@Lim Kee Ho [ ootd ] — Tu prenais plaisir à danser ainsi, appréciant votre proximité, tes pupilles contemplant chaque trait de son visage, presque ébahie. Et tu appréciais chacun de ses gestes, le contact de sa peau contre la tienne éveillant ton palpitant, lui faisant perdre un dernier battement lorsqu'il s'écarta. Et tu pensais l'avoir gêné, agissant sans réellement y penser en restant ainsi à ses côtés. Ce fut une esquisse soulagée qui vint soulever le coin de tes lèvres à ses mots, les pommettes venant quelque peu se colorer. « Je sais pas... enfin je sais qu'il y a des gens qui aiment pas quand on les touche alors je pensais que tu voulais pas que je sois tout près. Tu vois ? », tentas-tu d'expliquer dans des pupilles vagabondes, trop gênées pour rester posées sur son visage, observant plutôt vos doigts à nouveau liés. « Dansons alors », articulas-tu dans un nouveau sourire, le regard pétillant, parvenant enfin à croiser le sien – et tu avais la sensation que ton cœur battait plus fort à nouveau. « Nope », tu secouas la tête dans un air fier, ponctuant tes paroles d'un clin d’œil, la frimousse amusée. « Tu tiens bien le coup pour quelqu'un de ton âge », osas-tu prononcer, taquine, le rire facile – toute inquiétude disparaissant de ton visage. « Vraiment », répétas-tu pour confirmer, tes prunelles plongeant dans les siennes pour lui montrer toute ta sincérité. « C'est vrai ? Ca veut dire que j'en aurais beaucoup ? Hein ? J'en aurais beaucoup ? », que tu demandas, te retenant de sautiller, tes doigts se contentant alors de serrer les siens avant qu'ils n'aillent retrouver ses bras, puis ses épaules alors que tu tentais de savoir où les placer. Tu n'entendais même plus la musique, les battements de ton corps ayant remplacé le rythme – mélodie que tu tentais bêtement de suivre alors que tu restais contre lui, une main accrochée à sa nuque et l'autre délicatement posée sur son épaule. Un rire discret t'échappa quand il vous fit tourner, tes doigts s'accrochant un peu plus à sa peau comme si tu craignais le perdre. T'en avais totalement oublié Gayoung – elle n'était plus qu'une sorte de souvenir dans un coin de ton esprit, Keeho était le seul qui comptait en cet instant. Tu penchas faiblement la tête sur le côté, un regard interrogateur vers lui avant qu'un rire ne vienne t'échapper. « Déjà ? », demandas-tu, les sourcils levés. « Quelques petits tours de manège et tu es fatigué ? », plaisantas-tu, le nez plissé, haussant les épaules comme pour dire que ce n'était pas grave. Tu passas tes bras autour de son épaule, le ramenant un peu plus contre toi si possible, ta joue frôlant la sienne alors que tu déposais ton menton sur son épaule, profitant simplement. « C'est bien comme ça aussi », murmuras-tu lentement, les phalanges frôlant la peau de sa nuque alors qu'un souffle contenté t'échappait. « Tu gagnes la médaille des câlins les plus réconfortants », articulas-tu avec tendresse, le serrant pour cacher ta frimousse contre son cou, les pommettes chaudes. Tu restas ainsi quelques instants, redressant lentement ton visage ensuite pour le contempler à nouveau. « Merci d'être venu », susurras-tu, l'esquisse aux lèvres. « Je crois que c'est la meilleure soirée que j'ai passée depuis que je suis ici », confias-tu, les pupilles brillantes et rêveuses – et tes lèvres vinrent se poser avec délicatesse sur sa joue.

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@Asakura Miho [ ootd ] — Keeho n’était pas dérangé par sa proximité avec la jeune femme. Il craignait surtout qu’elle le soit, c’était pour ça qu’il s’était éloigné d’elle. Cependant, ses agissements avaient fait croire le contraire à Miho. Le koryo lui assura qu’il n’était pas mal à l’aise, et ne comprenait pas vraiment pourquoi il le serait. « Ça ne me dérange pas que tu sois tout près. J’ai… pensé que ça te dérangerait peut-être alors… voilà. » Expliqua-t-il finalement. Ils reprirent leur danse, le jeune homme ayant rapproché de nouveau la danseuse. Un sourire amusé étira ses lèvres à sa taquinerie, un rire les franchissant. « Pour quelqu’un de mon âge… Tu devrais être plus respectueuse avec quelqu’un de mon âge ! » Répliqua-t-il en riant avant d’hausser les sourcils, surpris qu’elle avoue adorer ses câlins. Ça tombait bien, cela dit, car Keeho appréciait énormément lui en faire. L’avoir contre lui, l’enlacer, la sentir entre ses bras… Oui, il aimait vraiment ça. Il sourit quand elle affirma que c’était vrai de vrai et l’étudiant ne cacha pas qu’il adorait lui en faire. A sa demande, il rit de bon cœur. « Bien sûr que c’est vrai ! Oui, tu en auras beaucoup. Autant que tu voudras. » Répondit-il dans un rire, heureux de la voir si heureuse. Son regard se perdit dans le sien tandis qu’il la faisait tourner, le sourire aux lèvres, sa main dans son dos la ramenant continuellement vers lui. Mais Keeho ralentit finalement la danse, en venant presque à s’arrêter. Son regard avait trouvé Gayoung, malheureusement. Elle les fixait et le koryo fit tout pour que Miho lui tourne le dos. Elle ne devait pas la voir. Il ne voulait pas qu’elle la voit et voir son sourire disparaître. Son sourire était la plus belle des choses pour lui. Le garçon prétexta être fatigué. Clairement un mensonge mais la goguryeo n’y vit que du feu. « Oui, le petit vieux que je suis n’a pas beaucoup d'endurance… » Souffla-t-il, se forçant à sourire pour ne pas l’inquiéter. Ses bras se resserrèrent légèrement autour d’elle, la gardant bien contre lui pour qu’elle ne se retourne pas. Il frémit au contact de sa joue frôlant la sienne, esquissant un sourire avant de disparaître en regardant de nouveau Gayoung. « Hm, oui… » Répondit-il doucement, se mordillant la lèvre en sentant ses doigts contre sa nuque. « J’étais en compétition avec quelqu’un d’autre ? » Demanda-t-il, se mordant davantage la lèvre quand elle cacha son visage contre son cou. Elle ne réalisait pas l’effet qu’elle lui faisait. Le silence les gagna mais il n’était pas gênant. Keeho continuait de surveiller la garce qui servait d’amie à Miho et ne remarqua pas tout de suite que l’étudiante le regardait de nouveau. Ce n’est que quand elle parla qu’il tourna les yeux vers elle, que ses traits s’adoucirent. Il espérait qu’elle n’avait pas remarqué le regard noir qu’il lançait plus loin. « C’est normal… » Dit-il avec un petit sourire. Il lui avait promis de ne jamais la laisser seule. « La meilleure ? » Répéta-t-il, la surprise s’emparant de ses traits quand elle embrassa sa joue. Il se pinça les lèvres, détournant le regard en se sentant rougir légèrement. « Qu’est-ce que tu fais de toutes les autres soirées qu’on a passé ensemble ? » Demanda-t-il, osant la regarder malgré ses joues joliment rosies. Il la taquinait, bien évidemment. « J’aime tous les moments passés avec toi. » Avoua-t-il dans un murmure, confidence qu’elle seule devait entendre.  Ses pupilles se perdirent dans les siennes, ses doigts vinrent doucement toucher son visage, le dégageant une nouvelle fois de ses quelques mèches rebelles qu’il cala derrière son oreille. Il l’observa silencieusement, se faisant violence pour ne pas l’embrasser.

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That light burned me

≈ i followed the light in the dark

@Lim Kee Ho [ ootd ] — « Oh non pas du tout », au contraire, tu adorais votre proximité. Ca te rassurait de le savoir tout près, ça te rassurait encore plus de le sentir juste à côté. Tu mimas un air malicieux ensuite, le rire venant rapidement dans ta gorge alors que tu basculais la tête en arrière. Tu fis mine d'être désolée, les doigts contre les lèvres alors que tu levais les épaules, fausse frimousse innocente collée au visage. Et tu ne pouvais pas nier : tu adorais ses câlins. Et tu voulais qu'il le sache, car ça te semblait important. « Je vais en demander plein alors », que tu admis, le laissant alors se préparer pour les nombreuses demandes qui allaient venir, le coin de tes lèvres se levant, ton regard brillant. Et c'était une promesse qui se scellait en silence dans vos sourires, se perdant dans ton rire alors qu'il te faisait tourner. T'en oubliais presque tout. Non. T'en oubliais tout, même la raison pour laquelle tu t'étais presque cachée sur la piste de danse au début. Tu ne pensais plus à Gayoung ; tu ne pensais plus à rien d'une certaine façon. Tu ne voyais que Keeho. Keeho qui était déjà fatigué, t'arrachant une petite moue alors que tu le contemplais. « Ca se travaille tu sais. Tu cours parfois ? Ca aide », du moins c'était ce que tu avais entendu. Tu lui proposerais bien de venir avec toi aux cours de danse mais tu te doutais de la réponse. Sentant ses bras se serrer, tu en fis de même, contentée. Tu voudrais pouvoir graver cet instant pour ne jamais l'oublier. Tu voudrais pouvoir inscrire la chaleur de sa peau contre la tienne pour t'en rappeler dans les moments difficiles. Tu contemplas un instant son expression, les sourcils se fronçant à peine de confusion, l'esquisse fine retournant bordée ta bouche. « Non. T'es le seul. Puis t'as pas besoin d'être en compétition pour gagner une médaille, si ? », répondis-tu doucement depuis son cou, les pommettes rougies alors que tes doigts s'accrochaient délicatement à sa peau. Tu te sentais divinement bien ainsi, l'esprit bordé par sa présence, sa chaleur. Il était le seul que tu voulais enlacer ainsi. Tu voulais qu'il soit le seul à te serrer ainsi, aussi. C'était sans doute égoïste mais tu cherchais pas à temporiser tes pensées et ton ressenti. Tu ne cherchais pas non plus à ralentir les battements rapides de ton palpitant. Et tu avais alors peur de devoir le lâcher plus tard ; tu savais que le froid viendrait t'enlacer. Un sourire fut ta réponse alors que tu confirmais d'un mouvement du visage, tes lèvres rencontrant alors sa joue. Comme pour le remercier mais aussi tout affirmer. Tu fronças quelque peu les sourcils ensuite, faiblement boudeuse. « Je les classe aussi dans toutes les soirées que j'aime bien... t'as compris quoi », tu fis la moue, les lèvres à peine poussées en avant. Tu adorais chaque instant passé à ses côtés. Mais ce soir semblait un peu plus spécial non ? Comme le genre de moment à vouloir ancrer à jamais dans sa mémoire. Les pupilles brillant à ses mots et un sourire rêveur décorant ta bouche, tu mimas un air doux et contenté, le cœur totalement emballé – et conquis. « Moi aussi », avouas-tu lentement, l'esquisse tendre prenant place sur ta bouche alors que ta peau se réchauffait au moindre contact, le cœur tambourinant un peu plus fort. Tu vins approcher ton visage, ton regard ne quittant le sien, les phalanges cajolant sa nuque, son cou, quelques mèches de cheveux comme si tu ne savais où t'arrêter jusqu'à ce que ton nez cogne le sien. Un son faiblement amusé ronronna dans ta gorge alors que tu répétais l'action, ton index venant suivre le trait de sa mâchoire avant de se perdre sur sa joue pour retourner sur sa nuque. Les pupilles qui avaient suivi le mouvement retournèrent se plonger dans les siennes. « Est-ce que... », que tu commenças doucement, le chuchotement léger dans un souffle contre ses lèvres – auxquelles tu lanças un regard furtif et timide, les joues rougies. Tu te pinças les lèvres, hésitante, gênée, laissant ton regard glisser une seconde fois pour rapidement remonter, la chaleur montant un peu plus sur tes joues. Tu ne savais comment continuer la question, les mots t'échappant. Alors tu avanças encore un peu ton visage, tes lèvres effleurant à peine les siennes, tes pupilles grimpant vers les siennes dans une question muette – l'incertitude apparaissant dans quelques vagues au fond de tes yeux, se perdant dans cette adoration et cette tendresse qui y dansaient en l'observant. « Est-ce que... je peux... ? », l'idée que tu puisses avoir mal compris te traversant l'esprit tu semblais soudainement plus incertaine, presque vulnérable, les doigts s'accrochant à nouveau à sa nuque dans un espoir muet.

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@Asakura Miho [ ootd ] — « Hm, tu marques un point, oui. Seul dans la catégorie des câlins les plus réconfortants. Seul gagnant. Où est ma médaille, du coup ? » Demanda-t-il, l’air taquin et malicieux. Keeho la garda entre ses bras, appréciant de sentir la chaleur de son corps contre le sien, de sentir ses doigts jouer sur sa nuque et dans ses cheveux. Elle n’avait vraiment aucune idée de ce que ça lui faisait, ou peut-être que si. Peut-être qu’elle entendait son cœur battre la chamade, pour elle. Mais le jeune homme ne se recula pas pour autant. Qu’elle les entende, tant pis. D’ailleurs, les battements de son palpitant s’accélèrent quand elle posa ses lèvres contre sa joue. Le rouge teinta joliment ses pommettes et il détourna un peu le regard, gêné un court instant. Il ne s’était pas attendu à ça, pris par surprise. Et pour masquer sa gêne, et sa presque timidité, il joua sur la taquinerie. Il l’embêta avec ses mots, le sourire aux lèvres, pas sérieux dans ses propos. « Oui, j’avais compris mais c’était bien trop tentant de t’embêter. » Confia-t-il, un rire franchissant ses lèvres. Il la regarda, avouant sans aucune difficulté qu’il aimait tous les moments passés avec elle. Déclaration implicite, en réalité, et il s’en rendit compte. Il se mordit la lèvre, redoutant sa réponse. Et si ce n’était pas le cas pour elle ? Finalement, elle souffla le même aveu. Son sourire s’agrandit, se fanant à cause de la surprise quand elle rapprocha son visage. Que faisait-elle ? Il haussa les sourcils, l’interrogeant du regard, silencieux. Il la laissa faire, la laissa cogner son nez au sien. Le koryo continuait de la regarder, frissonnant au passage de son doigt le long de sa mâchoire, venant se perdre sur sa joue puis sa nuque. Il serra les dents, pas parce qu’il était en colère, non, mais pour se retenir de l’embrasser. Il en avait vraiment envie, une envie furieuse qui commençait à le prendre aux tripes. Son regard s’accrocha au sien. Son souffle contre ses lèvres, cette question qu’elle ne termina pas, Keeho avait la sensation de devenir fou. « Est-ce que… ? » Répéta-t-il à sa suite, captant son regard qui descendit brièvement sur ses lèvres. En avait-elle envie, elle aussi ? L’étudiant ne recula pas quand elle continua d’avancer, leurs lèvres s’effleurant dans un doux supplice. C’était cruel de s’arrêter là. Ses pupilles rencontrèrent de nouveau les siennes, s’interrogeant, se perdant les unes dans les autres. Finalement, Miho termina sa question. Il ne prit pas le temps d’y répondre, du moins, pas avec des mots. Ses lèvres se pressèrent contre celles de sa cavalière. Enfin. Enfin il pouvait y goûter. Elles étaient douces, chaleureuses… Parfaites. Elles se mariaient à la perfection avec les siennes. Il dût pourtant s’en détacher, un instant, reprenant son souffle. Il la regarda, un mince sourire s’inscrivant sur ses lèvres. « Tu peux. Autant que tu veux… » Murmura-t-il. Ses doigts vinrent caresser sa joue, la cajoler, descendant un peu sur son cou, sa clavicule, avant de reprendre sa place sur sa hanche. Il rapprocha son visage, ses lèvres rencontrant de nouveau les pulpeuses de la jeune femme. Il reprit leur danse, la faisant légèrement tournoyer au rythme de la musique, tout en l’embrassant. Puis, soudainement, et brusquement, il la sentit s’éloigner. Leurs lèvres se détachèrent et Keeho la regarda, l’incompréhension la plus totale dans les yeux. Et il la vit, derrière la goguryeo, cette garce. Elle tenait l’épaule de Miho, l’avait tiré en arrière, l’éloignant de lui. « Qu’est-ce que tu veux ? » Grogna-t-il, ses doigts trouvant le poignet de la danseuse pour la ramener vers lui. Sa main se plaça sur sa hanche et il garda précieusement sa cavalière contre lui. « Dégage. » Demanda-t-il, le regard noir, la haine dans les yeux.

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@Lim Kee Ho [ ootd ] — « En cours de construction », dis-tu rapidement, clignant des paupières dans un air penaud avant de rire. Et peut-être penseras-tu à lui ramener une médaille la prochaine fois, simplement pour marquer le coup et dire que tu n'avais pas oublié. Maintenant que tu savais que tu pouvais, tu comptais bien en profiter, appréciant un peu trop la chaleur de ses câlins et le réconfort qu'ils apportaient. C'était comme si le froid le plus violent ne pouvait plus t'atteindre désormais – comme si tous les sentiments négatifs n'existaient plus, et ne pouvaient plus te faire de mal. T'étais protégée en plus d'être gardée au chaud. « Pas cool », commentas-tu dans un air bougon même si un sourire amusé venait faire son apparition sur ta bouche la seconde suivante. Tu aimais chaque instant passer à ses côtés, appréciant chaque facette de lui que tu découvrais. C'était comme lire un livre, les paysages décrits te transportaient toujours plus loin dans le rêve. Tu avais hâte de découvrir le prochain chapitre, de connaître cette autre face de sa personnalité, de connaître chaque détail qui faisait de lui, lui. Il te rendait curieuse mais aussi tout simplement contentée. A chaque fois que tu lui parlais tu te sentais écoutée, même si tu te mettais à dire n'importe quoi. Tu voudrais pouvoir rester tout le temps à ses côtés mais tu savais la tâche impossible. Alors tu profitais de ce moment, de votre proximité et de cette curieuse envie qui te chatouillait les lèvres alors que ton cœur s'agitait un peu plus. Pouvais-tu ? Ou était-ce abuser de sa confiance ? Ou était-ce mal comprendre ? Peut-être te mettais-tu à trop rêver et à interpréter des choses qui n'étaient pas là ? « Je peux ? », soufflas-tu ces mots avec un doux espoir, bien que tu ne précisais pas la suite tu supposais qu'il pouvait comprendre. Pas vrai ? Les pupilles rencontrant les siennes, tu les contemplas, les mots s'articulant dans des étincelles au fond de ton regard avant que tu ne viennes fermer les paupières pour profiter de l'échanger, les doigts s'accrochant à sa nuque. Explosion de couleurs dans cette pénombre, tu sentais ton cœur s'activer, tes phalanges se presser contre sa peau comme si tu craignais qu'il s'éloigne – et ces papillons qui dansaient dans ton ventre rendait le tout encore plus vivant, plus réel. Les pupilles retrouvant à nouveau les siennes, un sourire vint doucement relever le coin de tes lèvres, les étincelles retournant dans ton regard. « Comme les câlins ? », que tu soufflas dans un rire discret, le nez faiblement plissé, bien trop contentée. Quelques frissons vinrent danser sur ta peau à chacun de ses gestes, le sourire plaqué sur ta bouche rencontrant ses lèvres une nouvelle fois. Tu ne sentais même pas que tu tournais, trop perdue dans les sensations – trop heureuse, le cœur léger même s'il cognait bruyamment. Et tes doigts cajolaient sa nuque et ses cheveux, refusant de lâcher mais subitement contraints de le faire alors qu'un son confus venait rouler dans ta gorge. Tu clignas des paupières, perdue, les pupilles vers Keeho. « De toi ? Rien. Mais Miho doit rentrer », tu relevas les pupilles vers Gayoung, avant de te laisser entraîner vers Keeho, tes phalanges s'accrochant directement à ses vêtements. « J'essaie de protéger Miho, c'est tout », tu laissas ton regard voyager entre leurs deux visages un instant, totalement paumée avant de croiser celui de Gayoung. « Je vais bien t'en fais pas. Tu peux rentrer je te rejoins plus tard je reste encore un peu », dis-tu doucement, hochant doucement la tête pour approuver tes propres paroles. « Princesse... », t'aimais pas le ton désolant qu'elle semblait prendre. « Tu penses vraiment qu'il peut s'intéresser à toi ? Tu pourras pas dire que je t'aurais pas prévenue », rictus malsain aux lèvres, elle fixa Keeho un instant. « Ne lui brise pas le cœur s'il te plaît », et l'amusement dans sa voix ne collait pas à l'air inquiet sur son visage. T'arrivais pas à savoir si elle plaisantait, ou non. « Je vais rester encore un peu. Pour m'assurer que tout va bien », qu'elle articula avec douceur, passant une main sur tes cheveux, s'éloignant de quelques pas en vous fixant. Tu relevas lentement le regard vers Keeho, perplexe. « J'ai pas tout compris »

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@Asakura Miho [ ootd ] — Keeho se retenait de l’embrasser. Il ne savait pas si c’était ce qu’elle voulait, l’incitant à poursuivre sa phrase. Il l’interrogea du regard, ses iris se perdant dans les siennes, captant le regard de la jeune femme sur ses lèvres. Le koryo n’hésita pas plus longtemps et ses lèvres rencontrèrent les siennes. Enfin. Il attendait ce moment depuis longtemps dorénavant… Son cœur battait la chamade dans sa poitrine, les papillons s’éparpillant dans son ventre. Le jeune homme se détacha de sa bouche, reprenant doucement son souffle. Il lui assura qu’elle pouvait et autant qu’elle le voulait. « Comme les câlins. » Répéta-t-il avec un petit rire. De nouveau, il l’embrassa, ne voulant plus quitter ses lèvres. Il reprit leur danse, la faisant tournoyer, mais on les interrompit dans leur bonheur. Il sentit Miho quitter ses bras et son regard se posa sur Gayoung. Elle ne pouvait vraiment pas leur foutre la paix ? L’étudiant lui demanda ce qu’elle voulait et sa réponse ne lui convint pas. « Depuis quand c’est toi qui décides ? Elle rentrera quand elle en aura envie. » Répondit-il et il ramena la goguryeo près de lui, la tenant contre lui. Keeho voulait que cette garce s’en aille et il n’hésita pas à le lui dire, le regard haineux rencontrant ses pupilles. « La protéger ? Elle n’a pas besoin de toi. Fiche-lui la paix. » Rétorqua-t-il. Elle lui pourrissait la vie. C’était d’elle dont on devait protéger Miho. La suite de ses mots ne plut pas au jeune homme qui serra la mâchoire. La danseuse avait tout pour qu’on s’intéresse à elle. Contrairement à lui. Il fallait plutôt se demander ce qu’elle lui trouvait… Pas l’inverse. Soutenant le regard de Gayoung, le koryo fut surpris de sa demande. Comme s’il était capable de ça ! « Ça n’arrivera pas. Je prendrai soin d’elle, moi. » Assura-t-il, ses pupilles suivant ses mouvements. Il reporta son attention sur Miho quand elle prit la parole, baissant les yeux vers elle et lui adressant un sourire rassurant. « Cherche pas à comprendre, Miho… Ignore la, c’est mieux. » Répondit-il, ses doigts revenant mettre en place ses cheveux. Cependant, quelque chose l’embêtait. Miho comptait la rejoindre plus tard ? Il fit la moue et n’hésita pas à en parler. « Tu comptes vraiment la rejoindre après ? » Demanda-t-il, son regard s’accrochant au sien. « Je pensais… qu’on pourrait passer encore du temps ensemble après le bal. » Avoua-t-il avec un petit sourire attristé. « Mais si tu veux la rejoindre après, tu peux, y a pas de souci… On se verra demain ? Enfin, si t’as envie… » Souffla-t-il, baissant les yeux un instant avant de relever ses pupilles vers les siennes et l’interroger du regard.

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@Lim Kee Ho [ ootd ] — Le coin des lèvres se levant, tu redressais des pupilles émerveillées vers les siennes, la promesse inscrite dans cette lumière discrète. Le cœur dansant au rythme de ses lèvres contre les tiennes, et de vos pas, il rata un battement face à la distance qui s'installait. Tu ne comprenais pas pourquoi Gayoung était subitement venue. « Depuis que je suis son amie », et les mots te firent rouler les yeux vers elle, soupçon de naïveté qui venait s'y refléter alors que tu clignais des paupières, presque heureuse d'entendre de telles paroles – mais sachant très bien que quelque chose s'y cachait. Tu penchas un peu la tête, revenant contre Keeho, les doigts s'agrippant à son haut. « Elle a toujours besoin de moi. N'est-ce pas Miho ? », ton regard croisa le sien et tu ne savais quoi dire. C'était probablement vrai ; tu étais seule sinon. Elle avait été l'une des premières à t'adresser la parole en cours. L'une des premières à s'intéresser à toi. Tu ne voulais pas croire que tout avait été calculé depuis le début. Que tout avait été mis en place pour pouvoir profiter de l'argent de tes parents. Si ? « Jusqu'au jour où tu la feras pleurer, et tu lui briseras le cœur en mille morceaux. Pas grave je serai là pour tout recoller », elle leva les épaules, narquoise, l'esquisse amusée à l'image, à tout, à rien. Tu la suivis du regard, perplexe. Tu te pinças les lèvres, hochant doucement la tête, tentant malgré tout de saisir chaque mot qu'elle avait prononcé – mais aussi pour quoi elle l'avait prononcé. « Hm ? », tu relevas ton regard, quittant tes pensées, pour croiser le sien. Tu clignas vivement des paupières, alarmée – paniquée, les pommettes rosies. « Non je veux dire oui. Mais plus tard demain », articulas-tu rapidement en secouant la tête, tes pouces venant titiller le coin de ses lèvres pour effacer cette marque peinée. « Non je veux pas te laisser, je reste avec toi », soufflas-tu, ton nez cognant le sien, une esquisse discrète sur la bouche. « Je veux encore rester avec toi », tu vins embrasser une joue, puis l'autre, les pupilles traçant chaque trait de son visage dans un air émerveillé. Le sourire sur tes lèvres vint se poser sur les siennes, espérant imprimer la même marque, et effacer définitivement ce pli attristé que tu avais vu – à cause de toi. « Est-ce que tu veux encore danser ? », que tu demandas, les bras s'enroulant autour de sa nuque comme si tu refusais qu'il s'éloigne. « Ou tu veux sortir ? On peut aller ailleurs si tu préfères. Le temps qu'on reste ensemble peu m'importe où on va », admis-tu dans une autre esquisse, les doigts cajolant sa nuque ou jouant avec quelques mèches de cheveux. « Mais je pars pas, je reste avec toi », tu l'embrassas avec tendresse, scellant la promesse. « Et puis j'ai décidé que tu dois encore me faire plein de câlins alors je peux pas partir », tu secouas la tête dans un rire, le serrant contre toi.

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