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Remember when we were kids... ~ Byeol Eun Mi

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Re: Remember when we were kids... ~ Byeol Eun Mi | Lun 27 Fév - 14:21
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Remember when we were kids…
ft. Byeol Eun Mi
Fraîcheur de l’hiver, en cette période si froide de la péninsule, chaque fois que Hera pointait le bout de son nez dehors, elle ne pouvait encore s’empêcher d’avoir une pensée pour son pays. Les gelées ? Là-bas, on ne connaissait pas. Les bottes et les manteaux ? Au mieux les imperméables, mais les pluies étaient si diluvienne à proximité de la ligne de l’équateur qu’il fallait mieux avoir un parapluie sans trop s’habiller chaudement car une « température froide » commençait à partir du moment où elle tombait en-dessous des 20°C, et encore, cela n’arrivait guère jamais. Dans cette quiétude, Hera ne manqua pas de remarquer un certain inconfort chez son ainée. Elle lui jeta un regard à la fois doux et curieux, se demandant ce qui pouvait la tracasser de la sorte. Puis, la question vint et cette attitude si embarrassée de Eunmi l’amusa avec une tendresse :
« Unnie…, lui sourit-elle avec une douceur éclatante. Tu es quelqu’un qui peu se permettre d’être impolie avec moi. »
Après tout, Eunmi était l’ainée et Hera la cadette. Dans une société où l’âge primait, cela devrait plutôt être à la cadette de manifestait davantage des gages de politesse et de respect. Cependant, cette dernière n’adhérait que difficilement à une telle mentalité et ne s’y pliait que lorsque le contexte l’exigeait, comme précédemment. En revanche, avec Eunmi, la brunette n’avait nulle envie de réfléchir à la hiérarchie la plus naturelle qui devrait s’établir entre elle. Plus encore que par le passé, Hera avait envie de pouvoir se comporter et s’exprimer avec ça oennie d’égal à égal.
« Au contraire, je te remercie même de te préoccuper d’eux. Ils font très bien. Du moins, de ce qu’ils me disent. »
Léger soupire nostalgique, une lueur de mélancolie naquit dans son regard avant d’être balayée par la force de vivre sans se laisser abattre qui animait tant la singapourienne.
« Il y a de nombreux mois que je n’ai revu ni mes parents à Singapour, ni mon frère et mes soeurs au Canada, mais ils semblent tous heureux et bien portants. Les appels de ma mère pour prendre de mes nouvelles et surtout se plaindre de ses petits tracas insignifiants qui deviennent des montagnes, ne tarissent pas non plus, » plaisanta-elle.
Aussi loin que pouvait remonter l’époque où les deux petites filles s’étaient rencontrées, Hera ne doutait pas trop que le caractère superficiel de sa mère avait dû marquer l’esprit de Eunmi. Son obsession des apparences et son tempérament aussi égocentrique que capricieux, ce n’était certainement pas de son père que Hera le tenait. Aux yeux de sa mère, la plus jeune de la famille incarnait la poupée parfaite qu’elle avait façonné de manière à être sans faille, irréprochable. Et en même temps, trop précieuse et exceptionnelle pour se montrer soumise. Faire bonne impression ? Oui. Courber l’échine ? Jamais.
« Je crois que je suis la plus en tort de nous deux, continua-t-elle sur un ton léger. Je n’ai pas encore l’instinct de m’enquérir des autres. J’aurai peut-être dû être la première à te demander des nouvelles des tiens ? »
Bien sûr, Hera connaissait les convenances qui recommandaient de montrer de l’intérêt pour ses interlocuteurs, pure hypocrisie d’une société qui se prétendait cordiale. Alors, en-dehors du cadre des obligations, elle s’en encombrait guère. Cependant, de plus en plus, la jeune femme apprenait à manifester une intention sincère envers certaines personnes pour lesquelles elle avait de la considération.

Les deux jeunes femmes déambulèrent paisiblement le long de la rue. Un moment viendrait où elles devraient prendre des directions différentes mais pour l’heure, elles profitaient de la prolongation de ce temps partagés entre amies. Eunmi s’arrêta devant la vitrine d’une boutique Samsung. Hera grimaça légèrement à la vue d’elle-même avant de poser un regard neutre sur l’affiche. C’était étrange comme cette personne qui souriait, fraiche et pétillante, lui semblait être quelqu’un d’autre. L’attitude de Eunmi l’étonna avant de la toucher. Elle sourit, émue :
« Merci, Unnie. »
Ses yeux quittèrent son image dans la vitrine pour se tourner vers Eunmi dont elle prit la main, comme lorsqu’elles étaient enfants.
« Mais en toi, je préfère voir une amie qu’une groupie. »
Une amie, une aînée auprès de laquelle se confier, avec laquelle partager des petits moments doux et sucrés toute en légèreté comme leurs petites entrevues autour d’une tasse de thé. Une proche qu’elle pourrait regarder en levant des yeux tendres et affectueux comme ceux qu’elle posait secrètement sur une de ses soeurs. Une relation chaleureuse, sans être hantée par un esprit de concurrence comme avec ses soeurs de sang. À défaut de vivre encore près de sa vraie famille, Hera avait envie de se trouver une nouvelle famille : des amis sincères.
« Quant à moi, je serai là pour t’admirer et t’applaudir lors de tous tes concerts. Je deviendrai, ta première admiratrice. »

Elle se remit en marche d’un pas calme. Le coeur léger, elle se sentait presque d’humeur espiègle.
« Et en tant que petite amie du célèbre pianiste Lee Hyeon, les critiques ne pourront que nous accorder que je sais reconnaitre le talent en la matière ! »
Puis, une idée me traversa soudainement l’esprit. J’agrandis ma foulée sur deux pas afin de me retourner et m’arrêter face à Eunmi :
« Unnie ! Est-ce que tu accepterais de m’apprendre à jouer du piano ? »
Cependant, ce qui lui avait paru être une bonne idée dans l’instant où elle avait émergé dans son esprit,  lui apparut soudainement plus médiocre une fois prononcée. La brunette baissa les yeux, perplexe et pensive :
« Je veux dire… Je connais quelques bases mais c’est tout, et j’ai pensé que… J’aurai voulu faire la surprise à Hyeon de jouer un morceau pour lui, mais ce serait stupide. Je ne serai que pitoyablement médiocre à ses oreilles… »
Un soupir de déception, Hera redressa la tête en s’efforçant de sourire à Eunmi avant de tourner derechef les talons et reprendre leur marche le long du trottoir. La singapourienne savait faire beaucoup de choses, parce qu’elle était intelligente, parce qu’elle avait des facilités naturelles multiples combinées  à son tempérament acharné, s’entrainant énormément dans tout ce qu’elle entreprenait, mais la jeune femme n’avait pas véritablement de don. Son seul véritable talent lui paraissait être celui de manipuler les gens et de tromper les apparences…

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Re: Remember when we were kids... ~ Byeol Eun Mi | Sam 1 Avr - 23:31
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REMEMBER WHEN WE WERE KIDS
Zhang Hera & Byeol Eun Mi

Eunmi fut surprise de voir à quel point Hera acceptait qu’elle soit si familière avec elle. Oui, elle la connaissait et avait toujours su qu’Hera ne s’arrêtait pas à cela avec elle. Quand bien même elle le savait, l’entendre était une chose différente et cela avait un effet étrange sur la belle. Elle se sentait encore plus proche de la jeune fille, encore plus fraternelle. Comme une véritable petit sœur à qui l’on donne des conseils. C’était une chose réellement agréable de pouvoir être un peu « fofolle », différente d’avec les autres, tout en étant davantage soit même. Après tout avec cette fille, Eunmi ne s’était jamais vue devoir faire des manières distinguées. Déjà d’une part car cela n’avait jamais fait partie de son éducation, elle qui a été élevée dans la convivialité familiale la plus absolue. D’autre part parce qu’elle avait toujours pensé qu’elle pouvait servir d’échappatoire à Hera car avec elle, rien n’était soumis à des codes, on faisait comme l’on avait envie.

« J’espère qu’ils te disent vrai alors … », ajouta-t-elle avec un long sourire rempli d’affection. Elle pouvait voir qu’Hera s’inquiétait quelque part de savoir si ses parents allaient bien ce qui n’était pas forcément un mal pour le coup. La belle Eunmi considérait toujours que la seule part de nous qui pouvait toujours nous ramener à la réalité et faire que nous sommes ce que nous sommes, étaient les parents. Quand elle appris que toute sa famille était bien portante mais que sa mère se plaignait sans cesse pour des petits tracas, au fond cela ne l’étonnait pas. Pas qu’elle considérait la mère d’Hera comme une de ces femmes ultra superficielles et qui nous regardent de haut sans aucune vergogne ni aucun respect, mais la mère d’Hera avait toujours eu selon Eunmi, ce don d’en faire un peu des tonnes à certains moments, d’en rajouter inutilement. C’était ce qui la rendait si particulière à ses yeux. La belle ne se considérait pas comme une personne méchante, mais elle avouait sans gêne s’être parfois senti mal à l’aise dans cette famille, avec son naturel si déroutant. Elle se souvint d’un caprice que sa mère avait fait pour un sac d’une grande marque française, qu’elle avait trouvé remarquablement parfait pour accompagner une tenue de cocktail. Elle n’avait cessé de le demander, jusqu’à ce qu’elle l’obtienne, ce qui avait rendu l’atmosphère de la demeure quelque peu tendue.

« Mes parents vont bien Hera ne t’en fais pas », dit-elle avec un sourire rassurant. « Je ne me conviens pas bien aux codes quand je suis avec des personnes que j’apprécie, alors je suppose que l’on peut convenir de ne pas se tenir à ces codes, disons simplement les choses comme elles nous viennent.» C’est de cette manière là qu’Eunmi préférait se comporter : avec convivialité. Simplement.

Elle s’aperçu que son compliment à l’égard de la jeune fille face au panneau Samsung avait particulièrement fait plaisir. Cela la touchait quelque part. Elle n’osait pas la prendre dans ses bras mais lorsqu’elle vit que la jeune fille vint lui serrer la main, cela remplit intensément son coeur d’un doux bonheur sucré. Sa petite sœur de coeur, avec une telle douceur. C’était si touchant, qu’elle faillit se mettre à pleurer. Ravalant ses larmes au profit d’un immense sourire lorsqu’elle entendit que la jeune fille désirait venir la voir, Eunmi l’interrompit presque en secouant ses mains.

« Attention, mon niveau est assez médiocre.. je … je suis pas aussi bonne que Hyeon, je suis même très nulle à coté, ne fait pas de comparaison, ce serait une catastrophe. », dit-elle avec un immense air de gêne. Elle savait pertinemment que maintenant qu’Hera était avec ce pianiste de génie, elle saurait aisément reconnaître les talents ou les non talents à vue d’oeil. La belle Eunmi avait si peu confiance en elle-même qu’elle avait une peur immense de lire la déception sur le visage de la jeune Hera. Ce serait pire que tout. Voir la déception sur quelqu’un qu’elle appréciait autant l’effrayait. Tout le monde disait toujours dans la classe qu’elle représentait l’élève légèrement première de la classe, qui se passionnait pour le domaine de la musique en général, tant son histoire que les gammes ou encore la culture musicale, ce qui la classait généralement à la place des élèves à qui l’on demandait toutes les réponses ou que l’on copiait lors des épreuves théorique. Pourtant, malgré que sur scène, Eunmi soit en plein relâchement et rentre complètement dans sa bulle, sa pratique n’était pas aussi bonne que son apprentissage théorique selon elle. Pas suffisamment à la hauteur, pas suffisamment approfondi, pas suffisamment spectaculaire, pas suffisamment brillant plus simplement. Elle se trouvait médiocre, profondément médiocre. Malgré pourtant le fait que la plupart de ceux qui l’entouraient, la trouvait brillante et irrémédiablement talentueuse. Elle ne serait jamais une artiste, elle n’avait pas de famille dans la musique et pas de talent brillant. Elle était destinée à jouer pour elle même ou ceux qui l’entouraient. Plus le temps avançait, et plus Eunmi se demandait si elle n’allait pas finir par stopper tout bonnement ses études de musique. Elle n’avait encore mis personne au courant de cela, mais, elle songeait de plus en plus fortement.

A sa demande, Eunmi la regarda, un air de surprise se dessinant sur le visage : apprendre à jouer ? Elle, lui apprendre à jouer. « He..ra.  Je.. suis pas suffisamment qualifiée pour que tu puisses impressionner Hyeon… », répondit-elle avec gêne. « Un professeur t’apprendra certainement mieux que moi et tu sais , j’en connais de très bon à l’école qui se ferait un plaisir de te donner des cours du soir qui à coups sur  sauront bluffer Hyeon. », ajouta-t-elle pour la rassurer. Après tout, si elle n’était pas bonne, ses professeurs étaient des meilleurs de ceux qu’elle connaissait. Elle s’arreta face à elle pour l’observer en souriant finement. Malgré son manque profond de confiance en elle, Eunmi savait remonter le moral des autres quand ils se sentaient mal voire meme au plus bas. Les conseils qu’elle donnait souvent aux autres ne lui était pas applicables « garde confiance tout va bien se passer » ou encore « tu es la meilleure tu vas y arriver », que de conseils qu’Eunmi ne savait pas mettre en pratique. Pourtant, il s’agissait ici d’Hera, sa petite sœur de coeur qui clairement semblait démoralisée de ne pouvoir montrer ses talents à son pianiste de chéri. « Garde confiance Hera, tu vas y arriver, il suffit que tu suive bien tes cours et cela se fera de manière magique. », dit-elle en levant la main comme si elle manipulait une baguette magique.

La belle Eunmi sortit alors de son sac son agenda afin d’en déchirer un morceau. Elle pris son stylo, agrémenté de plumes pour écrire un numéro de téléphone. « Ceci est le numéro de mon professeur de musique appliquée. Il saura quoi faire pour toi. », dit-elle avec un long sourire. Si seulement il pouvait aussi faire quelque chose pour elle aussi.  


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Re: Remember when we were kids... ~ Byeol Eun Mi | Mar 4 Avr - 18:03
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Remember when we were kids…
ft. Byeol Eun Mi
Hera comprenait ce que c’était que d’être exigeant envers soi-même. Ô combien elle le comprenait ! Elle qui s’en pourrissait la vie parfois tant elle tenait à exceller ! Être la meilleure… À l’instar de leurs tempéraments bien différents, leurs ambitions l’étaient tout autant. La singapourienne savait pertinemment que sa Unnie ne faisait nullement preuve d’une fausse modestie. Cependant, Hera n’aimait pas cette façon de se dénigrer. Certes, la brunette se montrait impitoyable envers elle-même, néanmoins, elle avait aussi une très grande confiance à ses capacités, en sa supériorité naturelle. Quand bien même ses proches ne pouvaient encore être considérés comme ses égaux – il fallait dire que son enfance fut bâtie autour du culte de sa personnalité, de ce fait son sentiment d’être un être exceptionnel s’avérait toujours particulièrement fort –, Hera n’aimait pas les voir être rabaissés, par autrui ou par eux-même. Plutôt que de lire à travers son coeur, elle se persuadait que ceci n’était que pure conséquence logique : puisqu’elle les avait « choisi », ils avaient forcément une part d’exception en eux. Reconnaitre simplement qu’elle puisse être attachée à des personnes, qu’elle souhaitait les protéger et les défendre se révélait encore difficile pour la jeune femme. Il est parfois bien plus simple de se cacher derrière un prétendu coeur de pierre que de le dévoiler au grand jour. Donner son coeur était un risque. Prudente et blessée tout au fond de son âme, sans mettre être capable de pleinement l’admettre, l’égérie, bercée par ses sentiments chaque jour un peu plus grands pour son pianiste, semblait s’être résignée prendre un tel risque. À nouveau. Encore une fois. Ce fil au-dessus du précipice qui symbolisait la confiance. Celle qu’elle avait en lui, tout en s’efforçant qu’il fut un jour tant bafoué par un autre dans le passé.

Une petite moue désapprobatrice, mais malicieuse, le nez légèrement retroussé, elle fit face à son interlocutrice :
« Ne sois pas aussi négative, Unnie ! Je ne t’ai pas dit que j’attendais de toi que tu sois du même niveau que lui. »
Elle se radoucit pour laisser s’épanouir un tendre sourire.
« De plus, ne serais-je pas la personne la moins objective lorsqu’il s’agirait de le comparer à qui que ce soit ? Forcément, à mes yeux, ou plutôt à mes oreilles, il n’y a pas meilleur que lui. »
Sans doute exagérait-elle quelque peu, et que face à un pianiste très expérimenté avec une renommée encore plus prestigieuse, la jeune femme parviendrait à déceler encore les petites lacunes qui peut-être faisaient défaut à celui qui faisait battre son coeur. Mais dans d’autres circonstances, elle trouverait certainement toujours plus de qualités et de talents à Hyeon qu’à quiconque. De surcroit, n’était-il pas le petit ami de Zhang Hera ? Alors évidemment, qu’il ne pouvait être que le meilleur !
« Ça ne m’empêcherait pas d’apprécier la musique d’une amie. J’ai justement l’oreille assez entrainé pour savoir un minimum juger le talent à l’échelle de chacun. »
Puis, à nouveau, l’égérie grimaça à nouveau légèrement. Il y avait décidément des choses qui ne changeait pas. Elle se souvenait de sa douce Unnie, celle que la petite princesse avait « adopté » tel un caprice, telle une poupée. Une poupée vivante et bien docile. Si à l’époque, elle aimait avoir l’impression que la Eunmi de leur enfance lui obéissait au doigt et l’oeil, au fond c’était aussi et surtout pour sa douceur et sa simplicité que Hera s’était attachée à elle. Même à cet âge-là, et sans doute encore plus, elle ne savait montré son affection sans procédé détourné. Étrange petite fille qui n’avait toujours que trop considérer l’amour comme une faiblesse…  Ce manque d’assurése dont faisait preuve Eunmi encore aujourd’hui horripilait presque la singapourienne. Cette dernière voyait en elle une ainée qu’elle affectionnait, alors Hera souhaitait la voir briller de tout son éclat. Pas seulement sur scène, au piano, il n’était pas là question de talent, juste, qu’elle puisse être épanouie et sûre d’elle au quotidien. Avoir confiance en elle-même et en l’avenir…

Une bien belle leçon quand elle-même renonçait à une idée presque aussitôt que celle-ci avait germé dans son esprit. Impressionner Hyeon ? Le mot résonna presque comme ridicule dans son esprit. Comme si elle était en capacité d’apprendre si rapidement, elle qui disposait déjà de si peu de temps. Lui qui tout comme elle, se montrait très perfectionniste. N’était-ce pas ironique que Eunmi lui conseille d’y croire et de persévérer quand quelques minutes auparavant, elle s’angoissait à la seule pensée de décevoir Hera en comparaison à son petit ami ? Oui, décidément, Hera en concluait surtout qu’elle avait eu là une idée absurde. Quand bien même la résignation ne lui ressemblait guère.
« Merci Unnie, je vais y réfléchir. »
Ses yeux se posèrent plusieurs instants sur le numéro, vaguement pensive quant à sa décision à ce sujet. Puis, finalement elle le rangea précieusement dans son sac avant d’adresser un nouveau sourire à son amie :
« Néanmoins, j’aurais préféré pouvoir apprendre avec toi. Cela nous aurait permis de passer encore un peu plus souvent du temps ensemble. »
L’égérie regarda l’heure et constata quelque peu surprise que celle-ci soit aussi avancée.
« Oh, Unnie ! Je ne dois pas trainée pour rentrer, je vais finir par être en retard, mon agent va encore s’arracher les cheveux… »
Choisie personnellement par sa grand-mère la femme qui avait été engagé comme agent de l’égérie se sentait en conséquence autorisée à faire preuve de sévérité et d’autorité envers la jeune femme. Assurément, son aïeul l’avait bien briefé pour lui serrer la visse.

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