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(ronronner) entre tes bras x hwali
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Hwang Bomi
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Re: (ronronner) entre tes bras x hwali | Mar 6 Sep - 23:01
Assis devant la télévision, je me retrouve seul dans mon appartement et compte notamment profiter de la situation pour me détendre et pour me remettre de mes émotions. Il faut dire que je viens tout juste de rentrer de vacances et bon sang, ce court séjour m'a fait le plus grand bien. Non pas que je rencontre une période de difficulté mais disons que j'enchaîne les longues journées de travail depuis que j'ai décidé de lancer cette concession automobile. Par chance, celles-ci se retrouvent moins pesantes grâce à l'aide de certains de mes amis ou simples collègues. Néanmoins, cela ne m'empêche pas d'être un peu blasé à l'idée de retourner au travail. Je risque d'avoir pas mal de paperasse sur le bureau dés demain matin et cette idée ne m'enchante pas forcément. Bien sûr, je suis content d'avoir un emploi et surtout une entreprise qui fonctionne bien mais tout de même... J'ai passé un excellent moment avec mon amie d'enfance, surtout que les décors d’Hawaï sont tout bonnement magnifiques. Autant que peuvent l'être certaines demoiselles, touristes ou locales. Au fond, je ne suis pas raciste. Oh non, j'aime trop les jolies choses pour ça ! Esquissant un sourire à cette pensée, je me concentre de nouveau sur le match de football américain féminin. Non pas que j'aime particulièrement ce sport mais les tenues de ces belles amazones ont le don de me satisfaire. Toutefois, je suis dans la contrainte de devoir me lever afin de récupérer quelques glaçons dans mon congélateur. Même si je reviens de vacances dans un endroit particulièrement chaud, je suis plutôt sensible aux températures élevées. Et puis, au fond, c'est toujours agréable de boire un truc frais. Me chargeant alors de répondre à mes propres besoins, je m'installe de nouveau sur le sol, le dos plaqué contre le canapé. Heureusement que le salon est grand. Je n'aurais jamais pu étaler entièrement mes jambes dans un lieu comme...Et bien, par exemple, les dortoirs des fraternités. Oh bien sûr, les gens vont juger qu'ils ressemblent à de grands palaces mais clairement, je n'en garde pas forcément d'excellents souvenirs.J'aime bien mon autonomie, j'aime bien avoir mon propre logement au lieu de devoir partager ça avec d'autres personnes. Enfin, nous méritons tous une intimité ?! Faut-il vraiment nous priver pour la vie collective ? Bref, en attendant, je suis une nouvelle fois interrompue dans mon visionnage sauf que cette fois-ci, c'est dû à la sonnette. Lâchant un juron, je prends la direction de la porte d'entrée et regarde par le judas pour identifier la personne qui attend patiemment, ou du moins, qui fait de son mieux. Et pour tout dire, je suis assez surpris mais ouvre quand même la porte à cette personne qui me semble être Aliyyah. Une fois la porte ouverte, il n'y a plus aucun doute mais la situation ne s'arrange pas quand je vois avec quoi elle s'est ramenée. Plantant mon regard dans le sien, à la recherche d'explications, l'étudiante me répond à la vitesse de la lumière et sans réellement articuler. Je lâche alors un '' hein '' inaudible avant d'apercevoir son chat filer tout droit dans mon logement. La tête baissée pour observer la créature à mes pieds, je hausse les sourcils d'un air blasé. « Qu'est-ce qui se passe ? Ils t'ont viré ? » Puis, je tourne la tête pour chercher son chat du regard. « Hum, tu peux rappeler ta bête avant qu'il fasse une connerie ? »
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Assis devant la télévision, je me retrouve seul dans mon appartement et compte notamment profiter de la situation pour me détendre et pour me remettre de mes émotions. Il faut dire que je viens tout juste de rentrer de vacances et bon sang, ce court séjour m'a fait le plus grand bien. Non pas que je rencontre une période de difficulté mais disons que j'enchaîne les longues journées de travail depuis que j'ai décidé de lancer cette concession automobile. Par chance, celles-ci se retrouvent moins pesantes grâce à l'aide de certains de mes amis ou simples collègues. Néanmoins, cela ne m'empêche pas d'être un peu blasé à l'idée de retourner au travail. Je risque d'avoir pas mal de paperasse sur le bureau dés demain matin et cette idée ne m'enchante pas forcément. Bien sûr, je suis content d'avoir un emploi et surtout une entreprise qui fonctionne bien mais tout de même... J'ai passé un excellent moment avec mon amie d'enfance, surtout que les décors d’Hawaï sont tout bonnement magnifiques. Autant que peuvent l'être certaines demoiselles, touristes ou locales. Au fond, je ne suis pas raciste. Oh non, j'aime trop les jolies choses pour ça ! Esquissant un sourire à cette pensée, je me concentre de nouveau sur le match de football américain féminin. Non pas que j'aime particulièrement ce sport mais les tenues de ces belles amazones ont le don de me satisfaire. Toutefois, je suis dans la contrainte de devoir me lever afin de récupérer quelques glaçons dans mon congélateur. Même si je reviens de vacances dans un endroit particulièrement chaud, je suis plutôt sensible aux températures élevées. Et puis, au fond, c'est toujours agréable de boire un truc frais. Me chargeant alors de répondre à mes propres besoins, je m'installe de nouveau sur le sol, le dos plaqué contre le canapé. Heureusement que le salon est grand. Je n'aurais jamais pu étaler entièrement mes jambes dans un lieu comme...Et bien, par exemple, les dortoirs des fraternités. Oh bien sûr, les gens vont juger qu'ils ressemblent à de grands palaces mais clairement, je n'en garde pas forcément d'excellents souvenirs.J'aime bien mon autonomie, j'aime bien avoir mon propre logement au lieu de devoir partager ça avec d'autres personnes. Enfin, nous méritons tous une intimité ?! Faut-il vraiment nous priver pour la vie collective ? Bref, en attendant, je suis une nouvelle fois interrompue dans mon visionnage sauf que cette fois-ci, c'est dû à la sonnette. Lâchant un juron, je prends la direction de la porte d'entrée et regarde par le judas pour identifier la personne qui attend patiemment, ou du moins, qui fait de son mieux. Et pour tout dire, je suis assez surpris mais ouvre quand même la porte à cette personne qui me semble être Aliyyah. Une fois la porte ouverte, il n'y a plus aucun doute mais la situation ne s'arrange pas quand je vois avec quoi elle s'est ramenée. Plantant mon regard dans le sien, à la recherche d'explications, l'étudiante me répond à la vitesse de la lumière et sans réellement articuler. Je lâche alors un '' hein '' inaudible avant d'apercevoir son chat filer tout droit dans mon logement. La tête baissée pour observer la créature à mes pieds, je hausse les sourcils d'un air blasé. « Qu'est-ce qui se passe ? Ils t'ont viré ? » Puis, je tourne la tête pour chercher son chat du regard. « Hum, tu peux rappeler ta bête avant qu'il fasse une connerie ? » something wrong with usImagination, of course, can open any door - turn the key and let terror walk right in.
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Re: (ronronner) entre tes bras x hwali | Sam 15 Oct - 18:37
Comment ça ils m’ont viré ? Nan mais n’importe quoi ! On ne vire pas quelqu’un de chez lui, le dortoir c’est mon toit quand même. Mon seul toit qui plus est, contrairement à la plupart des autres je n’ai pas de maison familiale où aller me réfugier si ça va mal. Enfin, si parce que je considère les sangos comme ma famille alors le dortoir c’est ma maison familiale. Toujours est-il qu’en plus, je ne vois pas pourquoi ils n’auraient viré du dortoir… Je ne suis pas si terrible que ça à vivre si c’est ce qu’il sous-entend. Aussi loin que je me souvienne aucun de mes coloc ne s’est jamais plaint de moi ! Même qu’aucun sango ne s’est jamais plaint de moi ! Bon, ok, ça, c’est faux mais eux… Ils ne comptent pas et c’est tout. De toute façon, ils seront super tristes de ne plus trouver mes gâteaux qui les attendent dans la cuisine en rentrant des cours. Je suis sûre que même Minsoo il va regretter que je sois partie ! Je m’apprête à lui demander pourquoi il pense que les sangos m’ont viré du dortoir parce que ça m’intéresse, mais je me retiens parce que je sens que la réponse ne va pas me plaire. Et comme ce n’est pas le moment que j’ouvre ma gueule pour m’énerver, j’ai besoin d’un canapé avant tout, je ne préfère pas savoir. Du coup, j’ouvre la bouche deux secondes pour finalement ravaler ma question. Mais faut quand même que je lui explique ce que je fais là. Je me pointe chez lui avec ma valise et mon chat, il mérite au moins des explications. Alors que je réfléchis à comment lui expliquer, sans passer pour une ado conne trop fière et trop trouillarde, que je me suis brouillée avec mon frère sango par ma faute et que j’ai fugué de la maison par peur de l’affronter, il me demande de récupérer mon chat qui est déjà en train de faire le tour du propriétaire. « Oh mais t’inquiètes, Phantom ne fait jamais de conneries, il est super bien élevé ! » je lui souris. Là n’est pas la question je sais, mais avec un peu de chance, ça lui fera avaler la pilule plus facilement. Mais je prends quand même l’initiative d’aller chercher mon chat pour pas froisser monsieur, je ne suis clairement pas en position de force. Puis c’est reculé pour mieux sauter, de toute façon. « Pardon... » je pousse un peu l’épaule de Hwanbaek pour pouvoir pénétrer dans l’appartement, sans oublier ma valise, bien sûr. Je me débarrasse vite fait de mes chaussures dans l’entrée puis je pose ma valise pour un mur pas trop loin du canapé. Je l’ouvre un instant pour récupérer la couverture polaire de mon chat. J’appelle mon chat qui réplique directement quand il me voit poser sa couverture sur le canapé, il monte pour se coucher en ronronnant. Je m’installe à mon tour sur le canapé, en tailleur à côté de lui, et je le caresse en souriant. Je finis par remarquer le regard de Hwanbaek sur moi. Je me suis peut-être mise trop à l’aise là… Alors je pose les deux pieds parterre et je serre mon chat et son plaid dans mes bras. « Ah euh oui, ce que je fais là… Hmm, problème familial ? ». Quoi ? En soit, s’engueuler avec un sango, c’est un problème familial. C’est court, claire comme explication et ça m’évite de rentrer dans les détails. Maintenant, faut que j’avoue le plus dur. « Du coup, j’avais besoin de m’isoler… » aka comment ne pas avoir à dire qu’on a fugué parce qu’on sait qu’on a tort.
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Comment ça ils m’ont viré ? Nan mais n’importe quoi ! On ne vire pas quelqu’un de chez lui, le dortoir c’est mon toit quand même. Mon seul toit qui plus est, contrairement à la plupart des autres je n’ai pas de maison familiale où aller me réfugier si ça va mal. Enfin, si parce que je considère les sangos comme ma famille alors le dortoir c’est ma maison familiale. Toujours est-il qu’en plus, je ne vois pas pourquoi ils n’auraient viré du dortoir… Je ne suis pas si terrible que ça à vivre si c’est ce qu’il sous-entend. Aussi loin que je me souvienne aucun de mes coloc ne s’est jamais plaint de moi ! Même qu’aucun sango ne s’est jamais plaint de moi ! Bon, ok, ça, c’est faux mais eux… Ils ne comptent pas et c’est tout. De toute façon, ils seront super tristes de ne plus trouver mes gâteaux qui les attendent dans la cuisine en rentrant des cours. Je suis sûre que même Minsoo il va regretter que je sois partie ! Je m’apprête à lui demander pourquoi il pense que les sangos m’ont viré du dortoir parce que ça m’intéresse, mais je me retiens parce que je sens que la réponse ne va pas me plaire. Et comme ce n’est pas le moment que j’ouvre ma gueule pour m’énerver, j’ai besoin d’un canapé avant tout, je ne préfère pas savoir. Du coup, j’ouvre la bouche deux secondes pour finalement ravaler ma question. Mais faut quand même que je lui explique ce que je fais là. Je me pointe chez lui avec ma valise et mon chat, il mérite au moins des explications. Alors que je réfléchis à comment lui expliquer, sans passer pour une ado conne trop fière et trop trouillarde, que je me suis brouillée avec mon frère sango par ma faute et que j’ai fugué de la maison par peur de l’affronter, il me demande de récupérer mon chat qui est déjà en train de faire le tour du propriétaire. « Oh mais t’inquiètes, Phantom ne fait jamais de conneries, il est super bien élevé ! » je lui souris. Là n’est pas la question je sais, mais avec un peu de chance, ça lui fera avaler la pilule plus facilement. Mais je prends quand même l’initiative d’aller chercher mon chat pour pas froisser monsieur, je ne suis clairement pas en position de force. Puis c’est reculé pour mieux sauter, de toute façon. « Pardon... » je pousse un peu l’épaule de Hwanbaek pour pouvoir pénétrer dans l’appartement, sans oublier ma valise, bien sûr. Je me débarrasse vite fait de mes chaussures dans l’entrée puis je pose ma valise pour un mur pas trop loin du canapé. Je l’ouvre un instant pour récupérer la couverture polaire de mon chat. J’appelle mon chat qui réplique directement quand il me voit poser sa couverture sur le canapé, il monte pour se coucher en ronronnant. Je m’installe à mon tour sur le canapé, en tailleur à côté de lui, et je le caresse en souriant. Je finis par remarquer le regard de Hwanbaek sur moi. Je me suis peut-être mise trop à l’aise là… Alors je pose les deux pieds parterre et je serre mon chat et son plaid dans mes bras. « Ah euh oui, ce que je fais là… Hmm, problème familial ? ». Quoi ? En soit, s’engueuler avec un sango, c’est un problème familial. C’est court, claire comme explication et ça m’évite de rentrer dans les détails. Maintenant, faut que j’avoue le plus dur. « Du coup, j’avais besoin de m’isoler… » aka comment ne pas avoir à dire qu’on a fugué parce qu’on sait qu’on a tort.Hwang Bomi
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Re: (ronronner) entre tes bras x hwali | Ven 28 Oct - 15:11
Les propos de la jeune femme étant inexistants ou alors inaudibles, je décide de me lancer, en suggérant un ras-le-bol général des sangos vis-à-vis de la demoiselle. Je ne suis pas certain de faire preuve de tact mais ces histoires de fraternité ne m’intéressent plus depuis longtemps. D’ailleurs, quand je faisais partie des pyobeom, je dois avouer que je n’étais pas le premier à vouloir frapper tout le monde, préférant me concentrer sur mes propres objectifs. Et, j’ai beau avoir l’esprit d’équipe, je préfère utiliser ma carte de la stupidité pour d’autres domaines. Je crois notamment que l’un d’entre nous est touché par ce syndrome. En effet, à peine la porte ouverte, son animal de compagnie – un vulgaire chat – décide de se faufiler entre mes jambes pour pouvoir rejoindre l’appartement. Il a tendance à prendre trop vite ses aises mais cela ne semble pas déranger Aliyyah, qui réagit seulement au moment de ma remarque. Et encore… J’aurais préféré entendre autre chose que son avis sur le comportement de son chat. Je me fiche de savoir s’il n’est pas du genre à arracher deux-trois coussins. Non, la seule chose à laquelle je pense - et ce malgré mes propos -, c’est le nombre de poils qu’il pourrait laisser sur mes affaires mais aussi sur celles de ma colocataire. Qui sait ? Je ne lui ai jamais demandé si elle était allergique aux chats. Affichant un sourire forcé, je guette le petit garnement avant de poser finalement de nouveau mon attention sur mon amie. Celle-ci s’invite à son tour dans mon logement mais ne perd pas une seule seconde pour tirer sa valise. Je lui ai demandé d’aller chercher son chat, non pas de s’installer. D’ailleurs, je crois que cette vision a le don de réussir à me choquer. Restant au niveau de la porte, j’observe silencieusement leur petit numéro et me demande si on l’a éduqué de cette manière dans son foutu pays d’origine. Je referme la porte derrière moi, geste qui n’est évidemment pas signe de victoire de mon côté, tout en lâchant un nouveau soupir. Puis, j’écoute son semblant d’explication avant d’arquer un sourcil. « Un problème familial, toi ?! » Je rigole doucement. « Je pensais pas que tu étais du genre à avoir besoin de t’isoler. » Ou peu importe le mot qu’elle utilise. Je m’assois à mon tour et grattouille la tête du chat dans une envie de l’emmerder. « Tu comptes faire quelque chose pour régler ce ‘’ problème familial ‘’ ? Parce que l’hôtel, ça risque de revenir cher à l’année. » Autant me foutre d’elle. Aliyyah n’a même pas le cran de me le dire ouvertement. Pourtant, nous sommes toujours les premiers à nous balancer nos quatre vérités.
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Les propos de la jeune femme étant inexistants ou alors inaudibles, je décide de me lancer, en suggérant un ras-le-bol général des sangos vis-à-vis de la demoiselle. Je ne suis pas certain de faire preuve de tact mais ces histoires de fraternité ne m’intéressent plus depuis longtemps. D’ailleurs, quand je faisais partie des pyobeom, je dois avouer que je n’étais pas le premier à vouloir frapper tout le monde, préférant me concentrer sur mes propres objectifs. Et, j’ai beau avoir l’esprit d’équipe, je préfère utiliser ma carte de la stupidité pour d’autres domaines. Je crois notamment que l’un d’entre nous est touché par ce syndrome. En effet, à peine la porte ouverte, son animal de compagnie – un vulgaire chat – décide de se faufiler entre mes jambes pour pouvoir rejoindre l’appartement. Il a tendance à prendre trop vite ses aises mais cela ne semble pas déranger Aliyyah, qui réagit seulement au moment de ma remarque. Et encore… J’aurais préféré entendre autre chose que son avis sur le comportement de son chat. Je me fiche de savoir s’il n’est pas du genre à arracher deux-trois coussins. Non, la seule chose à laquelle je pense - et ce malgré mes propos -, c’est le nombre de poils qu’il pourrait laisser sur mes affaires mais aussi sur celles de ma colocataire. Qui sait ? Je ne lui ai jamais demandé si elle était allergique aux chats. Affichant un sourire forcé, je guette le petit garnement avant de poser finalement de nouveau mon attention sur mon amie. Celle-ci s’invite à son tour dans mon logement mais ne perd pas une seule seconde pour tirer sa valise. Je lui ai demandé d’aller chercher son chat, non pas de s’installer. D’ailleurs, je crois que cette vision a le don de réussir à me choquer. Restant au niveau de la porte, j’observe silencieusement leur petit numéro et me demande si on l’a éduqué de cette manière dans son foutu pays d’origine. Je referme la porte derrière moi, geste qui n’est évidemment pas signe de victoire de mon côté, tout en lâchant un nouveau soupir. Puis, j’écoute son semblant d’explication avant d’arquer un sourcil. « Un problème familial, toi ?! » Je rigole doucement. « Je pensais pas que tu étais du genre à avoir besoin de t’isoler. » Ou peu importe le mot qu’elle utilise. Je m’assois à mon tour et grattouille la tête du chat dans une envie de l’emmerder. « Tu comptes faire quelque chose pour régler ce ‘’ problème familial ‘’ ? Parce que l’hôtel, ça risque de revenir cher à l’année. » Autant me foutre d’elle. Aliyyah n’a même pas le cran de me le dire ouvertement. Pourtant, nous sommes toujours les premiers à nous balancer nos quatre vérités. something wrong with usImagination, of course, can open any door - turn the key and let terror walk right in.
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Re: (ronronner) entre tes bras x hwali | Ven 11 Nov - 21:14
Pourquoi ça le fait marrer au juste ? Ok, j’avoue que ça peut paraître bizarre parce que je suis orpheline depuis bientôt trois ans, mais les sangos c’est ma nouvelle famille alors je peux complétement considérer qu’une dispute avec l’un d’entre eux est une dispute familiale. Il est qui pour juger d’ailleurs ? J’ai le droit d’avoir des problèmes familiaux, amicaux ou peu importe comment il préfère appeler ça, nan mais. « Oui, des problèmes familiaux. » j’insiste en fronçant les sourcils. Quant au fait que j’ai besoin de m’isoler ou non… C’est vrai que je ne suis pas du genre à m’isoler souvent. Quelque fois j’en ressens le besoin mais beaucoup moins qu’avant. Si à mon arrivée en Corée, j’avais du mal à supporter la vie en communauté et le fait de partager h24 mon espace vital, aujourd’hui je me sens mal à l’aise dès que ma chambre est vide ou que le dortoir est trop silencieux. Je conserve mon indépendance mais maintenant j’ai besoin de ressentir la vie autour de moi, alors je n’ai plus forcément l’envie de m’isoler, au contraire. J’en profite de cette profonde réflexion sur moi-même pour me réinstaller sur le canapé avec Phantom, les deux pieds par terre cette fois histoire d’avoir l’air un peu plus civilisée. Peut-être qu’il m’acceptera plus facilement chez lui si j’ai l’air civilisée… Peut-être. Même si, pour être honnête avec moi-même, je doute que ça ait une quelconque influence, Hwanbaek me connait trop bien pour se faire avoir avec ça. Je soupire discrètement devant le constat, j’ai bien peur de n’avoir aucun argument pour qu’il accepte de m’héberger. Je suis à deux doigts de perdre espoir (avant même d’avoir commencé à négocier, c’est vrai…) quand je vois une main se joindre à la mienne dans les poils du beau chat noir. Je relève mes yeux pétillants vers mon ami priant intérieurement pour que ce soit un signe positif de sa part. Je m’apprête même à lui dire « merci » pour me laisser squatter chez lui, parce que oui caresser Phantom ça veut dire beaucoup pour moi, quand il me coupe. Et sur le coup, il coupe court à tout, mon espoir, mon joie, mon espoir et… mon espoir. Je perds mon sourire pour une petite grimace non-dissimulable. L’hôtel ce n’est même pas envisageable et il le sait. Mais face à ses paroles, moqueuses, je me rends compte que si je veux passer au moins une nuit ici, je vais devoir être honnête avec lui. « Je vais aller m’excuser… ». Quand j’en serais capable, c’est-à-dire pas tout de suite. Pourtant, je suis sûre que je n’ai pas besoin de compléter, il sait comment je suis. Non seulement je suis incroyablement butée mais en plus, quand j’avoue enfin que j’ai tort, je galère pour m’excuser. « En attendant, Phantom et moi on a besoin d’un toit. ». Passer du je tourne autour du pot au je suis clash en trente secondes, c’est tout un art que je maitrise à la perfection. Mais je sais que ce n’est pas ça qui va le convaincre de me loger sur son canapé, alors je sors le première truc qui me traverse à l’esprit. « Je ferais ce que tu voudras ! » je rajoute à la vas-vite. En fait, je n’ai pas eu le temps de réfléchir alors c’est sorti de ma bouche avant même que ça ait eu le temps de traverser mon esprit. Mais faudra que je rappelle à ma bouche que ce n’est pas forcément la bonne méthode.
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Pourquoi ça le fait marrer au juste ? Ok, j’avoue que ça peut paraître bizarre parce que je suis orpheline depuis bientôt trois ans, mais les sangos c’est ma nouvelle famille alors je peux complétement considérer qu’une dispute avec l’un d’entre eux est une dispute familiale. Il est qui pour juger d’ailleurs ? J’ai le droit d’avoir des problèmes familiaux, amicaux ou peu importe comment il préfère appeler ça, nan mais. « Oui, des problèmes familiaux. » j’insiste en fronçant les sourcils. Quant au fait que j’ai besoin de m’isoler ou non… C’est vrai que je ne suis pas du genre à m’isoler souvent. Quelque fois j’en ressens le besoin mais beaucoup moins qu’avant. Si à mon arrivée en Corée, j’avais du mal à supporter la vie en communauté et le fait de partager h24 mon espace vital, aujourd’hui je me sens mal à l’aise dès que ma chambre est vide ou que le dortoir est trop silencieux. Je conserve mon indépendance mais maintenant j’ai besoin de ressentir la vie autour de moi, alors je n’ai plus forcément l’envie de m’isoler, au contraire. J’en profite de cette profonde réflexion sur moi-même pour me réinstaller sur le canapé avec Phantom, les deux pieds par terre cette fois histoire d’avoir l’air un peu plus civilisée. Peut-être qu’il m’acceptera plus facilement chez lui si j’ai l’air civilisée… Peut-être. Même si, pour être honnête avec moi-même, je doute que ça ait une quelconque influence, Hwanbaek me connait trop bien pour se faire avoir avec ça. Je soupire discrètement devant le constat, j’ai bien peur de n’avoir aucun argument pour qu’il accepte de m’héberger. Je suis à deux doigts de perdre espoir (avant même d’avoir commencé à négocier, c’est vrai…) quand je vois une main se joindre à la mienne dans les poils du beau chat noir. Je relève mes yeux pétillants vers mon ami priant intérieurement pour que ce soit un signe positif de sa part. Je m’apprête même à lui dire « merci » pour me laisser squatter chez lui, parce que oui caresser Phantom ça veut dire beaucoup pour moi, quand il me coupe. Et sur le coup, il coupe court à tout, mon espoir, mon joie, mon espoir et… mon espoir. Je perds mon sourire pour une petite grimace non-dissimulable. L’hôtel ce n’est même pas envisageable et il le sait. Mais face à ses paroles, moqueuses, je me rends compte que si je veux passer au moins une nuit ici, je vais devoir être honnête avec lui. « Je vais aller m’excuser… ». Quand j’en serais capable, c’est-à-dire pas tout de suite. Pourtant, je suis sûre que je n’ai pas besoin de compléter, il sait comment je suis. Non seulement je suis incroyablement butée mais en plus, quand j’avoue enfin que j’ai tort, je galère pour m’excuser. « En attendant, Phantom et moi on a besoin d’un toit. ». Passer du je tourne autour du pot au je suis clash en trente secondes, c’est tout un art que je maitrise à la perfection. Mais je sais que ce n’est pas ça qui va le convaincre de me loger sur son canapé, alors je sors le première truc qui me traverse à l’esprit. « Je ferais ce que tu voudras ! » je rajoute à la vas-vite. En fait, je n’ai pas eu le temps de réfléchir alors c’est sorti de ma bouche avant même que ça ait eu le temps de traverser mon esprit. Mais faudra que je rappelle à ma bouche que ce n’est pas forcément la bonne méthode.Hwang Bomi
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Re: (ronronner) entre tes bras x hwali | Dim 13 Nov - 17:06
Des traits moqueurs ont pris place sur mon visage depuis quelques secondes, minutes. Pourtant, quand j'ai vu la jeune femme à ma porte, je n'affichais pas forcément une expression heureuse. Non pas que ma relation avec Aliyyah soit négative, bizarrement, ça serait totalement l'inverse mais c'est surtout le fait de voir son animal de compagnie mais encore son absence de politesse. Elle est entrée dans mon appartement sans mon consentement et sans aucune explication. Je n'aime pas paraître pour le mec complètement chiant et qui a besoin de suivre une procédure particulière pour laisser une amie entrer chez lui mais un peu de délicatesse aurait été appréciée. C'est peut-être pour cette raison que je la taquine ouvertement quand l'étudiante me raconte qu'elle a des problèmes familiaux. Honnêtement, j'ai tendance à penser que cette excuse vient uniquement de la bouche de jeunes enfants ou d'adolescents qui aiment pleurer sur le sort. Néanmoins, je me rappelle quelques souvenirs partagés avec Aliyyah. Celle-ci démarre souvent au quart du tour, relativement sensible aux choses qui se passent autour d'elle mais ce genre de défauts, je pense les partager avec la jeune femme, ou du moins de temps en temps. M'approchant ensuite de mon canapé, mes doigts grattouillent automatiquement le crâne du chaton, qui, ne semble pas rejeter ma présence. Il faut dire qu'il n'a pas trop le choix si sa propriétaire décide de vivre avec moi. Mais, en attendant, je suis toujours en attente de certaines réponses et c'est pour cette raison que je lui fais un commentaire vis-à-vis des prix proposés par les services hôteliers. J'arque un sourcil quand la demoiselle me dit qu'elle va aller s'excuser. Auprès de qui ? De sa famille ? Je ne comprends pas ce bazar et cela me satisfait de mon choix réalisé quelques mois avant : quitter l'université, quitter les fraternités. « Auprès de qui ?» Cela me surprend de savoir qu'elle serait prête à s'excuser. Aliyyah m'a parfois montré comment elle pouvait être fière. Pas autant que moi mais il y avait une bonne base de son côté. Je prends place sur le canapé et ne réagis même pas quand Aliyyah joue franc jeu. Je n'aurais jamais deviné, tiens donc... Retenant un sourire, je bascule ma tête vers l'arrière, faisant mine de réfléchir avant d'entendre un nouveau commentaire de sa part. Je la regarde d'un air légèrement hautain et réponds dans un murmure. « Tu es plus atteinte que je le pensais. Ils t'ont fait quoi tes requins ? Ils t'ont volé ta fierté ? » Cette fois-ci, je gratifie la jeune femme d'un sourire et me redresse finalement, oubliant les caresses que j'administrai au chat. « Etant donné que je suis devenu un homme responsable, je vais te laisser la vie sauve mais... » Je tourne la tête vers elle afin de guetter sa réaction. « Dernière question: ce n'est pas une excuse bidon que tu as trouvée pour me voir à poil ? »
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(ronronner) entre tes bras
aliyyah & hwan baek
Des traits moqueurs ont pris place sur mon visage depuis quelques secondes, minutes. Pourtant, quand j'ai vu la jeune femme à ma porte, je n'affichais pas forcément une expression heureuse. Non pas que ma relation avec Aliyyah soit négative, bizarrement, ça serait totalement l'inverse mais c'est surtout le fait de voir son animal de compagnie mais encore son absence de politesse. Elle est entrée dans mon appartement sans mon consentement et sans aucune explication. Je n'aime pas paraître pour le mec complètement chiant et qui a besoin de suivre une procédure particulière pour laisser une amie entrer chez lui mais un peu de délicatesse aurait été appréciée. C'est peut-être pour cette raison que je la taquine ouvertement quand l'étudiante me raconte qu'elle a des problèmes familiaux. Honnêtement, j'ai tendance à penser que cette excuse vient uniquement de la bouche de jeunes enfants ou d'adolescents qui aiment pleurer sur le sort. Néanmoins, je me rappelle quelques souvenirs partagés avec Aliyyah. Celle-ci démarre souvent au quart du tour, relativement sensible aux choses qui se passent autour d'elle mais ce genre de défauts, je pense les partager avec la jeune femme, ou du moins de temps en temps. M'approchant ensuite de mon canapé, mes doigts grattouillent automatiquement le crâne du chaton, qui, ne semble pas rejeter ma présence. Il faut dire qu'il n'a pas trop le choix si sa propriétaire décide de vivre avec moi. Mais, en attendant, je suis toujours en attente de certaines réponses et c'est pour cette raison que je lui fais un commentaire vis-à-vis des prix proposés par les services hôteliers. J'arque un sourcil quand la demoiselle me dit qu'elle va aller s'excuser. Auprès de qui ? De sa famille ? Je ne comprends pas ce bazar et cela me satisfait de mon choix réalisé quelques mois avant : quitter l'université, quitter les fraternités. « Auprès de qui ?» Cela me surprend de savoir qu'elle serait prête à s'excuser. Aliyyah m'a parfois montré comment elle pouvait être fière. Pas autant que moi mais il y avait une bonne base de son côté. Je prends place sur le canapé et ne réagis même pas quand Aliyyah joue franc jeu. Je n'aurais jamais deviné, tiens donc... Retenant un sourire, je bascule ma tête vers l'arrière, faisant mine de réfléchir avant d'entendre un nouveau commentaire de sa part. Je la regarde d'un air légèrement hautain et réponds dans un murmure. « Tu es plus atteinte que je le pensais. Ils t'ont fait quoi tes requins ? Ils t'ont volé ta fierté ? » Cette fois-ci, je gratifie la jeune femme d'un sourire et me redresse finalement, oubliant les caresses que j'administrai au chat. « Etant donné que je suis devenu un homme responsable, je vais te laisser la vie sauve mais... » Je tourne la tête vers elle afin de guetter sa réaction. « Dernière question: ce n'est pas une excuse bidon que tu as trouvée pour me voir à poil ? » something wrong with usImagination, of course, can open any door - turn the key and let terror walk right in.
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Re: (ronronner) entre tes bras x hwali | Lun 14 Nov - 1:13
Je mords la lèvre mal à l’aise de lui avouer que je me sens suffisamment coupable pour aller m’excuser. Faut dire que ça m’arrive rarement voire jamais de ressentir le besoin de m’excuser, ce n’est pas dans mes habitudes, ce n’est pas dans mon caractère. C’est trop me demander. Alors je comprends que cela surprenne Hwanbaek et que ça l’intrigue de savoir qui est capable de me faire regretter mes actes. J’ai souvent défendu ma fierté face à lui, parfois beaucoup trop, alors me voir avouer si facilement que je dois m’excuser est plutôt étonnant. Mais cette fois, je me rends moi-même compte que j’ai abusé de la patience de mon président et que j’ai dépassé les bornes en lui reprochant des choses injustifiées. « Un ami. » si on peut dire ça comme ça… Enfin, si on peut encore dire ça comme ça. « Enfin,… Minsoo. ». Je ne sais pas s’il voit qui sait, mais au fond, je m’en fiche et je suis sûre que lui aussi. Je me reconcentre sur la boule de poil à mes côtés, glissant mes doigts sur la douce fourrure, emmagasinant le courage nécessaire à ce que je dois absolument lui dire si je ne veux pas finir à la rue ce soir. Enfin, à la rue… J’exagère, je trouverai bien une âme charitable chez qui squatter, mais voilà. Et finalement, j’avoue le pourquoi de ma présence. Dans un élan désespéré, je rajoute une connerie grosse comme moi. J’appréhende un peu sa réponse, mais ma panique se dissipe aussitôt qu’un air hautain s’installe sur son visage. La suite ne me plait pas plus, je n’aime pas trop sa commentaire. Là, il abuse un peu. Et je compte bien lui faire remarquer me levant et en lui crachant de laisser mes bébés requins en dehors de ça. Si c’est pour qu’il soit aussi désagréable, je m’en vais. Ce n’est pas que je m’attendais à être accueilli les bras ouverts, mais il n’est pas obligé d’être aussi aigri quant à ma demande. Je lève les yeux vers lui, prête à lui faire comprendre que ce n’était pas vraiment sympa de sa part, mais je tombe face à face avec son sourire. Puis il enchaîne. Un peu décontenancée sur le coup, je ne sais pas quoi lui répondre à part un : « Ah… Merci… » qui ressemble plus à une question que vraiment à des remerciements. J’en oublie mes remarques sur ses paroles, je ne vais pas à moitié l’engueuler alors qu’il vient de m’accepter chez lui. Je me lève donc pour rapprocher ma valise du canapé et m’installer quand j’entends la plus grosse ânerie de l’univers. Je me retourne vers lui, le visage rouge pour une raison obscure. « Nan mais ça va pas ?! » je m’égosille avant de réussir à me reprendre. J’avale ma salive avant de le dévisager exprès de la tête aux pieds. « J’ai peur que ça ne me plaise pas vraiment. » je déclare avec une grimace. Je ne vois pas comment cette tentative de confiance va pouvoir passer crème après ma réaction d’il y a trente secondes… En plus, ça pue le mytho à des kilomètres. Tous les gens qui me connaissent un minimum savent que Hwanbaek est mon type d’homme… Physiquement parlant.
(ronronner) entre tes bras
aliyyah & hwan baek
Je mords la lèvre mal à l’aise de lui avouer que je me sens suffisamment coupable pour aller m’excuser. Faut dire que ça m’arrive rarement voire jamais de ressentir le besoin de m’excuser, ce n’est pas dans mes habitudes, ce n’est pas dans mon caractère. C’est trop me demander. Alors je comprends que cela surprenne Hwanbaek et que ça l’intrigue de savoir qui est capable de me faire regretter mes actes. J’ai souvent défendu ma fierté face à lui, parfois beaucoup trop, alors me voir avouer si facilement que je dois m’excuser est plutôt étonnant. Mais cette fois, je me rends moi-même compte que j’ai abusé de la patience de mon président et que j’ai dépassé les bornes en lui reprochant des choses injustifiées. « Un ami. » si on peut dire ça comme ça… Enfin, si on peut encore dire ça comme ça. « Enfin,… Minsoo. ». Je ne sais pas s’il voit qui sait, mais au fond, je m’en fiche et je suis sûre que lui aussi. Je me reconcentre sur la boule de poil à mes côtés, glissant mes doigts sur la douce fourrure, emmagasinant le courage nécessaire à ce que je dois absolument lui dire si je ne veux pas finir à la rue ce soir. Enfin, à la rue… J’exagère, je trouverai bien une âme charitable chez qui squatter, mais voilà. Et finalement, j’avoue le pourquoi de ma présence. Dans un élan désespéré, je rajoute une connerie grosse comme moi. J’appréhende un peu sa réponse, mais ma panique se dissipe aussitôt qu’un air hautain s’installe sur son visage. La suite ne me plait pas plus, je n’aime pas trop sa commentaire. Là, il abuse un peu. Et je compte bien lui faire remarquer me levant et en lui crachant de laisser mes bébés requins en dehors de ça. Si c’est pour qu’il soit aussi désagréable, je m’en vais. Ce n’est pas que je m’attendais à être accueilli les bras ouverts, mais il n’est pas obligé d’être aussi aigri quant à ma demande. Je lève les yeux vers lui, prête à lui faire comprendre que ce n’était pas vraiment sympa de sa part, mais je tombe face à face avec son sourire. Puis il enchaîne. Un peu décontenancée sur le coup, je ne sais pas quoi lui répondre à part un : « Ah… Merci… » qui ressemble plus à une question que vraiment à des remerciements. J’en oublie mes remarques sur ses paroles, je ne vais pas à moitié l’engueuler alors qu’il vient de m’accepter chez lui. Je me lève donc pour rapprocher ma valise du canapé et m’installer quand j’entends la plus grosse ânerie de l’univers. Je me retourne vers lui, le visage rouge pour une raison obscure. « Nan mais ça va pas ?! » je m’égosille avant de réussir à me reprendre. J’avale ma salive avant de le dévisager exprès de la tête aux pieds. « J’ai peur que ça ne me plaise pas vraiment. » je déclare avec une grimace. Je ne vois pas comment cette tentative de confiance va pouvoir passer crème après ma réaction d’il y a trente secondes… En plus, ça pue le mytho à des kilomètres. Tous les gens qui me connaissent un minimum savent que Hwanbaek est mon type d’homme… Physiquement parlant.Contenu sponsorisé