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Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya
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Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Jeu 9 Juin - 20:23
Tout était toujours bon enfant, c'est ce qu'elle s'efforce à penser certains soirs où le moral est au plus bas. Il n'en pense pas un traître mot, quand il rabaisse sa vie à de la futilité, comme si le monde aurait mieux tourné sans elle, et c'est ce qu'elle se persuade pour ne pas céder. Il s'amuse simplement, en se prétendant si supérieur, en la rendant si laide, et elle est forcée de ne pas l'écouter pour ne pas craquer. Pourtant, Sacha est sensible, bien qu'elle ne le montre pas, et les derniers aveux de son colocataire ont ouvert les vannes, laissé champ libre à ses larmes sincères. Il avait été odieux, avait gâché l'une des plus belles journées de sa vie par l'égoïsme sans borne dont il était capable sans avoir à forcer. L'américaine déteste Yi Ming, désormais, viscéralement. Regrette d'avoir songé un instant qu'il lui plaisait lorsqu'il dormait ; elle le hait, lui et ses tendances à l’égocentrisme poussé. Et elle hait d'autant plus ses hoquets malheureux qui lui irritent la gorge et qui brûlent ses yeux ; elle hait avoir à se cacher pour pleurnicher et avoir la sensation d'être une enfant en cet instant. Mais même dans les pires jours, lorsque la nuit dure une journée entière, il y a une lueur particulière qui éloigne les chagrins et les mauvais sorts. C'est pour cette raison si délicate, pour cet être si étrange, qu'elle a attrapé son portable et laissé un message vocal, la voix brisée. « Viens me chercher, on s'en va. » Et elle sait qu'il viendra, même si elle ne le supplie pas, parce qu'il est toujours là. Elle sait aussi qu'il sait. Ils savent. Ils savent qu'ils s'en vont, même s'ils savent pas où. Ils savent qu'ils domineront le monde à deux peu importe par où ils passent. Elle veut souffler, prendre l'air, voir du paysage, se blottir dans ses bras, et puis rire. Oublier un instant la vie qu'elle mène pour s'imaginer tout autre chose, pour oublier la princesse et réveiller le monstre qui sommeille, qui lui tord les tripes. Elle veut partir, et ils partiront.
et dis moi
quand est-ce qu'on s'endort ?
quand est-ce qu'on s'endort ?
Kazuya & Sacha
Tout était toujours bon enfant, c'est ce qu'elle s'efforce à penser certains soirs où le moral est au plus bas. Il n'en pense pas un traître mot, quand il rabaisse sa vie à de la futilité, comme si le monde aurait mieux tourné sans elle, et c'est ce qu'elle se persuade pour ne pas céder. Il s'amuse simplement, en se prétendant si supérieur, en la rendant si laide, et elle est forcée de ne pas l'écouter pour ne pas craquer. Pourtant, Sacha est sensible, bien qu'elle ne le montre pas, et les derniers aveux de son colocataire ont ouvert les vannes, laissé champ libre à ses larmes sincères. Il avait été odieux, avait gâché l'une des plus belles journées de sa vie par l'égoïsme sans borne dont il était capable sans avoir à forcer. L'américaine déteste Yi Ming, désormais, viscéralement. Regrette d'avoir songé un instant qu'il lui plaisait lorsqu'il dormait ; elle le hait, lui et ses tendances à l’égocentrisme poussé. Et elle hait d'autant plus ses hoquets malheureux qui lui irritent la gorge et qui brûlent ses yeux ; elle hait avoir à se cacher pour pleurnicher et avoir la sensation d'être une enfant en cet instant. Mais même dans les pires jours, lorsque la nuit dure une journée entière, il y a une lueur particulière qui éloigne les chagrins et les mauvais sorts. C'est pour cette raison si délicate, pour cet être si étrange, qu'elle a attrapé son portable et laissé un message vocal, la voix brisée. « Viens me chercher, on s'en va. » Et elle sait qu'il viendra, même si elle ne le supplie pas, parce qu'il est toujours là. Elle sait aussi qu'il sait. Ils savent. Ils savent qu'ils s'en vont, même s'ils savent pas où. Ils savent qu'ils domineront le monde à deux peu importe par où ils passent. Elle veut souffler, prendre l'air, voir du paysage, se blottir dans ses bras, et puis rire. Oublier un instant la vie qu'elle mène pour s'imaginer tout autre chose, pour oublier la princesse et réveiller le monstre qui sommeille, qui lui tord les tripes. Elle veut partir, et ils partiront. Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Jeu 9 Juin - 21:01
Mon corps allongé au centre du lit, les bras et les jambes écartés sur les draps, je faisais l’étoile de mer en fixant le plafond. Il devait etre approximativement une heure du matin et je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore sur ces draps blancs devenu moites à cause de la chaleur ambiante. En plus du temps orageux qui m’empêchait de dormir en paix, mes horaires internes étaient décalés ces derniers temps. Je n’avais plus l’habitude d’aller me coucher si tôt. En temps normal, je vagabondais à gauche et à droite en compagnie de Momo, mais pas ce soir. Et puis, avec l’absence d’Ami, l’appartement me paraissait bien vide. Elle n’était toujours pas rentrée du japon et elle commençait cruellement à me manquer. Sans parler de Kee qui avait laissé une partie de son âme dans ces lieux en retrouvant la civilisation. Et je me surprenais à me sentir seul. Je détestais cela. Ca me semblait si vide d’intérêt. La solitude me faisait crever à petit feu. Je voulais la fuir. Et quel ne fut mon soulagement quand je vis le message de Sacha faire vibre mon portable. Elle voulait partir ? Ou ? Je n’en savais rien, mais je me levais sans même posé la question. Un simple « J’arrive. » Et j’étais à bord de mon nouveau bébé du moment. Une vieille voiture américaine cabriolait. Je l’avais troqué contre ma moto chérie le temps d’un moment. Juste le temps qu’on puisse la sauver de la casse suite à mon accident. J’avais cabossé mon bébé et je m’en voulais. Je ne voulais pas la tromper avec cette beauté, mais elle m’avait fait de l’œil, et j’avais craqué. J’étais faible, que voulez-vous ? j’avais juste emporté un petit sac de voyage. Au cas où. On ne savait jamais pour combien de temps on partait quand nous étions tous les deux. Un jour. Une semaine. Un mois. Allez savoir. On voulait juste prendre l’air. Le temps que ca prendrait, dépendrait uniquement de notre humeur du moment. Quelques minutes plus tard, je klaxonnais plusieurs fois dans le parking des gumihos pour lui indiquer que j’étais là, me fichant bien de qui je pouvais réveiller.
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quand est-ce qu'on s'endort ?
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Mon corps allongé au centre du lit, les bras et les jambes écartés sur les draps, je faisais l’étoile de mer en fixant le plafond. Il devait etre approximativement une heure du matin et je ne trouvais pas le sommeil. Je me retournais encore et encore sur ces draps blancs devenu moites à cause de la chaleur ambiante. En plus du temps orageux qui m’empêchait de dormir en paix, mes horaires internes étaient décalés ces derniers temps. Je n’avais plus l’habitude d’aller me coucher si tôt. En temps normal, je vagabondais à gauche et à droite en compagnie de Momo, mais pas ce soir. Et puis, avec l’absence d’Ami, l’appartement me paraissait bien vide. Elle n’était toujours pas rentrée du japon et elle commençait cruellement à me manquer. Sans parler de Kee qui avait laissé une partie de son âme dans ces lieux en retrouvant la civilisation. Et je me surprenais à me sentir seul. Je détestais cela. Ca me semblait si vide d’intérêt. La solitude me faisait crever à petit feu. Je voulais la fuir. Et quel ne fut mon soulagement quand je vis le message de Sacha faire vibre mon portable. Elle voulait partir ? Ou ? Je n’en savais rien, mais je me levais sans même posé la question. Un simple « J’arrive. » Et j’étais à bord de mon nouveau bébé du moment. Une vieille voiture américaine cabriolait. Je l’avais troqué contre ma moto chérie le temps d’un moment. Juste le temps qu’on puisse la sauver de la casse suite à mon accident. J’avais cabossé mon bébé et je m’en voulais. Je ne voulais pas la tromper avec cette beauté, mais elle m’avait fait de l’œil, et j’avais craqué. J’étais faible, que voulez-vous ? j’avais juste emporté un petit sac de voyage. Au cas où. On ne savait jamais pour combien de temps on partait quand nous étions tous les deux. Un jour. Une semaine. Un mois. Allez savoir. On voulait juste prendre l’air. Le temps que ca prendrait, dépendrait uniquement de notre humeur du moment. Quelques minutes plus tard, je klaxonnais plusieurs fois dans le parking des gumihos pour lui indiquer que j’étais là, me fichant bien de qui je pouvais réveiller. Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Jeu 9 Juin - 21:12
Il viendra : il vient toujours lorsqu'elle l'appelle, lorsqu'elle veut passer ses nuits avec lui boire à s'en saouler, à rire de tout et se moquer du monde, lorsqu'elle veut voir du pays sans quitter sa ville, lorsqu'elle veut se noyer dans ses histoires fantasmagoriques en étant trop euphorique pour discerner le vrai du faux. A chaque instant, Kazuya est là. Il viendra. A peine le message laissé, elle se lève pour préparer ses affaires. Maquillage, toujours, pour paraître belle en chaque instant maintenant que son physique la complexe. Des vêtements, un peu de tout, parce qu'elle ignore où ils vont. Des sous-vêtements, mais si peu, parce qu'elle sait que viendront les jours où elle se moquera d'en porter, où la provocation sera son amie fidèle. Son sac est vite fait, et elle ne prend pas la peine d'attraper son gucci, préférant celui qu'elle cache au fond du placard, celui qui est cabossé, abîmé par ses précédents départs. Et au coup de klaxon, elle claque la porte de sa chambre, dévale les escaliers, se précipite dehors. Grimpe dans la voiture sans saluer, parce que c'est pas leurs habitudes, préférant poser ses affaires à ses pieds et essuyer ses larmes du revers de la main en étalant le noir sur sa peau. « On va où tu veux, mais on part longtemps. J'veux plus jamais revenir Kazu, alors t'arrêtes pas. » Elle sait que c'est faux, Sacha. Que viendront les jours où ce dortoir lui manquera. Peut-être demain, peut-être le mois prochain, peut-être même dans des années, mais pour l'instant, elle veut qu'il roule sans s'arrêter. Elle n'a pas oublié son chien, son précieux qu'elle traîne en chaque instant, son chihuahua habitué à leurs escapades : pour rien au monde, elle ne l'aurait laissé entre les griffes de Yiming, lui qui en a lui aussi souffert. Et elle glisse sa main libre dans ses cheveux pour les réajuster. Elle veut son idylle avec Clyde, leurs folles escapades, et leurs nuits intemporelles.
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Il viendra : il vient toujours lorsqu'elle l'appelle, lorsqu'elle veut passer ses nuits avec lui boire à s'en saouler, à rire de tout et se moquer du monde, lorsqu'elle veut voir du pays sans quitter sa ville, lorsqu'elle veut se noyer dans ses histoires fantasmagoriques en étant trop euphorique pour discerner le vrai du faux. A chaque instant, Kazuya est là. Il viendra. A peine le message laissé, elle se lève pour préparer ses affaires. Maquillage, toujours, pour paraître belle en chaque instant maintenant que son physique la complexe. Des vêtements, un peu de tout, parce qu'elle ignore où ils vont. Des sous-vêtements, mais si peu, parce qu'elle sait que viendront les jours où elle se moquera d'en porter, où la provocation sera son amie fidèle. Son sac est vite fait, et elle ne prend pas la peine d'attraper son gucci, préférant celui qu'elle cache au fond du placard, celui qui est cabossé, abîmé par ses précédents départs. Et au coup de klaxon, elle claque la porte de sa chambre, dévale les escaliers, se précipite dehors. Grimpe dans la voiture sans saluer, parce que c'est pas leurs habitudes, préférant poser ses affaires à ses pieds et essuyer ses larmes du revers de la main en étalant le noir sur sa peau. « On va où tu veux, mais on part longtemps. J'veux plus jamais revenir Kazu, alors t'arrêtes pas. » Elle sait que c'est faux, Sacha. Que viendront les jours où ce dortoir lui manquera. Peut-être demain, peut-être le mois prochain, peut-être même dans des années, mais pour l'instant, elle veut qu'il roule sans s'arrêter. Elle n'a pas oublié son chien, son précieux qu'elle traîne en chaque instant, son chihuahua habitué à leurs escapades : pour rien au monde, elle ne l'aurait laissé entre les griffes de Yiming, lui qui en a lui aussi souffert. Et elle glisse sa main libre dans ses cheveux pour les réajuster. Elle veut son idylle avec Clyde, leurs folles escapades, et leurs nuits intemporelles.Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Jeu 9 Juin - 22:55
Je répondais toujours à ses appels, c’était ainsi. Ca n’avait rien avoir avec le fait qu’elle se prenait pour une princesse ou soit riche. Et me fichais bien de tout cela. Si je venais, c’était uniquement parce qu’elle était ma Bonnie. Et que Clyde sans sa Bonnie, ce n’était simplement plus Clyde. L’explication s’arrêtait là. Ou presque. Il ne fallut pas longtemps à la jolie blonde pour grimper dans la voiture. Aucune salutation comme à notre habitude. C’était ainsi entre nous. Pourtant, je restais fixer la petite bête, à peine plus gros qu’un rat, loge dans le panier sur ses genoux. Je ne prêtais guère attention à son maquillage qui avait coulé sur son visage. C’était ainsi que je la préférais de toute manière au naturel. Sans tous les artifices que demandait la haute société. « Sacha, t’es sérieuse ? T’as décidé de te la jouer à la Paris Hilton ? Rien qu’une fois, t’aurais pas pu le laisser ? » Je soupirais en secouant la tête alors que le rat des champs se mit à grogner. Je démarrais dans un crissement de pneus, criant par-dessus. « Je te préviens, il n’a pas intérêt à sortir de son panier, sinon je le laisse sur le bord de la route. » Interdiction de foutre ses poils partout ses les sièges ou de marquer son territoire sur les portières. Ma bécane, c’était sacré. Je ne demandais pas grand-chose, juste d’avoir un peu de respect pour elle. Je me mis à rouler vers où déjà ? Aucune idée. J’avais tournée à la première sortie sans trop savoir où ca nous menait. La destination, on s’en fichait bien tant qu’on était ensemble non ? Les cheveux au vent avec le capot descendu, j’allumais la radio alors qu’on filait sous la nuit sans étoile. « Tu n’auras qu’à me dire stop quand un lieu te conviendra. » ajoutais-je à l’intention de Sacha. Notre façon de procéder. Je conduisais. Elle choisissait. Qu’importe l’endroit et l’heure.
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Je répondais toujours à ses appels, c’était ainsi. Ca n’avait rien avoir avec le fait qu’elle se prenait pour une princesse ou soit riche. Et me fichais bien de tout cela. Si je venais, c’était uniquement parce qu’elle était ma Bonnie. Et que Clyde sans sa Bonnie, ce n’était simplement plus Clyde. L’explication s’arrêtait là. Ou presque. Il ne fallut pas longtemps à la jolie blonde pour grimper dans la voiture. Aucune salutation comme à notre habitude. C’était ainsi entre nous. Pourtant, je restais fixer la petite bête, à peine plus gros qu’un rat, loge dans le panier sur ses genoux. Je ne prêtais guère attention à son maquillage qui avait coulé sur son visage. C’était ainsi que je la préférais de toute manière au naturel. Sans tous les artifices que demandait la haute société. « Sacha, t’es sérieuse ? T’as décidé de te la jouer à la Paris Hilton ? Rien qu’une fois, t’aurais pas pu le laisser ? » Je soupirais en secouant la tête alors que le rat des champs se mit à grogner. Je démarrais dans un crissement de pneus, criant par-dessus. « Je te préviens, il n’a pas intérêt à sortir de son panier, sinon je le laisse sur le bord de la route. » Interdiction de foutre ses poils partout ses les sièges ou de marquer son territoire sur les portières. Ma bécane, c’était sacré. Je ne demandais pas grand-chose, juste d’avoir un peu de respect pour elle. Je me mis à rouler vers où déjà ? Aucune idée. J’avais tournée à la première sortie sans trop savoir où ca nous menait. La destination, on s’en fichait bien tant qu’on était ensemble non ? Les cheveux au vent avec le capot descendu, j’allumais la radio alors qu’on filait sous la nuit sans étoile. « Tu n’auras qu’à me dire stop quand un lieu te conviendra. » ajoutais-je à l’intention de Sacha. Notre façon de procéder. Je conduisais. Elle choisissait. Qu’importe l’endroit et l’heure.
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Ven 10 Juin - 9:31
Ses doigts pianotent sur son smartphone sans cesser un seul instant. Elle ne cherche pas à prévenir, elle cherche à rassurer. Kee Young est partie sans un mot, et elle se souvient de l'agitation causée. Elle se souvient aussi des larmes de Jayden, l'autre soir. Elle veut faire réaliser certaines choses à Yiming, bien qu'elle soit à l'heure actuelle persuadée de son soulagement de la voir disparaître. Elle veut que quelqu'un puisse dire à tous qu'elle va bien, qu'elle reviendra, si les questions fusent. Alors elle pianote, le chien sur les genoux qu'elle caresse d'une main distraite, sans un mot à l'égard de Kazuya. Et puis, ils n'ont pas besoin de mots : savoir qu'il est là lui suffit, la rassure, la protège. C'est la nuit qui les enveloppe eux et leurs mystères, leur destiné un peu bancale et impensée, leurs folies passagères. C'est un livre secret, une annexe à sa vie sur laquelle elle gribouille des mots sans but, sans application, mais qui lui font du bien. « Je peux pas le laisser, Yiming l'aurait dépecé pour en faire des chaussettes d'hiver. » Réponse platonique, presque indifférente : elle n'aurait, de toutes façons, jamais laissé son alter-égo canin. Et elle pianote encore, inquiète pour cette année, cette fois, à l'adresse du directeur dont le numéro passe de mains en mains comme un secret dévoilé. Ne lève pas la tête, si ce n'est lorsqu'elle a besoin d'inspirer l'air en esquissant un sourire-mystère, sourire-soulagement. « Roule, pour l'instant j'veux me vider la tête. Jolie voiture, au fait. » Elle approuve d'un hochement de tête en caressant les bordures du siège, puis vient poser sa main sur le bras du jeongal pour frotter sa peau. « Merci d'être venu, d'être là n'importe quand. T'es mon héro du jour. » Elle rit de nouveau, de plus belle, avant de visser une fois encore ses yeux sur l'écran de son téléphone.
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Kazuya & Sacha
Ses doigts pianotent sur son smartphone sans cesser un seul instant. Elle ne cherche pas à prévenir, elle cherche à rassurer. Kee Young est partie sans un mot, et elle se souvient de l'agitation causée. Elle se souvient aussi des larmes de Jayden, l'autre soir. Elle veut faire réaliser certaines choses à Yiming, bien qu'elle soit à l'heure actuelle persuadée de son soulagement de la voir disparaître. Elle veut que quelqu'un puisse dire à tous qu'elle va bien, qu'elle reviendra, si les questions fusent. Alors elle pianote, le chien sur les genoux qu'elle caresse d'une main distraite, sans un mot à l'égard de Kazuya. Et puis, ils n'ont pas besoin de mots : savoir qu'il est là lui suffit, la rassure, la protège. C'est la nuit qui les enveloppe eux et leurs mystères, leur destiné un peu bancale et impensée, leurs folies passagères. C'est un livre secret, une annexe à sa vie sur laquelle elle gribouille des mots sans but, sans application, mais qui lui font du bien. « Je peux pas le laisser, Yiming l'aurait dépecé pour en faire des chaussettes d'hiver. » Réponse platonique, presque indifférente : elle n'aurait, de toutes façons, jamais laissé son alter-égo canin. Et elle pianote encore, inquiète pour cette année, cette fois, à l'adresse du directeur dont le numéro passe de mains en mains comme un secret dévoilé. Ne lève pas la tête, si ce n'est lorsqu'elle a besoin d'inspirer l'air en esquissant un sourire-mystère, sourire-soulagement. « Roule, pour l'instant j'veux me vider la tête. Jolie voiture, au fait. » Elle approuve d'un hochement de tête en caressant les bordures du siège, puis vient poser sa main sur le bras du jeongal pour frotter sa peau. « Merci d'être venu, d'être là n'importe quand. T'es mon héro du jour. » Elle rit de nouveau, de plus belle, avant de visser une fois encore ses yeux sur l'écran de son téléphone.Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Ven 10 Juin - 18:19
Je la voyais du coin de l’œil pianoter sur son portable sans arrêt. A quoi jouait-elle ? Elle me demandait de venir pour après passer le rester de la soirée sur son smartphone ? Si elle comptait taper la causette avec les autres gumi, autant qu’elle reste au dortoir au lieu de faire toute cette histoire non ? Je n’appréciais guère ces manières sur ce coup-là. Est-ce que j’avais pris la peine de prévenir les gens que je partais pour quelques jours ? Non. Ils avaient l’habitude de me voir disparaitre pour réapparaitre quelques jours plus tard avec nos escapades de plus en plus fréquentes. Et puis ces derniers temps, j’en avais que faire de disparaitre pour de bon ou non. mon âme était en perdition, et j’avais du mal à me retrouver. Le temps était infirmière de toutes les blessures disait-on. Je n’y croyais pas vraiment. Les blessures ouvertes depuis mon enfance s’étaient fermées un temps avant qu’on ne les rouvre. Elles ne guérissaient jamais. Ce n’était que mensonge. Tout ce qu’on pouvait faire, c’était encaissé en silence. J’avais appris à faire de la nuit mon amie. Ce n’était plus les ténèbres qui cachaient les monstres et les démons, c’était une enveloppe qui dévoilait ses secrets quand on savait lui murmurer des mots doux au creux de l’oreille. Je roule. Encore et encore. Sans savoir la destination. Ou même si on s’arrêtera. Je souris en l’entendant complimenter ma nouvelle chérie. Juste le temps d’une nuit avais-je dis, et elle était pourtant toujours là. « Elle a su comment me faire craquer. » riais-je doucement en parlant de la voiture flambe en neuf. Je tournais le visage un bref instant vers la main qui venait de caresser mon bras qui s’occupait des vitesses. Puis je relevais les yeux vers elle avec sa bouille d’amour. Elle pouvait être craquante quand elle laissait la diva égocentrique derrière elle, et qu’elle laissait la Sacha timide ressortir. Son rire me faisait du bien. Une douce musique à mes oreilles. Elle m’adressait un compliment avant de retourner son nez collé à son écran illuminant un carré de son visage dans le noir. Je fronçais les sourcils, mécontent avant d’attraper son portable d’un geste vif et de le jeter sans aucun regret par-dessus bord. « Le héros n’aime guère les téléphones. En plus, on s’était promis la dernière fois qu’on éteignait nos portables quand on partait. Comment veux-tu te déconnecter de la réalité si tu chattes sans arrêt ? » et sur ses mots, je donnais un coup d’accélérateur pour nous éloigner plus encore de son gadget.
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Je la voyais du coin de l’œil pianoter sur son portable sans arrêt. A quoi jouait-elle ? Elle me demandait de venir pour après passer le rester de la soirée sur son smartphone ? Si elle comptait taper la causette avec les autres gumi, autant qu’elle reste au dortoir au lieu de faire toute cette histoire non ? Je n’appréciais guère ces manières sur ce coup-là. Est-ce que j’avais pris la peine de prévenir les gens que je partais pour quelques jours ? Non. Ils avaient l’habitude de me voir disparaitre pour réapparaitre quelques jours plus tard avec nos escapades de plus en plus fréquentes. Et puis ces derniers temps, j’en avais que faire de disparaitre pour de bon ou non. mon âme était en perdition, et j’avais du mal à me retrouver. Le temps était infirmière de toutes les blessures disait-on. Je n’y croyais pas vraiment. Les blessures ouvertes depuis mon enfance s’étaient fermées un temps avant qu’on ne les rouvre. Elles ne guérissaient jamais. Ce n’était que mensonge. Tout ce qu’on pouvait faire, c’était encaissé en silence. J’avais appris à faire de la nuit mon amie. Ce n’était plus les ténèbres qui cachaient les monstres et les démons, c’était une enveloppe qui dévoilait ses secrets quand on savait lui murmurer des mots doux au creux de l’oreille. Je roule. Encore et encore. Sans savoir la destination. Ou même si on s’arrêtera. Je souris en l’entendant complimenter ma nouvelle chérie. Juste le temps d’une nuit avais-je dis, et elle était pourtant toujours là. « Elle a su comment me faire craquer. » riais-je doucement en parlant de la voiture flambe en neuf. Je tournais le visage un bref instant vers la main qui venait de caresser mon bras qui s’occupait des vitesses. Puis je relevais les yeux vers elle avec sa bouille d’amour. Elle pouvait être craquante quand elle laissait la diva égocentrique derrière elle, et qu’elle laissait la Sacha timide ressortir. Son rire me faisait du bien. Une douce musique à mes oreilles. Elle m’adressait un compliment avant de retourner son nez collé à son écran illuminant un carré de son visage dans le noir. Je fronçais les sourcils, mécontent avant d’attraper son portable d’un geste vif et de le jeter sans aucun regret par-dessus bord. « Le héros n’aime guère les téléphones. En plus, on s’était promis la dernière fois qu’on éteignait nos portables quand on partait. Comment veux-tu te déconnecter de la réalité si tu chattes sans arrêt ? » et sur ses mots, je donnais un coup d’accélérateur pour nous éloigner plus encore de son gadget. Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Sam 18 Juin - 11:30
Ses yeux s'écarquillent en même temps que ses lèvres s'entrouvrent. L'horreur peinte sur son visage, non simulée, pourtant extrapolée par ses attitudes princières, tire ses traits. Sacha déglutit péniblement avant de poser son regard furieux sur son voisin de siège, se redressant vivement. « MAIS T'ES MALADE ? CA FAIT TROIS SEMAINES QUE JE L'AI, J’ÉTAIS EN TRAIN DE BATTRE MON RECORD ! » Elle s'empresse d'abattre le plat de ses mains sur son bras, le plus violemment possible, dans l'espoir vain de le blesser, et au mieux d'évacuer toute sa rage. Son téléphone, son bijou, éclaté sur la route. Ses contacts avec. Tous les numéros perdus. Toutes les photos qu'elle aurait aimé récupérer. Tant de choses qui lui donnent plus de force pour marteler l'épaule de Kazuya de ses points fermés alors qu'elle fulmine en poussant des grognements de lionne. Puis se sont les lamentations qui arrivent, qui s'étranglent dans sa gorge alors qu'elle gémit comme un chiot en mal, délaissée de son téléphone si aimé. « T'es complètement fou, ARRÊTE LA VOITURE ! Y'a encore des choses qu'il s'en soit sorti, ou que ce soit juste l'écran de cassé, ou... » Puis l'américaine se tait soudainement sous ses mots, comme une enfant prise sur le fait, et s'enfonce à nouveau dans le siège en croisant les bras. Sa lèvre du bas pendant misérablement pour appuyer sa bouderie naïve. « mh. Oui.. Mais si je rassure pas Jayden, il va faire une connerie. C'est ce que j'étais en train de faire, j'avais bientôt fini ! » Sa voix monte dans les aigus, justification insensée, alors qu'elle fronce une fois de plus les sourcils. Elle souffle, longuement, et cogne plusieurs fois l'arrière de sa tête contre le dossier pour prouver sa mauvaise foi. « T'as intérêt à m'en repayer un. Je veux le dernier samsung, doré. T'as pas le choix. » Sacha s'empresse toutefois d'adoucir sa voix sur la fin de la phrase, consciente que cette nuit marque leur échappatoire, et qu'il est mieux pour elle de tout abandonner derrière.
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Ses yeux s'écarquillent en même temps que ses lèvres s'entrouvrent. L'horreur peinte sur son visage, non simulée, pourtant extrapolée par ses attitudes princières, tire ses traits. Sacha déglutit péniblement avant de poser son regard furieux sur son voisin de siège, se redressant vivement. « MAIS T'ES MALADE ? CA FAIT TROIS SEMAINES QUE JE L'AI, J’ÉTAIS EN TRAIN DE BATTRE MON RECORD ! » Elle s'empresse d'abattre le plat de ses mains sur son bras, le plus violemment possible, dans l'espoir vain de le blesser, et au mieux d'évacuer toute sa rage. Son téléphone, son bijou, éclaté sur la route. Ses contacts avec. Tous les numéros perdus. Toutes les photos qu'elle aurait aimé récupérer. Tant de choses qui lui donnent plus de force pour marteler l'épaule de Kazuya de ses points fermés alors qu'elle fulmine en poussant des grognements de lionne. Puis se sont les lamentations qui arrivent, qui s'étranglent dans sa gorge alors qu'elle gémit comme un chiot en mal, délaissée de son téléphone si aimé. « T'es complètement fou, ARRÊTE LA VOITURE ! Y'a encore des choses qu'il s'en soit sorti, ou que ce soit juste l'écran de cassé, ou... » Puis l'américaine se tait soudainement sous ses mots, comme une enfant prise sur le fait, et s'enfonce à nouveau dans le siège en croisant les bras. Sa lèvre du bas pendant misérablement pour appuyer sa bouderie naïve. « mh. Oui.. Mais si je rassure pas Jayden, il va faire une connerie. C'est ce que j'étais en train de faire, j'avais bientôt fini ! » Sa voix monte dans les aigus, justification insensée, alors qu'elle fronce une fois de plus les sourcils. Elle souffle, longuement, et cogne plusieurs fois l'arrière de sa tête contre le dossier pour prouver sa mauvaise foi. « T'as intérêt à m'en repayer un. Je veux le dernier samsung, doré. T'as pas le choix. » Sacha s'empresse toutefois d'adoucir sa voix sur la fin de la phrase, consciente que cette nuit marque leur échappatoire, et qu'il est mieux pour elle de tout abandonner derrière.Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Ven 24 Juin - 18:52
J’admettais avoir peut être exagéré en balançant son portable qui devait avoir explosé sur le bitume de la route maintenant, vu la vitesse à laquelle le véhicule roulait. Et s’il ne s’est pas encore fait rouler dessus, c’était un véritable miracle. J’aurais sans doute du culpabiliser, mais c’était loin d’être le cas. J’avais même ce petit sourire de fierté aux coins des lèvres en l’entendant hurler face à mon geste si excessif. Apres tout, c’était sa faute. Elle n’avait qu’à pas avoir le nez collé à son foutu portable, et me prêter un peu plus d’attention. Sa réaction me fit bien rire, mais je déchantais quelque peu quand elle entreprit de me frapper le bras avec ses petits coups de souris. « C’est toi qui est complétement folle ! Si tu ne veux pas qu’on finisse dans le fossé, arrêtes de me frapper. » Se rendait-elle seulement compte qu’elle était entrain de frapper celui qui conduisait le véhicule ? Et ses à-coups faisaient dévier le volant, la voiture zigzaguant. Je soupirais en la voyant se calmer et cesser de gesticuler enfin. Mais je m’étais bien trompé. Je calais net, arrêtant la voiture sur le bord de la route. « Descends. » lâchais-je sur un ton sec, quelque peu agacé. « M’appelle pas pour une escapade si t’es pas prête pour ca. » Je déverrouillais les portes, tapotant le volant du bout des doigts avec impatience, fixant l’horizon au loin. Mes muscles étaient crispés. J’avais de la patience, mais il ne fallait pas dépasser les bornes et penser pouvoir s’en sortir sans avoir les conséquences qui vous suivent au cul. « Tu te dépêches ? J’ai pas que à foutre. » Et elle venait d’agir comme une fille à papa pourrie gâtée, une diva d’Hollywood. Tout ce que je n’aimais pas, et elle le savait. « Oublies pas ton clebs ou je le dépose à la première fourrière que je croise. » Nos échappatoires nocturnes, j’aimais cela parce qu’on était libre dans ces moment-là, sans penser à ce qu’on laissait derrière, ne pensant égoïstement qu’à nous le temps d’un instant. Et elle était entrain de briser cette tradition. Je n’aimais pas ca…
et dis moi
quand est-ce qu'on s'endort ?
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Kazuya & Sacha
J’admettais avoir peut être exagéré en balançant son portable qui devait avoir explosé sur le bitume de la route maintenant, vu la vitesse à laquelle le véhicule roulait. Et s’il ne s’est pas encore fait rouler dessus, c’était un véritable miracle. J’aurais sans doute du culpabiliser, mais c’était loin d’être le cas. J’avais même ce petit sourire de fierté aux coins des lèvres en l’entendant hurler face à mon geste si excessif. Apres tout, c’était sa faute. Elle n’avait qu’à pas avoir le nez collé à son foutu portable, et me prêter un peu plus d’attention. Sa réaction me fit bien rire, mais je déchantais quelque peu quand elle entreprit de me frapper le bras avec ses petits coups de souris. « C’est toi qui est complétement folle ! Si tu ne veux pas qu’on finisse dans le fossé, arrêtes de me frapper. » Se rendait-elle seulement compte qu’elle était entrain de frapper celui qui conduisait le véhicule ? Et ses à-coups faisaient dévier le volant, la voiture zigzaguant. Je soupirais en la voyant se calmer et cesser de gesticuler enfin. Mais je m’étais bien trompé. Je calais net, arrêtant la voiture sur le bord de la route. « Descends. » lâchais-je sur un ton sec, quelque peu agacé. « M’appelle pas pour une escapade si t’es pas prête pour ca. » Je déverrouillais les portes, tapotant le volant du bout des doigts avec impatience, fixant l’horizon au loin. Mes muscles étaient crispés. J’avais de la patience, mais il ne fallait pas dépasser les bornes et penser pouvoir s’en sortir sans avoir les conséquences qui vous suivent au cul. « Tu te dépêches ? J’ai pas que à foutre. » Et elle venait d’agir comme une fille à papa pourrie gâtée, une diva d’Hollywood. Tout ce que je n’aimais pas, et elle le savait. « Oublies pas ton clebs ou je le dépose à la première fourrière que je croise. » Nos échappatoires nocturnes, j’aimais cela parce qu’on était libre dans ces moment-là, sans penser à ce qu’on laissait derrière, ne pensant égoïstement qu’à nous le temps d’un instant. Et elle était entrain de briser cette tradition. Je n’aimais pas ca… Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Jeu 4 Aoû - 11:58
Double jeu ; double face. Princesse fébrile une fois les ténèbres tombés, capricieuse, égoïste au grand cœur. Criarde, geignarde excessive et compulsive (convulsive ?) aux peurs infantiles. Et avec lui, cavaliers seuls dans la nuit noire ; en silence et puis sans excuse, le Jukebox se met à ronfler pendant qu'elle abuse de sa présence délicieusement serrée. La voiture immobile, elle balance la tête vers l'arrière, sa nuque au dossier-refuge. Et son rire s'élève, presque fou, bien trop joyeux, tandis qu'elle pose ses orbes pétillants sur lui. Psychose, caractère versatile. « Je ne veux plus de mon portable. Tu as raison, plus vite j'oublie ce monde de cons, mieux ça sera. » Elle n'a cure de ses remontrances. Sacha glisse sa main dans les poils de son animal ; embrasse sa tête si fine, si chétive. « Démarre mon cœur, emmène nous loin. Pardon de t'avoir frappé, tu m'as surprise. Allons-y, je serais... sage désormais. » L'américaine porte à son complice une œillade joueuse, un sourire narquois. Sage est exclu de son vocabulaire dès lors qu'ils entreprennent leurs escapades nocturnes ; et la lumière des stroboscopes dansent en son sein, les déhanchés et les doigts d'inconnus, les saveurs marines ou le givre de neige, les paris foireux. « Kazuya. Ne revenons jamais. Cap ou pas cap ? » Son rêve se brise pour en dessiner un nouveau, et alors que le noir coule encore sous ses yeux des précédentes larmes, elle se complaît à imaginer l'inimaginable : partir sans retour, laisser derrière elle tout ce qu'elle sait, tout ce qu'elle aime, tout ce qu'elle hait. Tirer un trait. Cap, ou pas cap ?
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quand est-ce qu'on s'endort ?
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Kazuya & Sacha
Double jeu ; double face. Princesse fébrile une fois les ténèbres tombés, capricieuse, égoïste au grand cœur. Criarde, geignarde excessive et compulsive (convulsive ?) aux peurs infantiles. Et avec lui, cavaliers seuls dans la nuit noire ; en silence et puis sans excuse, le Jukebox se met à ronfler pendant qu'elle abuse de sa présence délicieusement serrée. La voiture immobile, elle balance la tête vers l'arrière, sa nuque au dossier-refuge. Et son rire s'élève, presque fou, bien trop joyeux, tandis qu'elle pose ses orbes pétillants sur lui. Psychose, caractère versatile. « Je ne veux plus de mon portable. Tu as raison, plus vite j'oublie ce monde de cons, mieux ça sera. » Elle n'a cure de ses remontrances. Sacha glisse sa main dans les poils de son animal ; embrasse sa tête si fine, si chétive. « Démarre mon cœur, emmène nous loin. Pardon de t'avoir frappé, tu m'as surprise. Allons-y, je serais... sage désormais. » L'américaine porte à son complice une œillade joueuse, un sourire narquois. Sage est exclu de son vocabulaire dès lors qu'ils entreprennent leurs escapades nocturnes ; et la lumière des stroboscopes dansent en son sein, les déhanchés et les doigts d'inconnus, les saveurs marines ou le givre de neige, les paris foireux. « Kazuya. Ne revenons jamais. Cap ou pas cap ? » Son rêve se brise pour en dessiner un nouveau, et alors que le noir coule encore sous ses yeux des précédentes larmes, elle se complaît à imaginer l'inimaginable : partir sans retour, laisser derrière elle tout ce qu'elle sait, tout ce qu'elle aime, tout ce qu'elle hait. Tirer un trait. Cap, ou pas cap ?Invité
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Re: Et dis moi quand est-ce qu'on s'endort. ☽ kazuya | Dim 9 Oct - 23:45
Je fronçais les sourcils en la voyant rigoler face à mon geste. Cette jeune femme m’étonnera toujours par son comportement si spontané qui pouvait vous cacher n’importe quelle surprise, aussi bonne que mauvaise. Je souris à mon tour. « Content que la princesse ait retrouvé ses esprits. » Elle, si agressive il y a quelques secondes, retrouvait un calme olympien qui aurait pu présager quelque chose de mauvais, tel le calme avant l’orage. J’aurais pu m’en doter, mais je n’en fis rien, me contentant d’appuyer sur la pédale de l’accélérateur pour redémarrer en trompe. Apres tout, elle n’était pas la seule à vouloir oublier ce monde de con et mettre autant de distance que possible entre eux et nous. Je fixais la route qui défilait au loin, nous imaginant franchir l’horizon à la vitesse de la lumière. Elle me fit presque sursauter quand sa voix retendit au travers de mes pensées. Les mots de la diablesse était plus que tentant, et comme le humble et pitoyable mortel que j’étais, je répondis avec le plus sérieux du monde : « Cap » Elle était partie me laissant derrière elle, alors qu’elle était la raison qui me retenait encore ici ? Bien entendu, il y en avait une multitude, mais à cet instant, j’étais tellement blessé que mes yeux restaient fermés. Cap ou pas cap de recommencer sa vie dans un monde meilleur. Tout recommencer. Tourner la page simplement. En attendant de savoir où la nuit nous porterait, je laissais la voiture suivre sa route, filant sous le firmament.
Ce n’est que plusieurs heures plus tard, qu’un trait vacillant et scintillant dessina les contours de l’horizon. Nous étions arrivés face à l’océan.
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Kazuya & Sacha
Je fronçais les sourcils en la voyant rigoler face à mon geste. Cette jeune femme m’étonnera toujours par son comportement si spontané qui pouvait vous cacher n’importe quelle surprise, aussi bonne que mauvaise. Je souris à mon tour. « Content que la princesse ait retrouvé ses esprits. » Elle, si agressive il y a quelques secondes, retrouvait un calme olympien qui aurait pu présager quelque chose de mauvais, tel le calme avant l’orage. J’aurais pu m’en doter, mais je n’en fis rien, me contentant d’appuyer sur la pédale de l’accélérateur pour redémarrer en trompe. Apres tout, elle n’était pas la seule à vouloir oublier ce monde de con et mettre autant de distance que possible entre eux et nous. Je fixais la route qui défilait au loin, nous imaginant franchir l’horizon à la vitesse de la lumière. Elle me fit presque sursauter quand sa voix retendit au travers de mes pensées. Les mots de la diablesse était plus que tentant, et comme le humble et pitoyable mortel que j’étais, je répondis avec le plus sérieux du monde : « Cap » Elle était partie me laissant derrière elle, alors qu’elle était la raison qui me retenait encore ici ? Bien entendu, il y en avait une multitude, mais à cet instant, j’étais tellement blessé que mes yeux restaient fermés. Cap ou pas cap de recommencer sa vie dans un monde meilleur. Tout recommencer. Tourner la page simplement. En attendant de savoir où la nuit nous porterait, je laissais la voiture suivre sa route, filant sous le firmament. Ce n’est que plusieurs heures plus tard, qu’un trait vacillant et scintillant dessina les contours de l’horizon. Nous étions arrivés face à l’océan.
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