi… ta sœur jumelle.
« miso… » son nom t'échappe dans un souffle, presque inaudible.
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Re: never thought i'd meet you again like this (miso) | Dim 29 Mai - 18:17
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Elle a peur, elle tremble et elle a l’impression que le monde se dérobe sous ses pieds. Elle se moque de cet homme qui s’en prend à elle, un de plus, un de ceux qui se croit tout permit. Mais elle a peur de replonger en enfer, de voir à nouveau son frère quitter sa vie, pire encore, de voir ses illusions voler en éclat … à nouveau. Perdre son frère une fois a déjà été assez dur comme ça … mais de passer trois ans à le rechercher en essuyant échec sur échec c’était une torture bien plus insupportable. Elle tremble, n’ose y croire. Elle voit une bête noire surgir de la chambre et se jeter sur l’homme. Elle peut entendre les bruits des coups, des plaintes et des bruits de chairs qu’on meurtrit. Elle vacille sur ses talons et perds son souffle. Elle ne peut détacher son regard de cette silhouette. Celle qu’elle aurait reconnue entre mille … et elle prie, elle prie pour que ça ne soit pas un mensonge. Elle prie pour que cet homme qui frappe et tabasse son agresseur soit réellement Hwan … Quand il se laisse finalement tomber sur le côté, adossé au mur elle peut enfin voir son visage … elle n’entend ni les cris des filles à moitié nues qui sortent de la chambre en courant, ni l’agitation que cela va causer … elle fixe son frère. Son frère. Il est là, en face d’elle, torse nu et le souffle court. Il relève son visage vers elle mais aucun des deux n’osent bouger. Comme si la vérité était trop soudaine. La réalité trop réelle. Elle voit flou. Ses yeux se remplissent de larmes que l’émotion rend brulantes. Elle fait un pas vers lui, puis un deuxième. Elle se tient au mur. Il souffle son prénom et cette voix qui se casse lui brise le cœur. Elle ne peut pas s’en empêcher, elle éclate en sanglot. Elle plaque le dos de sa main contre sa bouche et se jette sur lui. Maladroitement, à même le sol et elle se jette à son cou et l’enlace comme si elle avait peur de le voir disparaitre … elle se moque de l’agitation qu’il y a autour, ni de ce qu’on pourrait penser … Hwan est là. Devant elle. Contre elle. Dans ses bras. Il est apparu au moment le plus sombre de sa vie. Le moment le plus douloureux aussi. Elle n’a jamais été aussi seule. Aussi triste. Et il est là … Et soudain sa vie vaut le coup de s’accrocher. « Hwan … » lâche-t-elle dans un gémissement qui se meurt sur ses lèvres depuis 3 ans …

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Re: never thought i'd meet you again like this (miso) | Lun 13 Juin - 23:19
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ce n’est pas possible, ça ne peut être elle… les yeux fixés sur le fantôme qui se dresse devant toi, tu ne cesses de te répéter ces paroles, troublé par sa présence. tu l’a pourtant reconnu, ce visage qui pendant trois ans a hanté ton esprit jour et nuit. sous ton corps tes jambes se dérobent et tu glisses mollement le long du mur froid, complètement sourd au bruit qui t’entoure. les paupières closes, les épaules affaissées, les poings meurtris, tu sens la fatigue te tomber dessus d’un coup d’un seul. c’est comme si ton corps cherchait à te dire que tout est fini, que maintenant plus rien ne t’empêche de dormir et de te reposer car elle est là. et cette fois, plus rien ne pourra vous séparer. tu rouvres les yeux sur sa douce figure torturée par les pleurs et l’accueille dans tes bras alors qu’elle se jette sur toi. un rire idiot t’échappe, des larmes perlent au coin de tes yeux et seul son prénom effleure tes lèvres. le visage enfoui dans ses cheveux, tes bras enlacent ce petit corps prit de soubresauts sous les sanglots. toi, tu es encore bien trop sous le choc pour laisser libre cours à cette foule d’émotions qui inonde ton cœur. « c’est bien toi miso ? je ne rêve pas hein ? » desserrant ton étreinte, tes yeux se perdent dans les prunelles humides de ta sœur et un sourire béat éclaircit lentement tes traits tirés par ces sombres années. et tu réalises enfin… non, ce n’est pas un rêve et encore moins un cauchemar. elle est bien là, à quelques centimètres de toi. vous avez l’air de deux enfants, ainsi assis par terre, l’un riant et l’autre pleurant. mais la dure réalité refait soudain surface tandis que tu te souviens soudain de la tenue dans laquelle tu te trouves, si l’on peut vraiment parler de tenue, et du corps inconscient étalé par terre. les vigiles risquent de ne plus tarder à trouver le responsable de tout ce raffut et tu ne peux décemment mettre ta sœur dans une situation difficile dès vos retrouvailles. l’aidant à se relever, tu déposes un rapide baiser sur son front avant de te précipiter dans la chambre pour enfiler rapidement tes vêtements et ramasser tes affaires. tu ressors en trombe de la pièce et attrape la main de miso pour l’entraîner loin de cet endroit, tout en cherchant à éviter du mieux possible les employés du club. une fois dans la rue et convenablement éloignés de l’endroit, tu t’arrêtes finalement de marcher et attire de nouveau ta sœur dans tes bras, tout en lâchant un soupir tremblant de soulagement. « si tu savais à quel point tu m’as manqué… » trop, beaucoup trop...
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Re: never thought i'd meet you again like this (miso) | Ven 24 Juin - 15:33
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Ce n’est pas réel. Tu le sais. Tu t’en doutes. C’est trop fou pour que ce soit le cas. Il est enfin là. Devant toi. Ce n’est pas possible. Tu l’as fait un million de fois ce rêve. Il était là, devant toi et l’instant d’après il disparaissait. Tu t’attends presque à tout moment à ce qu’il disparaisse. T’as même peur que sa main lâche la tienne. Quand Hwan se relève Miso trébuche mais je raccroche un peu plus à sa main en priant pour que jamais elle ne se dissipe dans les fumées de ce bar. Elle court, elle fuit. Ils fuient, ensemble cette fois. Elle trébuche à nouveau et elle ne réfléchit même pas. Son frère semble le faire pour deux. Pour eux. C’est si soudain qu’elle ne sait quoi en penser. Ça fait trois ans qu’elle le cherche. Trois ans qu’elle ne peut compter que sur elle-même de peur se faire trahir à nouveau. Elle s’essouffle depuis longtemps sur ce chemin sans fin, elle a failli abandonner, plein de fois, mais elle ne supportait pas l’idée d’être sans lui … il fallait qu’elle el retrouve quitte à en crever. Le froid de la nuit lui pique la peau mais elle s’en moque, même la pire des souffrances ne pourrait égaler la joie et l’intense émotion que c’est que de le retrouver. Lui … son frère, son jumeau, son tout … C’est plus fort qu’elle, elle éclate en sanglot, elle pleure et renifle piteusement en sachant pertinemment que maintenant … maintenant il sera là … Elle cogne contre son torse quand il l’attire à elle et ferme les yeux en tremblant. Bien sûr qu’elle le sait, parce qu’il lui a manqué tout autant, peut-être même plus. Il lui a manqué à en crevé et maintenant elle a l’impression de pouvoir vivre. Vivre à nouveau … Elle enfoui son visage dans le creux de son cou et sanglote de bonheur. Elle a connu tellement de déception qu’elle avait presque oublié à quel point ça valait le coup de se déchainer pour lui … Elle se colle à lui, refuse de le laisser respirer, de s’éloigner, de le lâcher. Il pourrait disparaitre, comme ça. Comme au Japon. Elle tremble dans ses bras mais ne dit rien. Les minutes passent et les gens les bousculent légèrement avant que des cries ne se fassent entendre. Les hommes du club. Miso ne peut s’empêcher de rire derrière ses larmes et essuie ses joues rapidement avant de saisir la main de son frère et de se mettre à courir vite. Elle les sème, elle a l’habitude maintenant. « Plus vite Oppa ! » rit-elle, essoufflée avant de s’arrêter devant un vieux bâtiment menacé de destruction. Elle s’y introduit illégalement en s’y faufilant habilement. Elle rattrape la main de son frère et l’entraine à l’étage, dans un appartement qu’elle a nettoyé et arrangé pour avoir de quoi dormir. Ce n’est pas le grand luxe et c’est parfois sale, mais ça lui suffit amplement. Au moins le coin où elle dort et mange est parfait. « C’est là que je passe majoritairement mes nuits. Mais j’ai d’autres endroits où dormir, mais ici ils ne nous trouveront pas. » Elle se laisse tomber sur son canapé en retirant sa veste. Ça lui fait bizarre de la voir là. A tel point qu’elle se relève pour venir l’enlacer. « Tu m’as manqué … »


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Re: never thought i'd meet you again like this (miso) | 
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