Bon. Quand il faut y aller, faut y aller, n'est-ce pas ? Dans le pire des cas, j'aurais bien l'occasion de sauver son honneur dans d'autres épreuves ... Non. Non non non. Je n'étais pas venue ici pour perdre, certainement pas. Je suis une gagnante, je l'ai toujours été, c'est même comme ça que j'avais été élevée. Gagner, c'était dans mes gênes. Ou du moins, je l'espérais très sincèrement. Un rapide coup d'oeil autour de moi me fit réaliser que personne n'avait envie d'être là. Pourquoi avions-nous pris part à cette épreuve totalement ridicule ? C'était une bonne question. En même temps, qui s'enjaillait à l'idée de bouffer des piments entier ? À moins d'avoir un goût prononcé pour le masochisme, ce qui était loin d'être mon cas. Une profonde inspiration, et je m'empare du premier piment. Il ne me donne pas franchement envie, et là tout de suite, je tuerais pour que le condiment se transforme en une délicieuse glace vanille saupoudrée de paillettes colorées. Oui, chacun ses pêchés mignons, qu'est-ce qui y a ? Plus de temps à perdre, je fourre le piment dans ma bouche, et au fond, je ne peux m'empêcher d'espérer que ce sera le premier d'une longue lignée. Après tout, un seul piment ne suffirait pas à me hisser jusqu'à la victoire ...

réussite : like a boss
échec : meejoo s'étrange et se jette sur son verre de lait

il a avalé, s'est presque étouffé mais à avaler. les lèvres en feu, le regard quelque peu perdu, il s'empare rapidement d'un troisième piment qu'il glisse entre ses lèvres. les participants semblent abandonner au fur et à mesure , recrachant, bavant, pleurant ou enfilant plusieurs verres de lait dans l'espoir d'éteindre cette sensation de feu dans leur bouche. et au fond c'est bien ce que le jeune italien souhaiterait faire. baisser les bras et boire sans répit jusqu'à ne plus rien ressentir. mais le voilà déjà au troisième piment et quitte à souffrir autant le faire jusqu'au bout; il ne veut pas s'arrêter maintenant pas de la sorte. il a la foi, après tout lui italien de souche capable de supporter la douleur alors que ses camarades coréens abandonnaient dés le premier piment ? oui il était fier; fier de voir qu'au final son manager n'avait peut être pas si tort que cela ! chronos dieu de la guerre, une appellation qui semblait jour après jour lui coller un peu plus à la peau. il croque le piment, sent le jus de celui-ci se répandre dans sa bouche et ferme les yeux ainsi que les poings; celui ci est encore plus fort que les autres, si fort qu'il sent sa gorge le chatouiller, le suppliant de tousser et de recracher cet immondice.