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You know nothing about girls [Feat Tamalympe]

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You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Jeu 14 Juil - 19:19
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You know nothing about girls
Feat Tamaki - Tamalympe ♥

Les yeux émerveillés face à cette savane si grande et si vaste, je concentre mon attention sur chaque petit détail pouvant être important et pouvant manquer à mon regard. Je n'ai pas envie de rater un lionceau qui court ou baille, ou encore une gazelle qui sautille haut et loin. J'ai envie de tout voir, mais je sais malheureusement que ce n'est pas possible. Mon regard ne peut pas être centré sur toute la savane, et surtout pas lorsqu'elle s'étend à perte de vue. Mais je suis tellement heureuse et euphorique à l'idée d'être ici, j'ai tellement envie de tout voir, que j'ai du mal à rester stable, même dans la camionnette qui transporte le petit groupe dans lequel je me suis retrouvée. Je pars d'un bout à un autre, donnant presque la nausée aux autres, chacun me demandant de rester assise quelques secondes, histoire de ne pas être dérangé par mes allers-retours. Ce n'est quand même pas de ma faute si j'ai envie de tout capter, si j'ai envie de voir de haut en bas, de droite à gauche. Certes, je suis déjà venue ici, sur ce territoire étranger, mais mes souvenirs sont terriblement flous, ne me permettant pas d'en discerner un, d'où ma présence en ce lieu si paradisiaque, entourée d'animaux sauvages. Lorsque l'université avait eu l'idée d’organiser un tel voyage j'avais été terriblement déçue de savoir que ce n'était que pour les scientifiques, étant pour ma part dans une filière de stylisme, mais fort heureusement, la chance avait fini par tourner jusqu'à moi, et quelques places s'étaient libérées pour les étudiants de toutes filières. Je n'avais pas attendu longtemps avant de m'y inscrire, je m'y suis même rendue le jour même. Il faut dire que l'Afrique est une destination hors du commun, qui sort des sentiers battus, dans le sens où elle apporte son lot d'empathie, de sensation, et d'adrénaline. C'est un voyage qui marque les esprits, négativement parlant ou positivement parlant. Pour ma part, pour le moment, je suis terriblement heureuse d'être ici, et je n'ai aucun regret.

Je finis par m'asseoir quelques secondes, fatiguée moi-même par autant d'enjouement. C'est en prenant place sur un siège que je constate qu'une Américaine drague, encore, un coréen du groupe. Je pousse un long soupir de désespoir. Cela fait déjà plusieurs jours que j'ai constaté son comportement typique des femmes désireuses de faire succomber l'homme à leurs côtés. Elle parle de manière assez aiguë, elle s'accroche au jeune homme, tente d'attirer son regard, son attention, mais rien n'y fait, le jeune homme, en question, est bien trop concentré sur son appareil pour lui prêter attention. Soit cet homme n'en a rien  àfaire d'elle, soit il n'a pas compris qu'elle était intéressée par lui, depuis le début. Je profite que l'Américaine s'en va au devant du camion pour m'approcher du jeune homme et pour le toiser. « Dis moi, tu portes en général des lunettes ou pas ? ». Je sais pertinemment que ma question paraît quelque peu étrange et que cet homme va sûrement avoir peur de moi, alors que j'arrive comme une fleur, ne prenant même pas le temps de me présenter et entrant immédiatement dans le vif du sujet. « Je te dis ça parce que je ne sais pas si tu as remarqué mais la fille là, l'Américaine, elle semble avoir le béguin pour toi ». Autant ne pas tourner autour du pot, ça ne sert à rien, surtout à ce stade avancé.



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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Lun 18 Juil - 16:35
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Assis dans ce camion qui traversait la savane africaine, Tamaki tenait entre ses mains un cahier et un stylo, de sorte à prendre note de tout ce qu'il voyait. Un olympus datant de 2013 était pendu à son cou, et quand il ne prenait pas des notes, il bombardait de photos les animaux. Par chance, l'université de Yonsei avait organisé un voyage pour les élèves en section scientifique en Afrique du Sud, pays que Tamaki connaissait très bien. Il pouvait s'y rendre sans l'aide de la FAC mais le prix n'était franchement pas négligeable, alors il en avait profité pour le plaisir de revoir ce pays qui lui tenait tant à coeur. Des safaris, il en avait fait déjà un paquet, mais ils n'étaient jamais les mêmes à ses yeux, et il s'étonnait toujours de trouver ça fantastique. Pour la 10ème fois, il aurait pu commencer à s'ennuyer,  à regarder ses pieds, mais même pas, une passion restait une passion, et c'était aussi pourquoi il avait choisi de devenir vétérinaire.

Alors quand on vous met sous les yeux ce que vous aimez le plus au monde, n'importe quelle autre magie se trouvant à côté n'opère pas, et c'était toujours le cas avec Tamaki. Trop concentré sur son travail, ses études qui allaient bientôt prendre fin, il ne s'intéressait pas du tout à cette blonde qui, d'ailleurs, passait son temps à le coller. Ca devenait pénible. Et puis, elle lui disait des trucs qui n'avaient pas de sens parfois. "oh my god un bug, please tu peux me l'enlever avant qu'il me pique?" ou des "oh my god mais c'est magnifique cet animal, ça s'appelle comment?" bref, ces questions, et sa façon de se coller à lui, ne l'interpelaient pas. Non, il prenait des photos, il écrivait sur son calepin, et l'américaine ne figurait pas parmi ses préoccupations du moment.

Quand une main se posa sur son épaule, Tamaki tourna la tête. ce devait être un camarade de classe, mais il vit un visage plus fin se dessiner à l'ombre des rayons de soleil perçants de l'Afrique. Un joli visage, mais un parler franc qui laissa Tamaki un peu stoïque. La jeune fille en question, faisant partie du groupe de la FAC, lui demanda s'il portait des lunettes. Il fronça les sourcils, lorsqu'elle se lança dans une courte explication de la situation qui se déroulait sous ses yeux depuis le début du safari, et qu'il n'avait pas saisi. Uh? lança-t-il avant de tourner la tête pour regarder l'américaine qui avait le dos tourné. Elle? il la pointa du doigt discrètement. Déjà, il fallait lui expliquer un truc: comment faisait-il pour attirer ne serait-ce qu'une fille sur Terre? Et puis, grand Dieu non merci, pas ce genre de nana, c'était exactement ce qu'il ne lu fallait pas s'il voulait garder toute sa tête.

Elle n'est pas mon type. déclara--t-il avant de se tourner et de vite prendre en photo les gazelles. Au fait, ça ne t'intéresse pas le safari? demanda-t-il simplement avant de regarder à nouveau la demoiselle. Peut-Être qu'elle aussi, elle en avait fait plein dans sa vie? Tu es étudiante scientifique? Je ne t'ai jamais vu dans les labos. Ca, c'était pas mal comme approche, et sans le vouloir en plus, comme quoi il fallait laisser le naturel opérer.
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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Mer 20 Juil - 13:24
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You know nothing about girls
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Je sais pertinemment que je peux parfois paraître trop spontanée dans mes propos, ou même dans mes agissements, mais je considère qu'il ne sert à rien de tourner autour du pot, de prendre plusieurs minutes pour finalement dire une seule et même remarque, autant le dire immédiatement, ça sera ça de fait. Je n'aime pas lorsque les individus prennent beaucoup trop de temps avant d'en venir au but ultime, moi, de mon côté, je patiente, attendant que la personne se décide à cracher le morceau, ne pouvant tenir une seconde de plus. En tout cas, j'espère que cet étranger ne va pas mal prendre mes propos, ce n'est pas dirigé contre lui, c'est juste un moyen, efficace ou non, de lui faire ouvrir les yeux sur une vérité qui semble difficilement accessible pour lui. Il ne semble pas me repousser, ni même être réticent face à ma présence, c'est déjà un bon début. Je hoche vigoureusement de la tête lorsqu'il me demande si je parle de l'Américaine qui n'arrête pas de le suivre depuis le début du séjour. « Oui, oui, je parle de cette fille-là. A ce que je sache, il n'y en a pas d'autre qui te poursuit à longueur de journée, si ? Non ? », sauf si mes yeux ont raté quelque chose de crucial, ce qui est possible. Je regarde quand même les alentours, à la recherche d'une potentielle chasseuse de cet homme, mais ça ne semble pas être le cas donc oui, je parle bien de cette américaine.
Au moins maintenant je suis fixée, ce n'est pas qu'il désire l'écarter, c'est juste qu'il n'est pas très doué avec les femmes et les signes qu'elles peuvent transmettre à l'homme qui plaît. Heureusement que je suis présente pour lui faire ouvrir les yeux et le rendre moins aveugle. Je m'étrangle presque quand il me dit qu'elle n'est pas son type. « QUOI ? Elle ne te plaît pas ? », je le dis si fort que plusieurs pairs de yeux se tournent vers nous, curieux de savoir ce qu'il se passe. Je surprends même une femme à tendre l'oreille. C'est quoi avoir un type ? Et c'est quoi son type ? Une gazelle ? Je fronce des sourcils, croisant les bras. Est-ce qu'il la connaît au moins ? Est-ce qu'il a appris à la connaître ? Comment peut-il savoir que ce n'est pas son type ? Certes le physique compte énormément dans une relation, mais justement, cette américaine a des proportions parfaites, je ne vois pas ce qu'il lui faut à celui-là. « Et pourquoi tu dis ça ? ». Sincèrement, j'aimerai savoir comment est-ce qu'il peut savoir que ce n'est pas son type ?

Je n'ai pas le temps de lui en demander plus qu'il finit par me poser quelques questions quant à ma présence dans ce safari. Il doit sûrement douter de mes réelles intentions puisque je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Toutefois il se trompe, je ne suis pas ici pour créer des histoires, ou encore juste pour faire les magasins comme c'est le cas de plusieurs personnes ici présentes, ou encore pour faire mon hystérie en me prenant en photo à longueur de journée, je suis ici pour faire des photos mais pas de moi, découvrir cette culture longtemps oubliée, raviver des souvenirs douloureux et agréables, et parce que j'aime voyager. « Bien sûr que si. Je ne suis pas venue ici pour rien. J'aime ce paysage désertique, si particulier, cette culture si différente de la nôtre, ces animaux sauvages qui vadrouillent, cette possibilité de les voir, en vrai. Ce n'est pas comme en Corée où les animaux sont enfermés dans des cages ». Ce qui a le don de me faire de la peine.
Je ris, légèrement, quand il me demande si je fais des études scientifiques. Très peu pour moi.  Je n'ai jamais été attirée par ce type de filière pourtant je suis capable de travailler avec les mathématiques, les molécules, et tout ce qui s'ensuit, mais cela ne m'a jamais inspiré. A vrai dire, je n'ai jamais su réellement ce que je voulais faire, ne trouvant pas d'inspiration dans les métiers actuels mais la mode a semblé être la voie la plus intéressante et la plus plaisante. Je secoue rapidement mes mains pour lui signifier que ce n'est pas ça. « Oh non, pas du tout. Ai-je la tête d'une étudiante en science ? ». J'approche mon visage du sien, en écarquillant les yeux, faisant une tête horrible. « Non, je suis dans la mode, et toi alors ? T'es un scientifique ? ». Ce qui explique sa présence ici. « T'as l'air très intéressé par le safari, au point d'en oublier ton environnement ». Oui, je dis cela juste pour lui rappeler que certes il doit observer ce qui se déroule sous ses yeux, il doit profiter de ce voyage mais il ne doit pas pour autant en oublier ce qui l'entoure.



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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Jeu 21 Juil - 16:35
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Mais, pourquoi elle le brusque? Bon, d'accord, il est vrai qu'il n'était pas numéro 1 en terme de vivacité, mais cela n'empêchait pas qu'il trouvait cette fille surexcitée. Elle le fait la regarder comme si elle était un extraterrestre. Elle le laisse bouche bée pour dire vrai, elle avait si peu de gênes qu'il en souriait doucement, elle entrait dans la catégorie des filles avec qui il s'entendait plutôt bien.

Bref, pour revenir à l'américaine qui, d'après l'oeil de lynx nommé Olympe, était en train de le draguer. Il avait du mal à y croire, comme à chaque fois qu'une fille le draguait: il n'y croyait pas. Vive la confiance en soi. Du coup, il lui répondit naturellement qu'elle n'était pas son type, et voilà qu'il laissait Olympe encore choqué. Il en fit un sursaut. A moins qu'ils ne parlent pas de la même fille? Mais non, ils parlaient bien de la même, et il savait pertinemment pourquoi il disait qu'elle n'était pas à son goût. Ben viens à ma place et tu sauras pourquoi je dis ça... Il lança un dernier regard à la concernée avant de se pencher vers Olympe pour lui chuchoter quelque chose. Elle m'énerve, elle est... précieuse. Je n'aime pas ce genre de filles. Voilà, au moins, Olympe savait ce qu'il pensait des filles qui se la jouaient trop "fraîches", ça n'était pas nouveau, il n'a jamais pu apprécier ce genre de nanas. Il y avait un problème de communication entre elles et lui, ça ne passait pas, un problème mathématiques comme il aimait le qualifier.

Du coup, il laisse un peu tomber le sujet de l'américaine pour le moment, il s'intéressait  plutôt à Olympe pour le coup, il ne l'avait jamais vu avant ce jour, et elle le laissait curieux. Les élèves présents lors de ce séjour étaient pour la plupart des scientifiques, mais cette brune, il ne l'avait jamais vu dans un labo ou ne serait-ce que dans le bâtiment scientifique. Alors, à sa première réponse, le jeune Yang esquissa un large sourire. Elle aimait les animaux, tout comme lui, et elle aimait l'Afrique du sud, pays qu'il appelait "pays de son coeur" pour y avoir vécu pendant des années.

Il garda ce même sourire alors qu'il regardait toujours Olympe. Tu as bon goût, il n'y a pas plus beau pays que l'Afrique du sud en matière de paysages. Il tourna la tête pour admirer encore ce qui se passait autour d'eux, prit encore quelques photos alors qu'il lui demanda par la suite si elle était donc étudiante scientifique à la Yonsei. Il écouta attentivement sa réponse tandis qu'il regardait les clichés qu'il venait de prendre. Moi? Je suis étudiant scientifique, oui. J'entame mon doctorat de SVT pour devenir vétérinaire spécialisé en animaux exotiques. Il leva les yeux vers elle. C'est pour ça que je suis plus intéressé par ça - il désigna d'un signe de l'index la savane et les animaux - que par une fille qui a peur au moindre moustique qui s'approche d'elle. Un sourire moqueur apparut sur le visage du nippon.

L'américaine, elle est mignonne, mais c'est ce qu'il y a à l'intérieur qui compte pour moi. il revenait donc au sujet principal, pour ne pas trop s'égarer. Il fallait admettre que oui, elle était mignonne, mais quand elles en faisaient trop comme ça, les filles avaient tendance à devenir laides aux yeux du coréen. Il était quand même vachement compliqué pour un célibataire de longue durée.  


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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Sam 23 Juil - 0:03
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Je ne veux pas forcer cet homme a profité de cette américaine qui le poursuit depuis le début mais au lieu de douter de ses charmes ou même d'être réticent, il devrait juste en profiter, après tout, ce n'est qu'un stupide voyage de quelques jours. Certes je suis mal placée pour parler de ça puisque personnellement je crois au prince charmant, à celui qui saura faire battre mon cœur à toute vitesse, celui qui saura me faire rire et pleurer. Je rêve d'une histoire d'amour digne des grands dramas même si je sais pertinemment que c'est voué à rester dans mon imaginaire. Ceci dit, j'ai dans mon esprit que les hommes, de nos jours, aiment en général profiter des belles femmes et surtout étrangères. Je fronce donc des sourcils quand il me demande de me mettre à sa place. Comment ça me mettre à sa place ? Comment puis-je le faire ? Et pourquoi me dit-il ça ? J'ai du mal à voir le rapport. Je tends mon oreille vers lui et rigole soudainement quand je comprends enfin où est le souci concernant cette américaine. Je vois, c'est parce qu'elle fait attention à elle, qu'elle est du genre à ne pas aimer se salir les doigts alors que nous nous trouvons dans une savane. Je peux le comprendre, mais peut-être, simple hypothèse, que cette fille est précieuse à cause de lui, car elle souhaite le faire réagir, qu'il s'occupe d'elle, elle a peut être juste envie d'attirer son attention, sauf que cela semble être un véritable échec. « Mais . . . », je continue de rire un peu et finis par m'arrêter après quelques secondes. « Je pense . . . que tu ne t'y connais pas tant que ça concernant les femmes, parce que si cela avait été le cas tu aurais compris que si elle agit de manière si précieuse, c'est sûrement pour attirer ton attention. Les femmes ont tendance à devenir très précieuse quand elle se trouve face au garçon qui leur plaît, alors crois-en mon expérience, elle n'est peut être pas comme tu le penses ». Je pense que cet homme a beaucoup à apprendre concernant les femmes et leurs agissements. Il faut dire que pour savoir exactement ce que tel ou tel geste veut dire, il faut avoir le dictionnaire. « Il faut savoir déchiffrer ». Je lui fais un grand sourire essayant de l'encourager.

La conversation dévie sur le voyage, faisant échapper un mince sourire, inspirant profondément cet air nouveau. C'est vrai que l'Afrique est un pays qui regorge de merveilles , autant au niveau des paysages que de la culture. Je hausse toutefois des épaules, semblant réfléchir. Bien sûr que l'Afrique est un pays riche en terme de paysages, mais je pense qu'il y a d'autres pays avec des paysages tout aussi extraordinaires, mais c'est juste différent, ce n'est pas la même chose. « C'est vrai que l'Afrique a des paysages hors du commun, qu'on ne retrouve pas partout ». Mais c'est un pays qu'il faut savoir aimer. J'esquisse un large sourire, regardant autour de moi, les yeux pétillants de joie. Je ne peux pas dire que je ne suis pas chanceuse, au contraire. La vie m'apporte parfois son lot de bonnes occasions.
Je ne suis pas étonnée de savoir qu'il est étudiant dans la science, vu ce qu'il semble dégager en terme de personnalité et dû à sa présence ici, qui me met sur la voie. J'écarquille tout de même les yeux quand il me dit qu'il souhaite être vétérinaire plus tard au sein des animaux exotiques. Je n'ai jamais entendu une telle spécificité et je ne connais personne ayant un tel désir, je trouve cela très original et puis, cela signifie certainement qu'il aime voyager, n'est-ce pas ?  Je comprends désormais pourquoi il est si peu intéressé par le groupe et plus attiré par les animaux. « Oh », dis-je en écarquillant les yeux tout en hochant vigoureusement de la tête. Je lui donne un petit coup d'épaule, lui faisant un clin d’œil, « je comprends mieux en effet, les bêtes bien trop sauvages, de notre espèce, nous terrorisent bien plus que les espèces que l'on ne connaît pas ». Je fixe rapidement l'américaine, me disant qu'elle n'est certainement pas vraiment une fille comme ça, mais que c'est juste une fille, et qu'elle est juste intéressée par lui. Les femmes sont des êtres plus faibles en présence des mâles plaisants. Je persiste à croire que c'est le cas pour l'Américaine.

Je cligne plusieurs fois des yeux, en écoutant ses paroles, surprise d'entendre une telle chose venant de la bouche d'un homme. Cet homme est  . . .  atypique. Je ne saurai pas expliquer comment, ni pourquoi, mais il dégage soudainement quelque chose de rassurant et de plaisant. Je pose subitement ma main sur son front, vérifiant la température de son front. « C'est bon, tu n'es pas malade ». Je ne suis tellement pas habituée à entendre ce type de phrase que je me dois de vérifier si ce n'est pas causé par une hallucination ou une fièvre quelconque. « C'est la première fois que j'entends un homme dire une telle chose . . . C'est très bizarre. En général j'entends des : elle est sacrément bonne, je vais pouvoir en profiter pendant les vacances, ou encore, t'as raison après tout j'ai qu'une vie alors autant en profiter. Mais toi, même en vacances, tu sembles faire attention à tout, à ne pas prendre en compte que l'enveloppe extérieur . . . C'est bizarre ! T'es de quelle planète toi ? ». Je croise mes doigts en faisant le signe comme dans le film de E.T.



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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Sam 23 Juil - 19:48
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8Elle pensait qu'il ne s'y connaissais pas en fille. Mais elle pensait bien, quand même. Voire même très bien. Entre nous, il ne fallait pas être sorti de Saint Cyr pour le voir, il est nul en matière de filles, il n'y pige rien de rien. En même temps, elles sont trop compliquées pour lui, c'est vrai quoi, ça ressemblait limite à ce qu'il faisait en cours en sciences, sachant qu'il était quand même en doctorat de sciences alors imaginez le niveau.

Au moins, Olympe le disait avec honnêteté: tes nul mon pauvre gars. Certes, se prendre cette remarque dans les dents le fit un peu tiquer mais elle le fit aussi changer un peu son opinion sur l'américaine. Si ça se trouve, elle n'était pas si chochotte que ça... Il jeta un oeil à cette blonde venue tout droit des USA qui lui rendit un sourire gracieux, alors que sa mère lui tapa le bras pour qu'elle regarde un peu mieux les animaux. Décidément, Tamaki se faisait reprendre par Olympe parce qu'il ne regardait pas assez la blonde, et l'américaine se faisait reprendre par sa mère pour ne pas regarder les animaux. Tamaki en eut un petit rire. C'est vrai, je dois t'avouer que les femmes c'est pas mon fort. Je sais pas déchiffrer ces petits signes... Mais s'il n'y avait que ça... déclare-t-il dans un soupir.

Ce qui était sûr, c'est que la jeune femme était aussi amoureuse que lui de la nature et des animaux. La ou elle n'avait pas tort, c'est lorsqu'elle avoua que les animaux étaient parfois moins effrayants que les êtres humains, moins dangereux. Il acquiesça vivement pour lui donner raison. Il se tourna alors pour prendre encore quelques photos le temps de remercier à cette blonde et à ce que lui avait dit Olympe. C'est pourquoi il re lança le sujet et lui fit une confession sur ce qu'il recherchait vraiment. Subitement, la.main d'Olympe se pose sur son front et Tamaki arque un sourcil. Hein? il ne comprenait pas vraiment pourquoi elle faisait ça, mais elle ne tarde pas à s'expliquer.

Il est vrai que Tamaki figure parmi les rares garçons qui s'intéressent à ce que la fille cache à l'intérieur. Prenez le et imaginez le avec une pimbeche qui n'a rien dans le ciboulot. Vous pensez vraiment que ça ferait un joli couple? Impossible, pas pour Tamaki. Il lui fallait une fille simple, naturelle, qui ne se casse pas la tête à savoir ce qu'elle allait mettre pour sortir promener. Tout ce qui était superflux ne lui disait rien, ainsi, c'est exactement ce que lui inspirait cette blonde, certes jolie, mais un peu limitée.  

"Parce que moi, les coups d'un soir ne m'intéressent pas." répondit le scientifique à Olympe qui lui disait qu'elle était étonnée d'entendre ça de la bouche d'un garçon. Techniquement, même avoir une copine ne m'intéresserait pas, mais faut bien s'y mettre un jour. il soupira avant de sourire en la voyant faire le signe D'ET. Et là, le camion commença à ralentir, parce qu'ils passaient non loin des lions. Tamaki se pressa de profit des derniers instants pour prendre des photos.

Tu as prévu de faire quoi après le safari? demanda le scientifique en regardant les photos qu'il venait de prendre. Pour lui, ça allait être du repos avant de se mettre à plancher sur son dossier.
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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Dim 24 Juil - 9:10
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Je pousse un long soupir et secoue négativement ma tête, essayant de partir dans mes propres réflexions. Cela s'entend qu'il n'est pas très doué avec les femmes, qu'il a quelques difficultés à les cerner. Il faut dire que ce n'est pas toujours facile de les déchiffrer, surtout pour un homme qui semble peu expérimenté. Parfois une femme peut vouloir x et soudainement vouloir y, changeant en quelques secondes d'avis. C'est commun. « Hum . . . », je me frotte un peu le menton, me posant quelques questions existentielles, hésitante à lui proposer un marché. Peut-être pas maintenant, c'est encore trop tôt. « Pourquoi dis-tu ''mais s'il n'y avait que ça'', il y a quoi d'autres ? ». Je fronce des sourcils me demandant ce qu'il veut dire par là. Est-ce que cela signifie qu'il est bien trop intimidé par les femmes pour pouvoir les aborder ? Ou est-ce qu'il a un manque cruel de confiance en lui ? Ou est-ce qu'il y autre chose derrière ses propos ? Je suis bien curieuse de savoir quel est le souci de cet homme vis à vis des femmes. Peut-être a t-il été traumatisé aussi par la gente féminine ? « Mais tu sais, autant les femmes que les hommes, je pense que chaque sexe, différent, est difficile à comprendre . . . ». Déjà que moi-même parfois je ne comprends pas toujours les femmes, je n'imagine pas ce que cela doit être pour des hommes et surtout pour des hommes timides.

Et aussi romantique. Cet homme semble être sorti tout droit d'un livre. Mais je ne sais pas si c'est positif. Les hommes ont tendance à être de beaux parleurs, à adapter leurs discours en fonction de leur interlocutrice, alors peut-être qu'il sait juste comment agir avec moi, quoi dire en ma présence, un véritable manipulateur.J'écoute donc son explication, restant quelque peu abasourdie par un tel discours. Je ne dis pas que des hommes tels que lui n'existent pas, j'en connais. Je doute que mon meilleur ami soit un profiteur, ou même que certains de mes amis le soient, mais je n'ai pas encore rencontré d'homme de son type, qui émane tant de douceur, de maladresse, de timidité. C'en est presque marrant et ça me donne envie de l'aider. Les femmes, de nos jours, elles attendent des hommes entreprenants et pas des hommes timides. A l'époque de Jérusalem, peut-être, mais là, c'est une autre époque. « Mais . . . tu n'es jamais sorti avec une fille ? ». Ma question peut paraître bizarre mais elle est sensée puisqu'il dit ne pas être intéressé par une relation amoureuse. « Et un copain ça t'intéresserait ? ». Quoi ? C'est vrai, il peut très bien être intéressé par les hommes et non pas par les femmes. Ce qui expliquerait certaines choses . . .

Regardant les alentours, profitant des dernières secondes, j'inspire profondément, heureuse d'être dans ce lieu si atypique, si sauvage. J'en ai de la chance, mais bientôt il faudra retourner aux habitudes, au quotidien, mettant de côté ce voyage. « Je dois t'avouer que je ne sais pas encore, je ne prévois pas toujours ce que je vais faire. Mais je pense que je vais dormir, geeker, lire, et geeker et lire », un programme très chargé, je l'accorde. « Et toi ? Tu as prévu quoi comme programme après le safari ? ». Je pourrai lui proposer, juste après, de lui donner quelques conseils concernant les femmes. « Au passage, moi c'est Olympe ». C'est vrai que je ne sais pas s'il connaît mon prénom ou pas, et il est sûrement temps de le lui dire.



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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Ven 29 Juil - 14:29
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Elle était curieuse, mais gentille. Et en plus de ça, intelligente. Elle rebondissait sur les moindres détails présents dans les dires de Tam et ça, c'était preuve qu'elle était vive d'esprit. Elle ne dormait pas debout, rien ne devait lui échapper, contrairement à Tamaki qui lui, par contre ,avait tendance à tout laisser lui passer sous le nez comme s'il se fichait du 3/4. Mais voilà qu'elle lui posa une question délicate, pour savoir ce qu'il sous-entendait par "s'il n'y avait que ça"... Il leva les yeux. Je veux dire par là qu'il n'est pas seulement question de déchiffrer ces indices. C'est général. Les filles, j'y comprends rien. Voilà, au moins il posait les bases et Olympe avait, de toute façon, bien cerné le personnage.

Tu trouves que les mecs sont difficiles?" il s'étonna, c'était bien la première fois qu'une fille lui avouait ce genre de chose. Pour lui, et pour beaucoup d'autres aussi, la gente masculine était cette catégorie de personnes je m'en foutiste, qui était facile à vivre, qui ne demandait pas grand chose au final. Cela dit, il ne s'était jamais posé la question dans l'autre sens, et les filles devaient sûrement trouver à redire sur les garçons. Surtout quand c'est des mecs comme Tamaki qui passent leur temps à geeker ou à étudier.

Quand il prit encore quelques clichés, il lança un regard discret à Olympe, pensive, ou plutôt  ébahie de rencontrer pour une fois (ou deux, allez) un gars lui dire qu'il ne recherchait que la beauté intérieure. Prince charmant? Pas trop. Mais il avait toujours eu ce genre de discours Tamaki, et ça le rendait spécial aux yeux des filles. C'était peut-être ça qui faisait son charme, le fait qu'il recherche la simplicité, et non pas le superficiel. Ca lui rappelait cette mésaventure au lycée, lors d'une sortie scolaire. Il était dans son lit, à l'hôtel, avec ses camarades de chambre, quand une fille super mignonne était venue s'asseoir en culotte au bord de son lit. Il en était resté figé. Mais au final? Il l'a repoussé. Cette fille en question avait été la première à comprendre que Tamaki, même s'il n'était pas très beau à l'époque, avait un coeur en or et cherchait à faire le bien partout. Elle avait compris, oh oui, mais ça ne l'avait pas suffi à comprendre aussi qu'il ne cherchait absolument pas de copines.

Arriva alors une autre question. Gênante. Euh... Non... répondit timidement Tamaki, les joues soudainement rouges. Heureusement qu'il avait ses lunettes de soleil. A la seconde question, Tamaki éclata de rire. Ouf, voilà qu'elle venait de le faire décompresser. Alors là, je t'arrête tout de suite, il n'y a que les femmes qui m'intéressent. Mais quelque part, c'était légitime qu'elle pense ça, vu le peu d'intérêt qu'il avait pour les filles... Je n'ai jamais eu de copine mais j'ai toujours été attiré par les femmes. Voilà, pour remettre les choses en ordre dans la tête d'Olympe qui le regardait toujours avec intérêt. Hé oui, Tamaki était un personnage à part...  


Le safari touchait bientôt à sa fin, et voyant le moment arriver, le futur vétérinaire en profita pour demander à sa compagne de safari ce qu'elle avait prévu pour après. Et là, quelque chose retint son attention. Geeker? T'as bien dit geeker? T'es une geek toi aussi? il semblait plus intéressé soudainement. Et étonné, aussi, qu'une fille soit une geek. Cela dit, il connaissait Minah, sa colocataire qui était aussi une sacrée geek. Ca en faisait deux dans ses connaissances, maintenant. Oh, hé bien, je comptais travailler sur mon dossier, mais tu m'as donné envie de jouer au geek aussi maintenant... Il esquissa un léger sourire, avant de la regarder un moment, silencieux. Jusqu'à ce qu'elle brise le silence. Tamaki. lui répondit-il à nouveau dans un sourire agréable avant que le camion ne prenne la direction de l'endroit d'où ils étaient partis.

Quand le camion s'arrêta, Tamaki descendit du camion et tendit sa main à Olympe pour qu'elle la saisisse. Une fois les pieds à terre, Tamaki mit son sac sur l'épaule et commença à marcher aux côtés de l'étudiante. Du coup, tu vas faire quoi en premier parmi tout ce gros programme? il eut un sourire taquin. Et s'ils prolongeaient ce bon moment? Mais le souci, c'est qu'il ne savait pas comment lui proposer sans passer pour un gros lourdeau... Et là, l'américaine arriva et leur coupa la route. Elle marmonnait en anglais, semblait en vouloir à Olympe qu'elle pensait être la copine de Tamaki. Elle était vraiment folle, celle-là, se disait le vétérinaire en la regardant agiter ses mains.
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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Dim 31 Juil - 18:50
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Je hoche positivement de la tête, comprenant totalement les dires du jeune homme. Je saisis totalement le sens de ses paroles, il est vrai qu'il est toujours complexe de comprendre le sexe opposé puisque, malgré le fait que cela soit très stéréotypé, les hommes ont des manières de faire ou de penser qui sont souvent différentes des femmes. Ce qui rend difficilement la compréhension de l'autre. Il suffit juste d'avoir un dictionnaire pour pouvoir éclairer la lanterne de chacun et puis je pense qu'à force de côtoyer le sexe opposé il est possible d'avoir quelques idées sur le mode de fonctionnement de chacun. « Hum . . . je pense que c'est normal. Mais tu verras à force d'expérience tu parviendras à les comprendre ». Je lui fais un grand sourire, rassurant. Quant à moi, je dois avouer que je comprends, parfois, les hommes, mais je ne les saisis pas toujours. Il faut dire que j'ai beau essayé de me mettre à la place de l'autre, les hommes ont un mode de pensée bien cadré qui n'arrive pas toujours à mon cerveau. Certes, je pense que je m'en sors plutôt bien, mais ce n'est pas toujours le cas. « Ce n'est pas que les hommes soient compliqués, ou difficiles, c'est juste qu'il n'est pas toujours facile de comprendre le sexe opposé. Je pense que ça va dans les deux sens, même si j'avoue que les femmes sont beaucoup plus compliquées que les hommes. Elles se prennent bien trop la tête », ce qui est vrai, alors que les hommes, eux, ils vont aller à la simplicité. C'est ça qui est bien quand on est un homme, le cerveau chauffe beaucoup moins. Je finis alors par lui demander s'il a déjà eu une copine mais il ne semble pas avoir eu une quelconque expérience. Ça ne m'étonne pas, mais c'est beau, un homme qui n'a jamais eu d'expérience, surtout de nos jours. C'est un cas rare, un spécimen en voie de disparition. « Tu n'as pas à avoir honte, je trouve ça bien de ne pas avoir encore d'expérience ». Les générations actuelles ont tendance à sauter sur le premier venu, sans se laisser le temps d'apprendre plus sur l'autre. Je rigole quand il me rassure qu'il n'est attiré que par les femmes. Enfin, cela n'a pas à me rassurer. « Oh tu sais, on ne sait jamais et je ne juge pas. Chacun a le droit d'aimer qui il désire, on ne choisit pas qui on aime ». C'est le cœur qui le décide. Je n'ai jamais compris pourquoi les humains avaient tendance à rejeter toutes les personnes ne suivant pas le chemin qui leur ait normalement attribué. Freud a bien montré que le bébé est, de base, bisexuel, et personne n'a jamais rien dit là-dessus, malgré quelques anti.

J'écarquille les yeux quand il semble me dire que lui aussi il est un geek, « oh vraiment ? » dis-je avec un grand sourire, toute excitée à l'idée d'être en compagnie d'un autre geek que moi. « Je suis une vraie geek. J'ai presque toutes les consoles et j'ai des placards entiers de jeux. J'aime beaucoup jouer, peut-être même trop ». J'ai souvent eu des reproches, de ma famille et de mes amis. « Est-ce que ça te dit qu'on fasse une partie de jeux tous les deux, en rentrant ? ». J'ai les yeux pétillants. Je ne rate jamais une occasion pour jouer avec une nouvelle personne, c'est toujours intense en adrénaline. Je sais que je viens tout juste de le rencontrer mais cela ne m'empêche pas de lui faire une telle proposition. « En tout cas je suis ravie de faire ta connaissance Tamaki ». Je pense que si par la suite nous avons tous les deux l'occasion de nous revoir, il peut devenir un bon ami, et je suis loin d'imaginer jusqu'à quel point. Le camion finit par s'arrêter, mettant fin à la promenade. Je suis surprise lorsqu'il me tend sa main pour me faire descendre, rougissant légèrement de ce geste. « Merci . . . T'es un vrai gentleman ». ça me fait presque penser aux dramas, mais non, ce n'est que la réalité, j'ai bien trop d'imagination. Alors que je marche à ses côtés, m'apprêtant à répondre à sa question, l'Américaine se poste devant nous, celle ci semblant particulièrement jalouse de ma proximité avec Tamaki. « Oh mais ne t'en fais pas, je ne suis pas sa petite amie, je suis . .  . son coach femmes », dis-je dans un anglais parfait, tout en rigolant. Je sais pertinemment que je ne lui ai pas demandé son avis, mais de toute manière je voulais lui proposer de l'aider quant à la compréhension féminine, et c'est l’occasion rêvée. « Alors tu m'excuseras mais je te l'emprunte deux secondes pour faire de lui le prince idéal, et je te le redonne ce soir, promis ». J'ai bien compris que lui ne voulait pas d'elle et qu'elle était légèrement collante, même si je pense qu'il rate une très bonne occasion et qu'elle n'est sûrement pas aussi chiante qu'il ne semble le croire. Je fais un clin d’œil à l'anglaise, prends le jeune homme par le coude et l'entraîne un peu plus loin. « Tu me remercieras après, j'ai bien vu que tu n'avais pas envie de l'avoir autour de toi. Et du coup, pour me remercier, tu devras accepter ma proposition. Je vais t'apprendre qui sont les femmes. Je serai ton dictionnaire de femmes, alors adjugé vendu ? ». Je mets ma main en haut attendant qu'il tape dans ma paume.



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Re: You know nothing about girls [Feat Tamalympe] | Mer 10 Aoû - 13:41
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C'est vrai, j'suis nul. Elle a vu juste, elle a lu en moi comme si elle me connaissait depuis des années et le pire dans tout cela, c'est que j'étais incapable de le nier. A quoi bon, après tout? Ma réputation était faite sur le campus de Yonsei. Les gens m'aimaient parce que j'étais facile à vivre, j'étais un déconneur de première, mais ils se moquaient tous de moi au fond: parce qu'à ce jour, je n'avais jamais eu la chance de me promener au bras d'une demoiselle. C'est pourquoi j'écoutais tout ce que disait Olympe, même si le safari attirait un peu trop mon attention, elle disait des choses qui tenaient la route, qui parfois même, me faisaient ouvrir les yeux sur certaines vérités qui m'étaient invisibles jusque là. Qu'est-ce que j'avais fait pendant 25 ans de ma vie? A attendre quoi? Qu'un miracle me tombe sur la figure?

Il était peut-être juste là mon miracle. Celle qui était en train de me dire qu'elle trouvait ça intéressant de rencontrer un mec qui avait 0 epérience. En train de me parler, de m'expliquer qu'au final, filles comme garçons trouvaient le sexe opposé compliqué. Quelle idée, j'étais vraiment un gars difficile moi? Sûrement au final. Ca n'avait pas fonctionné avec Minah, même pas eu le temps de me mettre avec elle qu'elle était venue me voir pour me dire que c'était peine perdue de vivre une idylle avec moi, qu'un jour peut-être je trouverai quelqu'un quand j'en aurai vraiment l'envie, et le temps à consacrer. Je n'étais pas compliqué, bien au contraire, j'étais juste absent.

Et voilà qu'elle me proposait une partie geek en rentrant du safari. J'suis censé dire non là? Impossible, c'était bien trop tentant pour moi. Avec plaisir! lui répondis-je alors qu'un sourire béat illumina mon visage. Par la suite, alors que la jeep s'arrêta, je descendis le premier pour ensuite tendre la main à Olympe afin qu'elle s'en serve pour descendre prudemment. Tu vois, j'ai déjà ça comme qualité. dis-je en échappant un rire discret, tandis que nous commençons à marcher côte à côte. Ce soir avait lieu la soirée de clôture du voyage, organisée dans un joli bar cosy de Johannesburg que l'école avait pris soin de privatiser, et je me demandais forcément si Olympe comptait y aller, après notre partie de geek.

Mais alors que j'allais lui poser la question, l'américaine qui semblait éprise de moi sortit de ses gonds en me voyant aussi proche d'Olympe. Honnêtement, faire passer la sango pour ma petite amie m'aurait bien aidé à me débarrasser de ce pot-de-colle blond, mais au lieu de ça, elle dit la simple vérité, et pourquoi pas après tout. Alors qu'on s'éloigne tous les deux, je lance un regard dubitatif à Olympe. Comment ça tu me rends ce soir? Je veux pas, ce soir ya la soirée de fin du voyage. Et si tu crois me rendre parfait en une après-midi, tu te trompes... j'arquai mes sourcils avant de me diriger vers le bus qui nous avait conduit jusque là et qui allait prendre la direction de Johannesburg. Ok, adjugé vendu, Professeur Olympe, mais j'espère que tu me prendras pas trop cher de l'heure, parce que tu vas me ruiner. lançai-je, restant d'abord stoïque avant de sourire. C'était drôle mais au moins, grâce à elle, j'allais enfin pouvoir me dégoter une copine.

Je grimpai dans le bus, avec elle, et m'assis non loin de la banquette du fond, faisant signe à Olympe de venir s'asseoir à côté de moi si elle le souhaitait. Elle m'inspirait confiance cette fille, elle avait une bonne tête, je l'aimais bien. Je venais de me trouver une fidèle alliée... Voire même plus, mais ça, j'étais loin de le savoir. Alors, tu me proposes quoi en jeux vidéos?



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