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    :: Défouloir :: LET'S BE BLIND

GROUPE #5

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Re: GROUPE #5 | Jeu 16 Fév - 13:02
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« Non mais je te rassure, je n'ai nullement l'espoir de rencontrer un médecin. Ce n'est actuellement pas ma tasse de thé », et ce, pour diverses raisons. Elle a quelques réticences depuis quelques temps vis à vis des médecins, mais ce n'est que personnel. Elle rigole en entendant sa remarque, s'enfonçant un peu plus dans le canapé. « Tu vas finir par réellement me prendre pour une coquine, alors que je ne le suis franchement pas. Donc pas de panique, je ne risque pas de te violer sur ce canapé, dans le noir. Enfin...normalement ». Les rôles ne sont-ils pas inversés ? Depuis quand est-ce qu'une femme, comme elle en plus de cela, utilise un tel langage, si peu approprié à la situation ? Elle a certainement juste envie de se laisser aller, elle qui est d'ordinaire dans la retenue, véhiculant cette image si chaste. De toute manière il n'existe pas de personne réellement sage, sans qu'aucune pensée coquine ne lui traverse l'esprit au moins une fois dans sa vie. C'est pas le monde des bisounours. Et ça, elle le sait pertinemment.
Au moins elle sait une chose, il n'est pas venu ici dans le but de se faire la fille dans la soirée, ni même pour se projeter dans un avenir potentiel avec la rencontre du jour. Tout comme elle. Ça fait un point commun qui est surtout apaisant et qui la rend beaucoup moins nerveuse. Elle arque néanmoins un sourcil lorsqu'il lui demande, de manière surprenante, si elle doute de ses atouts, de ses charmes. Elle hésite quelques secondes, laissant un blanc gênant qu'il ressent rapidement puisqu'il demande si elle souhaite changer de sujet. Ce n'est pas qu'elle souhaite aborder un autre sujet mais c'est juste qu'elle ne sait pas quoi répondre. Certainement que son doute révèle un manque de confiance en elle. En même temps, il y a de quoi. « Le sujet ne me dérange pas, ne t'en fais pas. C'est juste que pour dire vrai, je ne me suis jamais posée la question ». Est-ce qu'elle doute de ses charmes ou est-ce qu'elle ne doute pas ? Telle est la question. Elle ne se trouve pas laide, c'est une certitude, mais de là à dire qu'elle ne doute pas de son charme, elle ne sait pas. « Je ne me trouve pas moche et je suis même certaine, sans me vanter, de plaire à certains hommes, mais de là à dire que je ne doute pas, parfois, de mes charmes, ça serait te mentir ». Elle passe une main dans ses cheveux, n'étant pas satisfaite de sa réponse. « Je pense que je plais tout comme je peux déplaire ». Cette réponse semble plus appropriée. « Toi en revanche tu as l'air certain de tes charmes ?! »

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Re: GROUPE #5 | Jeu 16 Fév - 15:04
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Ah ? Peut-être a-t-elle fréquenté un médecin et cela ne s’est pas bien passé ? Je n’en sais rien mais ne pense pas qu’il faille pousser le sujet plus loin dès maintenant. Ca paraîtrait peut-être s’immiscer un peu trop dans sa vie, et surtout beaucoup trop vite. Je m’esclaffe silencieusement à sa réponse quant à sa chute sur le canapé. Je ne crains pas qu’elle me saute dessus mais après tout, charrier les gens me fait plaisir et l’occasion était trop belle. J’hésite à la taquiner un peu plus sur cette fin de phrase qui semble incertaine et laisse finalement tomber le sujet. Elle n’a effectivement pas l’air d’être le genre de fille à sauter sur tout ce qui bouge et je ne veux pas insister sur le sujet au point qu’elle me pense incapable de parler d’autre chose. C’était néanmoins une manière assez drôle de commencer cette rencontre à l’aveugle, bien qu’inattendue.

Ma remarque sur son assurance personnelle n’est peut-être pas la bienvenue vu le silence qui s’en suit et il me semble bienvenu de lui laisser le choix du sujet. Cela fait longtemps que je n’ai pas été aussi courtois et avenant avec quelqu’un que je ne connais pas, moi qui cherche d’habitude la moindre occasion pour me moquer des petits nouveaux que je rencontre. Le fait de savoir mon identité cachée me pousse peut-être à être moins agressif, je ne sais pas trop. « Ah tant mieux, je ne veux pas que tu prennes ça comme un interrogatoire, hmm. » Je l’écoute me parler de ce qu’elle pense d’elle et hoche la tête dans le noir. « Honnête à ce que je vois. » Elle n’hésite pas répondre à une question qui peut sembler être trop personnelle pour un premier entretien et je suis plutôt content de ne pas l’avoir vexée ou quoi que ce soit. « Si tu te plais, c’est déjà une bonne chose ! Et oui ça fait très cliché ce genre de phrase, je sais .. » Qu’est-ce qu’il m’a pris de dire ça, on dirait que j’ai 40 ans. Je me redresse légèrement et ricane en entendant ses derniers mots, qui me donnent l’occasion de poursuivre. « Hmm, plutôt oui. Enfin ne te méprends-pas, je te jure que je ne suis pas si vaniteux que j’en ai l’air ! Disons juste que je sais que j’ai un visage particulier qui ne plaît pas à tout le monde mais j’ai choisi de le considérer comme un avantage. Et ça a plutôt bien fonctionné jusqu’ici, je n’ai pas à me plaindre ! » Il y a quelque chose de paradoxal dans le fait de parler de physique plongé dans le noir. Je ne peux m’empêcher d’essayer de mettre un visage dans ma tête sur cette voix que j’entends et lui fais remarquer. « Je suis tout de même curieux de savoir à quoi tu peux bien ressembler, même si ce n’est pas le but du jeu. »
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Re: GROUPE #5 | Jeu 16 Fév - 15:49
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Qu'elle voit cela comme un interrogatoire ou non, ce n'est pas très important puisque le but premier est de faire plus ample connaissance avec un individu qu'elle ne connaît pas et qu'elle ne peut pas non plus voir. Ce qui, avouons-le, devient de plus en plus frustrant pour la jeune femme. Non pas qu'elle fasse une fixette sur le physique, mais c'est juste qu'elle est assez perturbée de ne pas pouvoir mettre de visage à un individu avec qui elle a une conversation. Mais c'est le but de l'expérience alors elle s'y soumet. « Tu peux poser toutes les questions que tu souhaites. Comme nous devons apprendre à nous connaître dans le noir, je pense qu'à un moment de la rencontre on risque de se poser quelques questions ». Ce qui semble être déjà le cas. Elle sourit alors qu'il lui dit qu'elle est honnête. Elle a presque envie de rire, non pas pour se moquer mais uniquement parce qu'elle ne sait pas jusqu'à quel point elle est honnête. Elle ne l'est pas toujours, dans l'unique but de protéger ses proches. « Tu es de l'ancien temps c'est ça ? ». Elle s'amuse un peu, parce qu'en vérité, elle est d'accord avec lui. L'essentiel est de s'apprécier un minimum.
Elle ne peut s'empêcher d'être intriguée par la description qu'il semble donner de lui-même. Un visage particulier ? Elle en devient de plus en plus curieuse. Elle se demande ce qu'il veut dire par particulier. Elle s'imagine quelques visages singuliers, mais il lui est difficile de savoir exactement ce qu'il veut dire par là. « Tu as le droit d'être vaniteux, il faut l'être parfois. Certes, cela peut être un défaut mais il faut l'être un minimum ». Elle pousse un long soupir lorsqu'il dit tout haut ce qu'elle pense tout bas. « Et bien je t'avoue être de plus en plus...frustrée. Ne crois pas que je sois intéressée par le physique des autres mais c'est quelque peu étrange de parler à un individu, si proche de moi, sans pouvoir avoir une vision réelle de sa tête. Je ne peux qu'imaginer, mais je n'ai pas assez de détails sur ton physique alors ça me laisse du choix.... ». Est-il coréen ? Est-il grand ? Petit ? Musclé ? Frêle ? Nez crochu ? Petits yeux ? Des centaines de questions qui se trouvent sans réponses. « Même si je te donne des détails sur mon physique je doute que cela puisse t'apporter beaucoup ». Le pire est que c'est vrai, elle est banale comme fille. « Mais...en terme de caractère, tu te décrirais comment ? C'est à moi de poser des questions ! ».
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Re: GROUPE #5 | Jeu 16 Fév - 23:48
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Elle a raison : si on ne se pose pas de questions l’un l’autre, on risque de tourner en rond assez vite. Le but de toute cette affaire est quand même de découvrir quelqu’un par la parole et la parole uniquement, alors quoi de mieux que de s’interroger sur des questions basiques ou autres. Je pensais que ça allait être plus bizarre de se dévoiler ainsi à une inconnue mais pas du tout, c’est même plutôt l’inverse : cette part de mystère que l’on garde sur nos identités respectives nous aide à nous livrer et à être honnête je pense. Je ne sais pas qui exactement a eu l’idée d’un tel événement dans le domaine psycho mais c’était bien vu. « Il ne faut pas hésiter à m’arrêter si je vais trop loin par contre, je n’ai pas spécialement de tact, et encore moins de limites. » Un sourire étire mes lèvres, invisible pour elle. Je ne veux pas l’effrayer mais autant être franc. « Et toi-même de l’ancien temps, hé ! » Oui je peux sembler avoir 40 ans comme je peux aussi agir comme un gamin, surprise surprise. Ma phrase s’accompagne d’un geste pour essayer de la pousser doucement mais à l’aveugle, c’est plutôt difficile : je me retrouve à pousser dans le vide, la frôlant à peine. « Ohla, erreur de manœuvre, je ne vois rien donc je suis excusé ! Et pour ce qui est d’être vaniteux, une petite pointe ne fait jamais de mal, du moment que je ne tombe pas dans l’excès, ça va. »

Le soupire qu’elle pousse lorsque je mentionne le fait d’être curieux me fait hausser un sourcil et la réponse qui s’en suit sourire à nouveau. « Mais je ne crois rien du tout, je me rends moi-même compte à quel point ne pas avoir de visuel auquel se raccrocher est déstabilisant. » Je me tripote l’oreille un instant tandis qu’elle reprend la parole. « Oh ne t’inquiète pas, je serais moi-même bien incapable de me décrire outre le fait que j’ai des yeux, un nez et une bouche mais je ne suis pas sûr que ça t’aide beaucoup. »  Non, c’est sûr que ça ne pas l’aider mais je ne suis vraiment pas physionomiste. Sa question suivante me fait me racler la gorge. « Eh bien j’espère que tu es prête pour entendre les réponses. » Je ne suis pas sûr d’être un modèle à suivre maintenant qu’on me demande de me décrire mais je décide de jouer la carte de la franchise : le mensonge, ce n’est pas pour moi. « J’ai un côté hautain, je ne peux pas le nier, et je me moque beaucoup des autres. On a mentionné le petit côté vaniteux tout à l’heure, aussi. Ca ne fait pas un très beau tableau tout ça. Toujours envie d'apprendre à me connaître ? » Commencer par les mauvais côtés de mon caractère n’est peut-être pas la bonne chose à faire face à une inconnue mais elle sait à quoi s’attendre au moins.
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Re: GROUPE #5 | Ven 17 Fév - 20:53
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Qu'il ne s'inquiète pas, si elle voit qu'il dépasse certaines limites, acceptables pour elle, elle lui en fera part. Il ne la connaît pas alors elle peut se permettre d'agir différemment. S'ils n'avaient pas été dans une telle obscurité, ne se voyant pas l'un et l'autre, elle aurait sûrement agi de manière ordinaire. Bien sûr, elle se doute bien qu'à la fin de cette expérience les masques vont sûrement tomber, mais le temps de l'échange il n'y a aucune visibilité. « Par limite tu veux dire ? Que tu n'es pas une personne sachant tenir sa langue ? Posant des questions même délicates ? Ou tu veux dire limite, dans le sens que tu n'as aucun filtre, aucune barrière ? ». Ok, c'est peut être un peu la même chose. En tout cas, pour le moment, elle ne semble pas être gênée par ses propos ou même ses questions. Elle esquisse un sourire quand il lui dit qu'elle vient sûrement de l'ancien temps aussi, et ça, elle n'en doute pas une seule seconde. Enfin...tout dépend des moments. Elle sent alors comme un courant d'air, tout petit, qui vient sur son visage, lui donnant l'impression d'avoir été frôlée, au loin. Elle a un petit mouvement de recul mais juste parce qu'elle est surprise et que dans ce noir complet elle ne peut pas savoir si quelqu'un lui lance quelque chose, ou tente de la toucher. C'est difficile de se fier uniquement à la voix. « Oh je vois que par aucune limite tu voulais dire aucune limite corporel. Avoue que t'as essayé de me toucher juste pour avoir un indice sur mon physique ». Elle rit, amusée par cette situation. Elle reprend rapidement de son sérieux qu'elle devrait lui emprunter un peu de vanité, elle qui n'en a pas !
C'est vrai que par cette expérience, elle réalise la nécessité souvent d'avoir un visuel. C'est comme parler dans le vide, sans savoir à qui on parle. Peut-être que le but réel de cette expérience est de se rendre compte à quel point voir une personne est essentiel, même dans un simple échange. Elle rigole. « Ahah, merci! Je peux totalement t'imaginer avec ta description maintenant ». Elle imagine surtout un bonhomme dessiné par un enfant. « Je suis prête à tout entendre aujourd'hui, alors balance tout ». De toute manière ce n'est pas en quelques phrases échangées qu'elle va pouvoir le juger, quoiqu'il puisse dire. Elle est quand même surprise de sa réponse. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il se décrive ainsi. En même temps elle ne le connaît pas, mais elle n'a pas comme impression un homme détestable, se moquant d'innocents. Elle fait mine de se lever. « Bon et bien, je pense que nous pouvons arrêter cet échange de suite ». Elle racle la gorge, faisant celle qui est dérangée, mais elle finit par se rasseoir, un sourire aux lèvres. « Je plaisante, je ne compte pas partir de suite. Je ne peux pas me baser que sur tes dires pour pouvoir te juger. Et même si tu es quelqu'un de détestable, ça ne veut pas forcément dire que tout le monde va te détester. En tout cas pour le moment j'ai surtout une bonne impression de toi, mais parce que je pense qu'on a tendance à être différent quand on ne connaît pas l'identité de l'autre et que l'autre ne peut pas savoir la nôtre ».
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Re: GROUPE #5 | Ven 17 Fév - 21:55
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« Les deux. Je suis trop franc pour certains et ne connais pas les ‘filtres’ dont tu parles. Et je n’ai aucune gêne à parler des sujets qui fâchent ou qu’il ne faudrait pas aborder pour une question de bienséance. » S’en suit ma tentative pour la pousser qui se solde sur un échec cuisant dû à l’obscurité et elle en profite pour me charrier là-dessus. Je me redresse un peu et tente de prouver que je n’ai rien fait de tel, secouant mes mains devant moi en signe d’innocence - quand vais-je comprendre qu’elle ne voit pas.  « Ah non, non je te promets. Je voulais te pousser un peu, c’est tout. Enfin, dis comme ça, ça ne paraît pas vraiment mieux mais c’était plus un geste amical qu’autre chose, je te jure ! » Allons bon, pas qu’elle me prenne véritablement pour un pervers tout de même.

La description physique que je fais de moi par la suite ne semble pas tout à fait lui convenir et je ne peux m’empêcher de rire à nouveau. « Je t’ai dit que je n’étais pas doué pour me décrire : j’ai tenté, j’ai échoué ! » Je pense taper beaucoup plus juste avec mon caractère. On sait tous quels sont nos défauts, même si on ne se l’avoue pas toujours. Je sais quels sont les miens, même si je n’essaie pas vraiment de travailler là-dessus. Les mots qu’elle laisse alors échapper me surprennent un peu je dois le dire, ne m’attendant pas forcément à cette réaction. En même temps, à quoi je m’attendais en lui balançant ça d’entrée de jeu ? Je la sens se lever du canapé et redresse la tête comme pour suivre des yeux une silhouette invisible mais que je sais présente. « .. » Elle se rassoit alors et je lève les yeux au ciel. « .. J’y ai cru. Tu te crois drôle ? » Mon ton est évidemment amusé, plutôt satisfait qu’elle ait essayé de me piéger en quelque sorte. Je tends mon bras en avant et touche ce qui semble être son épaule, pointant mon index contre elle plusieurs fois pour appuyer mes paroles. « Je te retiens, tu verras, les représailles seront sévères ! » Je me réinstalle finalement plus en arrière sur le canapé et retrouve mon sérieux, poussant un léger soupir. « Je ne pense pas laisser souvent une bonne impression, ça change un peu. Visiblement, je suis plus civilisé dans le noir. Mais en parlant de ne pas savoir l’identité de l’autre, qu’est-ce que tu peux me dire sur toi ? Chacun son tour ! » Pas de visage à mettre sur la voix et pas de nom non plus, alors autant en apprendre plus pour essayer de combler ces éléments manquants.
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Re: GROUPE #5 | Sam 18 Fév - 10:47
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« Tout le contraire de moi. J'ai tendance à trop restreindre mon langage. Tu pourras peut-être m'apprendre à être moins filtrée ». Certes certains sujets peuvent être fâcheux, et blessés certains, mais pour autant, il y a certaines choses qui se doivent d'être dites, mais elle n'est malheureusement pas dans une telle démarche. Pas encore du moins. « Au moins tu n'es pas hypocrite, c'est autant un point positif que négatif. Tout dépend du point de vue ». Elle rigole alors qu'il essaye de se justifier quant à son geste soudain. C'est marrant parce que dans cette obscurité il est impossible de voir les gestes ou même les mimiques de l'autre, et pourtant, elle est certaine que lui comme elle, ils en font, sans même s'en rendre compte. « Je préfère encore que tu ais le désir de me . . . toucher que de me pousser ». Quoique, à vrai dire, elle ne sait pas vraiment ce qu'elle préfère, entre un pervers et un violent, quel est le mieux ? « Tu préfères être vu comme violent ou pervers ? Je te donne la possibilité de choisir, si je suis pas trop sympathique ? ».
Elle essaye alors d'en savoir plus sur lui, pour davantage faire plus ample connaissance, mais bien sûr sa description physique, comme la sienne, est peu concluante, et elle a une image plutôt marrant dans sa tête. Elle préfère encore avoir cette image enfantine que le blanc total. C'est pire qu'être devant une feuille, sans avoir d’inspiration pour tenter de la remplir. Lorsqu'il lui fait sa description en terme de personnalité, elle tente une petite blague, en faisant semblant de s'en aller, mais change d'avis au final et reste assise, face à lui. Enfin peut-être face à lui. « Totalement drôle ! J'ai un sens de l'humour qui surpasse l'entendement ». Elle rigole encore plus, se découvrant presque marrante. Comme quoi le sourire peut se dessiner assez longtemps sur ses fines lèvres. Elle fronce légèrement des sourcils, faisant mine de prendre un air choqué, qu'il ne voit forcément pas. « Heol ! Il ose me toucher après ça, je suis choquée ». Elle lui tapote le doigt. « Je suis morte de peur. Est-ce que tu le ressens ? Je tremble comme une feuille, une vraie chochotte ! ». Elle ne prend pas vraiment ce qu'il dit au sérieux, et elle espère qu'il n'est vraiment pas sérieux. Elle ne sait pas. Les personnes peuvent parfois se vexer très rapidement. « Et bien profite donc de cette impression que tu me donnes pour le moment en ayant l'impression d'être pour une fois quelqu'un de bien. Ça ne fait jamais de mal ». Elle réfléchit ensuite quelques secondes pour essayer de savoir comment se décrire et ce n'est pas un travail très facile. « Je suis quelqu'un de très douce qui a tendance à se laisser un peu trop faire parce que j'ai du mal à m'imposer. Et j'ai tendance à me cacher derrière quelques sourires, parce que c'est plus simple de sourire que de montrer ses faiblesses ». Elle en dit quand même beaucoup sur elle.  
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Re: GROUPE #5 | Sam 18 Fév - 15:56
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Alors là si elle veut moins filtrer ce qui sort de sa bouche, elle n’aurait pas pu mieux tomber. « Ah ça, je suis sûr que je peux t’apprendre. C’est un pli à prendre mais après, ça va tout seul ! » C’est un bon moyen pour empêcher les autres de trop se mêler de votre vie privée, pour ne pas être sur la défensive. Je n’en abuse pas non plus et sais tout de même m’exprimer sans ce côté agressif et moqueur mais cela dépend fortement de mon humeur et surtout, du fait que la tête de la personne me revient ou non. C’est peut-être pour ça que j’arrive à mieux me tenir aujourd’hui par rapport à d’habitude, je ne peux pas juger au physique, qui je l’avoue, reste un de mes critères de moquerie préférés. Non, je n’ai jamais prétendu être un ange et mine de rien, ce n’est peut-être pas plus mal que j’aie décidé de me révéler sous mon moins beau jour à cette inconnue : elle sait à quoi s’attendre au moins. Elle souligne le fait que dans un sens je suis loin d’hypocrite et cela me fait sourire. « Je ne te présente que mes défauts et toi, tu me trouves des qualités. Je semble être quelqu’un de sincèrement gentil. » Peut-être est-ce dû à mon comportement général de mufle mais je n’ai plus rencontré quelqu’un qui essayait de s’intéresser à mes qualités et ce depuis un certain temps.

Un léger rire s’échappe de mes lèvres à ses prochains mots lorsqu’elle choisit une préférence entre être touchée ou poussée. La suite me fait pourtant retrouver un tant soit peu mon sérieux lorsqu’elle me pose une question qui me fait me crisper. La mention du mot ‘violent’ me fait me crisper légèrement. Je sais que je le suis mais cette partie de moi est bien cachée des autres et je ne laisse libre court à mes pulsions que dans un certain cadre. « Pervers. » Le choix est tout vu. Ma réponse est brève et plus sèche que ce que j’aurais voulu laisser entendre. Je suis franc, oui, mais il m’arrive de mentir par omission pour cacher certaines choses sur moi que je ne veux pas voir révélées. Là en l’occurrence, ce n’est pas vraiment mentir par omission, j’offre une réponse à sa question, qui tournée autrement m’aurait plus posé problème.

Je prends sur moi et me décrispe par la suite : non je ne tiens pas à passer pour un lunatique. Avec un peu de chance, elle n’a peut-être pas entendu ce changement soudain de ton.  Elle me parle alors de son sens de l’humour hors du commun en réponse à ma remarque et je retrouve le sourire. Je sens qu’elle bouge une fois que je la pousse mais je suis bien incapable de distinguer ses gestes dans le noir. « Oui j’ose, mademoiselle. » Elle tapote mon doigt et j’essaie d’attraper le sien en ricanant légèrement. « Oh mais je SUIS quelqu’un de bien. Ca dépend juste avec qui, je t’assure. » J’attends qu’elle se décrive finalement après ma question et sa réponse me surprend quelque peu : d’une certaine manière, on se ressemble elle et moi, on cache quelque chose d’une certaine manière, même si les comportements sont différents, le modèle est le même en quelque sorte. « Et tu es heureuse comme ça ? Tu ne voudrais pas faire entendre ta voix ? » Moi, je fais un peu trop entendre la mienne mais c’est là où divergent nos façons de faire.
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Re: GROUPE #5 | Dim 19 Fév - 10:48
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Elle inspire profondément, se demandant si un jour elle va être en capacité de ne pas avoir de filtre dans ses échanges avec les autres. Elle doute que cela puisse arriver un jour ou cela va simplement prendre plus de temps qu'il n'en faut. « J'espère que tu as de la patience pour m'enseigner une telle chose car je risque d'être un véritable frein », et c'est peu de le dire. Mais qui sait, peut-être que s'ils en viennent à se revoir il pourra sincèrement l'aider. Seul l'avenir peut le décider. Un sourire se dessine sur ses lèvres quand il lui précise qu'elle voit des qualités dans ses défauts. Cet homme n'a pas l'air de croire qu'il peut être sympathique, qu'il peut avoir des qualités, en tout cas, il dégage une telle impression. N'a t-il pas confiance en lui ou se voit-il simplement comme une personne mauvaise ? « C'est peut être parce que tu ne me présentes que des défauts que je vois des qualités ». Elle pose l'un de ses coudes contre le canapé, semblant réfléchir profondément. « Arrête moi si je me trompe mais j'ai comme le sentiment que tu te vois comme quelqu'un de mauvais, avec uniquement des défauts, ne semblant pas avoir de qualités. Quand je t'ai demandé de te présenter tu aurais pu dire quelques qualités, mais au lieu de ça, tu n'as présenté que des défauts...pourquoi ? ». Mais peut-être est-ce une question bien trop sensible et intime pour qu'il puisse y répondre. « Enfin je veux dire...c'est comme si tu voulais éloigner les autres en donnant tes défauts ». Elle se trompe peut-être...mais elle a juste ce sentiment quand il parle de lui. Et ce sentiment est d'autant plus présent lorsqu'il semble hésiter alors qu'elle lui demande de choisir entre paraître pervers ou violent. Le ton qu'il utilise semble indiquer une gêne voir même un agacement. Elle a envie de rebondir sur ça mais ne préfère pas. Ça serait sûrement trop personnel. Et puis, peut-être qu'au fond elle préfère ne pas savoir, ayant une certaine réticence vis à vis de la violence. « Alors pervers, même si tu n'as pas l'air très convaincu ». C'était plus fort qu'elle.
La situation redevient tout de même plus chaleureuse et amusante lorsqu'il se met à la toucher et elle aussi. Enfin, du bout des doigts. « J'espère que tu es quelqu'un de bien avec moi, de toute manière tu n'as pas vraiment le choix, on ne peut que l'être avec moi ». Elle bombe son torse, faisant mine de prendre de l'ampleur. Elle se sent quand même stupide à réagir corporellement parlant alors qu'il ne voit rien. Vient son tour de se décrire, ce qui est un peu difficile pour elle. Elle ne sait même pas quoi répondre lorsqu'il lui pose la question fatidique. Elle ne peut s'empêcher de ricaner. « Heureuse...C'est un bien grand mot que tu emploies là. Mais je sais pas. Je pense que je suis bien ainsi. Certes, j'aimerai changer...juste un peu, mais pour le moment ça semble compliquer. J'ai toujours fonctionné ainsi. Et puis... », parfois les obstacles font qu'elle n'est pas toujours en possibilité de le faire. « Enfin qu'importe. Je suis habituée à ça on va dire ».
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Re: GROUPE #5 | Dim 19 Fév - 19:33
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« De la patience, j’en ai, crois-moi. » Aucun problème de mon côté, vraiment, mais je pense que ce n’est pas une chose qui s’apprend en une seule petite séance. Ca demande de la volonté, de la pratique et du temps surtout. Je n’en dis rien à haute voix cependant : nous verrons bien comment vont se dérouler les choses et si elle veut qu’on se revoit. On a encore tout le temps devant nous pour le moment. Sa réponse d’après me fait sourire encore une fois. « Ah, j’ai bien fait de te présenter mes défauts alors. Si j’avais présenté des qualités, c’est toi qui m’aurais trouvé des mauvais côtés en fait ! » Peut-être que j’ai fait le bon choix finalement, inconsciemment. Ce coup de l’identité cachée, je le prends un peu comme un challenge. J’essaie de voir jusqu’où je peux aller à agir plus comme le moi que je suis vraiment que comme le moi que je montre au quotidien ; oui, parce que les deux sont différents. Peut-être que nous déciderons de nous revoir, peut-être que non. Je ne pense pas forcément aux conséquences de ce que je révèle pour le moment. Pour le coup, là c’est un peu vivre le présent et ne pas penser à l’avenir, proche ou non. C’est bien pour ça que je me permets de me dévoiler sous un autre jour que le sempiternel même moi que j’offre au monde. Et puis cette petite n’a pas l’air de juger les gens, c’est tout de même l’occasion de tenter, non ? « Disons que je ne me considère pas forcément comme la personne la plus .. saine ? » C’est exactement le bon mot. « Bien sûr que j’ai des qualités mais j’étais justement en train de penser que j’allais tenter la transparence pour une fois. Et si je suis tout à fait honnête, comme je te l’ai dit, je pense qu’il est plus réaliste de présenter mes défauts avant mes qualités. Et non, je n’essaie pas de jouer à l’intéressant, c’est pour le coup ce que je pense vraiment et laisse-moi te dire que tu es bien la seule à qui je me suis présenté ainsi. » Pervers ou violent, vient le moment de choisir, mon humeur changeant légèrement puis revenant à la normale par la suite.

Je secoue doucement son doigt maintenant que je le tiens. « Je te l’ai dit, je peux bien me comporter aussi. J’ai dépeint le pire des tableaux mais je suis sûr qu’on peut trouver bien pire que moi. Tu n’as pas à te plaindre de moi pour le moment, si ? Hormis le fait que je détiens ton doigt en otage. » Elle semble remuer plus que moi sur le canapé et là encore se dessine un sourire sur mes lèvres. Elle a l’air mignonne, dans sa manière d’être du moins puisque je suis bien incapable de dire ce qu’il en est du physique amis là, ce n’est vraiment pas ce qui compte. Je me félicite de plus en plus d’avoir dit oui à cette expérience. « C’est toi qui n’a pas l’air très convaincu cette fois-ci. Tu es vraiment bien comme ça ou c’est plus facile ? » La question est plus fort que moi. Je sais cependant que ce n’est pas la peine de brusquer une si mignonne petite chose. « Enfin, si ça te convient pour le moment. Si jamais tu veux pendre de l’assurance, je suis à peu près sûr que ça aussi je peux t’enseigner, un petit message et me voilà pour faire de toi une dure ! »
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Re: GROUPE #5 | 
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