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‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera

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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mar 31 Jan - 23:05
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S'il avait été un animal il aurait montré les dents. Il était tellement en colère qu'il avait pensé plusieurs fois à taper dans le mur pour réussir à ce calmer. Il ravala ses larmes, il ravala ses rires, il ravala toutes les émotions qui n'était pas la colère. Pure, dure, qui le faisait voir aussi rouge qu'une marre de sang, qu'une mer de sang. Il l'entendait hurler, et sa seule envie était de la faire taire, qu'elle se taise à jamais. Il la regarda d'un regard noir, d'un regard sombre. Comme il regrettait. Comme il avait regretté ce seul instant qui l'avait laissé humain et qui l'avait empêcher de la faire tomber dans le vide. Elle aurait été belle, à ce moment, silencieuse et immobile. ‹ j'aurais vraiment du te tuer › lui hurla-t-il, plein de colère, aussi fort qu'il pu. Il était persuadé qu'on les entendait vociférer à des kilomètres à la ronde, mais il n'en avait rien à faire. Il la fixait, droit, ne bougeait plus, tentant de contrôler ses muscles, ses pulsions qui lui disait de la faire taire par tout les moyens. Il contrôlait mal, il ne contrôlait pas. Il l'entendait crier des horreurs, et il n'en avait que faire. Il se retrouva avec un cornichon au fond de la gorge, mais l'expérience qu'il avait en la matière lui permit de le recracher simplement, sur le sol ‹ qu'est ce que j'en ai à foutre de blesser une femme, un homme, une vache, ça change rien › commença-t-il en faisant un premier pas. ‹ si tu sais pas assumer les conséquences de tes actes fallait pas commencer. › Il continua à s'avancer vers elle, il savait qu'elle ne partirait pas. ‹ si t'avais pas envie de te faire frapper fallait pas commencer › Il n'était plus qu'à quelques centimètres d'elle, et il l'attrapa par le cou pour la faire reculer jusqu'au mur, la collant à celui-ci. Il se mit à lui sourire, mais il n'y avait aucun amusement dans ses yeux. ‹ ouais je suis fier de moi, il est où le problème, moi je le vois pas. si t'es assez grande pour me provoquer, t'as qu'à être assez grande pour encaisser les coups aussi, parce que je vais pas m'arrêter. › Il lui colla un poing dans le ventre, n'en ayant strictement rien à foutre des conséquences pour le moment. ‹ j'aurais vraiment du te faire passer par la fenêtre, je suis sûr que ça sera un des plus grands regrets de ma vie. › Comme il avait envie de la frapper, comme il avait envie de la blesser. Mais il savait aussi les conséquences. Il était aveuglé par la colère mais pas totalement stupide. S'il la blessait de façon trop visible... Il amarra son poing, prêt à l'abattre sur le visage de la jeune femme, mais au dernier moment, dévia sa trajectoire pour aller frapper dans le mur, si fort qu'il sentit ses articulations se chevaucher, et une douleur le paralyser. ‹ putain › Il gémit. ‹ ça m'a calmé. › Des larmes perlaient au coin de ses yeux. Mais encore une remarque de sa part, et ce n'était plus à côté qu'il viserait.
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Re: ‹ je ne te verrais que sous mes pieds comme un tapis › ft. zhang hera | Mer 1 Fév - 0:24
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C’était un comble ! Assumer ? Est-ce qu’elle courbait l’échine là ? Et qui avait commencé ? C’était lui avec son thé foireux ! La pensait-il aussi stupide que lui ? Non évidemment, il n’avait même pas pensé ! Malheureusement, ce n’était pas à n’importe qui non plus qu’il avait tenté de tendre un piège ! Une partie de sa famille lui avait appris à peaufiner son sens de l’odorat qui s’avérait naturellement assez fin, d’où son amour pour le marché au fragrance et épices de Little India à Singapour. Quel être abjecte ! Hera détestait la violence d’une manière générale. Elle ne pouvait tolérer que les hommes qui lui soient chers puissent être bagarreur. Alors que dire de la violence vis à vis des femmes mais aussi des animaux ? Elle n’avait déjà aucune estime pour lui, désormais son être tout entier la dégoutait autant que son visage marqué par la combinaison thé bouillant et sel.
« Si tu n’avais pas envie de m’affronter jusqu’au bout, tu n’avais qu’à t’abstenir d’offrir ton thé empoisonné ! »
Son coeur manqua néanmoins un battement lorsque Seyun la saisit à la gorge. Son souffle se coupa, mais son regard ne fléchit pas. Elle soutint le sien, droit dans les yeux. Quand bien même une once de peur pouvait s’immiscer en elle, Hera était animée de cette foutue fierté. Ce panache qui lui interdisait de reconnaitre ses faiblesses. La violence la déroutait moins que les attaques sur le terrain « sexuel ». Certainement parce qu’elle avait déjà subi les sévisses sur ce dernier mais jamais auparavant, elle n’avait été violenté de la sorte par un homme, pas sous le motif de la colère. Elle se fermait à la peur de l’inconnu dont elle avait eu néanmoins un premier avant goût lors qu'elle avait reçu un coup incontrôlé de la part de Sung Wook. Seul son instinct commençait à appréhender la suite des évènements. Qu’il profère des menaces de mort, elle en avait tout autant à son égard ! Et du venin de la haine et du mépris qui coulait dans ses veines, elle se jurait qu’elle lui ferait payer cet affront. Elle le piétinerait un jour à tel point qu’il ne resterait que ses yeux pour pleurer.

Elle reçut, un premier coup de poing dans le ventre. Sa respiration se coupa derechef. Son abdomen se contracta. Les larmes lui montèrent aux yeux. Un sanglot qu’elle refoula en retrouvant son souffle, bien que légèrement haletante.
« Lâche-moi… » ordonna-t-elle dans un souffle, désireuse de rester maitresse d’elle-même, de paraître sereine tandis qu’elle se sentait de plus en plus fébrile.
Son corps avait beau frémir, ses sens s’alarmer, elle se promettait à tenir bon. Ne jamais lui conférer la joie de l’effrayer, de la faire ployer. Ses yeux s’écarquillèrent lorsque le poing de Se Yun passa juste à côté d’elle pour cogner brutalement dans le mur. L’espace de quelques instants, Hera se tétanisa. Son corps refusait de répondre. Son esprit s’affola mais elle tentait de se raisonner. Elle devait garder son sang-froid…
« Libère-moi espèce de fou furieux ! » s’écria-t-elle en même temps qu’il gémit sous l’effet de la douleur.
Elle le repoussa, sans remarquer sa blessure. La respiration saccadée, les yeux rouges, elle le fixa quelques instants, contenant autant sa fureur que ses larmes menaçaient de rouler le long de ses joues. Elle… Elle n’avait plus de mots pour lui exprimer toute l’aversion qu’il suscitait en elle.
« Tu ne vaux pas mieux qu’une merde laissée sur le trottoir, » cracha-t-elle avant de quitter prestement la chambre.
Elle avait besoin de s’éloigner de cet endroit. Partir au loin, fuir peut-être. Non pas son adversaire, mais son envie de le tuer. Par n’importe quel moyen, elle le haïssait tellement qu’elle ressentait presque le besoin de lui planter une lame dans le coeur. Ou dans le ventre pour le voir se vider de ses entrailles – oui quand on étudie la médecine, on a tout de suite plus le même rapport aux organes humains. Bien sûr, jamais elle ne parviendrait à une telle extrémité mais elle avait tellement envie de lui rendre sa violence. De montrer que non, un homme ne pouvait pas gagner par le biais de la force, de la menace et la violence. Elle aurait le lui prouver. Mais c’était un fait, elle était plus faible dans un tel combat. Alors, elle ne le détestait que d’autant plus. Et tandis qu’elle descendait à la hâte les escaliers, les larmes roulèrent le long de ses joues. Elle espérait ne croiser personne. Quoi que… Si, peut-être avait-elle envie de se réfugier, d’apaiser et sa colère et sa peur auprès de quelqu’un ? Attrapant son sac et son manteau dans l’entrée de la fraternité, Hera se munit également de son téléphone portable faisant défiler son répertoire. Quelqu’un mais qui ? Hyeon ? Haewon ? Elle ne savait pas. Elle ne voulait pas les inquiéter. Alors qui…

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