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one step closer (#RAÏNA)

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one step closer (#RAÏNA) | Mar 30 Aoû - 20:47
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tenue — Des cartons partout, des plantes partout, des tableaux qui s'entassent dans des coins en attendant d'être accroché, canapé et fauteuils mal placé, tapis en vrac, couvertures partout, cuisine sans dessus dessous. Nina et Raï se sont décidés, ils emménagent dans le centre de la digital, et subissent les chaleurs lourdes de la fin du mois d'août sur un son tranquille d'une playlist chill. Nina sifflote doucement, sa tête suivant le rythme du dernier album de frank ocean. Elle sourit en coin parce qu'elle entend du bruit, surement un pied contre un carton ou un grognement de mécontentement, mais nina elle, est trop heureuse. Assise en tailleur sur un des meubles de la cuisine, elle déballe avec plaisir ses derniers achats, des mugs, verres, théière et assiette creuse. Elle avait eu le droit de faire tout comme elle voulait, il l'avait dit. Mais nina elle peut pas s'empêcher de lever la voix avec malice pour demander, l'air de rien « ça va, rien cassé? » , relevant ses yeux félins vers le salon pour essayer d'y voir quelque chose, le sourire au coin des lèvres. Venir vivre avec raï, c'était prétexter vouloir être plus proche du centre mais profiter d'être près de lui plus souvent pour le pousser à vivre, à aimer, à sortir à bouger, à sourire.



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Re: one step closer (#RAÏNA) | Mer 31 Aoû - 12:23
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tenue —  Un nouveau départ, un nouveau chez soi, une nouvelle vie, peut-être un peu meilleure, avec un peu plus de couleurs. Peut-être même plus de sourires, plus de rires, des chansons, des danses. Une belle vie dans un nouveau cocon qu’ils se construiraient à deux. Il ne savait pas tant pourquoi, pourquoi lui, pourquoi elle, pourquoi avait-il accepté, pourquoi avait-elle proposé, avec lui. C’étaient de nouvelles notes qui se dessinaient à leur partition qu’ils s’efforçaient d’écrire ensemble. Il savait qu’il y aurait certaines de fausses mais il savait surtout qu’il commençait à avancer pas à pas vers quelque chose de bancal, d’encore inconnu mais de bien plus lumineux.

La musique flottait dans l’air jusqu’à ses oreilles et un soupire passa ses lèvres en voyant tout et un peu n’importe quoi traîné sur le sol de leur nouvel appartement. Puis les meubles et les cartons. Il en tenait un gros, rempli de livres destiné à sa chambre qui lui cachait la vue alors, tout en tentant de ne pas le faire tomber, il regardait comme il le pouvait devant lui, puis le sol et devant. « Putain ! Nina ! Tu peux pas ranger tous tes trucs verts là ! » Les plantes qui jonchaient le parquet lui avaient tiré un léger cri de douleur alors qu’il venait de shooter dans un des pots en terre cuite. Il râlait dans son coin, marmonnant tout plein de choses que Nina n’entendrait pas de toute façon. Il regrettait presque déjà d’avoir pris cette décision. Pourtant, en entrant dans sa chambre, il savait qu’il ne pouvait plus faire demi-tour.

Le carton posé près de sa mini bibliothèque improvisée, Raï soupira une énième fois en voyant que Nina avait déjà envahi son univers. Il tira finalement son sac de son lit pour y prendre une petite boîte, qu’il rangea soigneusement dans la poche arrière de son jogging. Quelques minutes plus tard, il sortit enfin de sa chambre pour rejoindre la californienne. Il s’installa contre le plan de travail et la regarda ranger, tranquillement. « Je vois que tes trucs verts ont pas pu s’empêcher de finir dans ma chambre aussi. » qu’il réussit à lui dire, taquin.


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Re: one step closer (#RAÏNA) | Mer 31 Aoû - 14:34
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tenue — Fallait qu'ils accrochent qu'ils rangent qu'ils nettoient qu'ils s'organisent pour vivre à deux, pour se respecter pour se comprendre pour se supporter. Et nina elle, elle vit, elle sourit elle aime pour deux s'il faut, elle l'a toujours fait, et elle le fait encore plus pour eux deux. Et elle rigole quand il râle, l'imite même s'il ne la voit pas, grimaçant en dandinant la tête de droite à gauche avant de gueuler un « fuck off, elle t'as riens fait ma plante merde! » puis quasi direct derrière, elle ajoute en rigolant, alors qu'elle se tord pour poser les tasses dans l'étagère « et puis ça habille l'appart au moins! ».

Elle sourit nina parce que c'est marrant comme situation, pour elle ça sent le nouveau, le bonheur, comme être encore un peu plus indépendante, et de tout le monde cette fois. Parce que nina, c'est pas le genre à rentrer tout les soirs et dormir dans son lit. Elle, elle traîne, dans les dortoirs dans les appartements, chez les potes ou chez les amants, nina vole un peu partout. Avec ça, elle sera chez elle, elle pourra inviter ses oiseaux-amis chez elle, et faire vivre un peu raï, un peu avec elle. Elle voulait qu'il se sente bien lui aussi. Chez eux.

Et quand il s'approche, nina lui jette un regard-amour un regard-sourire avant de recommencer à ranger, déballant les mugs un par un en empilant le journal à leurs pieds. Elle se rassoit sur ses fesses et laisse tomber une des es jambes sur le rebord, tendant une main vers raï en plissant son nez comme pour se foutre de sa gueule, tirant sur une de ses petites dreads. « tu verras. ça va te zénifier la tête pour dormir. ça fait du bon air dans ta chambre. » elle dit ça avec un p'tit sourire, la main qui à tiré la dread viens lui poker la joue avant de retomber et cueillir la dernière tasse, rangée. Nina shoot dans le carton maintenant vide et se tourne un peu pour faire face à raï. « t'as faim ? moi un peu j'avoue, mais on a pas grand chose si ? » 15heures, l'heure du déjeuner quoi. Nina et raï qui s'apprivoisent pour vivre ensemble, c'est comme mettre chat et chien dans la même pièce et attendre l'instant fatidique de s'ils vont se câliner ou se chamailler.



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Re: one step closer (#RAÏNA) | Jeu 1 Sep - 16:24
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tenue — Un sourire, un vrai, parce qu’il retrouvait un peu l’âme qu’il avait perdue dans cette grande bâtisse. Et il se souvenait, il se rappelait encore les piques qu’ils se lançaient sous la provocation de leurs beaux jours. Alors Raï souriait, doucement, mais il souriait à Nina. Qui aurait pu un jour penser que ses deux-là décideraient d’habiter ensemble ? De se construire une vie ensemble ? Pas même eux l’auraient cru. Appuyé contre le plan de travail, il la regardait déballer tous ses autres petits trucs de ses cartons, il laissait son regard longer les nouveaux murs de leur nouvelle vie, qui allaient être décorés par la californienne, principalement parce qu’elle avait insisté pour le faire mais aussi parce que Raï s’en foutait un peu (beaucoup). Il soupira doucement à la remarque de la jeune femme, amusé par ses convictions. Il plissait les yeux face à elle et ses mains aux doigts félins qui vinrent s’emparer de ses cheveux. Parce que désormais, ils vivaient à deux, pour deux. Ils vivaient ensemble dans une atmosphère presque apaisante, tout se déroulait sans encombre. Seuls les cartons, les babioles, les plantes, les cadres et même les meubles devaient être rangés mais ils étaient chez eux, dans leur cocon où Raï se surprenait de s’y retrouver, de s’y plaire.

Raï n’avait pas faim, un comme peu comme une habitude au fond, il ne savait plus manger. « J’sais pas, tu veux commander quelque chose ? » un effort de plus pour la belle qui fêtait son vingt-quatrième anniversaire. Un effort de plus, juste pour elle, juste pour lui faire plaisir. Parce qu’il l’avait laissée croire tout au long de la journée qu’il avait oublié, qu’il n’y avait pas pensé. Pourtant, tout en sachant que Nina n’y prêterait pas attention, tout ça l’amusait. Il reprenait goût à s’amuser. Alors, il sortit son téléphone de sa poche, regardant Nina comme s’il attendait qu’elle énonce un numéro. Quelques instants et il posa son portable sur le bois de la cuisine. « Au fait. » Il sortit la boîte (contenant deux colliers) de son autre poche, celle qu’il avait récupérée dans sa chambre et la tendit avec une nonchalance voulue à sa colocataire. « Joyeux anniversaire la vieille. » il ne put s’empêcher d’esquisser un léger sourire en coin, presque fier de son attention. Jamais Raï n’avait offert quoi que ce soit à Nina, rarement Raï avait présenté une affection particulière envers elle. Mais ce jour-là, il avait fait l’effort, l’effort d’un nouveau départ, à deux.
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Re: one step closer (#RAÏNA) | Jeu 8 Sep - 12:31
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tenue — Elle le regarde Nina, et remarque cette étincelle dans ses yeux, comme des petites étoiles. elles brillent pas fort, elles sont pas nombreuses non plus, mais elles sont la, au fond de sa nuit noire. C'est beau, d'le voir s'illuminer, un peu, et nina s'en rend compte, de comment ça brille un peu plus chaque jour. Et elle évite de se rappeler des nuages, ceux qui cache sa lune, elle s'en fou de tout ça elle, elle veux se souvenir que de la beauté de la galaxie, et un jour, raï brillera tellement que la lune sera obligée de s'incliner devant lui. Elle le sait.  alors elle sourit en coin à leur chamaillerie d'enfant, cette naïveté qu'ils avaient laissé dans leur chambre d'ado, dans leurs conneries d'avant.

« j'ai envie d'un burger. » qu'elle dit en haussant les épaules, hochant doucement la tête pour approuver la commande. Elle fixe le téléphone avec un nouveau sourire en coin, « tu crois que j'connais le numéro ? ça fait un truc du genre 400 - quoi ? » Elle arque un sourcil, l'américaine, penche un peu la tête en regardant raï et son sourire-enfant, celui qui fait une connerie, fier de lui, puis baisse les yeux sur la petite boîte, un rire innocent glissant entre ses lèvres à son joyeux anniversaire. Alors elle, elle marmonne en prenant la boîte avec la même nonchalance. « t'es con putain. » Rapidement, ses yeux font un aller-retour visage de raï-boîte, avant de l'ouvrir et de voir les deux jolies pendentifs. Elle les observe, les touche du bout des doigts, les imprime dans sa mémoire en silence, sourit à la vue des bijoux.

sa lune, son soleil. Nina relève les yeux et tend un bras vers raï, ne lui laisse pas le choix et l'attrape par le t-shirt pour le forcer à faire le pas qui les sépare, puis enroule son bras autour de sa nuque pour le serrer contre elle. Pas un long câlin, pas un truc ambiguë, juste un merci, un amour de elle à lui. « thank you. » nina se redresse avec un sourire en coin, passe sa main sur les dreads du plus jeune avant de lui tendre la petite boîte avec un grand sourire. « tu m'les met ? » avant de lui tourner le dos, s'asseyant en tailleurs sur le plan de travail, laissant son regard voguer vers la fenêtre en face d'elle, attachant dans un chignon mal-fait ses cheveux longs.

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Re: one step closer (#RAÏNA) | Lun 12 Sep - 0:50
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tenue — Fallait pas grand-chose pour la faire sourire, Nina, pour lui faire plaisir aussi. Chaque pas qu’il faisait pour avancer, pour entrer dans son monde et se partager, à deux, il voyait bien que ça la rendait un peu plus heureuse, Nina, un peu plus lumineuse elle aussi. Ça lui plaisait au coréen-italien, de la voir sourire, de la voir s’ouvrir et puis d’essayer, la californienne faisait beaucoup d’efforts pour lui, pour eux. Elle s’immisçait un peu plus chaque jour dans sa tête, et Raï avait presque peur qu’elle ne puisse plus s’en aller. Comme cet oiseau indépendant qu’elle était, elle venait parfois s’emprisonner dans son esprit puis déployer ses ailes pour repartir comme elle était venue. Il la regardait, la sauvageonne, féline, si belle, se surprenait-il à penser. Parce qu’il n’avait pas toujours apprécié les doux pas et les sourires lumineux de la jeune femme, il les avait longtemps méprisés et parfois il avait appuyé sur sa naïveté pour voir ses yeux répliquer. Il avait aimé la chercher, mais bien moins sainement qu’à ce moment-là. Il va longtemps voulu détruire ce petit monde-soleil qui lui tournait autour, petit à petit, à coups de mots et de silences, à coups d’gamineries qu’ils se plaisaient à partager désormais.

Il s’empêcha de rire, Raï, à cette remarque qui le fit se mordiller la lèvre inférieure. Parce qu’il avait réussi son coup, il l’avait surprise et il la voyait sourire, comme il l’avait voulu. Alors il la regardait comme un enfant aux yeux brillants, cherchant à savoir si ça allait lui plaire, s’il avait bien choisi. Puis l’étreinte de Nina répondit à ses questions. Il se surprit même, pendant ces quelques secondes, à respirer son odeur, à répondre à ce câlin d’une main posée dans son dos. Il se faisait plus spontané, parfois un peu plus tactile, de ce qu’il pouvait. Et il souriait, surtout, il souriait sans s’arrêter parce que les yeux-rieurs de Nina lui faisait chaud au cœur. C’était tout doux, tout tendre, il commençait à prendre cette habitude, à ne plus fuir ces sentiments étranges.

Raï prit alors la boîte, retirant les colliers pour les passer autour de son cou lorsqu’elle fut retournée. Il accrocha soigneusement les deux avant de poser la boîte sur le plan de travail, près de Nina. Puis, il posa ses mains sur les hanches de la brune pour la retourner face à lui. « Ça te plaît alors ? » qu’il osa demander comme inquiet. Son regard ne quittait pas les pendentifs et ses pensées passèrent ses lèvres. « Ils te vont bien, en tout cas. » Il essayait Raï, maladroitement, il essayait. Il le voulait pour elle sans vraiment comprendre pourquoi mais peut-être qu’au fond, il commençait à se foutre un peu de ça. Parce que c’était elle, c’était Nina.

Il avait gardé cette main sur sa hanche sans même s’en rendre compte, et cette même main, glissa le long de sa côte, tout comme ses orbes jusqu’à sa mâchoire puis ces dernières jusqu’à ses yeux. Il essayait Raï, à vivre, à réapprendre une autre vie. Il essayait d’apprécier de nouvelles choses, d’apprécier de ne pas tout contrôler. Alors il essayait, pourquoi pas, juste une fois, de caresser sa nuque du bout des doigts; de vaincre cette peur de trop ressentir à l’intérieur. Mais c’était comme une promesse silencieuse qu’il vint poser sur les lèvres de la Belle, comme un murmure, une envie. Juste parce qu’il essayait de faire place à un peu plus de vie.
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Re: one step closer (#RAÏNA) | Lun 12 Sep - 1:30
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tenue — Elle dérive, la gamine, son regard, ses pensées, tout s'envole vers le ciel bleu, loin derrière la ville, et elle sourit parce qu'elle vole loin et pourtant, elle à bien le coeur accroché à l'instant présent. Elle avait cette sensation encore présente, de chaleur dans le creux de son dos, d'une trace de main qui laisse une trace de lui, une trace de vie. Les doigts de raï sur sa nuque pour attacher les colliers lui arrache un sourire alors qu'elle penche un peu la tête vers l'avant, fermant les yeux quelques instants en inspirant longuement. Détendue, parce que tout est simple, en ce moment, tout est doux.

Pas de cri, pas de noir, juste un peu de soleil, juste assez pour illuminer sa lune. Et des sourires, des rires, les yeux-enfants d'un peter pan devenu trop adulte, trop vite. Nina suit le mouvement de raï et se laisse guider en se tournant à nouveau sur le plan de travail, ses mains posées sur ses chevilles alors qu'elle laisse retomber un de ses pieds dans le vide, en demi-tailleur, ses yeux malice-amour cherchant ceux du garçon. Et puis c'est marrant parce que si comme tout d'un coup, avec cette lune et ce soleil autour du cou, nina à la clé pour son dedans, pour son coeur, ses sourires et son bonheur. Alors elle plonge, Nina, elle en profite pour laisser son propre amour de l'homme, amour des autres, amour de lui exploser en un sourire et en un regard, le couvant presque alors que lui détaille son cou. Un peu d'malice dans la voix alors qu'elle répond dans un demi-son souriant « Merci. »

Et ce contact, c'est doux. Cette chaleur qui remonte le long de ses côtes et de sa peau et de son coeur. C'est doux. Et ça palpite aussi à l'intérieur, et ça fait sourire Nina, encore plus, elle qui penche doucement la tête sur le côté, qui admire cette concentration du garçon qu'il à de suivre ses gestes, son regard ébène et la beauté pâle de sa peau. Et elle se mordille un peu les lèvres la belle en appréciant chaque caresse, chaque geste, chaque contact de sa peau contre la sienne. C'est marrant parce que c'est pleins soleil dehors. Raï, il s'ouvre au jour. C'est doux.

Et pendant un instant, ils s'aiment assez, assez pour qu'il se rapproche pour sceller ce nouveau chapitre, cette nouvelle amitié, assez pour vivre, dans son entièreté. Et l'amour joue des tours dans l'estomac de nina et son coeur qui bat, plus fort, et leur lèvres qui se rencontrent pour la première fois. C'est marrant ce sentiment, elle qui connaît tant l'amour, savoure ce contact comme si c'était l'unique fois, sensation nouvelle et inconnue, différente. Et pourtant elle n'ose pas l'accentuer, trop. elle y répond avec plaisir mais rouvre ls yeux, cherche son regard, souffle doucement sur les lèvres du garçons avant de doucement rire, et dans un murmure, s'exprimer. « ça m'plait, oui. » Mais nina, elle change pas, elle reste la nina spontanée qu'il connait, alors elle sourit et glisse ses bras autour de la nuque du garçon, l'attire dans une étreinte, douce et forte à la fois, son dos se cambrant pour se grandir un peu, pour l'enlacer pour de vrai, cachant son visage dans son cou, son souffle chatouillant sa peau pâle. Elle résiste pas, la fille soleil, elle l'embrasse cette peau à sa portée, juste une pression, juste un baiser avant de doucement casser cette étreinte, juste assez pour pouvoir à nouveau le regarder, fondre sous son regard noir, le regarder avec cette malice douce.

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Re: one step closer (#RAÏNA) | Jeu 13 Oct - 13:29
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tenue — Il avait caressé sa peau de ses doigts fins et masculins avec tendresse. Cette tendresse dont il n'avait jamais vraiment su faire preuve auparavant, parce qu’on lui avait jamais appris, parce que Raï, c'était la brute intelligente, qui savait parler et tout contrôler. Raï il bousculait, il souriait d'une malice malsaine, d'un regard vide et surtout trop noir. Il avait caressé sa peau comme pour la connaître, comme pour renaître, et l'apprendre elle aussi, cette peau qui faisait partie de sa vie. Raï n'y avait jamais cru, à l'amour, aux caresses, à la douceur de ce regard qui transperce. C’était la nuit dans son monde, c’était trop sombre. Et il devait s'adapter à toute la lumière qu'elle laissait entrer. Souvent, il en était ébloui mais il apprenait à voir d'une autre manière, à se reconstruire dans l'inconnu. Et puis, Raï, juste à ce moment, il était fatigué, fatigué de faire semblant, de réfléchir avant de sourire, de parler, d'échanger. C’était, pour la première fois, son cœur qui parlait. Son cœur qui battait si fort qu’il avait peur d’imploser.

La sensation d’être sur son cheval de fer, à 300km/h, sur des virages qui longeaient le ravin. La sensation d’être face à un homme dangereux, violent, sans Renzo, juste face à ses doutes mais surtout face à ce qu’on lui avait appris. La sensation d’être attaché, assis, mal assis, et que la voix de Reeva bourdonne à ses oreilles pour lui souhaiter bonne chance. La sensation d'être sur la sellette, à chaque moment de sa vie, de voir Reira et son père, Reira et les coups. C’était l’adrénaline-nouvelle qui lui chatouillait les veines, l’adrénaline simple, celle à portée de main, celle du quotidien. C’était l’adrénaline-amour qui lui murmurait au son de la musique en fond, qu’il était temps de profiter de ce qu’il avait.

Le garçon avait juste fait place à l’attirance de ses lèvres étrangères sans la refouler, sans même y penser. Ce n’était pas fougueux, ce n’était pas passionnel, c’était juste un instant d’amour posé sur ses lèvres qui retournait l’intérieur. Une envie, comme un besoin de sceller quelque chose de singulier. Marquer ce jour de renouveau par un baiser qui effaçait quelques secondes leurs disputes passées. Raï goûtait au baiser tendre sans s’y attarder; son regard avait cherché celui de Nina, épris d’un instinct de confiance. Autant profiter avant que tout recommence. Et il en vint à sourire, un sourire sincère, un léger bien-être qui défigurait son visage pour le rendre moins terne. Il se laissa porter par l’affection de la californienne, les mains de part et d’autre de son corps et la marque humide déposée dans son cou lui procura un frisson qu’il réprima. Il se sentait bien près d’elle, un peu plus léger, à mieux respirer. Mais Raï ne perdit surtout pas une seconde pour être celui qu’il avait toujours été. Et d’un demi-sourire taquin, il soupira à quelques centimètres des lèvres de Nina. « Ca ne dispense pas le fait que tes trucs verts m’font chier. » Ses doigts vinrent caresser son front pour déplacer une mèche de cheveux rebelle et il déposa un baiser sur son nez avant de la quitter, ne la lâchant pas de son regard complice pour se pencher vers un des cartons éparpillé dans le salon et se remettre au rangement de leur nouveau chez eux.
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Re: one step closer (#RAÏNA) | Dim 29 Jan - 11:16
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Elle avait relever la tête pour le regarder avec plaisir, avec bonheur. C'était sain, simple à cet instant, comme si rien ne pouvais les empêcher d'exister, d'être heureux, de vivre pour eux. Nina adorait voir cette spontanéité sur le visage de raï, cet instant bonheur, et son souffle sur ses lèvres la fait sourire encore un peu plus avant qu'elle ne rigole à sa remarque. Les doigts fins de Nina caressent sans trop y faire attention la nuque du garçon avant d'un même mouvement, coordonné au siens, faire semblant de le repousser en lâchant un « arrête! ».

Lui et elle, c'était comme un nouveau départ. Nina sauta du plan de travail et posa ses deux mains sur ses hanches en inspirant un grand coup, comme complètement revigorée par la scène passée. Un moment intime entre elle et lui, qu'eux seuls comprendront et aimeront. Alors le temps file dans cette ambiance tranquille, elle comme lui rangent quelques cartons, déballent les livres qui raconte des histoires. La belle s’dit qu’ils en ferait une belle eux deux, d’histoire. Le salon se vide petit à petit, assez pour pouvoir bouger les meubles dont le canapé. Alors Elle se pose contre et relève le nez en soufflant pour enlever une mèche rebelle, son chignon se cassant de plus en plus la gueule. « raï ? t’peux m’aider à bouger le canapé? On le met ou? » La gamine qu’elle est grimpe dessus et se pose sur la partie la plus haute, regardant l’appartement avec un sourire satisfit en attendant le garçon. Quand il entre à nouveau dans le salon, elle sourit en tournant le regard vers lui. Et dans sa tête, quelques flash de bonheur de cet instant passé, une envie de recommencer, mais faut y aller en douceur qu’elle se dit, faut pas se presser.parce que de toute façon on a toute la vie pour recommencer.
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Re: one step closer (#RAÏNA) | Ven 3 Mar - 17:38
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Un carton dans les bras, le dernier qui encombrait leur nouveau salon, Raï partit à la salle de bain pour y ranger les quelques affaires restantes. Une brosse à dents, puis une deuxième, qu’il prit soin de mettre dans le pot destiné à les unir par de simples objets du quotidien. Il sortit les serviettes, qu’il rangea dans le placard, et quelques produits de beauté qu’il finit par simplement poser à côté de l’évier en entendant la voix de Nina résonner jusqu’à lui. Le carton trouva sa place sur le sol et l’italien vint rejoindre la californienne « Mh ? Peut-être devant la fenêtre, en face de l’entrée… on peut faire le coin salon/télé par-là ? » il s’approchait un peu plus à chaque mot qu’il prononçait, il s’approchait un peu d’elle, finissant sa course légère et lente jusqu’à se heurter contre ses jambes, avant de poser ses mains sur les genoux de Nina. « Qu’est-ce que tu en penses ? » et l’atmosphère était devenu plus réelle, même plus simple, dans une chaleur que Raï partageait désormais avec elle. Il était entré, en un baiser, dans un ce monde avec facilité. Tout devenait, plus simple, juste simple, sans questions, quelques regards, même quelques sourires. Raï se surprenait à ne pas empêcher son sourire naître sur ses lèvres, Raï se surprenait à sourire par le simple regard de la californienne. Son corps près du sien, il sentait que Nina était parfaitement accordée à l’univers qu’elle avait installé dans l’appartement et Raï, lui, il se sentait, pour la première fois depuis bien longtemps, à la place qu’il devait être.
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Re: one step closer (#RAÏNA) | 
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