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    :: Défouloir :: 2017

un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU

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un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Mar 27 Sep - 0:53
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C’est un jour normal. Un jour normal parmi tant d’autres. D’ordinaire, Charlie n’aurait pas fait cas de ce jour s’il n’avait pas été aussi mouvementé au travail. Rien n’allait. Tout semblait lui échapper, comme si les dieux s’étaient retournés contre elle. Non seulement l’article qu’elle avait écrit pour son blog avait été mal interprété par les lecteurs et on l’appelait maintenant raciste mais son patron lui avait demandé de sortir de Corée pour un scoop juteux mais elle avait été forcée de refuser. Depuis Emma, elle avait exigé de ne pas être envoyée hors de Corée, pour être au plus près possible de sa fille. Et comme si ça ne suffisait pas, elle avait eu vent d’un nouveau scoop. Un déserteur était possiblement venu se réfugier en Corée et les Etats-Unis le recherchaient. Comme d’habitude, s’est-elle dit. Il n’était pas rare qu’un déserteur précédemment enrôlé dans l’armée américaine vienne chercher refuge en Corée du Nord. Alors la jeune femme n’a pas su expliquer pourquoi tout le journal était en émoi. Cela n’a cessé de la tracasser toute la journée jusqu’à ce qu’elle finisse par renverser son café au lait brûlant sur son clavier sans fil et décide de rentrer chez elle tout en le balançant dans la benne à ordures devant le building.

Fort heureusement, ses collègues l’ont rattrapée à la sortie et l’ont entrainée vers leur bar favori. C’est un bar familial et chaleureux dans lequel elles vont souvent pour se détendre, boire une bière et rigoler avant de rentrer chacune chez elle. En soi, le seul acte de l’entrainer dans ce bar la réconfortait déjà. Elle leur a souri et a accepté de les suivre, marchant un peu plus joyeusement avec elles, les écoutant discuter de tout et de rien, mais surtout de leurs beaux collègues de bureau. Charlie rit avec elles mais n’y participe pas. Elle n’a pas le coeur à ça. Elle n’a plus le coeur à ça depuis que son mari est décédé en Afghanistan. Rien que d’y penser lui serre le coeur. Elle secoue la tête tandis que les collègues passent la porte du bar et les suit tranquillement.

Alors qu’elles partent devant pour trouver une place, elle s’arrête au niveau du bar et sourit au vieux propriétaire. Bonsoir, monsieur Park ! s’exclame-t-elle joyeusement, en agitant la main vers lui. Il lui adresse le regard le plus chaleureux et paternel qu’elle ait jamais vu et lui sourit. Ah, ma petite Charlie. Bonsoir ! As-tu passé une bonne journée ?  A ce moment-là, elle se dit qu’elle peut abandonner ses amies pendant quelques minutes pour discuter avec le patron qui est toujours si doux et gentil avec elle. Elle s’approche du bar en s’agrippant presque à son sac en bandoulière. C’était une journée un peu dure aujourd’hui. C’est le genre de jour où tout va mal, on dirait. Mais quand je suis ici, tout va b… Sans qu’elle s’en aperçoive, son regard a dérivé légèrement sur sa gauche vers un homme assis au comptoir en face du patron. Il s’est tourné vers elle et elle peut à présent le voir de face. Elle s’étouffe dans ses mots et fait un pas en arrière, de surprise et de choc. Elle pourrait le reconnaitre parmi des milliers d’autres mais cela n’explique pas ce qu’il fait ici. Les larmes s'accumulent dans ses yeux. Elle ne sait plus quoi dire, quoi faire, quoi penser. Même ses jambes ne veulent plus l'emmener loin d'ici, fuir ce fantôme du passé qu'elle pensait avoir disparu.
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Mar 27 Sep - 11:45
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un vertige, puis le silence - Nolie

Ca faisait plusieurs semaines que j’étais arrivé en Corée maintenant. Je ne devais pas y rester aussi longtemps à la base, mais j’avais trouvé un boulot stable, un logement, des amis. C’était la première fois que tout se mettait aussi bien comme si ma place avait toujours été ici. J’avais eu difficile à m’adapter au début, mais une fois que les engrenages avaient été lancé, tout avait bien tourné. Je touchais le comptoir en bois du petit café dans lequel je me trouvais du bout du doigt. Touchons du bois pour que ca continue. En réalité, je n’avais aucune idée de ce qui m’avait poussé à venir ici. J'aurais pu aller au Japon, où se trouvaient vraiment mes racines. La barrière de la langue aurait été plus facile pour moi, parlant déjà le japonais. Mais non. Mon esprit, mon cœur et mon corps m’avait porté ici. Au fond, je pensais que c’était à cause de Charlie. Elle avait toujours eue envie de venir vivre ici, approfondir ses origines. Je l’aurais amené au bout du monde si je l’avais pu, mais nous devions rester en Amérique pour mon boulot. Un boulot que j’avais fui et qui m’avait poussé à l’abandonner. Sans doute ne me pardonnerait-elle jamais. Mon visage exprimait alors une mine bien triste sans que je m’en rende bien compte avec ces pensées. Le patron me connaissant en tant que client régulier tenta de me rendre le sourire. Pour faire bonne figure, mon sourire et ma bonne humeur quotidienne reprirent leur place. Ce qui avait été ma véritable personnalité autrefois devenait peu à peu une façade derrière laquelle je me cachais. Des souvenirs sombres étaient venus l’entacher, me faisant connaitre l’horreur, les pleurs et les peines.

Elle me manquait. Et mon cœur lui appartenait toujours. J’avais bien essayé de l’oublier avec d’autres pour oublier mes erreurs, mes fautes, ma culpabilité. Mais rien n’y faisait. Elle était celle que j’avais choisie pour la vie. Elle était la reine de mon cœur, la déesse de mon paradis. Parfois, l’envie de prendre le premier avion pour l’Amérique me titillait pour la rejoindre, mais je savais aussi que si la police me pinçait, j’étais bon pour la prison, voire pire, la mort. Je préférais rester vivant et garder espoir qu’un jour, je la reverrais …

Et comme si quelqu’un avait décidé de répondre à mon vœu, il se réalisa. Un groupe de jeunes femmes, riant aux éclats entrèrent dans le bar pour s’installer dans une pièce du fond, alors que le patron arrêtait l’une d’elle pour la saluer. Il avait l’air de bien la connaitre. Une autre habituée peut être ? Puis j’entendis sa voix. Une voix si familière que je n’aurais jamais pu oublier. Une voix que j’aurais pu reconnaitre parmi tant d’autre avec son grain si particulier. Assis sur mon tabouret, ma main s’était mise à agripper la bague que je gardais autour du cou attachée à une chaine, la serrant au point de se marquer dans ma peau. Je me retournais doucement, pour voir celle qui hantait mes rêves et mon passé se tenir face à moi. Mon cœur ne fit qu’un bond. C’était bien elle. Quand je vis les larmes remplir ses yeux, je compris qu’elle savait. Les miens devinrent également humides, mais je ravalais mes larmes, trop fier pour lui laisser voir cette faiblesse en moi alors que j’étais celui qui était parti. « Charlie… » Murmurais-je avant de faire un pas vers elle, puis deux, puis trois et ainsi de suite. Jusqu’à parvenir à sa hauteur où je pus la prendre dans mes bras. « Ne pleures pas, je t’en prie… Je suis tellement désolé… » Articulais-je péniblement, déglutissant. J’aurais pu lui dire mille et une choses, mais c’était les seuls mots qui étaient parvenu à traverser la barrière de mes lèvres.

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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Mer 28 Sep - 0:07
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Charlie s’étouffe avec ses larmes. Elle ne sait plus quoi penser. Il était mort et pourtant se tient là, assis devant elle sur le tabouret haut face au comptoir. Il n’était qu’un fantôme, depuis deux ans, et le voilà qui réapparait sans crier gare. Ses jambes la soutiennent à peine et elle ne sait même pas par quel miracle elle arrive à rester debout. Elle le voit à travers le voile de larmes devant ses yeux se lever et se précipiter vers elle. Elle aimerait le repousser, l’éviter, fuir à toute vitesse, mais plus rien ne répond. Elle ne bouge pas et en quelques secondes, elle se retrouve dans ses bras. Sans pouvoir s’en empêcher, elle prend une grande inspiration et se retrouve enveloppée dans son odeur si douce, si réconfortante. Une odeur accueillante. Elle avait toujours eu pour habitude de dire que sa maison n’était pas à Los Angeles ou là où ils se trouvaient à ce moment-là. Sa maison était entre les bras de l’amour de sa vie. Encore maintenant, elle en est sûre. Malgré la peine et la douleur, elle ressent un immense soulagement au fond d’elle-même. Nobu est rentré. L’oiseau a retrouvé son nid. Comment peut-il lui demander de ne pas pleurer ? Sait-il combien elle l’a attendu ? A-t-il la moindre idée de ce qu’elle a ressenti quand on lui a annoncé sa mort ?

Tout son monde s’est effondré. Elle a cru pendant plusieurs mois ne pas réussir à se remettre de sa perte, ne pas pouvoir élever leur petite fille seule. Elle a cru mourir, sombrer, s’effriter. Plus rien ne faisait de sens. Nobu... murmure-t-elle. Elle n'arrive pas à le serrer contre elle. Pourtant, tout ce qu'elle voudrait, c'est se suspendre à lui et ne plus jamais s'en séparer. Cependant, elle n'arrive toujours pas à se convaincre qu'il est bien là, à la serrer contre son coeur de toutes ses forces. Nobu... Sa voix semble plaintive, comme désespérée. Elle tente de lui poser milles questions à la fois mais aucun ne franchit la barrière de ses lèvres tremblantes. Ses yeux écarquillés fixent le mur par-dessus l'épaule de Nobu sur laquelle sa tête repose.

Et puis soudainement, elle se retrouve cramponnée à lui comme si sa vie en dépendait. C'est un peu ça. Sa vie, son bonheur, dépend en grande partie de cette homme à la peau hâlée, aux yeux noirs comme l'encre et aux bras si doux. Ses doigts se crispent autour du tissue du haut qu'il porte. Elle pleure à chaudes larmes, ne se souciant pas du regard des autres. Qu'ils comprennent. Son mari était supposé mort à la guerre. Et le revoilà, deux ans plus tard, en parfaite santé visiblement, dans ce bar qui a toujours semblé lui rendre le sourire quand elle n'allait pas bien. Mais où étais-tu passé ? souffle-t-elle dans son cou d'une voix tremblante et désabusée.
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Mer 5 Oct - 14:31
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un vertige, puis le silence - Nolie

Il avait fallu qu’elle se tienne face à moi en chair et en os pour que toutes les barrières que j’avais érigé entre mon passé et mon présent explosent. Des années de construction réduit à néant en à peine quelques secondes pour mon plus grand bonheur, ou malheur. Je n’en avais encore aucune idée. Par contre, ce dont j’étais certain, c’était à quel point elle m’avait manqué. Pendant une seconde, je me demandais comment j’avais fait pour vivre si loin d’elle et espérer continuer sans elle. Mais surtout, comment j’avais pu l’abandonné lâchement derrière moi sans donner aucune nouvelle ? Le regret et la culpabilité s’emparaient déjà de moi, alors que ses larmes me rappelaient combien je l’aimais et que j’avais été cruel malgré moi. Je ne pouvais pas imaginer à quel point elle avait du souffrir de me croire mort. A quel point elle avait dû pleurer mon départ. A quel point ca avait été dur d’avancer seule. Je ne pouvais pas l’imaginer ; car je l’avais déjà vécu. Mes sourires et ma bonne humeur quotidienne étant devenus mon refuge.

Je l’attrapais dans le creux de mes bras, une part pour l’éviter de s’écrouler à la vue du vertige qu’elle venait d’avoir, d’une autre part parce que j’en crevais d’envie. « Je suis là… » Murmurais-je à mon tour sans vraiment encore y croire, la serrant contre moi pour nous deux. « C’est moi… » Continuais-je sur le même ton alors que mon visage se perdait dans son cou où sa chevelure me chatouillait les narines et où je pouvais retrouver son parfum si familier. Puis d’un coup, elle répondit à mon étreinte, manquant de m’étouffer dans son élan. Je n’en dis pourtant rien, car c’était bien peu par rapport à ce que je lui avais fait subir. Mes mains redescendirent dans son dos que je caressais frénétiquement comme pour m’assurer que c’était bien elle, qu’elle était bien là. Une larme avait fini par se frayer un chemin jusqu’à ma joue malgré ma promesse de ne pas pleurer face à elle. J’étais tellement heureux de la retrouver enfin sans manquer de me faire arrêter ou que ce soit d’autre. « C’est une longue histoire » ajoutais-je avec un sourire naissant sur mes lèvres. Me séparant un peu d’elle, je ne pus m’empêcher de lui voler un chaste baiser. L’appel de ses lèvres était une si douce musique que je ne pouvais l’ignorer. « Si tu as le temps, je peux de la raconter ? »

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robb stark
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Mar 11 Oct - 20:31
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Charlie a l’impression d’avoir été lâchée du haut du pont de la rivière Han. Elle s’étouffe et n’arrive pas à respirer mais peu lui importe car Nobu a bel et bien ses bras passés autour de son corps et ne semble pas vouloir la lâcher de si tôt. Que ses bras sont réconfortants, qu’ils sont doux et puissants en même temps. Elle avait oublié cette sensation. La sensation d’être aimée, en sécurité dans les bras de quelqu’un. Après tout, elle n’a eu personne. Aucun amant. Elle n’arrivait pas à s’y résoudre. Le souvenir de Nobu était encore gravé dans tout ce qu’elle regardait, tout ce qu’elle faisait. Et par-dessus tout, Emma était le portrait craché de son père s’il avait été une fille. Tout est embrouillé dans la tête de la jeune femme. Elle est concentrée sur le moment présent mais ne pense pas encore à l’avenir. Comment allaient-ils reprendre une vie ensemble ? Allaient-ils au moins revivre ensemble un jour ? Il l’aime encore, elle en est sûre. Il le na serrerait pas de cette manière et ne l’aurait pas embrassée, même de manière si volatile. Sans la moindre demi-seconde d’hésitation, elle scelle à nouveau leurs lèvres dans un doux baiser qui est loin d’être passionné. La passion reviendra. Pour le moment, elle veut juste le retrouver.

Lentement mais sûrement, ses instincts de journaliste reprennent le dessus. Elle veut entendre son histoire, ses explications, connaître les raisons pour laquelle il a déserté – car elle ne se fait pas d’illusion, c’est clairement ce qu’il lui est arrivé – et pourquoi il n’est pas directement rentré auprès de sa famille. Son sourire calme la rassure. Tu m’aimes toujours, dis ? Tu reviens à la maison ? Elle s’essuie les joues, toujours fermement agrippée à sa main, et hoche la tête. Oui… S’il te plait… Mais pendant quelques secondes, elle n’arrive pas à s’encourager à le lâcher. Elle se blottit à nouveau contre lui, le visage caché dans son cou et inspire lentement. Ses amies la fixent avec étonnement. Elles ne connaissent rien de sa vie sentimentale, ni de sa vie aux Etats-Unis. Elles ne savent pas qui est cet homme qu’elle aime à mourir. Après quelques secondes passées dans un moment de flottement, Charlie s’écarte à nouveau et jette un regard d’excuses à ses amies. Elle n’a pas le temps. Elle leur expliquera. Elle a besoin d’être avec lui. Nichant sa main dans celle, plus large et plus chaude, de Nobu, elle l’entraîne à l’écart, dans un coin du bar qui n’est pas rempli. La table est cosy, avec un petit canapé pour discuter tranquillement. Elle s’y assoit et l’attend.

Pas de questions à poser. Elle ne sait même pas elle par où commencer. Pourquoi ? Comment ? Quand ? Que s’est-il passé ? Elle ne sait même pas quoi lui dire. Je t’aime ? Reviens ? Tu as une fille ? Elle passe une main dans ses cheveux et lève les yeux vers lui. Ils sont à peu près secs et elle n’a plus envie de pleurer. Juste de savoir.
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Ven 28 Oct - 22:54
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un vertige, puis le silence - Nolie

C’était si bon de la retrouver que j’en oubliais ces deux dernières années que j’avais passé loin d’elle. Un instant, je m’imaginais de l’avoir jamais quitté, de retourner deux ans en arrière et de vivre la vie que j’aurais toujours du vivre avec elle. Mais ce tendre leurre était de courte durée. La réalité finissait toujours par nous rattraper pour le meilleur, mais souvent le pire. ma douce fait durer l’illusion quelques secondes de plus avec ses lèvres qui venaient capturer les miens dans une tendresse et une impatience extrême. J’en profitais pleinement, me rendant bien compte qu’elle m’avait plus que manquer. Il suffisait de ne plus avoir une chose pour se rendre compte à quel point elle était notre essentiel. Et Charlie, c’était mon essentiel. Ca l’avait toujours été, et ca l’était toujours, au quand bien même il avait fallu une grosse claque de la vie pour que j’ouvre enfin les yeux. Quand on se sépare à nouveau, je clignais des yeux comme si je venais de me réveiller. J’avais l’impression qu’on venait de m’arracher à ce cocon si réconfortant que j’aimais tant. J’avais une résistible envie de la prendre encore dans mes bras, de lui dire combien je l’aimais. Ce n’était pas le moment. Le temps était aux explications. A la vérité qui allait éclater, et peut être notre mariage avec si ce n’était pas encore fait.

Je la suivis, restant quelque peu en retrait, devenant subitement nerveux à l’idée que j’allais devoir lui faire comprendre la décision il y a deux ans. J’avais pleinement conscience que ca n’allait pas être facile, qu’on pouvait avoir du mal à comprendre aussi. Quand il avait choisi de déserter, tout était clair comme dans l’eau de roche dans son esprit, mais maintenant qu’il allait devoir y mettre des mots, tout n’était que brouillon. Je m’humectais les lèvres alors qu’on prenait place a un table. Sa petite main qui s’était logé dans la mienne bien plus grande hantait encore mes souvenirs, alors qu’elle que par-dessus la table, elles étaient toujours entrelacées. N’osant la regarder dans les yeux, je restais silencieux quelques secondes caressant ses doigts maladroitement pour m’occuper l’esprit. Je ne savais pas où commencer, comment lui expliquer un tel acte.

Je déglutis péniblement, osant enfin prendre la parole après de longues minutes de silence. « Je n’ai aucune excuse, Charlie. Rien pour te rassurer. Rien qui pour me faire pardonner. Il s’est juste passé des choses là-bas qui m’ont fait peur. Tout ce que je savais, c’était que si je ne faisais pas quelque chose, j’allais devenir dingue. » Je relevais les yeux vers elle, le regard emplis d’une tristesse non feinte qui en disait long sur l’était d’esprit que j’avais eu là-bas. J’avais été égoïste pour la première fois, certes, à ne penser qu’à moi et non à ma femme et ma famille qui attendaient que je rentre patiemment à la maison. Pourtant, si je ne l’avais pas fait, j’avais la certitude qu’ils n’auraient pas retrouvé le même Nobu à l’arrivée.

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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Mer 16 Nov - 15:45
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Nobu a l’air nerveux. Il a raison de l’être. Charlie est à présent la plus heureuse. Elle a retrouvé son mari, l’homme de sa vie, le seul qu’elle ait jamais aimé, et le père de son enfant. Rien ne pourrait la rendre plus heureuse à ce moment-là. Rien. La vie est rose, la vie est belle. Mais ni la vie, ni son parpaing n’épargnera Nobu quand la fureur de Charlie le frappera. Elle est assise à côté de lui mais s’est légèrement tournée pour lui faire face, droite comme un « i » et les mains croisées sur ses genoux. Elle semble calme. Sa jambe, qui tape d’ordinaire nerveusement le sol, ne bouge pas et reste immobile, collée à l’autre. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui lui manque. Elle a l’impression de jouer sa vie sur cette conversation, alors que c’est Nobu qui est sur la sellette. Il n’a pas non plus l’air bien dans ses baskets. Malgré tout, Charlie ne le force pas à se hâter pour parler. Elle lui laisse le temps de choisir ses mots. Ils seront cruciaux. S’ils ne les choisit pas correctement, elle n’est pas sûre d’avoir la force ou la tolérance de lui pardonner.

Elle peut comprendre sa panique à la vue des choses les plus atroces que cette Terre ait connues. Elle peut comprendre qu’il ne pense pas que ce soit des excuses suffisantes, et il a raison. Elle peut comprendre qu’il ait voulu fuir. Alors elle hoche lentement la tête et attend la suite. Mais lorsqu’il lève vers elle des yeux implorants de chien battu, elle croit s’évanouir. C’est tout. Ce sont toutes ses excuses. Elle cligne des yeux plusieurs fois et aimerait même se pincer discrètement comme pour se convaincre que ce n’était qu’un mauvais rêve. Tu ne vas rien rajouter ? Tu crois donc que voir les horreurs de la guerre peut t’excuser ? Elle n’a pas encore haussé le ton et tant mieux pour lui. Néanmoins, il sait très bien que dès lors qu’elle commence à s’énerver de la sorte, il n’est pas bon de la contredire. Tu crois que les autres n’ont pas vu les mêmes horreurs que toi ? Penses-tu être le seul à avoir vu ces horreurs ? Si tout le monde devait déserter, elle serait belle l’armée américaine. L’armée la plus courageuse du monde, remplie de déserteurs ? Hah!? Elle frappe du poing sur le dossier du canapé dans lequel ils sont assis, le foudroyant des yeux. Elle ne peut pas croire que l’homme de sa vie soit un lâche à ce point. Le patron du bar leur apporte discrètement deux demi de bière et s’éclipse sans se faire entendre.

Charlie attrape le verre et avale quatre longues gorgées, vidant presque la moitié de celui-ci. Quand elle s’énerve, elle est loin d’être féminine ou délicate. Elle repose le verre dans un grand bruit et  déglutit avant de fusiller à nouveau Nobu du regard. Elle s’énerve et ne sait plus par où commencer mais dans un sens, si elle s’énerve, c’est que tout lui tient encore à coeur. Elle n’est pas du genre Ah… Ah, tu m’énerves ! Penses-tu que je n’ai pas vu d’horreurs non plus ? J’ai vu un enfant mourir car un soldat l’avait pris pour l’ennemi. Il est mort dans mes bras en appelant sa mère ! J’ai vu des enfants envoyés au combat avec des armes plus grandes qu’eux ! Elle le regarde avec un tel air de dédain qu’on pourrait croire qu’elle le déteste mais c’est tellement loin d’être le cas. Il serait bien idiot et crédule de penser qu’elle pourrait ne serait-ce qu’une seule seconde le haïr.
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Sam 19 Nov - 21:18
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un vertige, puis le silence - Nolie
Je fixais péniblement Charlie. Il y avait d’abord eu le bonheur des retrouvailles, la joie de la serrer dans mes bras, mais c’est maintenant l’heure des règlements de comptes, des non-dits et des explications. Je n’avais plus été aussi nerveux depuis le jour où j’avais dû passer mon examen d’entrer chez les marines, le poids de la fierté de mes parents perché sur mes frêles épaules. Mes mains posées sur la table, je ne pouvais m’empêcher de continuer de les triturer dans tous les sens, devant les occuper à quelque chose. Je jetais un coup d’œil aux jambes de ma femme qui ne bougeait pas d’un pouce. Je la connaissais assez pour savoir que ca n’annonçait rien de très bon. A moins qu’en deux ans, elle était parvenue à se débarrasser de ce tic, mais j’avais des doutes, car elle avait déjà essayé, mais sans succès. Je regardais à nouveau mes doigts, pesant mes mots, ne sachant comment lui faire comprendre mes peines, mes regrets si difficiles à avouer sans l’avoir vécu soi-même. Alors je tente. J’essaye misérablement de lui faire comprendre, en espérant qu’elle puisse me pardonner un jour mes péchés.

Forcément, ce n’était qu’un début d’explication. C’était très loin d’excuses valables qu’elle pouvait attendre, et ca ne sera sans doute jamais suffisant. Mais c’était un début, une introduction. Pourtant, elle n’avait pas l’air de l’entendre de cette façon. Je pensais pourtant qu’elle aurait pu me comprendre, ou essayé du moins. Elle avait toujours été la première à me soutenir, à accepter mes décisions quel qu’elles soient, pourtant, à l’époque, jamais je n’avais pris une décision juste pour mon bien. J’avais toujours agi de sorte à convenir à tous, que ce soit pour mes parents ou pour elle. Le choix que j’avais fait, c’était le mien. Pour la première fois, je n’avais pensé qu’à moi et personne d’autre. Un choix qu’elle me faisait aujourd’hui regretter. Je restais silencieux telle sa réaction me surprenait. Je comprenais qu’elle m’en veuille, c’était même logique. Je lui avais fait subir un abandon impardonnable, mais j’avais mes raisons. Et venir me traiter de lâche pour un choix que j’avais fait pour me préserver, et rester celui qu’elle avait toujours connu, ca, je ne pouvais pas l’admettre. Je me redressais soudain au fond de mon siège en silence, sans toucher à la bière qu’on avait glissé face à nous, ne cessant de la fixer entrain de presque vider son verre. Je n’avais maintenant plus aucun contact avec elle, ne serait-ce que visuel. Ce qui n’amenait souvent rien de bon. Je me mettais très rarement en colère, et je cachais souvent ce que je ressentais vraiment derrière mes sourires, laissant la froideur de la banquise derrière moi. Il en était tout autre en ce jour. Cet évènement de ma vie était un sujet sensible, et y mettre ses gros sabots de la sorte n’était sans doute pas la bonne manière de l’aborder. « Tu parles sans me laisser terminer. Tu parles sans savoir. Ce n’est pas parce que tu as été sur le terrain pour récolter des témoignages que tu peux savoir ce qu’est réellement ce sentiment. Tu n’en a qu’un bref son de cloche. » Dis-je soudainement plus froidement. « Traite de moi de lâche si ca t’amuse. Tu as toujours été du bon côté. Celui qui sauve, celui qui voit mourir. C’est tellement facile. » Un rire qui n’en était pas un sorti d’être mes lèvres, amer. « Mais quand tu es celui face à cet enfant, que tu es le tueur. Tuer un être humain est une chose, et il m’a déjà fallu longtemps pour l’accepter. Tu es bien mise pour le savoir. Mais un gamin. Un gamin de 10 ans, bordel, Charlie. » M’écriais-je soudain plus fort, perdant mon sang froid. « Quand ta vie est entre les mains d’un gosse que tu dois tuer si tu ne veux pas qu’il te massacre ? Tu crois qu’on s’en remet de ca ? Tu crois qu’on peut se relever quand on est le tueur ? J’ai hésité Charlie. J’ai hésité, et un de mes hommes est mort pour une décision que je n’ai pas pu assumer. » Mon souffle s’était accéléré sous la colère qui prenait possession soudainement de moi. « Et si ca avait été notre enfant ? Mh ? Et si … » Oui et si, car on avait jamais eu le temps de vivre notre histoire jusque la. tout cela, ce n'était que des hypothèses, mais ca prouvait au moins que déjà, je me voyais passer le reste de mes jours avec la belle. c’était à présent des larmes qui perlaient au bord de mes yeux sous les émotions trop extrêmes qui me parcouraient. Je détournais le regard, redevenant soudainement silencieux.



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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Dim 27 Nov - 0:42
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Charlie a du mal à croire que devant elle, se tient le même homme qui l’a quittée deux ans plus tôt. Il a tellement changé, et pas uniquement physiquement. Mentalement également. Elle a du mal à le reconnaître. Son ton froid, le sourire jaune, amer, détestable sur ses lèvres qui avaient pour habitude de lui murmurer autrefois des mots si doux. Elle se rappelle des éternités qu’ils passaient, enlacés dans leur lit, à rire de tout et de rien. Charlie lui racontait sa journée, beaucoup plus banale que la sienne, pour l’aider à trouver un semblant de monotonie réconfortante et de chaleur alors qu’il devait repartir en service le lendemain, ou le jour même. Ses bras autour d’elle lui manquent encore terriblement, surtout depuis qu’elle y a goûté à nouveau, quelques minutes auparavant. Mais ce ne sont pas les mots qui blessent le plus. Ce n’est pas de s’entendre dire qu’elle ne sait pas, que tout ce qu’elle a vécu est facile, que son raisonnement est obsolète, ni qu’il tente de la prendre à partie. Tout ça, elle peut passer outre. Le pire, c’est quand il mentionne leur enfant. Son coeur fait un bon dans sa poitrine et son expression se décompose un court instant. Est-ce qu’il sait ? Y aurait-il la moindre et infime chance qu’il sache ? Non. Impossible, se raisonne-t-elle. Il suppose. Il imagine, comme il le dit si bien. Comment peut-il parler de leur enfant ainsi ? Elle a envie de vomir. De lui vomir toute la vérité. Ta gueule. Ne parle pas comme ça. Tu as une fille. Une petite fille de deux ans qui a besoin de toi. Elle réclame son papa. Elle a besoin de lui. Elle ne peut plus se contenter de maman et de tonton. Elle a besoin de papa.

Lentement, son bras s’étend. Elle se sent calme, comme hors de son corps et hors du temps. Ses doigts s’enroulent autour du verre de bière. Au début, on pourrait croire qu’elle va simplement le boire, le descendre même, comme elle a descendu son propre verre. Et pourtant. Elle prend son sac et se lève. Mais avant, elle se penche vers lui et renverse le verre, et son contenu doré, sur la tête de son mari. Une fois qu’il ne reste plus une seule goutte de bière dans le verre, elle le repose délicatement sur la table. Je n’ai plus rien à te dire. La prochaine fois que tu mentionnes notre enfant, je te tuerais. Elle se détourne de lui et marche à grandes enjambées vers la sortie. C’est fini. Elle a fait son deuil. Ou du moins c’est ce dont elle tente de se persuader alors que ses pieds la portent presque sans son consentement, vers la porte de sortie. Désolée, monsieur Park. Je vous dédommagerais demain pour le canapé. Vous pouvez déjà en acheter un nouveau. Les larmes coulent sur ses joues mais elle n’essaye plus de les retenir. Tant que sa voix reste ferme et décidée et que ses jambes la portent, elle n’en voit pas l’intérêt. Finalement, sa main se pose sur la poignée. Elle la tourne, ouvre la porte et l’air extérieur, plus frais, frappe enfin son visage, et la soulage. Elle inspire longuement. C’est fini à présent. Elle sort dans la rue et s’effondre, craque et tombe en morceaux. Elle a l’impression de déverser tout le chagrin et toute la tristesse qu’elle avait accumulé sans se laisser craquer. L’avoir revu était de trop. Elle voudrait se mettre à courir mais n’est pas sûre que ses jambes la portent, alors elle avance, sans arrêter, essuyant ses larmes au rythme où elles coulent.

Quelle idée de fuir. Fuir son mari. L’homme de sa vie, celui avec lequel elle veut encore et toujours finir ses jours. Alors qu’elle est presque déjà au bout de la rue, elle fait demi-tour. Pourquoi se comporte-t-elle ainsi avec lui ? Il est humain, ce n’est pas un robot. Il a le droit d’avoir peur, de fuir, de ne pas assumer ses actes. Qui est-elle pour le juger ? Elle qui ne l’a jamais fait auparavant. Cette fois, c’est elle-même et non son subconscient qui se met à courir en direction opposée, vers le bar, pour le retrouver.
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | Dim 4 Déc - 19:52
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un vertige, puis le silence - Nolie
Même si je me voilais la face à moi-même, en me mentant que je n’avais pas changé, que j’étais toujours le même nobu souriant et chaleureux d’autrefois, que ces instants que j’avais passé sur le champ de bataille ne m’avait pas atteint, je ne pouvais le cacher à Charlie. Même si on avait passé deux ans loin l’un de l’autre, on ne pouvait nier le fait qu’un lien fort et fusionnel nous tenait prisonnier l’un à l’autre. Elle connaissait tout de moi. Je ne pouvais pas lui cacher que j’étais mal, que mon fond s’était un brin obscurité. Un bref coup d’œil et elle pouvait le comprendre. Ce qui pouvait agacer, énervé d’autant plus, parce que même si son cœur le comprenait, son cerveau lui, ne le voulait pas. Car l’un comme l’autre, nos cœurs s’appartenaient mutuellement, et ne pouvait s’en vouloir si longtemps, mais le cerveau, sein de la raison, ne pouvait accepter que je puisse la blessé impunément. Si j’étais en colère, ce n’était pas vraiment contre elle ne pouvoir accepter mes explications, mais surtout sur ma personne de ne pouvoir lui offrir que des excuses plus foireuses les unes que les autres, mais qui ont été pourtant assez valables pour le moi d’antan pour filer à l’anglaise. J’étais brisé mentalement, bien que physiquement, je fusse en forme. J’avais beau le cacher derrière mes sourires et ma bonne humeur continuelle, rien n’y était. Pas devant Charlie. Mon masque tombait devant mon amour de toujours. Certains vous diront que ce lien invisible, mais pourtant bien réelle était celui d’Ariane, qui reliait deux âmes sœurs l’un à l’autre pour l’éternité. Moi, je préférais dire que c’était notre amour qui persistait malgré toutes les épreuves que l’on pouvait surmonter.

Il ne fallut qu’un seul instant pour que je comprenne que quelque chose de bien plus complexe s’apprêtait à faire son apparition quand, sur son visage, je vis ses traits se décomposer à l’entende de mes explications sur nos probables futurs enfants si nous en avions un jour. Mais avant que je ne prenne réellement conscience de la gravité de la situation, un liquide ambré et collant atterrit sur ma tête. Je fermais les paupières pour éviter d’en recevoir dans les yeux. Avec les réflexes dont j’étais doté du à mes anciens entrainements militaires, j’aurais pu facilement l’éviter, mais je n’en fis rien. Je l’avais bien mérité. Comment l’en blâmer ? je n’ouvris pas les yeux toute de suite, les fermant que plus fort, serrant les poings sur mes genoux alors que j’entendais ma femme s’échapper de ma vie aussi vite qu’elle y était entrée. Je ne voulais pas la perdre déjà alors que je venais à peine de la retrouver. J’entendis sa voix si familière et si triste. Je crois que c’est ce qui me fit craquer à mon tour. Une nouvelle fois, j’étais qu’un lâche. Je n’avais plus le courage de me relever pour la rejoindre, pour lui dire qu’elle avait tort et que j’étais là maintenant, que ce jeu puéril était terminé et que je comptais bien reprendre ma place. Je l’avais déjà tant blessé. Je ne voulais pas recommencer. Elle avait tant souffert à cause de moi. Elle était probablement mieux sans moi. Mieux sans le lâche que j’étais. Autant retirer le pansement une bonne fois pour toute et disparaitre à nouveau comme je le fais si bien. J’étais sur le poids d’abandonner encore une fois la chose la plus importante du monde à mes yeux. Je baisais la tête, résigné. C’était terminé. Tout était fini.

Pourtant, quand la clochette de la porte retentit, se fut comme une décharge électrique qui parcouru tout mon corps, remontant le long de mon échine. Comme si la raison m’était revenu, l’espoir renaissant de ses cendres tel le Phoenix, je me redressais, passant une mes mains dans mes cheveux poisseux de bière, j’essuyais les larmes qui avaient coulés sur mes joues d’un revers d’une main. J’étais un homme, merde. Passant devant le comptoir, j’y déposais une liasse de billet pour les dégâts engendrés, m’excusant brièvement en passant. Mon salaire du mois allait y passer, mais ma femme n’avait pas à payer pour cela. Je sortis du café en trompe. Une fois dehors, l’air frais fouettait mon visage, me remettant les idées en place. Ne la laisse pas partir cette fois, Nobu ! Une seconde chance t’es offerte, ne la laisse pas passer celle-ci ! Je me mis à courir avant d’apercevoir Charlie faire de même dans le sens inverse. Je m’arrêtais pour observer cette femme qui était mienne et qui m’avait tant manquée. Puis, plus calme, je repris mon geste d’un pas lent mais à grandes enjambées. Quand j’arrivais à sa autour, une main glissa dans son cou pour guider son visage vers le mien, et lui voler un baiser. Ma main libre se glissait sur sa taille, la calant contre moi. Je brisais cet instant, murmurant sur ses lèvres. « Pardonne-moi Charlie… Je suis sincèrement désolé. Je ferais n’importe quoi pour que tu me donnes une seconde chance. N’importe quoi tu m’entends ? Je ne me décidément pas vivre sans toi … » Elle était la femme de ma vie. Celle qui avait toujours fait vibrer mon cœur comme aucune autre. Comment pouvais-je penser passer une seconde de plus sans elle ?
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robb stark
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Re: un vertige puis le silence. x FT. ITO NOBU | 
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