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    :: Défouloir :: 2016

Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥]

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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Lun 1 Aoû - 21:45
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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back.
Feat Micha ▬ MiOh ♥

Le cœur palpitant à tout rompre, le souffle coupé, j'accours difficilement dans ce brouillard de sueurs, perlant mon visage. J'ai l'impression qu'à chaque seconde qui passe mon âme est un peu plus arraché, que je suffoque de plus en plus, que la vie s'arrache de mon corps, et que je perds progressivement mon énergie. L'obscurité semble engloutir mon âme, la culpabilité, la tristesse, la douleur, prenant peu à peu place au creux de cet âme meurtrie. Mes jambes ne parviennent plus à avancer et je suis dans l'obligation de m'arrêter plusieurs fois pour y cracher du sang, le mal se logeant dans mon corps, le rendant ainsi vulnérable. J'ai le sentiment de tout perdre. Mais je résiste, encore un peu, parce que je ne peux pas m'arrêter en cours de route, parce que je dois arriver à temps, parce que je ne peux pas laisser faire une telle chose, parce que je n'en suis finalement pas capable, parce que je me rends compte que si je laisse faire les choses comme elles doivent se dérouler je vais souffrir, mourir de souffrance, mourir de chagrin, tel l'aimant ne pouvant jamais être avec son bien aimé, attendant patiemment de tomber dans l'oubli mais ne perdant jamais la mémoire, gardant ce doux et sombre souvenir, de l'être aimé, à jamais ancré dans l'esprit. Je ne veux pas avoir de regrets, finir mes jours avec l'esprit torturé, me dire que je n'ai pas su saisir ma chance, pour être auprès de mon bien aimé. Après tout, je suis chanceux, n'est-ce pas ? Qui sur cette terre trouve si rapidement son âme sœur, qui sur cette terre se fait aimer d'un tel amour, si intense, si fusionnel et pourtant si douloureux ? Je n'ai eu de cesse de repousser celui pour qui mon cœur bat à tout rompre, j'ai tenté maintes fois de nier mon amour si fort pour lui, set amour si destructeur mais qui est mon essentiel, qui fait que je tiens debout aujourd'hui, qui me pousse vers l'avant, qui m'oblige à me lever chaque matin, car au fond, j'ai toujours su que j'étais capable de voir son visage, si rayonnant, si beau, j'ai toujours su que malgré ma distance j'avais moyen de sentir son odeur, de le protéger de loin, mais désormais . . . je ne sais plus si je suis capable d'une telle chose, je ne sais plus s je continuerai à apercevoir son visage, sentir son odeur, entendre le son de sa voix. Je ne sais pas et à cause de cette méconnaissance, j'ai le cœur lacéré, l'esprit torturé, le cœur en souffrance. Je refuse de le voir partir. J'ai été idiot de penser que je pouvais vivre loin de lui, que c'était mieux pour lui. J'ai été stupide de penser que je pouvais terrer mon amour, à tout jamais. J'ai été naïf de croire en quelque chose d'impossible. J'ai beau vouloir le protéger, j'ai beau vouloir l'éloigner de lui, mon désir de le voir, d'être à ses côtés se trouvent finalement bien plus importants, bien plus prégnants. Je ne veux pas le quitter, je ne veux plus être loin de lui. C'est fini . . . . mais est-ce trop tard pour enfin ouvrir les yeux sur mon réel désir ? Est-ce trop tard pour lui crier mon amour, mon envie d'être à ses côtés ? Suis-je donc condamné à l'aimer de loin, souffrir le martyr pour ma stupidité ? Mon égoïsme ?

Essoufflé, je parviens enfin à destination, grimpant les marches des escaliers de l'aéroport, regardant aux alentours, d'un air alarmé, paniqué. Les personnes autour de moi me regardent d'un air particulièrement étrange se demandant certainement pourquoi je suis autant en sueur, si exténué et pourquoi ai-je l'air si effrayé, mais moi je sais. Je dois le trouver, avant qu'il n'embarque, avant qu'il ne soit trop tard, c'est ma dernière chance. J'observe les écrans pour tenter de trouver son vol mais je suis tellement dans le flou, que je parviens pas à bien distinguer les écritures. Mon cœur bat à tout rompre, et la crainte se fait de plus en plus pressante. Je manque plusieurs respirations, plusieurs battements, mon cœur se déchirant. J'ai l'impression que je vais m'effondrer, à tout moment. Je continue mon chemin, regardant partout, tenant ma poitrine entre la paume de mes mains, comme si je pouvais le maintenir de cette façon. Je m'approche d'un quichet, semblant être le bon, poussant la masse de personnes faisant la queue et demande s'il y a un dénommé Micha sur ce vol, mais la femme me répond par un hochement de tête, me précisant qu'elle ne peut pas me donner de telles informations, pour une question de sécurité et de confidentialité. J'ai beau lui expliquer que c'est une question de vie ou de mort, que j'ai besoin de le savoir, maintenant, sinon il sera trop tard, qu'elle ne sait pas dans quoi quelle situation je suis, que si je ne le sais pas, ma vie risque d'être détruite, mais elle n'entend rien, et continue de refuser. Je donne un coup de poing contre le comptoir, frustré et mécontent de ne pas recueillir l'information que je souhaite avoir. Comment puis-je savoir s'il est déjà passé par la douane, comment puis-je savoir s'il est trop tard ou non ? Je m'écroule quelques secondes, sur un banc, les larmes embuant mes yeux. Je vais le perdre . . . . C'est sûr.

Je me lève, fébrilement, le corps mourant progressivement. Je me sens lasse, perdu, noyé dans mes pensées les plus sombres. J'avance, d'un pas lourd, le cœur tout aussi accablé. C'est en marchant que j'aperçois alors une ombre, une silhouette que je ne connais que trop bien, mon cœur s'arrêtant. Le temps autour de moi s'arrête, le monde s'arrête de tourner, figeant cette seconde. Sans même savoir ce que je fais, sans même pouvoir me contrôler, mon corps accourt vers cette ombre, attrapant soudainement le poignet de la personne. Je la tourne face à moi et la prends brusquement dans mes bras, tombant dans ses bras, me laissant aller contre lui, mes jambes devenant flageolante, prenant son corps comme support. Je le garde précieusement dans mes bras, le serrant jusqu'à étouffement. « Ne pars pas » murmurais-je au creux de son oreille.



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Re: Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Lun 1 Aoû - 22:49
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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back.
Feat Taeoh ▬ MiOh ♥

« Going back home. Dad, I'm coming. » Je pose une photo de moi devant l'aéroport avant de soupirer lourdement. J'ai… je sais pas… J'ai envie de partir et en même temps, j'ai pas envie. J'arrête pas de regarder derrière moi comme s'il allait venir, mais non hein ? Il ne viendra pas hein ? Mordillant l'intérieur de ma joue, j'avance dans la foule, valise en main, sac sur l'épaule, essayant de me frayer un chemin. Je suis venu en avance par peur de louper l'avion avec les bouchons, même le passage à la douane ne se fera que dans une bonne heure, une grosse heure. Même si ce n'est que pour deux semaines, j'ai l'impression de laisser mon coeur ici. Je crois que concrètement, je ne saurai pas l'expliquer, mais mon coeur, il est parti avec lui ce soir-là. Le soir où il s'est emporté, où il m'a giflé ; où il a abusé clairement de ce qu'il se passe entre nous. Ce soir où je l'ai détesté pour la première fois depuis tout ça… Et en même temps, il a pris mon coeur avec lui, parce que lorsque cet homme m'a touché, j'étais dégoûté, je ne voulais pas. Ce n'était pas lui, pas nous. C'était si froid, si bizarre. Ce sont ses mains que je veux sur mon corps, ses lèvres sur les miennes. Mais je n'y arrive plus. J'ai essayé. Je crois que j'arriverai mieux combattre la mafia dans laquelle il a grandi que ses propres peurs. Tout simplement parce que ce n'est pas à moi de les détruire, mais à lui. Je peux juste lui tenir la main, lui montrer que je suis là, que je serai toujours là. J'aimerai qu'il le comprenne et qu'il peut compter sur moi mais qu'il doit combattre. Si seulement. Je pensais y arriver, sincèrement. Je le voulais si fort.

Secouant la tête, je traîne ma grosse valise derrière moi jusqu'au premier café, histoire de prendre à manger, à boire. J'ai faim, je me suis dépêché pour arriver tôt, pour ne rien louper, mais maintenant que je suis là, je me sens mollasson au possible, je traîne des savates. La tête sur mon téléphone, le regard vissé sur l'écran, j'évite les gens autour, écouteurs dans les oreilles, surveillant quand même les allers et venues depuis la terrasse où je me suis posé. Il ne va pas venir, il faut que j'arrête d'y croire. Un soupir de tristesse m'échappe alors que je perds ma vision embuée sur FB et compagnie pour ne plus avoir à penser. Je n'ai pas envie de rencontrer sa nouvelle femme. Je n'arrive pas à m'y faire. Imaginer quelqu'un marcher là où ma mère avançait. S'asseoir là où elle se posait. Déposer des rires cristallins entre les murs vides là où se trouvaient les siens. Je ne sais pas. Je n'y arrive pas encore. C'est trop soudain. J'aurai aimé qu'il me dise : j'ai rencontré quelqu'un. Puis : ça avance, on s'entend vraiment bien. Et enfin : j'aimerai la rencontrer. Là, rien, c'est tout d'un coup. « J'ai quelqu'un à te présenter, elle vit avec moi depuis un mois. » Ils se fréquentent depuis 9…. qu'est-ce que je pouvais dire hein ? « Non P'pa, je suis pas prêt à ça ? » Se serait tellement égoïste. J'ai presque le sentiment, infâme qu'une partie de moi lui en veut d'aller bien alors que je me noie dans un amour qu'on me renvoie à la gueule violemment.

Sandwich et boisson avalés, je me lève et regarde le panneau qui indique que les embarquements pour le vol vont se faire, qu'il faut passer à l'enregistrement, puis par la douane pour ne plus revenir en arrière… En arrière… Je me tourne une dernière fois avant de me résigner, de la musique dans les oreilles pour me donner un peu plus de courage, mais c'est difficile. Mordant l'intérieur de ma joue, j'avance vers une file en voyant mon vol écrit jusqu'à… Je me tourne, mon casque tombe et je m'accroche vivement à son corps qui tombe lourdement sur le mien afin de le soutenir. « Ne pars pas »  Mon coeur loupe un battement et un sourire étire ma grande bouche de grenouille alors que mes doigts s'agrippent à son haut comme si c'était une bouée de sauvetage. Les larmes aux yeux, je renifle un peu avant de lui faire lever la tête pour poser mon front contre le sien. Je frotte son nez avec le mien, la respiration lourde, tandis que mes lèvres caressent les siennes dans un geste tendre, mais amoureux. J'ai tellement envie de l'embrasser. Mon amour. Mon… tout. Mes paupières se ferment lentement et je le serre un peu mieux jusqu'à voir le sang au coin de ses lèvres et l'essuyer de mon pouce lentement. « Taeoh... » Je mords ma lèvre et l'aide à marcher jusqu'à un banc pour faire en sorte qu'il se pose avant de fouiller pour prendre un mouchoir et essuyer sa bouche, fou d'inquiétude. « Idiot... » Je pose ma main sur son front doucement sur son front avant de secouer la tête lentement. « Il faut qu'on rentre, tu dois te reposer... » Je fixe le billet dans ma main avant de le ranger dans mon sac. « Viens. » Je me lève et lui attrape la main, me fichant complètement des regards. Il a besoin de moi, pensez ce que vous voulez. Je le soutiens de mon bras libre et avance avec la valise de l'autre. Il est venu… Il est venu. Taeoh, ça veut dire que tu vas arrêter de me repousser ? De faire comme si je n'existe pas ? Je frotte un peu mon visage contre mon épaule afin d'essuyer quelques larmes qui perlent et commencent à couler. Tout va bien… Il est là…



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Re: Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Mar 2 Aoû - 18:44
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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back.
Feat Micha ▬ MiOh ♥

Dans ses bras, je me sens enfin en sécurité, de nouveau vivre, reprenant progressivement l'énergie si longtemps perdue. J'ai le sentiment qu'un nouveau souffle s’immisce en moi. Plus jamais ça. Je promets de ne plus jamais laisser Micha partir, de ne plus le pousser jusqu'aux pieds de l'aéroport, je ne veux pas, je ne veux plus. Je ne veux plus non plus le repousser, essayer de le protéger alors que c'est vain. Quitte à mourir, alors autant mourir ensemble, sans regret. Je me suis longtemps voilé la face mais à quoi bon si tel est le résultat final, si tous les deux, nous ne pouvons nous passer l'un de l'autre. Désormais je sais, j'ai été stupide de croire que je pouvais rester loin de lui, que je pouvais ne pas mêler ma vie à la sienne, mais au final, ce n'est pas possible, ce n'est pas concevable, puisque dans les deux cas, tous les deux, nous allons souffrir, puisque dans les deux cas, tous les deux, nous risquons la mort, soit la mort par chagrin soit la mort de s'être aimés et au final l'idée de mourir en l'aimant me déplaît moins que mourir de chagrin. Je me serre contre lui, calmant mes angoisses et les battements de mon cœur, inhalant son odeur qui m'avait tant manqué. Je lui souris timidement lorsqu'il pose son front contre le mien, comme un enfant gêné par une telle situation, ayant le sentiment de redécouvrir l'amour, d'une autre façon. C'est étrange d'enfin accepter tout ça, tout ce souci qui me hantait, c'est étrange de se laisser finalement aller à ses bras, à jamais. J'ai envie, moi aussi, de prendre ses lèvres entre les miennes, mais je n'y arrive pas, pas encore, bien trop dérangé par la foule qui nous entoure, préférant tout de même rester prudent. Déjà que là, en le rejoignant, je n'ai pas été assez attentif, et j'espère que personne n'a eu le temps de me reconnaître ou même de tenter de me suivre, pour comprendre la situation. Je m'assois quelques secondes sur un banc, pour reprendre doucement ma respiration, et me calmer, le laissant essuyer mes lèvres saignantes. Je le fixe, de mon regard électrique, voulant vérifier qu'il est bien là, bien présent, bien vivant. Je touche délicatement sa peau, pour m'assurer de sa présence, pour être certain que ce n'est pas un mirage à cause de ma folie, de mon angoisse. Il est bien là. Je me lève ensuite, entraîné par lui, sans un mot, avançant doucement, jusqu'à la sortie. « Oui rentrons » dis-je dans un simple murmure, presque inaudible. Je fais signe à un taxi de nous prendre, lui indiquant mon adresse, sans même réfléchir. Lors du trajet je pose ma tête sur l'épaule de Micha, m'endormant quelques secondes.

Arrivés, je paie le taxi, prends la main de Micha, fermement, dans la mienne, et me rends jusqu'à mon appartement. Là j'ouvre la porte, me glisse à l'intérieur, et le serre de nouveau dans mes bras, pour m'assurer encore une fois qu'il est bien vivant. « Ne refais plus jamais ça, je t'en supplie ». Je caresse ses joues, ses lèvres, et y dépose un baiser, tendre, amoureux, puis passionné. « J'ai cru que j'allais te perdre, à jamais . . .j'ai eu peur, tellement peur, si tu savais Micha. J'ai été idiot l'autre fois, pardonne moi ». Je le prends dans mes bras, caresse ses cheveux et y dépose quelques baisers, des larmes s'étalant peu à peu sur mes joues. J'ai l'impression de suffoquer encore, d'être encore sous l'emprise de la peur de le perdre. Je ne pensais pas que le fait de perdre quelqu'un, de l'imaginer même, pouvait engendrer un tel émoi. « Pardonne moi mon amour » dis-je en continuant à embrasser le dessus sa tête, l'écrasant presque de mes bras.



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Re: Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Mar 2 Aoû - 21:22
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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back.
Feat Taeoh ▬ MiOh ♥

Une fois dans le taxi, je le regarde s'endormir contre mon épaule, ayant bien tiqué à son adresse… J'avais même pas fait gaffe. J'avais même pas vu son nom sur une boite aux lettres ou je ne sais où. J'espère qu'il me croira quand je lui dirai que c'est le destin qui m'a amené à vivre dans la même résidence que lui. Ce n'était pas prémédité. Ça c'est juste fait comme ça. Parce que c'est le seul endroit où on m'a dit oui à vrai dire. Alors, je sais pas, c'est comme si malgré tout, la vie nous poussait à nous retrouver. Je souris un peu et attrape mon téléphone pour envoyer un mail d'excuse à mon père, dire que j'ai loupé mon avion à cause des bouchons alors que je suis parti en avance, mais qu'un accident a tout bloqué. Il ne se posera pas de question comme ça. J'insiste sur le fait que je veux lui rembourser les billets. J'y arriverai bien, même si ça prend du temps, et finalement, j'envoie le mail en lui souhaitant d'être heureux, que je l'aime et que moi aussi, j'ai ma moitié et qu'un jour, j'espère pouvoir lui présenter. J'en doute, mais quand même, c'est toujours beau de rêver. Le taxi s'arrête devant « chez nous » et je souris tendrement. Sa main dans la mienne me fait un bien fou et je traîne ma grosse valise derrière moi, le suivant sans rien dire. Je n'ai pas encore envie de parler. Je fixe simplement nos mains qui peuvent enfin se tenir, comme si tout allait bien. Tout va bien non ? Dans l'ascenseur, je me colle un peu à lui, frotte mon nez à son bras sans le lâcher et une fois chez lui… Mon coeur loupe un battement. Chez lui. Vous savez ce que ça représente après un an à l'aimer et plusieurs semaines à souffrir ?

« Ne refais plus jamais ça, je t'en supplie » Je lâche ma valise et m'accroche à lui avant de répondre à son baiser avec autant d'amour et de passion qu'il peut y mettre. Oh Taeoh, ça m'a tellement manqué. Tu m'as tellement manqué. J'ai fait tout pour garder la tête hors de l'eau, j'ai repris ma vie en main. J'espère tellement que tu cesseras de penser que je suis un gamin irresponsable… Je laisserai plus jamais personne me rabaisser d'une manière ou d'une autre. T'auras pas à t'inquiéter pour moi. Je secoue la tête en réponse à sa suffocation. Non, je partirai plus. « J'ai cru que j'allais te perdre, à jamais . . .j'ai eu peur, tellement peur, si tu savais Micha. J'ai été idiot l'autre fois, pardonne moi » Idiot… arrête… Je grince des dents, mes lèvres tremblent et les larmes arrivent rapidement sur mes joues. « Pardonne moi mon amour »  Je hoche la tête vivement avant de l'embrasser encore et le pousser sur le canapé pour venir m'asseoir à califourchon sur lui sans rompre le baiser. Amoureux, je lui retire retire son haut et vire le mien pour venir me coller à sa peau chaude, ma tête nichée dans son cou, mes lèvres embrassant sa peau, la suçant par moment. Je frotte mon nez à sa clavicule et m'écrase contre lui, tellement heureux. « Je t'aime. » Je lui tiens le visage entre mes mains, revenant l'embrasser. « Je t'aime tellement... » Je me colle à lui, l'embrassant longuement, intensément, comme si nos vies en dépendaient. Mon corps frissonne, réagit, et je déglutis en reculant un peu ma tête, le regardant, le souffle bien trop court. Je caresse ses lèvres de mon pouce avant d'y déposer un baiser tellement doux. « Je serai plus jamais un boulet à tes pieds... » Jamais. « Tu verras... » Je mordille sa lèvre avant d'aller m'attaquer à son oreille et soupirer d'aise contre sa peau. Oh mon chéri, tu m'as tellement manqué… t'entendre me dire : mon amour… J'ai envie de pleurer tellement je suis heureux. Oh mon Taeoh… « Laisse-moi rester avec toi aujourd'hui, dormir avec toi… je partirai au petit matin si tu veux... » Laisse-nous nous retrouver. On en a besoin. Tellement besoin.



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Re: Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Mer 3 Aoû - 20:11
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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back.
Feat Micha ▬ MiOh ♥

Je ne sais pas comment je vais réfléchir à tout ça, à toute cette situation, comment je vais faire pour être au creux de ses bras. Je ne sais pas encore comment ce ''nous'' peut enfin exister, comment est-ce qu'il va prendre forme, mais pour le moment, je ne veux pas trop réfléchir, je ne veux pas trop penser, je veux juste m'en aller dans ses bras, profiter de son odeur, l'embrasser encore et encore, toucher sa peau du bout de mes doigts, l’enlacer. Je sais pourtant qu'il faudra y réfléchir, que je vais devoir y penser, parce qu'il le faut. Parce que ce ''nous'' doit être pris avec des pincettes, car il ne doit pas exister sans faire attention. Lui comme moi si nous voulons être ensemble il faudra être prudents, il faudra jouer sur certains niveaux, ne pas tout le temps se voir, se cacher, vivre cet amour passionné loin des yeux, mais près du cœur. Qu'importe les sacrifices, qu'importe les obstacles, du moment que je suis avec lui, à ses côtés. J'ai failli le perdre maintenant je dois à tout prix le conserver à mes côtés, le garder avec moi, tel l'être le plus précieux à mes yeux. Je couine de joie quand il me pousse sur le canapé de mon appartement, me rendant subitement compte que c'est la première fois que lui vient ici, c'est la première fois qu'il vient dans mon appartement et je ne suis même pas capable de l'accueillir comme il se doit. Mon corps frisonne sous ses baisers qui m'ont tant manqué, je succombe de nouveau à la tentation, désireux de l'avoir encore pour moi. Mon cœur ne cesse de palpiter quand je sens son torse chaud sur le mien, dénudé, joyeux de pouvoir de nouveau me coller à lui. Cette sensation, je l'avais presque oublié, je l'avais minimisé dans mon esprit, la chassant de nombreuses fois et maintenant que je peux en profiter, j'ai le sentiment d'avoir toujours manqué de ce rapproché entre mon bien aimé et moi-même. C'est tellement bon, c'est tellement bien. Je déglutis difficilement en entendant ses mots, qui me touchent, encore, qui raniment mon âme. Je caresse sa peau si soyeuse, embrasse ses lèvres du bout des miennes. Je caresse ses doigts, les embrasse, les lie entre les miennes, sentant ses phalanges entre les miennes. Je m'accroche à son dos, couine, jubile. « Tu m'as tellement manqué bébé, si tu savais . . . ». J'ai souffert de cette absence, de mon acte brutal de l'autre fois. J'ai culpabilisé, me morfondant de jour en jour, sombrant dans une forme de dépression. J'ai essayé de vivre, de continuer ma route, sans sa présence, mais je n'y suis pas parvenu. Chaque jour je rentrais avec le cœur un peu plus lourd.
Je fronce des sourcils, mécontent de ce que j'entends, ne comprenant pas pourquoi il ose dire ça. « Tu n'es pas un boulet, tu ne l'as jamais été. J'ai juste été . . . trop idiot. Je pensais pouvoir contrôler, je pensais que la seule façon de t'aimer c'était d'être loin de toi, de te protéger. Je t'ai fait du mal Micha, beaucoup de mal . . . et jamais je ne pourrai me le pardonner ». Je continuerai à lui en faire, je le sais. Je ne suis pas un saint et ma vie est loin d'être facile. Je sais que tout ça, ce n'est pas fini, que certes c'est le début de notre histoire mais c'est le début aussi de maintes complications. Je remonte son visage jusqu'à moi et dépose mes lèvres contre les siennes, dans un baiser timide. « Reste ». Je lui fais un tendre sourire et le serre contre moi. « Reste à mes côtés, ce soir, demain, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je ne veux plus faire le con ». Je me penche sur le côté, le mettant à son tour sur le côté, traçant la lignée de son visage. « Peux-on juste rester comme ça ce soir, juste . . . être comme un  . . . couple normal ? ». Je rougis, baissant les yeux. Ça me fait bizarre de dire le mot couple. « Enfin . . . si nous en sommes un. Je ne sais pas. Je ne veux pas précipiter les choses. Mais ce soir . . . je ne veux rien faire. Je veux juste être avec toi, dans tes bras ». Pourtant, j'en ai envie, terriblement envie, mais je ne veux pas que l'on soit que ça, je ne veux pas qu'à chaque retrouvaille nos corps répondent d'eux-mêmes, et que cela ne soit que ça, je ne veux pas. « Reste avec moi ce soir ».



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Re: Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Sam 6 Aoû - 14:07
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Feat Taeoh ▬ MiOh ♥

Ça fait tellement de bien… Je ferme les yeux un peu et soupire faiblement, juste heureux d'être là. Je sais pas, je sais pas comment l'expliquer, mais j'avais besoin de ça. De sa peau contre moi, de son coeur qui bat contre le mien, de nous deux en peau à peau. Comme si tout ça pouvait rendre le moment encore plus vrai, encore plus réel. Comme si en étant comme ça, j'étais autorisé à ne faire qu'un avec lui. Si j'étais un chat, je ronronnerai sûrement à n'en plus finir. « Tu m'as tellement manqué bébé, si tu savais . . . ».  J'vais fondre. Je vais fondre s'il continue à me donner des surnoms si tendres. Jamais je ne pensais entendre ça de sa bouche, jamais. Et si vous saviez combien c'est bon. Combien ça fait du bien, un bien réel, pas que moral, mais global. C'est comme une caresse pour l'âme. Je garde mes yeux clos et mes bras autour de lui, incapable de m'en décoller, voulant quand même m'excuser.  « Tu n'es pas un boulet, tu ne l'as jamais été. J'ai juste été . . . trop idiot. Je pensais pouvoir contrôler, je pensais que la seule façon de t'aimer c'était d'être loin de toi, de te protéger. Je t'ai fait du mal Micha, beaucoup de mal . . . et jamais je ne pourrai me le pardonner ». Oui, c'est vrai, mais moi aussi j'en ai fait à autant m'accrocher, mais maintenant qu'on est là, ensemble, l'un contre l'autre, est-ce que c'était si mal de m'accrocher comme ça en fait ? Parce que sans ça, il n'aurait jamais pris conscience de rien non ? Ou peut-être qu'il l'aurait vu plus tard, tout seul, je ne sais pas, après tout, ce ne sont que des suppositions. « Reste ». Cette fois, je redresse mon visage pour le regarder dans les yeux alors qu'il a… ce sourire parfaitement parfait qui me fait me mordre la lèvre tellement je dois me retenir de couiner à le trouver si beau, si… je ne sais pas si… libre. « Reste à mes côtés, ce soir, demain, aussi longtemps que tu le souhaiteras. Je ne veux plus faire le con ». « Alors je resterai tout le temps. » Dans sa vie, dans ses draps. Je viendrai dès que je pourrai. On est au même endroit. Il ne le sait juste pas encore, mais j'en aurai pour une minute à peine à venir me glisser dans ses bras, sous son drap… ça sera si rapide, personne n'aura rien à dire. On sera deux bons voisins, ça sera une couverture parfaite. Personne n'aurai rien à dire. Je le laisse nous basculer, glissant une de mes jambes entre les siennes et l'autre, par-dessus sa hanche. Cette position me fait penser à Tétris, mentalement, je souris comme un idiot, mais physiquement, je le dévore amoureusement du regard, frissonnant à sa caresse. « Peut-on juste rester comme ça ce soir, juste . . . être comme un  . . . couple normal ? » « Idiot... » Je le murmure faiblement. « Enfin . . . si nous en sommes un. Je ne sais pas. Je ne veux pas précipiter les choses. Mais ce soir . . . je ne veux rien faire. Je veux juste être avec toi, dans tes bras ». « Bien sûr qu'on est un couple normal. Tu es… mon amoureux. » Première fois que je le dis, première fois que je suis autorisé à le dire et… bordel, comme c'est bien. Ah, Taeoh, vraiment, je… je sais pas, c'est encore plus beau et précieux que tout ce que mon cerveau a pu imaginer jusque là. « Reste avec moi ce soir » « Je resterai à chaque fois que tu me le demanderas... » J'embrasse sa main doucement, puis ses lèvres avant de nicher ma tête contre son torse et d'échapper quelques larmes contre ma volonté, mais de sourire en même temps. Ma prise se resserre contre lui et je pousse un soupir libérateur avant de frotter mon nez contre sa peau, puis de l'embrasser doucement. « J'habite l'étage du dessous... » Je mordille ma lèvre. « Je savais vraiment pas que tu étais là, tu m'as jamais donné ton adresse. C'est le seul proprio qui a accepté de me louer quelque chose. » Je redresse mon visage pour le regarder tendrement, mon nez au niveau de son menton. « C'est comme si… la vie nous aidait à être ensemble. Je sais pas... » J'aime penser ça. « J'prends ma vie en main, j'ai plus envie que tu penses que je suis… un gamin irresponsable. J'ai deux boulots, et j'ai commencé des études en alternance qui me plaisent beaucoup pour devenir herboriste et naturopathe. J'en pouvais plus de la médecine, j'ai l'impression qu'on rend les gens encore plus malade, pour continuer de les soigner, juste pour faire du profit sur des êtres vivants. Ça me dégoûtait, mais j'aime l'idée de soigner et d'être utile aux autres. Et comme ça, j'pourrai écrire. Écrire des livres pour se guérir, se sentir mieux, sur les bienfaits du naturel... » J'espère qu'il trouvera ça bien… « Et j'pourrai revenir sérieusement à la boxe aussi, pour qu'on partage des bons moments comme avant entre coach et élève... »



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Re: Sometimes when you lost someone. You can't turn it back. [Feat Micha♥] | Jeu 1 Sep - 18:58
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Sometimes when you lost someone. You can't turn it back.
Feat Micha ▬ MiOh ♥

On pense souvent pouvoir s'éloigner d'une personne, ne pas être à ses cotés, l'observer de loin, sans jamais la toucher. On pense que tout ça c'est possible mais on réalise, souvent bien trop tard, que ce n'est pas envisageable, que notre cœur lui ne désire pas une telle chose et que malgré la volonté d'écouter sa raison, c'est difficile. Le cœur finit toujours par primer sur la raison, car il est bien plus intense et fort qu'on ne le croit. Je me sens mieux maintenant que je tiens Micha dans mes bras, qu'il est à mes côtés, sentant son odeur, sa peau contre la mienne. Je me sens rassuré, apaisé. J'ai le sentiment que rien ni personne ne pourra nous séparer, même si je sais que la vérité est toute autre. Je me suis longtemps obligé à passer outre mes sentiments, à les supprimer, les mettre de côté, m'empêchant d'être avec lui, mais je sais que désormais, ce n'est plus possible. Cela ne sert à rien de se voiler la face, de se cacher à chaque fois, il fait parti de ma vie et je l'aime. J'esquisse un sourire quand il me dit qu'il va rester, à mes côtés. Je me sens heureux, enfin heureux. Je caresse sa peau, embrasse son front, le serrant un peu plus contre moi, m'unissant à lui d'une certaine façon, me collant contre lui, comme si nous ne formions qu'un. Intérieurement je rougis lorsqu'il me dit que je suis son amoureux, mon cœur explose d'amour, de tendresse, de passion. J'ai envie de me cacher dans un trou de souris, honteux et joyeux. C'est la première fois que je me sens euphorique à l'idée d'être en couple, c'est la première fois que je me sens être en couple, réellement. C'est la première fois aussi, et surtout, que je suis dans les bras d'un homme, que mon cœur appartient totalement à un homme. « Oui, oui. Je suis ton amoureux et tu es mon amoureux », je ne peux m'empêcher de le répéter, à voix basse, comme si je voulais qu'il n'y ait que nous qui puissent l'entendre, même si nous sommes seuls dans cette pièce. Je frisonne d'aise lorsqu'il embrasse mes mains, le regarde avec une intensité déconcertante. Je goûte à ses lèvres si délicieuses, si électrisantes. Ses lèvres sont enfin miennes. Je ressens le besoin d'être avec lui, pour toujours, de l'embrasser encore et encore, de sentir sa peau contre la mienne, ses doigts entre les miens. J'ai besoin de me sentir à lui, pour lui, avec lui.

Je ferme délicatement mes yeux juste pour profiter de ce moment jusqu'à ce qu'il me dise vivre en dessous. Sur le moment, je m'écarte, le regarde, mes mains posés sur ses épaules, le scrutant intensément, essayant d'y voir une faille, un mensonge. Je ne sais pas si je me sens rassuré de le savoir ici, si près de moi. Je ne comprends plus rien, mon esprit semble soudainement brouiller. Je pensais qu'il partait ? Alors pourquoi a t-il un nouvel appartement ? Bien sûr, je sais que je ne lui ai jamais donné mon adresse mais ce n'est pas si difficile de l'avoir si l'on questionne les membres de la salle de boxe, alors le fait que cela soit une parfaite coïncidence me perturbe légèrement et j'ai du mal à le croire. Peut-être que oui, quelque part, c'est bien, c'est positif, mais ce n'est pas que positif. Certes, cela sera plus facile de se voir, je n'aurai pas à me déplacer, tout le temps, éveillant des soupçons, mais cela peut être aussi dangereux, il peut croiser de mauvaises personnes, on peut être surpris plus facilement, car il risque de venir souvent et moi je risque de venir aussi souvent chez lui, cela est un risque, pour nous, mais aussi pour notre amour. Cela risque de créer une dépendance et je ne veux pas, car à tout moment, tout peut prendre fin. De plus, il risque de voir de nombreuses femmes, venant dans mon appartement, moi les embrasant tel un homme sauvage, est-ce une bonne idée qu'il ait cette vision de moi ? Il risque d'être blessé, encore plus. Je suis quand même heureux de savoir qu'il a changé d'étude, qu'il s'est tourné vers une voie qui semble lui correspondre, plus que la médecine en tout cas. Il était temps qu'il change, pour quelque chose de plus épanouissant. Je vois qu'il grandit, de jour en jour. Je suis fier de lui mais je n'en demande pas autant et en si peu de temps. J'embrasse délicatement ses lèvres et ancre mon regard dans le sien « mais . . . tu ne devais pas partir ? Je croyais que tu partais ? ». Bien sûr je suis contente de savoir que ce n'est pas le cas, si c'est ça, mais quand même, au final, j'ai paniqué pour des brouilles, même si cela m'a permis de réaliser certaines choses et de prendre cette décision. « Bien sûr je suis contente, de te savoir dans le même immeuble, si près de moi, mais . .  . avoue que tu l'as fait exprès. Que tu as demandé à quelqu'un dans la salle de boxe pour avoir ce renseignement ? ». Je fais un petit sourire, taquin, puis reprends un visage plus sérieux. « Es-tu cependant sûr que c'est une bonne chose ? Il ne faudrait pas que l'on soit trop ensemble, pour ne pas éveiller les soupçons mais . . . cela risque d'être difficile. On risque de vouloir se voir souvent et . . . ce n'est pas forcément bien. En plus . . . », je laisse un moment de blanc, n'osant pas le dire, « n'oublie pas que dans mon lit . . . il y aura toujours d'autres femmes, que tu risques d'en croiser, de me voir avec elles, es-tu certain de pouvoir y faire face ? ». Il peut me dire oui, répondre positivement, mais, être face à la réalité ce n'est pas la même chose. « Je suis fier de toi, en tout cas. Tu prends enfin ta vie en main, tu choisis enfin une voie qui te plaît. Mais tu sais, ce n'est pas pour moi que tu dois le faire, mais pour toi. Tu dois devenir mature pour toi et non pas pour me prouver que tu es capable de prendre ta vie en main, je ne veux pas que ça soit le cas, mais que ça vienne de toi, de ton propre désir ». Parce que si un jour, nous venons à nous séparer, il risque de ne plus avoir aucune motivation et ça, je ne le souhaite pas. « Tu es sûr de vouloir tout ça ? D'avoir autant de changements en si peu de temps ? ».



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