tenue + La journée a été longue et épuisante. Teresa ne sait plus trop où donner de la tête avec tous ces clients qui vont et viennent dans sa librairie. Oh non elle ne se plaindra pas au contraire de l’essor qu’est en train de prendre son petit commerce. Elle est plutôt satisfaite de voir que même des gens peu habitués entrent par curiosité et finissent par acheter des livres et même revenir. Seulement aujourd’hui c’était un jour que la jeune kazakh appréciait plus que les autres. En effet, ce soir, elle allait se rendre chez son âme sœur de toujours : yoonji. Elle aime plus que tout se retrouver avec elle, dans ses bras ou dans son lit, elle aime son odeur et la douceur de ses cheveux clairs, et plus que tout son regard éloigné. Elle adore prendre son visage entre ses mains et lui dérober des baisers amicaux ou plus ? elle ne sait pas vraiment comment décrire cette relation aussi forte, mais elle est certaine d’une chose : c’est que jamais elle ne pourrait se lasser d’une relation comme celle-ci. Alors teresa repasse chez elle et se prépare, se maquille, se fait belle, pour lui plaire ? certainement. Elle prend son sac et part après une bonne demi-heure de préparation. Elle marche avec hâte jusqu’à son logement, et lui envoie un message pour lui dire qu’elle arrive et qu’elle lui a manqué cette semaine. Elle pénètre dans le dortoir sango et pousse la porte de la chambre de la jeune yoonji avant de poser son sac par terre « - ma belle ! je suis trop contente de te voir tu peux pas imaginer la semaine de folie que j’ai passé, j’avais envie d’une chose c’est d’être avec toi ! » elle s’installe sur son lit et attend que son amie fasse un pas vers elle, teresa aime trop et trop fort.

tenue + Comme chaque soir, elle relit son anatomie. Elle le fait parce qu’elle reste convaincu qu’un jour à force d’avoir appris et réappris, ça finira par rester pour de bon. Même si pour l’instant, c’est toujours la même galère à chaque partiel, besoin de tout apprendre comme si c’était une nouvelle matière comme vraisemblablement ils ont commencé par ça l’année dernière. Et là-dessus, ni Miran, ni Seonghee ne peuvent l’aider. C’est pas comme les exos, ce n’est pas comme la biologie ou la technologie médicale, il n’y a rien à comprendre mais c’est tout aussi chiant et tout aussi vital. Yoonji peut y passer des heures si on ne l’interrompt pas, comme ce soir-là, elle a commencé à la sortie des cours et elle y est toujours. Sa seule pause : un sms de Teresa qui la prévient de son passage. Ça l’a fait sourire, elle est heureuse rien que de savoir qu’elle va la voir aujourd’hui après plus d’une semaine. Elle sait qu’elle va passer la soirée dans ses bras, à humer son odeur, à recevoir ses caresses. Yoon, elle est tactile avec tout le monde, elle aime tout le monde, mais pour l’amour qu’elle porte pour la kazakh est encore différent. C’est plus fort, plus profond. C’est quelque chose d’à la fois unique et inimaginable. Elle replonge dans son livre d’anatomie attendant patiemment le moment où elle retrouvera la chaleur de son amie, de son amour. Mais elle est incapable de se concentrer trop occupée à penser. Même si Teresa arrive rapidement, l’attente est trop longue alors quand la plus jeune passe la porte de sa chambre, elle range ses affaires en vitesse. Elle la regarde s’installer sur son lit et elle n’a qu’une envie : le rejoindre et lui faire oublier la longue semaine dont elle parle. Alors elle s’avance face à elle et elle souffle dans un murmure « Tu m’as manquée. ». Puis elle lui dépose un baiser sur le coin des lèvres avant de lui sourire doucement.

La kazakhe pose des yeux tendres sur sa compagne, s’allongeant lentement dans le lit, au-dessus de la couverture en observant son visage tracée et formée à la perfection. Teresa n’a jamais connu femme plus belle, fille plus jolie, dans ce regard de feu et cette voix enchanteresse. Parfois, souvent même, la jeune libraire se dit ô combien elle a eu de la chance de tomber sur une personne comme elle, à la fois calme et passionnée, douce et piquante. Alors leurs lèvres se touchent et une main brune vient se poser sur le jean troué, la partie recouvrant la cuisse : et elle la regarde avant de lui offrir un sourire : un sourire à la fois fatigué mais réellement satisfait de la voir. Si teresa n’était pas instable sentimentalement, dieu seul aurait pu savoir que yoonji était une fille qui lui plaisait vraiment. Mais l’orientale l’aime, elle l’aime d’une manière supérieure à une amie ou une amoureuse : heureusement que c’est plus fort que ça. Cette échange entre les deux jeunes femmes la fait tenir dans les moments plus difficiles, lorsque la kazakhe se fait abaisser plus bas que terre par cette ombre. Teresa se redresse et vient passer une mèche derrière l’oreille de yoonji, changeant de position pour placer sa joue sur la cuisse de la belle, la fixant droit dans les yeux, les sourcils légèrement froncés. « - raconte-moi ta journée … comment ont été tes petits examens que tu avais à passer ? » et non, elle n’avait pas oublié, elle avait même mis une alarme sur son téléphone pour lui souhaiter bon courage : chose à quoi elle s’était tenue d’ailleurs. Son regard se perd bientôt sur le plafond de la chambre du dortoir, constatant d’ailleurs que les colocataires potentiels avaient quitté les lieux pour toute la soirée, elle espère, car si elle voulait recevoir de l’amour de sa compagne, elle désirait plus que tout lui en donner, lui faire oublier les possibles mauvaises surprises de sa semaine entière.

C’est fou combien elle est heureuse. Combien elle a envie de sourire, rien qu’à la voir là assise sur son lit. Rien que de la voir près d’elle. C’est incroyable comme la simple compagnie de Teresa lui fait du bien. Comme si en sa présence la coréenne était dans un monde parallèle, loin des traquas et des problèmes de la vie quotidienne. Yoonji, elle se sait souriante, positive et énergique mais elle sait aussi qu’aux côtés de la jeune kazakhe elle est pétillante comme avec personne d’autre. Elle l’a rend meilleure, mieux dans sa peau. Sûrement grâce aux regards que Teresa lui porte en permanence, sous ses yeux, elle se sent belle, elle se sent accepté comme elle est, elle se sent aimée. Et elle sait que la plus jeune ressent la même chose, parce qu’elle la trouve magnifique elle aussi, parce qu’elle ne la juge pas, parce qu’elle l’aime plus que de raison. C’est cet amour pur et indescriptif qui réchauffe un peu plus son cœur quand Teresa caresse sa peau et quand elle lui sourit. La coréenne ferme les yeux pour profiter de cet instant de tendresse qui lui a terriblement manqué cette semaine. Sa main sur sa cuisse, sa main dans ses cheveux, tant de gestes simples qui lui donnent envie de ronronner. Bientôt, elle ouvre les paupières en sentant la kazakhe bouger et s’installer sur ses jambes. Elle se redresse un peu pour venir passer ses doigts dans les cheveux de son amie. Elle esquive un nouveau sourire, bien sûr que la plus jeune n’a pas oublié, elle lui a souhaité bon courage le matin même. « Rien de très compliqué… C’était les matières les plus simples, je pense que ça le fera. » elle lui répond en repensant à mes exams. Le pire est à venir, la semaine prochaine, elle a toutes les matières qu’elle maitrise le moins, dont l’anatomie. Et là, elle est beaucoup moins confiante. Elle continue de jouer avec les cheveux de Teresa. « Et toi ? Ça a été à la boutique ? » elle demande, elle veut juste tout savoir de ce qu’elle a fait, elle veut juste entendre un peu plus sa voix.

Teresa ne cesse de regarder la jeune femme au fur et à mesure qu'elle débite ses petites paroles calmes et tranquilles. La kazakhe admire presque son amie d'avoir le courage de passer ses épreuves et de venir même s'enfermer dans un amphithéâtre sous le compte du savoir. Elle, n'a jamais pu supporter. En effet, après avoir fait quelques mois d'études de la langue coréenne, Teresa a considéré qu'elle se forgerait une culture par un autre moyen un peu plus efficace que l'apprentissage scolaire. Elle aime entraîner sa mémoire par des jeux intellectuels ou apprendre de nouvelles choses d'une façon plaisante. Elle n'aime pas être cantonnée dans ce qu'elle désire connaître mais cela peut être aussi vu comme un moyen de justifier une certaine paresse de l'université. C'est pour ça qu'elle sourit à yoonji, qu'elle hoche lentement la tête sous ses mots. Teresa n'a jamais vraiment caché le fait qu'elle trouvait son amie courageuse de faire tant de choses. " - c'est bien ma chérie, je suis certaine que tu vas y arriver, pas comme moi j'ai fait. " un petit rire s'échappe de la gorge brune de la kazakhe alors qu'elle commence à penser à ce qu'elle pourrait raconter de sa semaine pour occuper la coréenne et tenter de la faire penser à autre chose. " - oh tu sais ..des amis ou des habitués, des clients perdus, mais il y a tellement de monde ! Il faudrait que j'engage quelqu'un pour m'aider au service du salon de thé ! Ça te plairait ? Tu viendrai quand tu voudrai et je te paierai bien si tu veux. Juste une petite assistante. " la demoiselle finit par se redresser pour dévorer tendrement les lèvres de sa partenaire avant d'ajouter dans un rire : " - une assistante sexy comme toi. " Teresa, à ses mots, lève les yeux au ciel légèrement dépitée " - désolé je n'ai pas grand chose à nous mettre sous la dent, mais je connais un autre moyen de te détendre. " un sourire soudain plus grand vient décorer le visage sombre de la jeune femme qui s'approche de yoonji pour l'allonger elle sur le lit, et venir retirer le haut de la belle sous une impatience que Teresa ne se connaissait pas avant d'avoir rencontré la coréenne.

Bien sûr, elle sait que Teresa la trouve courageuse d’avoir repris ses études. Yoonji elle, elle voit les choses différemment, parce que qui dit reprendre, dit avoir abandonné auparavant. Et c’est ce qu’elle a fait, elle a tout arrêté pendant un an, à se laisser aller, à s’abandonner ne voulant plus rien faire de sa vie. Elle ne se trouve pas courageuse, elle se trouve faible pour ça. Il y a quelques années elle aurait trouvé des excuses pour expliquer pourquoi elle a tout laissé tomber, elle vous aurait dit qu’elle avait dû prendre soin de sa sœur ou autre. Mais elle a grandi, elle est devenue plus mature et maintenant, elle sait que sa sœur n’aurait jamais voulu qu’elle arrête. Et que tout ça n’était des excuses pour s’abandonner à la douleur, parce que c’était plus simple que de reprendre la vie. Yoon elle pense que la plus jeune a bien plus de courage qu’elle, à avoir abandonné pour trouver une façon d’apprendre différente, qui lui correspond plus. Elle a laissé tomber pour un bien, pour mieux réussir sa vie contrairement à la coréenne. Alors elle secoue un peu la tête pour lui montrer qu’elle n’est d’accord avec ses paroles. « T’as réussi d’une façon ou d’une autre mais à ta façon. » elle lui sourit tendrement pour lui indiquer qu’elle le pense vraiment. Puis elle l’écoute raconter sa journée d’une oreille attentive. Sa proposition est alléchante, passer encore plus de temps avec elle, pouvoir traîner dans ses pattes quand elle veut et… « Une patronne sexy comme toi. » elle souffle contre ses lèvres avec un sourire un peu aguicheur. Elle le fera sûrement, venir l’aider pour le salon de thé entre les cours et les différents entrainements, juste pour alléger Teresa de tout ce travail, juste pour lui faire plaisir. Elle a pas besoin d’argent, loin de là, mais elle ne veut pas que la plus jeune se sente gênée de la faire travailler bénévolement alors sur le moment elle ne lui dit rien, elles en parleront une autre fois. De toute façon, la kazakhe a autre chose en tête pour son plus grand bonheur. Elle la laisse faire, elle la laisse l’allonger sur le lit et retirer son haut. L’impatience de la plus jeune l’amuse un peu. Alors… « Un massage ? » elle lui demande en prenant un air innocent pour l’embêter un peu. Puis elle se redresse pour venir caresser la peau de son dos de ses mains, sous le tissu. Elle pose un baiser dans son cou en se collant un peu plus à elle. « Tu m’as manqué. » elle répète une deuxième fois les lèvres contre sa peau.

Qu’est-ce que teresa peut se sentir légère en compagnie de yoonji. Elle ne pense plus qu’à la choyer du mieux qu’elle peut, sans parler longtemps des sujets banaux qu’elles pourraient lancer à n’importe qui pour tuer le temps. Bien sûr, elles prennent des nouvelles l’une auprès de l’autre, mais leurs soirées ne se résument jamais à ça. Teresa lui offre un sourire sans sous-entendu alors qu’elle retient le petit jeu de sa partenaire, les mains plantées sur les côtés de sa tête. « - on ferait vraiment une belle équipe. » à ses mots, la jeune kazakhe posa sa joue contre la poitrine de yoonji, fermant légèrement les yeux avant de les rouvrir sous ses airs innocents, fixant la coréenne avec amusement. Ça n’était pas vraiment à un massage qu’elle avait pensé au départ mais pourquoi pas. « - si tu veux, ou alors on peut le faire un peu plus tard ? je veux dire… » elle fut coupée par les mots de sa belle, qui la firent instantanément rougir « - tu m’as manquée aussi. » ce n’est pas compliqué pour que cette fille lui manque en effet, dès qu’elles ne sont pas dans la même pièce teresa se demande ce que son amie est en train de faire, à quoi peut-elle bien penser, alors elle préfère savoir par elle-même en lui rendant visite. Teresa ronronne donc, glissant ses mains contre sa taille alors qu’elle se redresse à nouveau pour venir embrasser yoonji, captivant son attention pour en profiter et la défaire d’un nouveau vêtement, cette fois s’approchant plus de l’intimité et du secret. Car s’il y a bien une chose dont l’orientale ne peut pas se passer, c’est bien de la vision qu’elle a de ce corps appartenant à yoonji qu’elle trouve juste magnifique. Alors, elle lui retire son jean troué, relevant difficilement son propre corps pour le faire passer au-dessus de ses chevilles. Voilà sa princesse libérée. Elle sourit encore et encore, posant des yeux intrigués sur la peau bien plus claire de la jeune étudiante. Sa queue de cheval noire tombe sur son épaule alors qu’elle se rapproche du visage de l’asiatique pour lui demander dans un murmure « - dit..je t’épouse quand ? » elle ne savait pas vraiment elle-même si elle était sérieuse ou non, mais la façon dont elle lui avait demandé reflétait plus l’amusement que la réflexion. Encore vêtue, teresa se redressa, posant une main sur le ventre de sa compagne. « - tu sais que je t’aime toi ? »

Elle pourrait sa vie là, clairement. Réchauffer entre ses bras chauds. Par rapport à tout ce qu’elle a vécu avant, être avec Teresa lui semble ce qu’il y a de plus simple. Rougir sous ses yeux doux. L’aimer comme elle n’a jamais aimé personne semble être ce qu’il y a de plus naturel. Frémir sous ses caresses. Elle n’a pas besoin de réfléchir, pas besoin de contrôler quoi que ce soit, elle a juste besoin de s’abandonner, et Yoonji se sent bien dans ces moments-là. Vivre un peu plus chaque jour à ses côtés. Elle aimerait rester là le plus longtemps possible, à sentir ses frissons que lui procurent les mains de la kazakhe sur sa peau sensible, à sentir son cœur s’emballer quand sa peau entre en contact avec le sienne. Alors la coréenne profite de chaque secondes, de chaque ressenti. Elle apprécie chaque touché, et elle apprécie d’autant plus quand Teresa fait durer le plaisir en laissant vagabonder ses mains contre sa taille. Elle en oublierait presque leur conversation. Non, elle en oublie leur conversation bien trop occupé à se laisser porter par sa compagne. Elle la laisse embrasser sans chercher à imposer ses volontés à elle. De toute façon, elle n’en a pas, elle préfère quand c’est la kazakhe qui mène le jeu. Yoonji l’aide tout de même à retirer son jean, ne voulant pas perdre de temps avec ça. Bientôt elle sent les cheveux soyeux de sa camarade lui flatter le cou et elle frisonne une nouvelle fois en fermant les yeux. Les mains de la coréenne retrouvent instinctivement le cou de Teresa. « Quand tu veux… » elle sourit contre ses lèvres amusée aussi par la question, sans pour autant ouvrir les yeux C’est seulement quand la plus jeune arrêter de la cajoler que ses yeux s’ouvrent. Elle ne va pas mentir, elle est un peu déçue de la voir encore aussi habillée. Ainsi elle se redresse à son tour, les yeux plantés dans ceux de Teresa, et avec une lenteur infini, elle vient défaire le bouton de son pantalon. « T’as pas chaud comme ça ? » elle murmure, puis elle se rapproche un peu plus pour se coller à elle. Elle passe doucement ses mains dans son dos avant de les laisser glisser jusqu’à ses hanches. « T’es tellement belle… ».

Une âme-sœur. Teresa caressait le corps d’une femme qu’elle aurait rêvé de posséder un jour tout entière. Et d’ailleurs, c’était ce qu’elle ressentait à ce moment précis où plus rien ni plus personne n’existait autour des deux jeunes femmes. Ça avait toujours été ainsi, qu’elles s’étaient retrouvées dans une chambre ou sur un banc. Et peu importait que les gens trouvaient ça choquant ou juste jolie. La kazakhe parlait rarement de yoonji à ses proches, car elle ne faisait que l’évoquer tendrement : elle. comme si elle était bien trop précieuse pour être dévoilée au monde et à sa cruauté. Non. la coréenne devait rester son innocence, son eau de vie, son addiction pure qui lui faisait comprendre que la vie n’était peut-être pas si laide après tout. Une libération secrète. Un amour soupiré. L’orientale se laissa guider un instant avant de rire sous la requête supposée de son Amie. « - bien sûr que j’ai chaud. » supposé : évidemment que tu me donnes chaud. Et la belle se redressa légèrement, s’éloignant du confort que lui procuraient les baisers de la jeune femme, pour venir ôter son pantalon serré, glissant à nouveau contre yoonji une fois simplement en sous-vêtements. Sa peau était douce, et son cou sentait bon comme toujours. Et à ce moment-là, teresa sentit son cœur comme s’emballer, comme s’il lui quémandait de rester pour toujours auprès de la coréenne pour qu’elle soit heureuse et épanouie. Son corps se pressa un peu plus fort contre celui de la sango à ce moment-là, comme si elle cherchait à ne faire plus qu’un avec elle. l’étrangère laissa alors une légère plainte lui échapper, se laissant aller vers l’arrière alors que ses lèvres vinrent se promener dans le cou d’abord et sur la poitrine ensuite de la demoiselle qu’elle voulait absolument détendre. « - laisse moi faire chérie. » souffla teresa alors que ses mains vinrent chercher celles de la lionne afin d’entremêler leurs doigts ensemble, comme si elles n’allaient jamais se quitter. Et plus les minutes avançaient, plus les baisers se multipliaient et descendaient, et plus la libraire se disait dans son esprit que maintenant, ici même, elle était reposée.

Rien que ses mains au contact de sa peau lui auraient suffi pour oublier ses longues heures de cours épuisante et cette semaine éreintante. Teresa avait toujours eu ce pouvoir sur elle, ses simples regards, ses douces caresses, juste sa chaleur corporelle sous ses mains étaient capables de lui faire tout oublier. Ce n’étaient pas la seule avec qui Yoonji était capable de tout oublier, non, elle avait bon nombre d’ami sur qui elle pouvait compter pour ça. Mais Teresa était la seule avec qui ses moments étaient des purs moments de tendresse, de calme, et parfois de purs moments romantiques. Presque à l’opposé de la personnalité de Yoonji, qui pourtant s’en délectait avec plaisir. C’était sûrement ce qui rendait ces instants si précieux à son cœur et qu’elle profitait de chaque seconde en sa présence. Elle espérait au fond d’elle que Teresa ressente la même chose qu’elle. Yoon n’avait jamais été du genre à douter ou même à s’occuper de ce que pensaient les autres d’elle, elle passait simplement du temps à leurs côtés sans arrières pensées. Mais elle avait besoin de savoir que Teresa l’appréciait autant qu’elle l’appréciait, qu’elle lui faisait le même effet, qu’elle l’aimait tout autant, pour pouvoir lui dévoiler une partie de son âme qu’elle ne dévoilait à personne d’autre. Alors quand la plus jeune sous-entend que la coréenne lui donne chaud, elle sent son cœur se réchauffer et ses lèvres d’étirent naturellement dans un doux sourire. Elle ferme les yeux pour profiter toujours plus des lèvres de la kazakhe sur sa peau, de la douceur velours de sa peau contre la sienne, après avoir longuement regardé la magnifique silhouette de sa campagne. À chaque fois qu’elle laisse ses pupilles explorer le corps de Teresa, elle savoure la chance qu’elle a d’avoir pour elle ces formes voluptueuses si exotiques si rares si précieuses. Une si jolie enveloppe pour une si jolie personnalité. La coréenne a tendance à croire que tout est parfait chez la plus jeune, peut-être est-ce vrai. Tous ses gestes la pousse dans cette idée, elle soupire de plaisir quand Teresa vient emmêler ses doigts avec les siens. D’ailleurs, elle les serre un peu inconsciemment pour ressentir toujours plus de contact entre elles. Puis elle laisse Teresa la couvrir de baisers sans jamais ressentir ses lèvres contre les siens, quelque part ça la gêne. Au bout de quelques minutes, la plus vielle finit par s’impatienter. « J’ai pas le droit à un bisou ? » elle demande comme une enfant capricieuse en besoin constant d’affection.