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Quand les quiproquos font des amis - NoLi
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Quand les quiproquos font des amis - NoLi | Mar 26 Juil - 18:15
J’avais fini par cedér à Yeong Mi qui était parvenue par me faire accepter une soirée dans un petit bar du coin où elle adorait se perdre le soir sur le rythme des notes d’un univers de musiques diverses. Elle avait la bonté d’âme de m’héberger alors qu’elle venait à peine de me rencontrer, séduite par mes anecdotes de mon voyage en occident. Elle pouvait rester des heures à m’écouter sans dire un seul mot alors que je déblatérais les miens sans compter. Je n’avais jamais vu ca, elle avait les yeux qui pétillaient comme une enfant à chaque fois. Et aujourd’hui, c’était à elle de me faire découvrir son monde à elle. celui qui la faisait vibrer. J’étais un piètre danseur, et pourtant, pour elle, j’allais faire un effort. Malgré ses efforts pour m’apprendre à parler la langue du pays, je stagnais. Mon accent anglais me faisait parfois dire des mots ressemblants à un autre, brouillant la compréhension de mes phrases. C’était à devenir fou. Comme si on avait décidé à ma naissance que je ne pourrais jamais apprendre le coréen, trop sophistiqué pour mon esprit. C’était drôle à voir parfois, quand j’essayais de m’exprimer. Je ne comptais plus les fois où j’avais provoqué un fou rire inarretable chez elle. Et plus j’essayais de parler, et plus mon interlocuteur devait penser que je me moquais de lui où j’essayais de parler le baleine ou je ne sais quoi. Justement, je me rendais au bar alors que j’avais perdu ma compagne de la soirée parmi tous les corps se mouvant sur la piste. Je commandais une bière, en attendant de la retrouver du regard. Oui oui, le barman m’avait compris. Mimer, c’était tout un luxe. Revenant avec mon nouveau trophée vers notre table, je rentrais en collision avec un homme qui sentait déjà bien l’alcool. Et mon précieux liquide ambré renversé sur sa chemise n’y était pour rien. Je voulus m’excuser, ou t’entais-je tout du moins, mais l’homme n’avait pas l’air de vouloir se calmer. Qu’avais-je bien pu dire pour qu’il se mette dans un tel état. Il en vint même au main, m’empoignant par le col. J’aurais pu aisément me défendre et le neutraliser par mon entrainement d’ex militaire, mais un autre jeune homme, aux traits bien plus jeunes, vint à ma rescousse. Pour une fois, je décidais de rester silencieux, estimant avoir assez fait de dégât. Je restais spectateur et pour une fois, j’étais la victime. Je ne jouais pas les héros. Et de temps en temps, ça faisait du bien !
Quand les quiproquos font des amis
NoLi
J’avais fini par cedér à Yeong Mi qui était parvenue par me faire accepter une soirée dans un petit bar du coin où elle adorait se perdre le soir sur le rythme des notes d’un univers de musiques diverses. Elle avait la bonté d’âme de m’héberger alors qu’elle venait à peine de me rencontrer, séduite par mes anecdotes de mon voyage en occident. Elle pouvait rester des heures à m’écouter sans dire un seul mot alors que je déblatérais les miens sans compter. Je n’avais jamais vu ca, elle avait les yeux qui pétillaient comme une enfant à chaque fois. Et aujourd’hui, c’était à elle de me faire découvrir son monde à elle. celui qui la faisait vibrer. J’étais un piètre danseur, et pourtant, pour elle, j’allais faire un effort. Malgré ses efforts pour m’apprendre à parler la langue du pays, je stagnais. Mon accent anglais me faisait parfois dire des mots ressemblants à un autre, brouillant la compréhension de mes phrases. C’était à devenir fou. Comme si on avait décidé à ma naissance que je ne pourrais jamais apprendre le coréen, trop sophistiqué pour mon esprit. C’était drôle à voir parfois, quand j’essayais de m’exprimer. Je ne comptais plus les fois où j’avais provoqué un fou rire inarretable chez elle. Et plus j’essayais de parler, et plus mon interlocuteur devait penser que je me moquais de lui où j’essayais de parler le baleine ou je ne sais quoi. Justement, je me rendais au bar alors que j’avais perdu ma compagne de la soirée parmi tous les corps se mouvant sur la piste. Je commandais une bière, en attendant de la retrouver du regard. Oui oui, le barman m’avait compris. Mimer, c’était tout un luxe. Revenant avec mon nouveau trophée vers notre table, je rentrais en collision avec un homme qui sentait déjà bien l’alcool. Et mon précieux liquide ambré renversé sur sa chemise n’y était pour rien. Je voulus m’excuser, ou t’entais-je tout du moins, mais l’homme n’avait pas l’air de vouloir se calmer. Qu’avais-je bien pu dire pour qu’il se mette dans un tel état. Il en vint même au main, m’empoignant par le col. J’aurais pu aisément me défendre et le neutraliser par mon entrainement d’ex militaire, mais un autre jeune homme, aux traits bien plus jeunes, vint à ma rescousse. Pour une fois, je décidais de rester silencieux, estimant avoir assez fait de dégât. Je restais spectateur et pour une fois, j’étais la victime. Je ne jouais pas les héros. Et de temps en temps, ça faisait du bien !
© kerushirei
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Re: Quand les quiproquos font des amis - NoLi | Sam 20 Aoû - 14:52
« Viens avec nous ! » Je regarde mon mentor et hoche la tête, acceptant sa requête d'aller dans un bar avant de terminer de compléter un dossier pour lui, puis de le ranger soigneusement. Je suis content d'être embauché ici à la fin de mes études, j'espère vraiment que ça se fera, que ce ne sera pas que des paroles en l'air et qu'à la fin, je finirais avec mon nom sur la plaque comme associé. Oui, je vois grand, j'ai toujours vu grand et j'aime voir grand. Souriant un peu, je retire ma cravate et la plie afin de la ranger dans mon sac, puis je les suis, sage comme une image, légèrement en retrait, riant à des blagues peu drôles, juste pour faire plaisir, n'ouvrant la bouche que lorsqu'on me pose des questions. C'est comme ça ici, et même si mon mentor et son équipe m'apprécie, je ne suis qu'un stagiaire et rien de plus. Alors je fais mon parfait petit minion. Mains dans les poches, je souris de temps à autre lorsque je trouve une remarque plutôt humoristique ou intelligente. Ce n'est pas que ce soir rare chez eux. Je ne vais pas prétendre ça. Juste qu'en dehors du cabinet, ce ne sont pas forcément des flèches, mais je crois que la pression d'être un avocat parfait en demande un peu trop. J'entre dans un bar avec eux et invite tout le monde pour la première tournée, parce que de toute façon, c'est plus ou moins ce qu'ils attendent. Cocktail sans alcool en main, je regarde la serveuse partir vers la table de tout le monde alors que je reste au bar pour régler ce premier jet, avant de voir une scène un peu… Well. J'écoute attentivement, puis avance sagement. « Pardonnez-moi, mais vous vous offusquez pour si peu ? » Je regarde ses clés de voiture qui pendent à sa taille. « J'espère que vous avez prévu un taxi, si vous roulez avec ce taux d'alcool dans votre sang, vous serez bon pour une jolie amende avec une peine de prison derrière. C'est que ça ne rigole pas vraiment ici hn ? Et puis… » Je plisse un peu les yeux avant de le regarder et voir son badge d'infirmier. « J'espère que vous n'êtes pas en poste après… Venir au travail dans un état d'ébriété avancé sanctionne au renvoi immédiat. Sans compter que vous risquez une nouvelle plainte et... » Il lève la main, m'insulte et part de son côté, me faisant sourire longuement alors que je me tourne vers l'homme, prenant alors mon anglais royal en bouche. « C'est un juste un con. » Trempant mes lèvres dans mon verre, je finis par lui tendre la main dans un sourire. « Dawson Eli, j'vous en offre une autre ? » Il montre la bière quasiment vide de l'homme.
Quand les quiproquos font des amis
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« Viens avec nous ! » Je regarde mon mentor et hoche la tête, acceptant sa requête d'aller dans un bar avant de terminer de compléter un dossier pour lui, puis de le ranger soigneusement. Je suis content d'être embauché ici à la fin de mes études, j'espère vraiment que ça se fera, que ce ne sera pas que des paroles en l'air et qu'à la fin, je finirais avec mon nom sur la plaque comme associé. Oui, je vois grand, j'ai toujours vu grand et j'aime voir grand. Souriant un peu, je retire ma cravate et la plie afin de la ranger dans mon sac, puis je les suis, sage comme une image, légèrement en retrait, riant à des blagues peu drôles, juste pour faire plaisir, n'ouvrant la bouche que lorsqu'on me pose des questions. C'est comme ça ici, et même si mon mentor et son équipe m'apprécie, je ne suis qu'un stagiaire et rien de plus. Alors je fais mon parfait petit minion. Mains dans les poches, je souris de temps à autre lorsque je trouve une remarque plutôt humoristique ou intelligente. Ce n'est pas que ce soir rare chez eux. Je ne vais pas prétendre ça. Juste qu'en dehors du cabinet, ce ne sont pas forcément des flèches, mais je crois que la pression d'être un avocat parfait en demande un peu trop. J'entre dans un bar avec eux et invite tout le monde pour la première tournée, parce que de toute façon, c'est plus ou moins ce qu'ils attendent. Cocktail sans alcool en main, je regarde la serveuse partir vers la table de tout le monde alors que je reste au bar pour régler ce premier jet, avant de voir une scène un peu… Well. J'écoute attentivement, puis avance sagement. « Pardonnez-moi, mais vous vous offusquez pour si peu ? » Je regarde ses clés de voiture qui pendent à sa taille. « J'espère que vous avez prévu un taxi, si vous roulez avec ce taux d'alcool dans votre sang, vous serez bon pour une jolie amende avec une peine de prison derrière. C'est que ça ne rigole pas vraiment ici hn ? Et puis… » Je plisse un peu les yeux avant de le regarder et voir son badge d'infirmier. « J'espère que vous n'êtes pas en poste après… Venir au travail dans un état d'ébriété avancé sanctionne au renvoi immédiat. Sans compter que vous risquez une nouvelle plainte et... » Il lève la main, m'insulte et part de son côté, me faisant sourire longuement alors que je me tourne vers l'homme, prenant alors mon anglais royal en bouche. « C'est un juste un con. » Trempant mes lèvres dans mon verre, je finis par lui tendre la main dans un sourire. « Dawson Eli, j'vous en offre une autre ? » Il montre la bière quasiment vide de l'homme.
© kerushirei