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[+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha]

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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Jeu 1 Sep - 19:27
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ft. In Ha & Mo Yeon

   
It may be a coincidence

   
   

D’ordinaire, je n'aime pas danser en présence d'un homme, d'un ami, si je peux le considérer comme tel, ou en tout cas une connaissance. Je ne dis pas n'avoir jamais placé mes mains sur un inconnu, ni même dansé avec un ami, une connaissance, un partenaire. Cela arrive. Je ne suis pas non plus la fille qui reste dans son coin, sans jamais toucher le corps opposé, sans jamais m'offrir, il ne faut pas non plus abuser. Il m'arrive de faire des rencontres en soirée, de danser de manière effrénée, de succomber à la tentation, et de m'en aller dans les bras d'un homme, l'histoire d'un soir, mais cela ne va jamais plus loin. Ça s'arrête à ce stade, n'ayant aucun ressenti, ni même éprouvant la moindre émotion. Il faut dire que je n'ai jamais ressenti de véritable plaisir dans une relation sexuelle, mimant juste, simulant juste. Bien sûr, ce n'est pas non plus quelque chose de récurent, c'est même rare, de me retrouver corps à corps, mais ce n'est pas improbable, toutefois, j'évite toute implication émotionnelle. Je ne couche jamais avec des amis, sauf s'il y a une alchimie qui dure depuis quelques semaines et que mon corps ne peut y résister. Enfin, j'espère que je ne vais pas arriver jusqu'à ce stade avec in Ha. Il faut dire que l'ambiance est électrisante, qu'il est plaisante, que notre danse est sensuelle, et attirante, qu'elle me pousse un peu plus dans ses bras, que ses mains sur mes hanches me font légèrement frisonner. Je reste une femme et mon corps réagit toujours malgré moi, sans que je n'ai le moindre contrôle, même si je souhaite être imperméable. J'apprécie cette danse aux côtés de In Ha, cette sensation étrange de perdre le contrôle, cette chaleur indescriptible qui émane de nos deux corps. Je me perds, je me sens partir, mes pensées s'éloignant de la réalité. J'ai le corps transpirant, les cheveux collants légèrement, je me défoule comme jamais. Je crois que je n'ai jamais autant dansé depuis des mois déjà. Je rigole quand le DJ passe de chansons sulfureuses, intenses, à une danse plus sensuelle, charnelle, exigeant le rapprochement de deux corps, demandant le touché de son partenaire. Je n'hésite pas trop, après tout, prise dans l'ambiance, autant s'essayer à cette danse si particulière. Ce n'est pas violent, comme certaines danses, c'est plus appréciable, faisant appel à certaines émotions. Mais malheureusement, je ne suis pas douée, ou alors je fais exprès de ne pas l'être, me sentant tout de même décontenancée par de tels pas. Je grimace, me sentant mal vis à vis de mon partenaire, à cause de ma maladresse continue.

Malgré tout, je faiblis, légèrement, face à tant de sensualité. Mes lèvres frôlent les siennes, appréciant la légèreté de celles-ci, goûtant brièvement à leur saveur. Je rougis, discrètement, honteuse de mon geste, me sentant brusquement mal vis à vis de mon partenaire. Je ne voulais pas, c'est parti tout seul, je me suis penchée sans même me rendre compte. Je m'éloigne quand même, de peur de recommencer, de faiblir de nouveau. « Oui tu as sûrement raison . . . la danse . . . tout ça, ça pousse à faire certains actes » dis-je avec un mince sourire, gêné, ressemblant plus à une grimace. Je regarde autour de moi et constate en effet que les couples se sont enlacés de manière plus poussée, que certains s'embrassent déjà à pleine bouche, me laissant quelque peu dégoûtée par un comportement si sauvage, manquant d'éducation. « Hum . . . tu as raison, il y en a qui semblent vraiment aimer ça, à croire que le DJ a fait plaisir à certains ». Je hoche négativement de la tête, trouvant cela quand même drôle. Je n'aurai jamais pensé qu'un slow pouvait engendrer autant de pulsions, pouvait autant pousser à l'acte. C'est sûr que certains vont finir ailleurs que sur la piste. De véritables bêtes assoiffées de sang. Je sursaute quand je sens la main de In Ha qui remonte le long de ma colonne vertébrale. C'est qu'il sait charmer cet homme. J'arque un sourcil, esquissant un fin sourire, presque coquin. Je frisonne lorsque je sens son souffle chaud contre ma peau, gardant ce sourire séducteur sur les lèvres. Je me rends rapidement compte que ce n'est pas que la musique qui me rend si étrange à moi-même, mais c'est aussi de sa faute, lui qui joue avec ma chair, lui qui pose ses mains là où il faut, me laissant quelques frissons au passage, lui qui ose me provoquer de sa voix si douce. « N'est-ce pas aussi mon partenaire qui joue à me charmer » dis-je en murmurant à mon tour à son oreille, « n'essaierais-tu pas de me faire succomber ? ». Je lui fais un sourire, amusé. « ou est-ce aussi la danse et cette ambiance qui te rendent si séducteur ? ».


   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Jeu 8 Sep - 16:10
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It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha




TENUE & MUSIC | Non, la danse ce n'était pas mon fort. On va dire que je savais faire le minimum pour suivre une femme, je suivais le rythme comme si dans ma tête, je devais trouver des paroles sur lesquelles chanter. Je faisais attention à la batterie, aux voix artificielles, aux accélérations fulgurantes et sur le jeu des sons qui s'enchaînaient sous les doigts agiles du DJ. Aucunement coincé, je n'avais aucun soucis pour me lâcher avec Mo Yeon, surtout en la voyant de plus en plus se donner sur la piste. Rien de plus séduisant qu'une femme qui montre une nouvelle facette d'elle-même sur une piste de danse. La danse endiablée où les deux corps ne faisaient que s’effleurer avant de se fuir, avait laissé place à un slow. Mais attention, pas à un vieux slow sur lequel dansaient nos parents et grands-parents ! Non mesdames et messieurs, à croire que certains confondaient slow, avec ragga plus que proches. Peu farouches, on avait continué sur notre lancée, l'incitant à passer ses bras par-dessus mon cou, mon sourire s'étirant un peu plus en la sentant un peu plus près de moi. A qui cela déplairait-il ? Avec son petit minois si finement dessiné. Mes mains se nichaient dans son dos, sa taille était délicate, je glissais mes doigts le long de sa robe dénudée, lentement, me baladant distraitement sur sa peau d'ivoire. On riait car elle me marchait sur les pieds, mais la maladresse, comment lui dire que je trouvais cela absolument charmant. Sexy même. Ma main perdue contre ses reins, je l'incitais à s'avancer davantage contre moi, pour qu'elle puisse mieux suivre mes pas, mais je m'étais peut-être trop rapproché, ses lèvres se déposant sur les miennes. La musique, cette ensorceleuse. Elle dictait nos pas, nos émotions, nos gestes, regardez-la nous guider comme de simples pantins. Mais j'aimais assez ça, le baiser émotion, le baiser du slow. Elle était mignonne à se justifier, mon sourire s'agrandissait à son regard qui se perdait un bref instant vers le sol. Ça m'attire, ma chère, jouons. Je glissais à son oreille quelques mots, quelques murmures à travers la musique. Je me demandais si elle m'avait entendu avec la musique. Si l'ouïe ne fonctionnait plus, utilisons... le toucher. Ma main remontant le long de son dos avec lenteur, s'attardant sur les zones de peau que laissait entrevoir sa robe dénudée, mes lèvres concluant leur question d'une caresse légère contre son cou, avant de me redresser, remarquant son sourire en coin des plus attrayants. Elle se penchait à son tour, sa voix à mon oreille, mon corps se crispant en quelques frissons. Si j'essayais de la charmer ? Je ne l'avais pas réellement prévu, mais il semblerait que je m'étais laissé guider sans vraiment m'en rendre compte. Elle était... attirante, je ne pouvais le nier. « … Je plaide coupable. Mais tu es ma complice dans ce petit jeu. » continuais-je, en arquant les sourcils, passant ma main dans ses cheveux pour les mettre derrière son oreille, avant de m'y repencher. « Toi aussi tu charmes, sans peut-être t'en rendre compte.. »  Je lui déposais un baiser au creux de son cou, un peu appuyé, mais léger. L'une de mes mains enlaçant sa taille, ses reins enflammés, glissant lentement sur l'une de ses hanches. Provoquant. « La musique aide juste à réduire toute barrière à néant. N'est-elle pas.. magique ? » murmurais-je, un rire séduisant m'échappant. En réalité, la musique lavait littéralement le cerveau. Elle changeait l'humeur, nos réactions, nos émotions, tout cela en quelques secondes. Un simple intérêt peut se transformer en une attirance plus intense, les sens affûtés, alertes aux moins signes qu'offre la personne en face de nous. La musique ouvre notre esprit, nous relâche, nous fait du bien. « … C'est pour cela que je fais de la musique, elle fait ressortir une personne en moi que je ne vois que sur scène. Et j'adore me faire emporter par elle. » Je me redressais, mes hanches s'appuyant contre celles de la jeune femme. « Tu t'es laissée emporter par elle toi aussi, ton charme a explosé ! » m'écriais-je, en souriant de plus belle, sentant le rythme de la musique changer à nouveau, mon visage à quelques centimètres de celui de Mo Yeon. Mon regard déviant sur sa bouche fine puis vers ses yeux de chat, faisant exprès de l'appuyer d'un air envieux, taquin.      
 

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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Lun 12 Sep - 20:14
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ft. In Ha & Mo Yeon

   
It may be a coincidence

   
   

Je ne sais pas vraiment ce que je fais, ni même ce que je dois dire, dans ce type de situation qui me rend quelque peu nerveuse, sans pour autant l'être totalement. C'est une étrange sensation que d'être attirée par un homme qui, depuis peu, était un simple partenaire de rivière, et de poulets frits. Certes, le corps de la femme échappe parfois au contrôle de la femme elle-même, et l'attirance dépasse la limite imposée, mais ça engendre quand même une drôle de sensation. Je tente, difficilement, de résister à cette alchimie qui pèse sur l'atmosphère, mais In Ha ne m'aide pas vraiment, jouant avec les gestes, les mots, me laissant frisonner encore et encore. Il est doué In Ha, il ne le montre pas, il ne donne pas cette impression aux premiers abords mais c'est un dragueur professionnel. Il sait comment faire venir la proie jusqu'à lui, comment user de ses charmes si envoûtants. Il faut dire qu'il n'est pas laid non plus, bien au contraire, son visage est agréable et surtout, ses yeux sont captivants. Je ne le savais pas si séducteur, mais ce soir est un autre soir et j'en découvre de plus en plus sur ce partenaire de rivière. Je ne peux m'empêcher de mordre ma lèvre, esquissant un léger sourire lorsqu'il me précise que je suis sa complice dans ce jeu de séduction. C'est vrai que dans un jeu il en faut au minimum deux, lui et moi, alors je suis tout aussi victime que coupable. Mais je suis quand même plus victime, ce n'est pas moi qui ai proposé de danser, ni même qui ai commencé à faire un rapprochement un peu trop sensuel. Malheureusement je ne peux pas le rendre totalement fautif de cette situation. Je participe aussi, un peu, car c'est moi qui ai déposé mes lèvres sur ses lèvres, je ne dois pas l'oublier. Lorsque In Ha dépose ses lèvres contre la chair de mon cou, je ne peux m'empêcher de me mordre la lèvre, essayant de retenir toute pulsion destructrice. « Je charme, peut-être, mais tu es très certainement le pire d'entre nous deux », dis-je en essayant de conserver un certain calme. Je déteste être une femme et être si faible, moi qui suis en général insensible. Mon regard se plonge dans ses pupilles, lorsque de ses doigts il m'attrape les hanches, les caressant avec certains d'entre eux, me laissant être enivrée par tant de séduction. Je hausse doucement des épaules, jouant l'innocente, si pure. « Vraiment ? La musique aide à rapprocher les individus, par exemple ? », ce qui n'est pas faux lorsque l'on réfléchit. La musique permet de se défouler, mais aussi se se laisser transporter par les émotions qui y sont. Dans chaque musique se trouve une certaine sensibilité. Chacun a le désir de faire transmettre quelque chose, c'est ça la musique, et puis parfois, l'Homme est pris dans le flot de l'émotion, de ce qui s'y dégage. Il s'y perd, le temps de quelques notes. « Elle est magique, mais parfois un peu trop . . . dangereuse », parce qu'à force de se laisser partir au gré des notes, on finit par s'y perdre et par s'y noyer, or, je me trouve bien assez noyée comme ça.

J'inspire calmement, observant chaque trait du visage de In Ha, caressant légèrement son bras de mes doigts affinés, prise dans le flux séducteur. Il est vrai que la musique fait ressortir un être encore jamais vu. J'ai pu moi-même faire ce constat si perturbant. In Ha devient un véritable homme, si charmant, si émotif et sensible, cet être que je n'avais, jusque là, jamais vu. Il a montré, ce soir, une face cachée de sa personnalité, une personnalité attirante, malgré tout. Il donne l'envie d'en savoir davantage, juste un peu plus, de découvrir au mieux les mystères de sa vie. Mais n'est-ce pas dangereux ? De vouloir savoir plus ? Quel risque y a t-il de vouloir se brûler les ailes ? Juste le temps d'une soirée ? Je ne devrai pas, je le sens. Autant s'éloigne des autres, des hommes, de tout ça, avant qu'il ne soit trop tard, avant que les choses ne glissent plus, vers un non-retour. Mais In Ha est fort, bien trop fort, et je ne suis pas non plus dans mes meilleures conditions, alors mon corps ne résiste pas trop, mon esprit vogue aussi, loin, très loin, se perdant dans des contrés interdites. Il me complimente, ce qui me fait sourire, car du charme, je n'en ai pas, je le sais. Pas comme tous ces autres femmes. Ce n'est pas pareil. Moi je suis plus sombre, plus obscure, tandis qu'elles, elles sont plus joyeuses, avec plus d'entrain dans la vie. Moi, je ne suis que l'ombre de moi-même. Une fille sans importance. « Je dirai juste que parfois la musique biaise les avis, et entrave la vérité ». Je n'en dis pas plus, mon regard suivant les courbes de son visage, sentant bien que ses yeux insistent sur la vue de mes lèvres. Alors, doucement, mes bras viennent entourer son cou, les posant derrière sa nuque, tandis que mon visage se rapproche de lui pour finalement déposer mes lèvres contre les siennes. Je profite de la douceur de celles-ci, me laissant être totalement noyée, immergée, dans cette sensation si délectable.

   
- Adrenalean 2016 pour Bazzart.
   
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Jeu 6 Oct - 18:20
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Mo Yeon & In Ha




TENUE & MUSIC | Honnêtement, je ne pensais pas que l’ambiance changerait de cette manière. Ce petit jeu de séduction n’était absolument pas prévu. Nous avions juste suivi les petits signes, la musique, la danse, le léger contact physique, il faut dire que notre peau était si sensible au moindre toucher agréable de l’autre.. Entre un homme et une femme, parfois, tout pouvait basculer en une seconde, sans que l’on sache comment, ni pourquoi. C’était juste une évidence, une évidence physique qui nous titillait l’intérieur, nous forçant à tester les limites de cette envie soudaine, de cette attirance. C’était dans ma nature de charmer, charmer comme dans un jeu naturel entre deux personnes, sans forcément vouloir toujours atteindre le but ultime de l’appel de la chair. Ce n’était même pas un challenge, c’était juste plaire, montrer à l’autre qu’il vous plaît, que vous l’admirez. Parfois, c’était juste comme ça, simplement, sans plus. Et puis parfois, ça s’enflamme doucement, ça crépite au creux du ventre, et on insiste un peu plus, l’autre en fait de même, l’échange s’intensifie jusqu’à faire naître ce sentiment que l’on appelle.. Le Désir. Et elle était ma complice dans ce petit échange à deux. Après tout, on ne faisait rien de mal non ? Cette proximité était agréable, j’admirais un peu plus ses traits fins de cette manière, humant un instant le parfum enfoui au creux de son cou. Je ne l’avais pas invité à danser pour la séduire, je voulais la détendre, la faire se relâcher, car elle était si tendue depuis qu’elle m’avait reconnu. Et puis, la danse et la musique avaient fait le reste, et ce n’est pas moi qui avait prévu un slow, invitant à un rapprochement non-calculé. Hmm mais elle avait un mystère assez captivant, ses grands yeux soutenant mon regard avec assurance, mes mains se posant sur elle, sur sa taille, ses reins, ses hanches, sagement mais sensuellement. Gentleman. Ma bouche se creusa en un sourire en coin alors qu’elle disait que j’étais le pire des charmeurs entre nous deux, et je pris cela pour un compliment. A vrai dire, une fois que je commençais à jouer, et qu’on finissait par me répondre en me revoyant la balle, j’en voulais toujours plus, mais toujours petit pas par petit pas, lentement. La patience était mon point fort, j’en devenais presque agaçant mais on finissait par aimer cet attrait. Ma main caressant ses hanches, je la rapprochais davantage d’un geste appuyé, ne sentant aucune résistance de sa part à celui-ci. « Oui… » assurais-je d’un air charmeur, appuyant dans mon geste le fait que la musique rapprochait les gens, comme nous deux en ce moment-même. J’aimais souffler doucement sur la flamme pour qu’elle tressaille, et augmente soudainement son ardeur. « Mais c’est excitant quand c’est dangereux.. non ? » lui avais-je répondu contre son oreille pour ne pas que mes mots se perdent dans la musique qui nous entourait. Je voudrais me noyer dans la musique, seconde par seconde, chaque jour, jusqu’à la fin de ma vie. J’avais l’impression de planer à son contact, d’être bien, d’être moi. Vraiment moi. Artiste embrumé dans les nuages.

Là, ce n’était pas dangereux, c’était juste attrayant, ça donnait silencieusement de l’adrénaline, piquant notre corps de toute part. J’adorais cette sensation que j’avais devant une femme qui n’arrivait pas à sortir de mon champ de vision. J’en devenais un marshmallow aguicheur sur pattes, cherchant à découvrir ce qui me plaisait chez elle. A sa réponse, j’avais compris que la jeune femme ne se voyait pas de la même manière que ma propre vision d’elle. Après tout, c’était pareil pour tout le monde non ? Les choses qui nous paraissaient être nos défauts, pouvaient plaire à d’autres, des personnes pouvaient souligner un trait chez vous, une particularité qui vous rendait beau, attirant, juste unique et vous n’en aviez pas la moindre idée. Ohh la musique n’atténuait pas entièrement mes sens, pas encore du moins. Je voyais bien, très bien. Je lui avais trouvé déjà du charme au cours de nos petits rendez-vous au bord de la rivière, avec sa façon de parler cash, directement, sans retenue. Elle ne pensait pas peut-être que c’était un charme, et pourtant ça l’était. Et son apparence était sans aucun doute l’un de ses atouts ! Avec son corps gracile, joliment proportionné, ses grands yeux de chat hypnotisant et sa petite bouche pulpeuse, presque en cœur, que je détaillais un instant, distrait par la couleur de son rouge à lèvre. Elle avait dû suivre mon regard que je ne pouvais pas vraiment faire d’une manière discrète. Ses bras glissèrent derrière mon cou, et j’abaissais mon regard sur sa bouche qui se rapprochait peu à peu.. J’avais l’impression que tout se faisait au ralenti, c’était la musique, un peu l’alcool, j’en savais rien.. Ses lèvres contre les miennes, baiser léger, baiser découverte, se transformant en petite aventure alors que je l’appuyais un peu plus après quelques secondes, appréciant la lenteur de son geste. On pouvait sentir ma main épouser davantage la forme de sa hanche, l’autre remontant jusqu’à sa nuque. Après un long moment, à contrecœur, je me détachais de ses lèvres, souriant d’un air taquin. « On a pas assez bu.. Allez suis-moi, j’vais te montrer comment je tiens l’alcool ! » lui lançais-je, avec un petit air de défi, avant de l’inviter à me suivre jusqu’au bar. Là, s’était enchaîné cocktails, verre de rhum, gin, vodka il me semble, et autres substances dont la couleur nous plaisait, sans oublier les shooters qui avaient été vite plié ! Comme je m’en doutais, nonnnnn je n’étais pas le meilleur pour tenir l’alcool, mais je suivais la jeune femme de près, esprit de compétition oblige. On riait bêtement, tout devenait plus drôle ! Son sourire ne devenait que plus charmant. Et je me penchais pour embrasser par surprise le rhum orangé qui parfumait sa jolie bouche. J’arrêtais pas de lui lancer qu’elle était cool, la meilleure, qu’elle assurait et d’autres conneries que je débitais qui me faisaient rire sans raison. Désormais elle était entièrement détendue ! Et j’aimais ce que je voyais, ma tête chancelante appuyée sur mon bras calé contre le comptoir.

Trois heures plus tard.

« Yaaaah, il fait froid dehors ! » lançais-je en sortant de la boîte, suivant Mo Yeon qui me précédait. Je tanguais légèrement, mais ça allait plutôt bien, j’étais presque d’aplomb pour faire une autre soirée même ! Il était.. 4h du mat passé. Woooaw. Pas tard. Je reluquais de bas en haut la jeune femme à mes côtés, avant d’ôter mon cuir d’un geste rapide me retrouvant en débardeur, l’incitant à l’enfiler. « T’es très belle, mais lààààà.. là faut se couvrir, tu serais mieux avec un gros pull.. » murmurais-je d’un sourire doux, avant de passer affectueusement mon bras par-dessus ses épaules désormais plus couvertes. L’alcool rapprochait encore plus que la musique, n’est-ce pas ?! « .. C’est.. C’est où le dortoir des verts ? C’est trop loin, j’suis sûr ! J’vais.. J’vais pas te laisser partir seule comme ça, j’vais t’accompagner ! Ou alors.. » Je tournais la tête de droite à gauche, resituant la boite de nuit. Ahh oui, j’habitais pas loin. « Ou alors.. On va à mon appartement à deux pas de là.. J’ai trois chambres si tu as peur de moi.. » susurrais-je d’un air aguicheur, en penchant lentement ma tête vers elle, avant de m’accroupir tout d’un coup devant elle. « J’peux même te porter ! Si c’est pas du service privilégié ça ! » continuais-je d’un large sourire enjoué.      
 

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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Ven 14 Oct - 0:38
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ft. In Ha & Mo Yeon

   
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Est-il l'incarnation du vice, du mal, du pêché, celui qui tente de faire succomber la femme pour qu'elle tombe, lentement mais sûrement, dans ses bras ? Chaque geste de In Ha, chaque caresse chaque effleurement, semblent me faire plonger, peu à peu, dans le désir. Le désir d'un rapprochement. D'une sensation nouvelle. Mais fort heureusement, ma conscience l'emporte avant même d'y céder. Je ne dois pas. Je ne peux pas. Ce n'est pas que je ne veux pas, je le veux, mais si je craque, si je me laisse aller à l'envie, je sais que je le regretterai, je sais que tout risque de changer, alors que je ne veux pas. Mais suis-je assez forte pour tenir toute la soirée ? Ai-je assez de force mentale pour le repousser, lui et sa beauté envoûtante, lui et son charisme indéniable ? In Ha est doué, doué en tout, doué dans son regard, dans ses gestes, dans ses mots. Il sait ce qu'il faut faire, il sait ce qu'il faut dire. Certainement est-il expérimenté dans le domaine ? Lui qui me semblait si chaste, si pur, voilà que je le découvre tentateur. Mais est-ce déplaisant ? Absolument pas. Au contraire, c'est attirant, attrayant. Cet aspect de sa personnalité m'enchante, bien trop. Je me crispe légèrement lorsque je sens toute cette tension qui me perturbe le corps, cette fougue nouvelle qui m'emporte. Je dois résister, car résister m'assure liberté. Et puis, ne serait-ce pas là un piège dans lequel je m'enfermerai ? In Ha  . . . tu es le danger incarné, le sais-tu au moins ? J'esquisse rapidement un sourire, sadique, espiègle. Il a raison, c'est toujours excitant quand c'est dangereux et c'est bien pour cette raison que je désire, cet être, cet être dont j'essaie de résister. Ça apporte quelque chose, une frustration entraînant un désir encore plus dense. Et puis, qui n'aime pas le danger ? Qui n'aime pas ce qui est dangereux ? Malgré cette crainte persistante, chaque fois que le danger est présent et même surpassé, il entraîne une sorte de jouissance secondaire. Une jouissance qui peut parfois engendrer une addiction. « C'est toujours excitant quand c'est dangereux, non ? ». Ma voix se fait douce, comme une mélodie, mes lèvres frôlant son lobe exprimant à elles seules la dangerosité d'une quelconque proximité.
Mais, après quelques résistances, je finis par baisser les armes et par me laisser emporter par un baiser doux, puis charnel. A quoi bon ! Je ne perds rien et puis ce n'est qu'un baiser, rien de bien tragique, rien d'engageant. Un baiser, ce n'est rien, n'est-ce pas ? Et puis c'est doux et plaisant. Ça me rassure. Je ne sais pour quelle raison mais je me sens moins sous tension et me laisse aller au baiser, sans rien dire, sans rien penser, profitant juste du moment, de ces quelques secondes. Je pense que j'en avais besoin. D'un baiser comme celui-ci. Pourtant il n'est en rien singulier, mais pour une certaine raison, je me sens mieux. Pour une fois, j'ai le sentiment d'attirer un homme attirant, de pouvoir faire succomber. Est-ce valorisant ? Je ne sais pas. Peut-être bien que oui, en tout cas, ça ne me déplaît pas. Je m'éloigne alors lui, quelques secondes après, un sourire aux lèvres, satisfaite de cette impulsion. Il m’entraîne alors, jusqu'au bar, pour goûter à une diversité d'alcool, tous plus goûteux les uns des autres. L'alcool me libère, abaisse mes armes, me fais sourire. Je n'aime pas celle que je suis actuellement, cette femme si joyeuse alors que je ne le suis pas, cette femme manquant de froideur et étant soudainement chaleureuse. Mais peut-être est-ce a véritable moi ? Peut-être est-ce juste celle que je cache derrière ce regard froid et distant ? L'alcool fait parfois des ravages, des ravages déplaisants, pour moi en tout cas. Mais même si je n'aime pas, je n'ai aucun contrôle. Plus maintenant, l'alcool coulant bien trop dans mon corps.

Mon corps frisonne légèrement à cause de la brise qui caresse les frêles épaules. Il fait froid, c'est vrai. Mais cela ne me dérange pas, j'aime bien cette sensation. J'aime frisonner et être crispée. Je préfère le froid au chaud, je me sens en parfaite cohésion. « Merci » dis-je simplement alors que j'enfile avec difficulté sa veste qu'il me donne. J'aurai aimé refuser son offre mais je vois bien dans son regard que je ne peux le faire et qu'il va insister. Je le laisse m'attraper par les épaules, un sourire discret s'affichant sur mes lèvres. Je le fixe quelques secondes, mon regard s'ancrant dans le sien, hésitante quelques secondes. Dois-je le suivre jusqu'à chez lui ou simplement le quitter, retournant dans mon dortoir ? Je sais que retourner dans ma fraternité est la meilleure des choses à faire mais quelque part, je n'ai pas envie. Je ne veux pas retourner auprès de ma fraternité, pas maintenant, pas encore. Et puis, de toute manière, je sais pertinemment que je n'ai pas les clés alors s'il me raccompagne, il risque de voir que je ne peux pas rentrer et donc me proposer de venir chez lui et là, je ne pourrai refuser. Mes lèvres s'étirent juste un peu, tandis que mes yeux s'éloignent des siens, pour les lever quelques secondes vers le ciel, comme si la réponse pouvait y être inscrite. « Pourquoi pas . . . . De toute manière je n'ai pas mes clés alors je pense que je serai mieux chez toi et t'inquiète je peux marcher ». J'hésite encore quelques secondes et finis par le suivre. Je chancelle, juste un peu, à cause de la quantité d'alcool ingurgitée. Aish ! Quelle idée. Avec l'alcool je n'ai pas toutes mes capacités de raisonnement et encore moins en présence d'un homme tel que In Ha. Je m'approche de lui, juste un peu, et murmure, « avoue que tu m'as saoulé pour que je me laisse aller ». Il sait pertinemment qu'avec l'emprise de l'alcool je risque de ne pas du tout le résister et de céder au vice. In Ha est un homme attirant et en tant que femme je sais que je ne peux résister bien longtemps, même si je veux me raisonner. Ce soir il m'a fait rire, sourire, j'ai été plus à l'aise, alors . . .  que peut-il bien entraîner d'autre ? Je m'arrête brusquement et attrape son bras. Malgré le taux d'alcool que j'ai dans le sang, il me reste un peu de sens et de conscience pour dire ce que je m'apprête à dire, « Tu . . . tu ne diras pas ? Que tu m'as vu . . . comme ça ? ». Je fais référence à ce sourire, ce sourire qui a maintes fois était sur mes lèvres. Je sais qu'il n'a aucune raison de le faire mais je préfère prendre mes précautions. Je préfère que l'on garde cette image négative de moi qu'autrement.

   
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Mar 18 Oct - 19:10
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TENUE & MUSIC | Don Juan. Je n'étais pas Don Juan. Don Juan avait mauvaise réputation, courant après les femmes juste pour le plaisir entre leurs cuisses et les délaissant une fois l'extase acquise. Lisez donc l'ouvrage au lieu de me clamer ce surnom ! C'est péjoratif. Charmeur, là oui je le reconnaissais. Tout ce qui était attrayant avait le droit à être complimenté, mis en valeur, admiré et désiré. Je reconnaissais moi-même le cliché mais, les femmes étaient réellement ma plus grande inspiration. La grâce, la beauté, la sensualité.. le plus exquis, c'était quand elles ne s'en rendaient pas compte, et qu'on devait leur montrer. Leur montrer l'effet qu'elles nous faisaient, nous faisant frissonner aux moindres mouvements, aux moindres regards. Les femmes étaient fascinantes, et Mo Yeon dégageait aussi quelque chose qui me captivait, sans que je l'explique vraiment. Pourquoi demander pourquoi ? Je n'en savais rien, mon esprit et mon corps décidaient. Alors je jouais à faire ressortir tout son mystère, tous ses traits félins, délicats et ce sourire aiguisé et doux à la fois. Un sourire méfiant, et plein d'envie. Je tentais de l'apprivoiser, cherchant à garder toute son attention sur moi, tout comme mon regard n'arrivait plus à la quitter. Les bouches qui effleurent, qui chatouillent, qui goûtent, Pulpeuses, lèvres invitant aux baisers, comment ne pouvais-je lui répondre ? Tout le monde savait que j'avais un faible pour les femmes qui avaient de l'audace, l'audace de faire le premier pas, et de dire "Oui, pourquoi pas. Avec plaisir.". Petite satisfaction personnelle quand j'arrivais à mes fins en titillant légèrement les sens de la femme devant moi, quand elle venait seule, d'elle-même vers moi. J'incitais, j'invitais, je tourmentais avec charme dans une tension des plus palpables, et si l'attirance était partagée, je laissais venir. Et si ce n'était pas encore le cas, je tentais à nouveau, un peu plus, persévérant dans ma démarche de plaire, de faire évoluer les expressions, les gestes, apprendre davantage sur la personne qui me faisait face, et me laisser hypnotiser par ce qui m'avait attiré au premier regard. Parfois, j'étais déçu, l'apparence n'avait aucun lien avec la personnalité qui n'avait aucune couleur, mais généralement, je retrouvais toujours ce que j'avais observé, entrevu. Je savais ce qui me plaisait, et Mo Yeon me plaisait. Elle me plaisait dans sa noirceur teintée de lumière, lumière qui devenait de plus en plus vive au fur et à mesure qu'avançait la soirée et cela ne me rendait que plus intéressé.  

Mais pas trop vite. Je l'invitais à boire un verre, puis un autre, et un autre, je n'avais plus besoin de l'inviter pour qu'elle me suive. J'en étais même étonné ! L'alcool détendait, ou rendait les gens plus fous encore. Pour ma part, on m'avait fait remarquer que je devenais plus.. direct en quelque sorte haha. Trop de littérature, trop de savoir parler, trop de musiques.. Dans la vie de tous les jours, mes paroles étaient adoucies, atténuées, pacifique dans le cœur, avide de ne me mettre personne à dos et de plaire. Mais quand le breuvage électrique glissait au creux de mes veines, la langue se dénouait sans retenue, osant un peu plus, l'humeur impulsive, les poings braqués et vifs, rappelant In Ho mon personnage de scène, mon alter ego comme je le surnommais. Mais pour le moment, j'étais normal, je me sentais juste chancelant, énergique, voir téméraire, juste cette sensation agréable de planer, sans être entièrement cramé. L'idéal quoi ! Mais il fallait reconnaître que je planais bien, vu mon humeur plus qu'enjouée.

Mon père m'avait bien éduqué, on ne laissait pas une femme avoir froid, surtout en étant bien couvert à côté ! C'était de la galanterie, et même alcoolisé, mes manières restaient les même. Sans hésitation, j'avais couvert la jeune femme de mon perfecto en cuir, admirant son corps frêle se noyer dans celui-ci. Voir une femme porter un vêtement trop grand donnait l'envie de la protéger et de la serrer dans ses bras. Ça donnait une silhouette fragile, un peu comme sous un pull trop large, si bien que je restais à la fixer un instant, avant qu'elle n'en fasse de même, nos regards se croisant sans cesse distraitement. Ma langue se déliait, j'avais prévenu, proposant à Mo Yeon de venir chez moi, vu l'heure tardive, surtout si son dortoir était trop loin. Malgré mon assurance à clamer ces mots, je n'avais pas vraiment de mauvaises intentions en tête, je ne pensais pas à grand chose, juste ne pas la laisser dans le froid et la voir encore sourire. Son sourire discret que je tentais d'apercevoir, de capturer, et de garder en mémoire jusqu'à en apercevoir plus, un peu plus. Mais elle avait accepté, ce qui me fît écarquiller les yeux, mon sourire s'élargissant naturellement, l'alcool décuplant nos réactions. Je m'étais aussitôt relevé, avant de me pencher vers elle, admirant ses yeux me fuir pour admirer le ciel. Hésitation. « Promis, juré.. Mon appart est sain, t'auras une chambre, ne craaains rien, j'suis pas un psychopathe. » enchaînais-je d'un air mignon. N'est-ce pas un truc qu'un détraqué dirait.. ? Bein en tout cas, ce n'était pas le cas ! Je repartais d'un bon pas, le nez en l'air pour ne pas me perdre, alors que je sentais la jeune femme aux cheveux roses revenir à ma hauteur. J'esquissais un petit rire cristallin à sa remarque, contrastant avec le silence de la rue dans laquelle on se trouvait. « Peut-être.. » laissais-je glisser en me penchant vers son oreille avec provocation, nos épaules se frôlant, ma main venant nonchalamment passer sous mon cuir, redessinant, du bout des doigts, la courbe de ses reins. Le feu venant réchauffer la glace. Je détaillais son expression, joueur, avant de retirer ma main qui  voulait s'aventurer un peu plus loin, du côté de ses hanches. Main gourmande, je soupirais, ma tête jouant avec mon équilibre, alors que l'on marchait sur le goudron froid de la route. Puis, tout à coup, je sentis la sango m'agripper le bras, nous arrêtant brusquement dans notre avancée. J'haussais un sourcil en me retournant vers elle, surpris par sa question. « .. Comme ça, quoi ? Légèrement éméchée ? Hmmm.. T'es plus du genre bien sage d'habitude ? » lui demandais-je, esquissant un sourire en coin, amusé. C'était quoi le soucis, elle avait pas l'habitude de boire, ou que les gens la voient comme ça ? Je ne me doutais absolument pas à quoi elle faisait référence. Elle avait plutôt l'air de bien tenir l'alcool, et elle ne semblait pas avoir un très mauvais alter ego dans ce genre de situation. Et pourtant, je lisais une étrange inquiétude sur son visage. Silencieux, j'avançais ma main libre vers sa joue, d'un geste rassurant. « Je préfère garder cette image pour moi.. J'apprécie ce que je vois.. Je me sens privilégié. » murmurais-je simplement, mon regard plongé dans le sien. Et puis, sans prévenir, d'un sourire fin, je me rapprochais lentement de la jeune femme pour venir capturer ses lèvres, dans un baiser doux, posé, devenant peu à peu, au cours des secondes qui s'écoulaient, enivré, enflammé.. Mon autre main qui s’était échappée de son étreinte pour venir se lover dans la chaleur de son dos. Bouches qui se relâchent, souffles qui se touchent. « .. Tu as le goût du citron.. et du rhum. J'aime bien. » lui susurrais-je au bord des lèvres, avant de l'inciter à me suivre et à s'appuyer sur moi si elle vacillait encore, nous dirigeant vers le building, à plusieurs mètres de là, où se trouvait mon appartement. Une fois dans l'entrée, je m'inclinais d'un simple mouvement de tête devant le concierge qui nous saluer, alors que l'on avançait vers les ascenseurs. « Hey, si t'as faim, on pourrait presque se commander du poulet, comme on l'aime ! » lui lançais-je, oubliant qu'on était en plein milieu de la nuit, mais c'était un peu comme pour souligner notre petit lien d'origine, la rassurer, la détendre à nouveau d'une manière qui m'était propre, avant d'entendre le bip nous indiquant l'ouverture des portes de l'ascenseur.      
 

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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Mer 19 Oct - 15:14
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Se laisser aller, c'est sûrement les mots du soir. C'est la première fois que je me laisse autant happer par l'ambiance qui nous environne, que je laisse un tel homme m'approcher autant. Je ne dis pas être aussi figée qu'un bâton, je ne dis pas que je n'agis jamais en présence d'autres hommes, cela arrive, parfois, mais jamais de cette façon et aussi rapidement. In Ha est quand même passé de l'homme que je rencontre de temps en temps, au bord de la rivière, à cet homme séduisant, attrayant, qui me fait tant sourire. Cela blesse presque mon ego de savoir que je me laisse tant faire, aussi docile qu'un chat, moi qui suis la reine des glaces, en règle générale. Je n'ai pas à me plaindre, je le sais pertinemment. Cela me fait indirectement du bien de sourire autant, de me détendre autant. Ce n'est pas déplaisant, pas comme je me l'étais imaginée. J'ai beau aimé rester dans ma cage gelée, j'aime bien aussi, parfois, en sortir, juste quelques secondes, juste le temps d'une soirée, rien de plus. Peu de personnes ont eu l'occasion de me voir aussi détendue, aussi souriante. Parce que je n'aime pas cette image. Parce que je me sens coupable de sourire. Pourquoi coupable ? Je ne saurai y répondre.  Je n'ai aucune raison de me sentir coupable d'être heureuse. N'ai-je pas le droit de l'être ? Ou est-ce que je ne m'en donne pas le droit ? Ce sont des questions qui effleurent souvent, rapidement, mon esprit, qui me hantent mais qui repartent aussi vite. Je ne dois pas y penser, ni même me questionner là-dessus, c'est une perte de temps et surtout, des préoccupations supplémentaires. Un jour, j'y ferai face, mais pour le moment, je n'y suis pas encore assez préparée, pas encore assez prête à surmonter ce type de questionnement, comprendre la raison ma peine. Et puis, l'heure n'est pas à ce type de questionnement. Je sors de mes pensées, me concentrant de nouveau sur mon partenaire, In Ha. J'esquisse un petit sourire, le trouvant presque mignon à tenter de me rassurer de la meilleure façon qu'il soit. De toute manière, je n'ai pas peur. Je doute que In Ha soit un dangereux psychopathe qui va finir par me violer ou me séquestrer ou pire encore, me tuer. Je ne le connais peut-être pas assez mais je n'ai pas ce ressenti vis à vis de lui, en tout cas, pas à l'heure actuelle, et puis, pour être restée plusieurs fois seule avec lui, au bord de la rivière Han, en l'absence d'autres silhouettes, je sais qu'il ne va rien me faire, de dangereux. « Je ne crains rien, en tout cas, pas dans mon état actuel. T'as de la chance que je sois quelque peu imbibée d'alcool, j'aurai sûrement refusé ton offre, non pas parce que je te crains et parce que je n'ai pas confiance, mais juste que ça me paraît assez . . . étrange d'aller chez un homme, comme ça ». Surtout que comme je n'aime pas être trop intime avec des personnes, je n'aime pas me rapprocher trop, au risque de m'y brûler.

Un sourire s'extirpe de mes lèvres, charmée par tant de douceur de sa part. In Ha  . . . combien de fois vas-tu me faire succomber avec ce regard si charmeur, cette douceur qui n'appartient qu'à toi et ses lèvres si tendres ? Quelle femme au monde résiste à un homme tel que toi ? Je me le demande. Même une femme de glace se brûle les doigts à ses côtés, c'est certain. Je frisonne légèrement alors que je sens ses doigts contre le tissus de mon vêtement, réveillant quelques sensations. Je me sens électrisée et attirée par cet homme au regard de braise. Et dire qu'auparavant, je n'avais pas remarqué tout ce charme qui émane de lui. Mais est-ce que parce qu'aujourd'hui est un soir exceptionnel ? Et que j'ai légèrement, beaucoup, trop bu ? Je me retiens de ne pas exploser de rire, merci l'alcool, alors qu'il pense que c'est le côté éméché que je souhaite cacher alors que ce n'est absolument pas ça. Je pense que tout le monde sait que je suis une véritable buveuse d'alcool, qu'il m'en faut souvent beaucoup et que je suis loin d'être sage, très loin d'être sage. Déjà physiquement, beaucoup ont des préjugés sur moi et je ne peux que les comprendre car souvent, certains stéréotypes s'avèrent être vrais. Je fume, je bois et il m'arrive parfois de me droguer. Certes, je le fais de moins en moins, préférant ne plus me noyer dans ce gouffre sans fin, mais quand même, je le fais parfois. Alors non, je ne suis pas sage, mais je ne suis pas non plus souriante. « Oh je ne faisais pas référence à cet aspect là de ma personnalité. Mais de ce côté plus .  . . joyeux ? ». Me qualifier de femme presque joyeuse sonne totalement faux venant de ma propre bouche. L'alcool peut réellement faire des dégâts conséquents, je le sais. Mon regard se perd dans celui de In Ha, touchée par ses paroles. C'est rare que l'on adhère à ma personnalité, que ça plaise. Bon il est vrai que In Ha voit les bons côtés de ma personnalité ce soir et que ça ne peut que plaire, forcément. Les lèvres de In Ha s'approchent des miennes pour finalement les sceller dans un doux baiser, me faisant oublier ces quelques tourments. Ses lèvres sont douces et succulentes. Je me laisse emporter par les palpitations de ce baiser, me noyant dans ce délice. Ma main s'attarde sur son épaule, renforçant un peu plus ce baiser. Et finis par m’éloigner de lui, le souffle coupé. Je ne peux m'empêcher de sourire lorsqu'il me précise que mes lèvres ont, certainement, un bon goût, « je peux en dire autant pour les tiennes ». Elles ont un excellent goût, de quoi donner envie de les reprendre. Je m'accroche alors à lui, pour ne pas trébucher, le suivant dans cette profonde obscurité, marchant à l'aveugle. Je suis surprise moi-même de faire confiance à quelqu'un, mais ai-je d'autres choix ? Je doute.

Lorsque nous arrivons là où il habite, je salue aussi le garde qui nous regarde d'un air assez suspicieux, se demandant certainement ce qu'une fille comme moi peut faire avec un homme comme lui. J'arque un sourcil alors qu'en sortant de l'ascenseur, In Ha propose de commander du poulet frits. Il est sérieux ? A cette heure-ci ? J'avoue que je ne dirai pas non à du poulet, surtout qu'après avoir bu autant d'alcool j'apprécie toujours plus la malbouffe, et surtout du poulet frit. Mais serait-ce raisonnable d'en manger à cette heure là. « Hum . . . tu en as envie ? Si tu en as envie, alors pourquoi pas, mais si tu n'en veux pas, ce n'est pas grave. On n'est pas obligés d'en prendre ». Je préfère qu'il fasse le choix que d'imposer mon propre choix, étant moi-même indécise. On finit par arriver devant sa porte, me faisant enfin entrer dans son humble demeure. Je me sens soudainement prise par une certaine angoisse, inexplicable. Non pas que je sois angoissée d'être chez lui, juste tous les deux, mais c'est juste perturbant d’atterrir chez lui alors que la soirée n'aurait jamais dû finir ainsi et surtout que je le connaissais qu'au travers de nos soirées près de la rivière. Je m'en vais de moi-même faire un tour, surprise par tant d'espace, « tu vis seul ? Vraiment seul ? ». Je l'observe quelques secondes, me demandant s'il ne se sent pas parfois seul. Moi j'ai l'habitude de l'être, d'être entourée du karma de solitude, mais lui ? Qu'en est-il de lui ? Est-ce pesant ou s'est-il fait à cette idée? « En tout cas, c'est immense, il y a de quoi faire ». Sans arrières pensées, bien sûr, je voulais juste dire qu'il y a de quoi . . .  ah bon bref, je me suis comprise. « J'aimerai bien avoir mon propre appartement aussi » dis-je songeuse.  Je suis obligée de supporter les membres de ma fraternité, même si au fond, ce n'est que positif pour moi et ma sociabilité.


   
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Jeu 20 Oct - 21:48
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TENUE & MUSIC | Elle avait raison. C'était peut-être bizarre de me suivre comme ça, surtout pour une femme. On devrait se méfier de tout et de tout le monde à notre époque, mais il semblerait qu'elle me fasse confiance. L'image que je dégageais ne devait pas être désagréable alors, même en étant cramé ! J'aimais qu'on me fasse confiance, c'était presque flatteur d'avoir une apparence en quelque sorte rassurante. J'en avais toujours un peu joué d'ailleurs, sur cette apparence souriante que j'avais en permanence, qui était moi, toujours moi, mais qui pouvait être tout aussi hargneuse et piquante que n'importe qui. Mais je n'étais pas dans cette ambiance, ce n'était ni le lieu ni l'endroit. Là, j'étais juste bien, en bonne compagnie et j'avais envie de continuer la soirée, sans réellement savoir jusqu'où elle irait. Laissons-nous porter et nous verrons. Alors je l'invitais à me suivre, si elle acceptait, on pourrait encore profiter encore de tout ça, encore un peu, et si elle ne voulait pas, et bien, je la laisserais partir, et je me contenterais du silence en me couchant. Mais elle suivait mes pas, son bras s'accrochant au mien. Ce n'était pas son côté éméché qui la gênait, mais son côté.. joyeux. Sur le coup, j'avais lâché un nouveau rire, c'était bien la première fois qu'on me disait ça. Les gens craignaient d'être violent, ou de dire n'importe quoi, de finir par faire une strip-tease sur une table j'en sais rien (oui c'est du vécu) mais personne n'avait peur de montrer une image joyeuse. C'était une première ! C'était joli pourtant. Déjà, elle avait quelque chose d'attirant, c'était indéniable, mais le sourire ne la rendait que plus attrayante. Je crois que c'était un des critères qui m'attirait le plus chez une femme, l'audace et le sourire. De ce qu'elle me faisait comprendre, seule l'audace semblait être innée chez elle et cela ne me déplaisait pas.

Mais, on ne te l'a peut-être jamais dit mais.. T'es encore plus belle quand tu souris.
Un sourire furtif, rare, mérité.

Mon appartement était situé dans un des meilleurs quartiers de la capitale, un quartier riche et prospère où les buildings jouaient à toucher les nuages. En apparence, les lieux pouvaient paraître froid, et un peu bling bling comme certains pourraient le penser, mais je m'y sentais toujours bien, dans mon refuge secret, doré. Nous avions salué le concierge sagement assis à son poste à l'entrée, qui avait toujours pris l'habitude de me reluquer de haut en bas, tant mon apparence semblait changer à chaque fois qu'il me voyait. C'est sûr que pour un fils de chaebol, mon jean déchiré, mes cheveux décolorés en blond et mon débardeur rock'n'roll, contrastait énormément avec le costume Armani, les italiennes en cuir aux pieds, et l'Audi soigneusement emmenait devant l'entrée, dès que l'on savait que je quittais mon étage. D'ailleurs, je n'aimais pas ce service, j'avais des jambes, je pouvais très bien récupéré ma voiture tout seul. Bref, deux images radicalement opposées mais qui faisaient toutes deux parties de moi. Si bien que le concierge ne savait jamais à qui il aurait à faire, ça le perturbait, mais on avait plutôt une bonne relation. Patientant que les portes de l'ascenseur s'entrouvrent, je demandais à Mo Yeon si elle avait pas un creux. Il était un peu plus de trois heures du matin, maaaais on sait jamais ! On était à Séoul, il y avait toujours un truc d'ouvert pour livrer non ? Je n'avais pas vraiment faim mais si c'était le cas de la sango, je commanderais pour elle. Même si.. je préférais le goût du citron sur ses lèvres à celui du poulet... « Ouuuh... L'alcool te rend bien indécise ! On verra à l'intérieur alors, nos envies seront peut-être plus claires.. » lui avais-je répondu, en parlant juste de nos envies gourmandes.. enfin.. gustatives quoi, je me suis compris. L'ascenseur s'arrêta au dernier étage où l'on entra dans mon appartement. J'avais laissé la jeune femme y rentrer en premier, appréciant le chauffage qui se dégageait du lieu. Je soupirais en souriant, content d'être chez moi, déposant les clés dans une coupelle à l'entrée, suivant ma compagne de la soirée du regard alors que le sien se posait un peu partout en découvrant le salon. Celui-ci était assez haut de plafond, donnant une impression d'espace indéniable qui surprenait toujours. De grandes baies vitrées dont les volets n'étaient pas fermés, offrant une vue sur les milliers de lucioles urbaines extérieures, insomniaques. Je m'y posais parfois, les lumières éteintes, assis pieds nus sur le sol, admirant silencieusement la ville endormie, mes pensées ne voulant s'arrêter de poser des questions et de m'octroyer enfin le sommeil. La cuisine était ouverte, moderne, donnant sur un salon/salle à manger, rien ne semblait totalement fermé ici, facilitant les déplacements entre les pièces. On pouvait respirer. En levant les yeux, on pouvait voir l'étage, desservi par un escalier en acier enroulé suis lui-même jusqu'en haut. Une passerelle longeait les hauteurs, et l'on apercevait tout de suite plusieurs portes sur le palier, une pour chaque chambre et une salle de bain. C'était moderne, clair, mariant le bois et l'acier, le doux et le froid, donnant comme première impression une ambiance chaleureuse et cosy, comme je les aimais. Aux murs, des affiches d'artistes, des peintures inconnues mais qui m'avaient marquées, transparentes pour d'autres, des portraits d'amis, de proches, d'amantes, beaucoup de noir et blanc et surtout, une grande bibliothèque, remplie d'une collection impressionnante de CD en tout genre, de tout style, DVD et livres. Beaucoup de choses sur l'Art et la musique, des ouvrages dans lesquels je n'avais pas eu le temps de me plonger entièrement, mais dont je rêvais de m'y perdre.

J’arquais un sourcil à sa question. « Oui, je vis seul. Mais je suis les trois quart du temps à la frat, mais j'aime bien venir ici le week-end, c'est au calme. C'était l'appartement de.. de mon frère. » lui répondais-je simplement de l'entrée, sans m'étendre sur la dernière information que je venais de mentionner, mon frère décédé quand j'avais dix-huit ans. Cicatrice dans le cœur. J'esquissais un sourire à la suite de sa phrase. C'est sûr qu'il y avait de la place. Pour recevoir c'était l'idéal, même si je n'avais jamais fait de fêtes ici, juste inviter quelques amis, mais c'était tout. Endroit préservé. Je m'approchais à pas de chat dans son dos, avant de poser mes mains sur ses épaules pour lui ôter lentement mon cuir. « .. Fais comme chez toi.. » susurrais-je d'une voix grave, celle-ci se perdant dans son cou. Elle s'était crispée, ça me faisait un peu plus sourire, mon regard glissant sur l'encolure dégagée de sa robe, mes lèvres se déposant sur sa peau claire offerte aux baisers. Juste là, dans le creux de sa nuque dégagée par ses cheveux courts. J'aimais les cheveux courts, cou élancé si bien mis en valeur. J'humais son parfum, son odeur de femme, un instant, quelques secondes, ma main venant caresser sa hanche si fine, un vrai corps de danseuse classique. Gracile. « .. Alors.. Que veux-tu faire ? » murmurais-je, ne pouvant finalement pas m'empêcher de déposer un autre baiser puis, un autre et un autre le long de son épaule dessinée, tout en continuant à lui parler. « .. Tu peux choisir une chambre, la mienne est au fond.. » Petit silence de deux secondes, coins des lèvres retroussées, provocateur. Quoi, c'était juste une indication sur les pièces.. « Si tu veux prendre une douche, même un bain, c'est la porte du milieu.. Si tu as soif ou faim, je t'apporterais quelque chose, et tu n'as qu'à t'installer sur le canapé, maaais je te préviens, tu ne pourras plus sortir des plaids chauds, ils sont trop douillets.. » continuais-je, d'un sourire doux, mon souffle chatouillant sa peau pâle de mes mots. Je me surprenais à avoir une soudaine pensée de partager un bain avec elle, avant de l'estomper aussitôt, mes doigts resserrant leur étreinte sur sa hanche. « On peut aussi rester éveillé toute la nuit.. » suggérais-je en plus, sans arrière pensée, je le jure ! Discuter, admirer la vue, manger, boire, mettre de la musique, juste profiter, profiter... de toutes les manières. Je devais même avoir encore une bonne bouteille de rhum dans un coin. Je n'avais pas envie que la nuit finisse aussi vite... tout simplement..    
       
 

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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Ven 21 Oct - 21:47
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Parfois, juste par simple curiosité, je me demande quelles sont les préoccupations des autres individus de ce monde. Avons nous presque les mêmes soucis, avons nous les mêmes pensées, pensons nous les mêmes choses sur certains points ? Suis-je la seule à craindre ce sourire qui peut parfois s’extirper de mes lèvres ou existe t-il d'autres individus, comme moi ? Même si j'ai l'habitude d'être solitaire, d'aimer être seule, ou d'y être simplement habituée, je sais pertinemment que le fait de ne pas se sentir seule au monde, dans ce type de problème, est rassurant, le fait de savoir que d'autres personnes souffrent, autant que nous, permet indirectement de nous soulager. Certes, ce n'est pas bien, que de désirer le malheur des autres, que d'autres souffrent comme nous, mais c'est ainsi qu'est fait le monde. Nous nous basons tous sur le malheur des autres pour nous consoler. C'est bien pour cette raison que lorsqu'une personne se plaint de sa faiblesse, de son problème, beaucoup vont lui dire ''mais il y a pire que toi'', et alors la personne va se dire que c'est vrai, il y a pire, mais est-ce une raison pour ne pas souffrir ? Doit-elle forcément se sentir rassurer parce qu'il y a pire et donc oublier son problème ? Combien de fois me suis-je dit qu'il y avait pire que moi, combien de fois ai-je tenté de me soulager avec les problèmes des autres ? Mais chaque fois, j'ai échoué, culpabilisant encore plus de devoir me rassurer par le biais des malheurs des autres alors que chaque problème est différent et que chacun prend les choses différemment. C'est bien pour cette raison que je ne m'autorise pas encore à sourire, ni même à trouver le bonheur. Je sors de mes sombres pensées lorsque j'arrive dans l'appartement de In Ha, découvrant enfin son lieu d'habitation. La chaleur qui y émane me réchauffe déjà,me sentant plus à l'aise à l'intérieur qu'à l'extérieur, malgré mon corps encore chaud, à cause de l'alcool. Il paraît qu'un appartement permet d'en savoir un peu plus sur la personne, que cela reflète sa personnalité, je me demande si c'est le cas pour In Ha. Cet appartement est certes chaleureux, apaisant, mais extrêmement grand et vide. Ou alors est-ce parce que j'ai l'habitude de vivre avec trois autres personnes, dans un espace plus confiné et de partager mes journées avec d'autres individus. La décoration semble au goût de In Ha, en tout cas, je ne suis pas étonnée de voir ce type de décoration, je trouve que cela le reflète bien. Je suis tant admirative et en même temps, une certaine angoisse se loge au creux de mon ventre. Ce n'est pas le fait d'être avec lui, mais autre chose, que je ne saurai décrire. Je me sens alors brutalement nostalgique, sentant des souvenirs remontés à la surface, empêchant toutefois leur potentielle sortie jusqu'à mon esprit, les enfermant brutalement dans un coffre.

« Oh je vois » dis-je simplement en croisant rapidement son regard. Je ne savais pas qu'il avait un frère et je doute qu'il ait le désir d'en parler au vu de son regard et de cette hésitation à prononcer le mot frère. Cela me rend curieuse mais je préfère garder ma curiosité, ne voulant pas gâcher ce moment avec un sujet épineux. Et puis, de toute manière, je ne suis pas assez proche de In Ha pour lui poser des questions trop personnelles. Je souris brièvement alors qu'In Ha vient récupérer son cuir, l'enlevant de mes épaules, « merci », murmurais-je. Mon corps frisonne alors qu'il pose de nouveau ses lèvres contre ma chair. Rapprochement dangereux mais hypnotisant. Mes sens s'éveillent, lentement mais sûrement. Je tente de contrôler, au mieux, cet envie qui émane si soudainement de mon corps, ce désir impérieux qui me rend si fragile. Je me mords nerveusement la lèvre supérieure, ne pouvant me contrôler aussi bien que précédemment. Je suis bien trop imbibée d'alcool pour pouvoir laisser ma raison être le maître de mon corps. Et puis, j'avoue avoir la terrible envie de goûter aux lèvres somptueuses de In Ha et d'aller, certainement, plus loin, en sa compagnie. De goûter à la chair de la chair. De me laisser succomber par le vice. Je n'arrive plus à penser, l'envie prenant possession de moi. Je souris, amusée par ce jeu provocateur. Il le fait exprès, je n'en doute pas une seconde. Il sait qu'en agissant de la sorte, je vais désirer bien plus que quelques baisers et que désormais, étant chez lui, le risque de succomber est bien plus élevé que la normale. Il me fait sourire à m'indiquer où se trouvent les chambres, et à tenter, par la suite, de me proposer de faire autre chose, comme prendre un bain. Je me mords encore plus nerveusement les lèvres, essayant de contenir l'explosion qui fuse partout dans mon corps, lassé de devoir tenir autant. Dois-je céder ou ne dois-je pas céder, telle est la question ? Je me tourne alors vers lui, lui faisant face, pouvant enfin voir l'expression de son regard. Mes yeux sont embrumés d'une envie primaire, envie que je ne peux réprimer encore longtemps. « In Ha, que dois-je faire ? », je me surprends à parler à voix haute, pensant conserver cette pensée pour moi, les mots sortant plus  rapidement de ma bouche. Mes doigts viennent caresser les lèvres du jeune homme, « Et toi, que veux-tu faire In Ha ? », je ne réponds pas à sa question, je le sais, mais pourquoi dois-je être celle qui répond toujours aux questions, et pourquoi est-ce que ce n'est pas lui qui déciderait, pour une fois, de quoi faire. « On peut prendre un bain ensemble et peut-être prolonger la soirée, à notre manière », je ne me rends même pas compte que je viens de dire prendre un bain ensemble, et ce n'est que lorsque les mots ont été dit que je réalise mon erreur, ou alors mon lapsus révélateur. « Enfin c'est toi qui vois ». Je laisse quelques secondes de blanc, mon regard restant ancré dans le sien, puis, mes lèvres viennent se poser sur les siennes, tandis que mes mains se glissent lentement sous son tee-shirt, appuyant un peu plus ce baiser. Mes lèvres s'entrouvrent légèrement, laissant ma langue se lier à sa partenaire de jeu, entrant alors dans une danse fougueuse mais douce. Mes doigts viennent caresser sa chair, dessinant chaque contour de ses hanches.

Comme l'a si bien dit Oscar Wilde, je peux résister à tout, sauf à la tentation.

   
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Re: [+18] It may be a coincidence [Feat. In Ha] | Jeu 27 Oct - 22:06
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It may be a coincidence
Mo Yeon & In Ha




TENUE & MUSIC : "I TAKE YOU TO THE MOON" | Les femmes, les femmes... J'adorais leur compagnie. J'avais plus d'amies femmes que je ne le pensais. Certaines avaient dépassé au moins une fois le stade de l'amitié, pour d'autres cela n'était jamais allé plus loin. L'amitié entre homme et femme existait, cela n'avait rien d'une fiction. Nous étions des animaux civilisés, n'est-ce pas ? Mais je devais l'avouer, l'appel de la chair était parfois partagé, un peu trop tentant, inexpliqué et les sentiments, l'amour pouvaient également se manifester sans s'en rendre vraiment compte. Mais j'adorais que les femmes soient là, avec moi, autour de moi, sous n'importe quelle relation, sous n'importe quelle forme.. Laissez moi vous admirer et m'inspirer de vous. Laissez-moi vous dessiner dans ma tête, et trouver les bons mots pour décrire ce que je ressens, ce que vous me faites ressentir, ce qui m'attire et m'intrigue, ce que j'envie et désire. Parfois, je restais un pas en arrière, l'observateur du coin de l'oeil, et parfois, j'osais. J'osais rencontrer, m'enivrer, fondre, attraper et dévorer sans retenue ce qui me plaisait. Quand l'envie est partagée, biensûr.. Partages-tu cette envie, Mo Yeon.. ?

J'avais laissé la jeune femme déambuler un peu dans l'appartement. Je chérissais ce lieu comme la prunelle de mes yeux. Surtout par ce qu'il appartenait à Joon-Ha mon frère aîné, me donnant toujours nostalgiquement l'impression qu'il allait apparaître dans une pièce sans que je m'y attende, me creusant moi-même le cœur au cours des années en persistant à rester ici mais aussi parce que c'était.. mon cocon. C'était là que je travaillais ma musique, que je composais et imaginais les prochaines chansons des Voodoo Childs. Là où je me reposais, et fuyais mon rôle de président à la frat, là où je respirais, où j'étais seul, solitaire et renfermé dans mon univers. Dans le bureau à l'étage, il y avait mon studio rempli de tout ce qu'il fallait pour enregistrer des démos, des maquettes, bien que ce n'était pas ici que je pouvais pleinement enregistrer avec le groupe. Une guitare électrique, une acoustique, une basse, un piano électrique.. Des dizaines et des dizaines de feuilles regorgeant de bribes de paroles, d'annotations, de gribouillages en tout genre accrochés aux murs, relatant de l'extravagance de mes pensées au garde à vous. Mais mes pensées n'étaient pas à l'étage, elles étaient à la fois floues et claires, entourant une seule et même personne que je tenais sagement entre mes bras. J'étais dans cette phase de l'alcool où je planais complètement, agréablement, où tout devenait plus fort, plus intense. Les mots, les gestes, les sensations.. Je posais mes lèvres sur la peau pâle de Mo Yeon, des petites marques d'affection invisibles, glissant lentement le long de son épaule, amoureux de la douceur de celle-ci. Si délicieuse.. Je n'arrivais pas à m'arrêter, resserrant mon étreinte sur ses hanches. Pourquoi était-elle si tentante, sans rien faire.. Désespéré, j'étais désespéré. Reste un peu avec moi.. J'inspirais, mon souffle chaud longeant sa nuque alors que je lui suggérais quelques suites à notre soirée. Suggérant, sous-entendant.. L'alcool me rendait plus audacieux que je ne l'étais. Mais je sous-entendais juste, gardant mes pensées d'homme torturé pour moi, sagement. Sagement dans l'attente, à l'écoute des légers frissons que provoquaient mon étreinte sur son corps. Elle se retournait, justement j'étais curieux de ses expressions, je voulais voir. Montre-moi ce que tu veux.

Ma bouche s'étirait avec provocation à chacune de ses questions, alors qu'elle caressait mes lèvres du bout des doigts. Voulait-elle vraiment une réponse ou me faisait-elle taire avec ce geste ? Je n'en avais aucune idée, le silence était plus tentant, la laissant choisir d'elle-même. Et l'idée qu'elle évoqua, enflamma cette envie qui me possédait depuis déjà de longues heures... Désir. J'adorais la façon dont elle avait formulée sa phrase, le choix du verbe pouvoir, qui ne faisait que proposer mais qui, en réalité, officialiser joliment son accord.. « .. As-tu lu dans mes pensées.. ? » lui demandais-je, d'une voix grave, nos regards accrochés l'un à l'autre, avant qu'elle n'approche pour venir m'embrasser. Baiser doux, baiser sucré, sa langue glissant vers la mienne me faisant sourire de plus belle. Ses mains sur ma peau, la mienne agrippant sa nuque pour ne pas qu'elle s'éloigne, qu'elle s'échappe, l'autre au bas de ses reins, la collant contre moi.. Sa chaleur je voulais la ressentir. Je la pressais un peu plus, frôlant ses fesses, avant de relâcher ses lèvres, attrapant fermement sa main pour qu'elle me suive. On emprunta en silence l'escalier en fer pour atteindre l'étage, maintenant qu'elle avait suggéré, il était temps que l'on exécute.. non ? Une fois en haut, sans rien dire, j'ôtais mon débardeur, le balançant d'un geste rapide par-dessus la rambarde de la passerelle, atterrissant non loin du canapé en contrebas. Sourire amusé, excité, enivré, alors que je regardais lentement la jeune femme du coin de l'oeil, avant de venir recapturer ses lèvres pulpeuses, rosées. Laisse-moi t'embrasser, encore et encore, prononçant cette couleur pâlotte vers un rouge dévergondé. Passion de l'ivresse. Ma main contre sa joue, l'autre sur sa hanche, glissant avec lenteur le long de sa jambe élancée, avant de plonger sous le bout de tissus si inutile en cet instant, venant épouser de ma paume la courbe de sa cuisse. Provocation du geste, remontant jusqu'à sa hanche, caressant sa peau de porcelaine sans aller plus loin. Un peu, beaucoup, passionnément, à la folie. Pas de "pas du tout", je voulais tout. Là, on était à "un peu", laisse-moi maintenant atteindre le "beaucoup". « .. Déshabille toi. » ordonnais-je, d'une voix plus sensuelle que dure, mes lèvres frôlant les siennes, si difficiles à quitter. Je me reculais de quelques pas pour l'admirer, mon visage traversé par le désir, l'envie de jouer, une soudaine luxure je devais l'avouer, ma langue passant sur ma lèvre inférieure, avant de m'engouffrer dans la salle de bain à côté de nous. J'entrepris de remplir la baignoire, assez grande pour s'y sentir à son aise, y lançant des petites perles pour le bain, dégageant une odeur de vanille plus qu'agréable. Je patientais que l'eau devienne assez brûlante, ma main perdue dans la mousse, alors que je tournais le dos à Mo Yeon qui était certainement toujours dans le couloir, ou pas...    
       
 

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