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Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon

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Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Jeu 18 Déc - 13:40
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Aujourd'hui j'ai pas cours et ça, c'est trop cool. Je suis pas du genre à détester au plus au point l'école, mais bon je ne vais pas refuser une bonne journée de repos quand même ! D'ailleurs je ne sais pas trop quoi en faire de tout ce temps libre, normalement entre les cours et la boutique je n'ai pas la chance d'avoir une journée entière pour moi mais bon, je vais bien finir par trouver quelque chose ! Avant tout, je commence par une bonne grasse matinée enroulée dans ma couette comme un petit burrito sans me préoccuper des bruits extérieurs, sans redouter le son désagréable de mon réveil; bref un vrai bonheur. Finalement, je quitte les bras de Morphée vers dix heures et demie parce que bon, ce serait bête de gâcher cette journée en faisant la larve quand même ! C'est pourquoi je me décide à quitter la chaleur et le confort de mon lit pour me rendre dans la salle de bain où je me prépare sans trop traîner, même si je perd quand même dix minutes à chanter sous la douche. Ça y est, je suis prête. Oui mais, je suis prête pour quoi en fait ? C'est bien beau tout ça, mais je n'ai rien de prévu, vraiment rien. Mon regard se pose sur ma guitare, et l'idée d'aller au studio pour composer traverse mon esprit, mais je la chasse rapidement. Ah ça non Moon Eun Ha, tu ne vas pas passer encore une journée à ça alors que tu pourrais faire pleins d'autres choses ! Réfléchis, tu es à Seoul ma grande, il y a toujours quelque chose à faire !  Oh tiens j'ai trouvé. Je suis une fille, et comme toutes les filles, j'aime faire les boutiques; surtout que noël approche et que je n'ai pas encore acheté tous les cadeaux que je suis censée offrir. Cette fois-ci c'est décidé, je vais braver le froid et aller faire saigner mon porte-monnaie !
Bon d'accord, ce n'était pas une bonne idée. Aller faire du shopping à seulement quelques jours de noël, je dois vraiment être suicidaire ! Il y avait vraiment beaucoup trop de monde, déjà que je suis pas bien grande, là je me faisais presque écraser ! Les rayons des magasins pouvaient facilement se faire comparer aux tranchées de la première guerre mondiale en fait. Et puis d'ailleurs, il fallait presque se battre pour prendre un article avant que quelqu'un d'autre ne l'attrape; mais bon j'en suis sortie vivante et les bras chargés de sacs, c'est déjà ça ! Je retourne donc au dortoir et dépose la pile de paquets aux emballages colorés dans un coin, en espérant que mes colocataires ne s'amusent pas à les déballer. Wow, il est déjà quatorze heures, pas étonnant que mon ventre fasse des bruits dignes du hurlement d'un dragon ! (S'ils existaient, je suis sûre que c'est le bruit qu'ils feraient) Bref, me revoilà dehors pour m'acheter à manger et traîner dans le parc non loin du dortoir parce qu'il neige, et que la neige c'est trop cool. Et tout ça m'a encore fait perdre une heure et j'ai froid, me revoilà donc une fois de plus dans le grand bâtiment où nous vivons, nous les Pyobeom. J'avais prévu d'aller dans ma chambre, mais le parfum envoûtant de ma boisson préférée m'a stoppée dans mon élan, pile devant la cafétéria. J'hésite, et finalement me dépêche d'aller me chercher un gilet dans ma chambre avant de revenir dans cette fameuse pièce. Non mais sérieusement, quoi de mieux qu'un Caramel Macchatio quand on a froid ? Rien, ce café est la meilleure chose au monde, c'est tout. J'en commande donc un que je commence déjà à siroter tout en prenant encore une fois le couloir menant à ma chambre quand je t'aperçois à l'autre bout. Je suis sur le point de t'appeler mais tu rentres dans ta chambre avant que je ne puisse faire quoi que ce soit. Tiens, toi aussi tu n'as pas cours ? Je retourne acheter une seconde boisson et avance jusqu'à ta porte avant de toquer doucement.



« Ji Hoon ? C'est Eun Ha, je peux entrer ? Je t'ai apporté quelque chose ! »



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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Jeu 18 Déc - 18:35
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« we are all like the bright moon, we still have our darker side. »

   
   
   
Je balançai mon téléphone contre mon lit dans un excès de rage avant de le voir s'écraser dans mon oreiller. Je serrai mes dents. L'autre pisseuse avait recommencé à réduire à néant toutes mes tentatives d'approche avec une fille qui me plaisait depuis quelques temps. C'était vraiment frustrant, parce que la demoiselle en question semblait bien réceptive à mes attentions. Mais il avait fallu que mon ex mette son grain de sel pour ruiner ma journée. Heureusement, le matin je devais aller en cours alors je n'avais pas vraiment fait attention à mon téléphone. Sauf qu'après le déjeuner, le midi, c'était le début de l'enfer à proprement parler. Et très vite, ma réputation m'avait précédé. Voilà, toutes mes chances avec cette fille s'étaient envolées en un claquement de doigts. Je fulminais, parce que je savais évidemment que la wonsungi était derrière tout ça. Non mais, n'avais-je pas droit au bonheur moi aussi ? Est-ce que je la faisais chier avec ses vues sur les autres mecs ? Un jour, oui, elle s'en mordrait les doigts. Mais pour l'heure, c'était moi qui bouffais la poussière.

Une chance que mon colocataire ne soit pas cet après-midi. J'en avais profité pour noyer ma déception sous les draps, dans une sieste de quelques heures. Puis, une fois éveillé de nouveau, je m'étais attelé au nettoyage de mon violon. Je fis glisser le tissu sur les cordes avec précision, ne pouvant m'empêcher de jouer quelques airs avec les doigts pour remplir cette chambre silencieuse d'un peu de gaieté. De quoi me faire oublier momentanément que mon plan drague était tombé à l'eau à cause de cette macaque à poils ras. Ce que j'aimerais retourner en arrière. Retourner en arrière et prévenir cette fille de ne pas croire ce qu'on pourrait lui dire à mon sujet. Je soupirai. Je tapotai nerveusement le manche de mon violon sur mon épaule, levant pensivement ma tête vers l'horloge murale. Tiens, il n'était pas encore si tard que ça. Mais je n'avais pas très envie de sortir. Même s'il faisait beau et qu'il n'y avait absolument aucune raison de ne pas profiter du beau temps et du campus, je préférais broyer du noir chez moi, chez les pyobeom en fait. Au moins ici, j'étais sûr de ne voir ni la fille qui me plaisait, ni l'écervelée des jaunes. Mais je ne pouvais définitivement pas finir ma journée au lit. Ce serait du gâchis. Je pris alors l'initiative de faire un peu de ménage dans la chambre. Mon colocataire m'en remercierait, j'en étais certain.

J'enfilai mes chaussures à la va-vite avant de retrousser mes manches et de prendre les poubelles à deux mains. Faire le ménage, ça avait du bon. De quoi oublier momentanément ses soucis. Je sortis ensuite de la chambre et déambulai dans le couloir pour rejoindre le hall principal de la fraternité et me débarrasser ainsi des déchets dans la poubelle, à l'entrée de la résidence. Je claquai ensuite mes mains en soufflant de soulagement, puis je fis volte-face sans même prêter attention à l'agitation autour de moi. C'était le pas pressé et décidé que je fis le chemin inverse. Je gravis les escaliers pour accéder aux dortoirs, et je ressortis mon téléphone de ma poche pour observer les derniers messages que j'avais échangé avec la fille. Je m'étais défendu du mieux que je pouvais, mais les rumeurs avaient eu raison de moi. Et l'autre sorcière aussi, soit dit en passant. Je ne m'attardai pas longtemps dans les couloirs, je devais terminer de ranger mon coin de la chambre. Alors je refermai la porte derrière moi et me rassis sur mon lit pour déposer soigneusement mon violon dans son étui. Puis, j'entendis qu'on toqua à la porte. Je fronçai les sourcils et regardai l'heure. Normalement, tout le monde devrait être en cours. De qui s'agissait-il ? Je me levai et posai ma main sur la poignée, avant d'écouter Eun Ha engager la conversation. Je souris timidement et lui ouvris la porte lentement, passant ma tête à travers l'encadrement. « Du café ? C'est gentil, il ne fallait pas. » J'ouvris ensuite la porte en grand, et je lui fis signe d'entrer. Puis, je lui tendis la commode pour l'inviter à poser les gobelets. « C'est marrant, à chaque fois que je te vois tu es rayonnante de bonheur. Qu'as-tu fait aujourd'hui pour être aussi enthousiaste ? » Je lui offris un nouveau sourire, plus taquin cette fois-ci, alors je croisai mes bras négligemment devant elle. Si seulement son bonheur pouvait être contagieux, je n'aurais pas à me torturer autant l'esprit cet après-midi. Ah, ce que je pouvais l'envier parfois.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Jeu 18 Déc - 23:55
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On ne peut pas vraiment dire que j'avais profité de cette journée de libre pour être super productive. Certes, j'avais fait des achats importants, mais bon j'étais censée le faire depuis plusieurs semaines déjà, du coup ça compte pas trop. Et  à part ça ? Rien. J'ai traîné, j'ai joué sous la neige et j'ai mangé; une vraie vie de gamine quoi, mais bon c'est ce que je suis au fond donc je ne vois pas pourquoi je devrais me priver de ces petits moments d'immaturité ! Après tout, je n'ai pas vraiment eu d'enfance, je rattrape donc le temps perdu et ciel que ça fait du bien ! Ce passé un peu compliqué m'aura au moins appris à profiter de chaque petit instant, parce que le bonheur y est dissimulé. C'est vrai après tout, j'aurais pu rentrer directement dans ma chambre après être allée manger, mais j'aurais raté l'occasion de profiter du duvet blanc qui recouvrait la ville -bon certes je ne serais pas gelée à l'heure actuelle non plus mais voilà quoi-. Je pourrais trouver mon travail carrément chiant et fatiguant, mais si c'était le cas, je n'aurais pas connu la satisfaction de réussir un bouquet qui met des étincelles dans les yeux des clients. Bref, s'il y a bien une chose dont je suis fière, c'est de savoir profiter, au diable les responsabilités de la vie d'adulte, parfois il faut les mettre de côté et libérer son âme d'enfant, chose que je faisais un peu trop souvent d'ailleurs.
Bref, moi qui ne savais pas quoi faire après avoir cédé à la tentation de ma boisson favorite, te voir m'a redonné un peu d'espoir concernant la suite de cette journée. Cela faisait un petit moment que l'on ne s'était pas vus si je ne me trompe pas, et ce n'est pas parce que je n'en n'ai pas envie crois moi ! Malgré ce que l'on m'avais dit à ton sujet, tu es vraiment quelqu'un d'adorable avec qui je passe toujours de bons moments, et puis tu es vraiment un musicien incroyable, c'est toujours plaisant de pouvoir partager sa passion pour la musique avec quelqu'un. En gros, tu es quelqu'un que j'apprécie sincèrement, donc forcément je suis contente de te voir; j'espère surtout que tu n'es pas trop occupé parce que j'aimerais bien que l'on passe un peu de temps ensembles, c'est quand même mieux que de se donner des nouvelles par textos ou quelque chose comme ça ! Voilà donc pourquoi je suis venue jusqu'à la porte de ta chambre. Après t'avoir dit au travers de la paroi qui j'étais, j'attend sagement en espérant que tu m'aies entendu et que tu m'ouvriras. Je commence déjà à sourire à l'instant où j'entend la porte s'ouvrir agite les gobelets devant ton visage, te les renversant presque dessus au passage, presque.
« Du café ? C'est gentil, il ne fallait pas. » Je souris de plus belle. Bien sur qu'un café était nécessaire, pas besoin d'avoir une bonne raison pour en boire voyons ! « Il fait froid, ça te fera du bien ! » Eh oui, même si j'adore l'hiver, cela reste une saison où tomber malade arrive bien trop souvent, rien de mieux qu'une boisson bien chaude pour lutter contre le vent glacial. J'entre en faisant attention de ne pas faire tomber ce que je tiens à la main et dépose les précieux Macchiatos sur a commode que tu m'indiques, supposant que cela veut dire que tu as au moins le temps de les boire avec moi. Je m'appuie contre le mur et reprend mon gobelet pour en siroter le contenu. « C'est marrant, à chaque fois que je te vois tu es rayonnante de bonheur. Qu'as-tu fait aujourd'hui pour être aussi enthousiaste ? » Ta remarque étire encore plus mon sourire. On me dit souvent que j'ai tout le temps l'air heureuse, parfois même on me voit comme une écervelée qui ne comprend jamais rien et se contente d'essayer d'imiter le fameux sourire Colgate pour au moins ne pas paraître désagréable. Personnellement, je pense que sourire apporte du bonheur et pas l'inverse. Ça n'a jamais tué personne d'étirer ses lèvres, alors pourquoi s'en priver ou attendre d'avoir une bonne raison pour le faire ? Je hausse les épaules avant de prendre la parole « J'ai fait mes achats de noël, c'était horrible ! J'ai cru que j'allais mourir écrasée entre tous ces gens ! Et puis je suis restée un peu dehors, du coup je serais certainement malade dans les jours à venir. »  Je ris, dit comme ça ma journée semble plutôt du genre à me plomber le moral, pourtant ce n'est pas le cas « Mais je suis contente de te voir, ça faisait un bout de temps !»  Et c'était sincère, j'apprécie toujours de passer du temps avec toi, et je sais déjà qu'aujourd'hui ne sera pas une exception. Je m'avance et me met sur la pointe des pieds pour te tirer les joues, rigolant en voyant ton visage déformé. « Et toi, tout va bien ?»  Tu n'as pas l'air au top de ta forme et je ne peux pas m'empêcher de me faire du souci à ton sujet, mais plutôt que de te harceler de question, je me contente de celle-ci, à toi de voir ce que tu veux bien me dire.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Ven 19 Déc - 3:33
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Oh oui, que je pouvais l'envier, parfois. Elle savait profiter de la vie, au moins. Vite, avant qu'il ne soit trop tard. J'aimais son caractère au jour le jour, cette tendance à se focaliser sur l'instant présent. Elle envoyait valser le passé, et préférait ne pas voir l'avenir en face. Parce que ce dernier était si incertain. Si malléable. En clair, elle ne se prenait pas la tête. Eun Ha était une fille qui aimait la vie dans son plus simple appareil. Voilà tout. Alors ça ne me surprit même pas qu'elle me raconte une journée des plus enrichissantes pour elle. Une chance qu'elle ait pu quitter le dortoir des pyobeom aujourd'hui, elle avait bien raison de vouloir profiter du beau temps et de la neige, signe très distinctif de la saison hivernale qui s'était abattue sur Séoul dernièrement. Mais faire les magasins à cette période l'année, c'était du pur suicide. Je m'empêchais ainsi d'éclater de rire quand elle me racontait sa mésaventure. Ce qui était certain, c'était qu'elle avait eu un sacré courage de défier la foule qui se ruait dans les magasins pour acheter en hâte les cadeaux idéaux pour leurs proches. Cela me fit penser que je devrais bientôt m'y mettre moi aussi, même si j'étais relativement avare... Mais chut, ce n'était qu'un petit défaut que je me cachais bien de dévoiler aux autres. Pour unique réponse, je haussai un sourcil, un sourire étirant néanmoins mes lèvres. Je fis glisser mes mains sur mes genoux alors que je m'étais rassis sur le bord du lit. « Si tu tombes malade, je t'apporterai de quoi te soigner. Tu peux toujours compter sur moi, Eun Ha-yah. » Je levai ensuite ma main pour mettre mon pouce en l'air, vers le plafond, lui offrant ainsi mon approbation ainsi qu'un clin d’œil charmeur.

Quelques secondes s'écoulèrent ensuite. J'observai Eun Ha porter son breuvage à ses lèvres, et cela me fit rappeler que mon café m'attendait aussi. Alors je me tournai pour attraper le gobelet chaud, et je bus quelques gorgées à mon tour, faisant tout de même attention à ne pas me brûler la langue. Elle avait eu raison, au début: il faisait froid, nous nous réchauffions du mieux que nous pouvions. Et même si nos emplois du temps respectifs ne coïncidaient pas avec nos temps libres, je devais avouer que j'étais aussi content qu'elle qu'on se retrouve. A vrai dire, nous n'avions que le club de musique où nous pouvions vraiment discuter. Ici au dortoir pyobeom, nous n'avions que peu d'intimité. Les autres étudiants roses étaient assez...envahissants. Mais que voulez-vous, nous étions une famille ! A cette simple pensée, je souris, mais la question de Eun Ha m'arracha un frisson d'angoisse. Comment j'allais, hein... J'étais mitigé. Je n'avais pas envie de l'inquiéter, mais je ressentais aussi ce besoin de me confier à quelqu'un. Eun Ha était une gentille fille, toujours inquiète pour son prochain. Chaque mal était un fardeau sur ses frêles épaules. Alors, c'était un véritable combat qui s'engageait dans mon esprit. Devais-je lui dire la vérité, et me permettre ainsi de me reposer sur elle ? Ou au contraire, voiler mon humeur maussade de la journée et faire comme si de rien n'était ? Je soupirai. Je baissai la tête, mes doigts tapotant nerveusement le gobelet de café. « J'ai connu mieux. Mais bon, on fait avec. » Et inutile de lui renvoyer la question, je connaissais déjà sa réponse: elle avait la joie de vivre et j'en étais fort ravi. Hélas, j'aurais aimé que ce soit la même chose pour moi, mais j'étais bien trop déçu et frustré par les événements de ce matin. Bon sang, mais ça n'arrivait qu'à moi ce genre de choses. Je me redressai, silencieusement, puis je reposai le café sur la commode et passai mes doigts dans mes cheveux sombres, encore plus nerveux que précédemment. « Mon ex m'a gâché un premier rencard avec une fille. » C'était trop dur à porter tout seul. J'osais espérer qu'elle pourrait me pardonner de m'être confié aussi rapidement sur mes tourments actuels. Et qui sait, si elle avait des conseils pour mettre un peu devant l'autre, me relever de cet échec des plus honteux, je les prenais à bras ouverts. Je crois même que tout ce dont j'avais besoin maintenant, c'était d'une présence. Salvatrice. Chaleureuse. Pour me dire que la vie avait bien plus de bons côtés que de mauvais.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Ven 19 Déc - 19:42
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Je ne sais pas pourquoi de telles rumeurs courent à ton sujet, tu es tellement différent de ce qu'elles racontent ! Sauf si tu mènes une double vie et que je ne connais qu'un seul de tes masques, mais j'en doute fortement. Certes je sais bien que je ne connais pas tout de toi, mais j'en sais bien assez pour pouvoir dire sans hésiter que tu es vraiment quelqu'un de bien, et je trouve ça bien dommage que les gens s'arrêtent à ce qu'ils entendent, mais bon tant pis pour eux, qu'ils restent dans leur cercle d'apparences et de gossips, ils ne savant pas ce qu'ils ratent et c'est bien fait pour eux ! Moi en tout cas j'étais bien heureuse de t'avoir comme ami, à aucun moment je n'ai regretté d'être venue te parler au lieu de croire les bêtises que ces abrutis colportent, d'ailleurs je compte bien essayer de stopper ces fausses informations, quitte à devoir faire une liste de tes qualités et coller des affiches dans tout l'université, ou même dans tout Seoul ! Quoi ? La méchanceté gratuite, moi je ne supporte pas ça, alors voilà. Bref, là je n'ai pas forcément envie de penser à ce genre de choses, je préfère quand même largement profiter de nos petite retrouvailles c'est quand même plus sympa ! Je te raconte ma journée en bref et tu me réponds que tu prendras soin de moi si je tombe malade. Non mais sérieusement, comment les gens peuvent-ils penser du mal de toi ? Je cherche toujours. « Ah qu'est-ce que je ferais sans toi, hm? » Pas grand chose à vrai dire. Tu es l'un de mes amis les plus proche au dortoir, et j'ai cette habitude de chérir mes amis comme s'ils étaient ma famille. J'ai beau être débrouillarde, je n'en reste pas moins maladroite, voire même enfantine et dans ces moments je suis bien contente d'avoir mes proches à mes côtés !
Mais du coup, j'ai tendance à surprotéger les personnes que j'aime, allant parfois jusqu'à devenir possessive. Je sais, c'est pas très bien et je fais des efforts pour corriger ça mais j'ai encore des progrès à faire à ce niveau là. Du coup dès l'instant même où j'ai cru comprendre que tu n'étais pas au top de ta forme, j'ai commencé à m'inquiéter comme une vraie maman poule et j'espère que je me trompe et que tout va bien dans ta vie. De plus, je n'ai jamais été très douée pour venir en aide dans ce genre de situations, mais je n'ai plus envie d'être inutile; si tu as besoin de moi, je ferais mon maximum pour t'aider. J'ai voulu faire passer ma question pour quelque chose d'anodin, histoire de ne pas te forcer à en parler si tu n'en n'avais pas envie, mais je suis pas très douée pour jouer la comédie et l'inquiétude remplissait ma voix. Je regrette mes mots dès l'instant où je te sens devenir nerveux, craignant que de mauvaises pensées aient refait surface dans ton esprit à cause de moi et j'allais vite changer de sujet mais ta voix me coupa net.  « J'ai connu mieux. Mais bon, on fait avec. » Je m'en doutais, ça ne va pas. Je me contente de hocher la tête, fixant mon café. Une fois de plus je ne te demande pas de m'expliquer ce qui ne va pas, si tu dois le faire cela doit venir de toi, et pas parce que je t'ai forcé la main. Je suis tes mouvements du regard, supposant que tu dois être en train de réfléchir à quoi dire. « Mon ex m'a gâché un premier rencard avec une fille. » Aïe, ça c'est vraiment le genre de chose qui plombe le moral. Je grimace en entendant la raison de ta mine toute triste. Ça ne m'est jamais arrivé, mais je cours après la même personne depuis plusieurs années, et je sais très bien à quel point cela peut être frustrant de ne pas pouvoir être avec la personne que l'on aime. Mais le pire, c'est qu'il n'y a rien à dire dans ce genre de situations. Bon, dans ce cas je vais agir. Je pose à mon tour mon gobelet et m'avance vers toi pour te serrer dans les bras. On m'a toujours dit qu'il n'y avait rien de mieux qu'un câlin pour se sentir mieux, et à défaut de savoir quoi dire, j'espère que ça t'aidera. Je tapote doucement ton dos avant de me reculer et m'asseoir en tailleur sur ton lit t'incitant du regard à faire de même. « Tu sais, tu devrais pas avoir à "faire avec", débarrasse toi des choses négatives. Oui bon d'accord, c'est plus facile à dire qu'à faire, mais si tu y arrives tu te sentiras bien mieux, crois moi. » Je réfléchis à quoi dire d'autre, parce qu'après tout si tu t'es confié à moi, c'est mon devoir de t'aider, pas vrai ? « Je ne sais pas ce qu'il s'est passé, mais je pense que si cette fille a préféré écouté ce que ton ex lui a dit plutôt que de te faire confiance, elle n'en valait pas la peine. » Mon regard se perd sur la fumée s'échappant de nos cafés avec légèreté, et je me dis que si tes idées noires pouvaient quitter aussi facilement ton esprit, ce serait vraiment bien « Tu sais comme moi que les rumeurs à ton sujet sont fausses, les gens qui y croient ne méritent pas que tu souffres pour eux, tu vaux mieux que ça, fais moi confiance. »



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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Sam 20 Déc - 0:36
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Si je le pouvais, je serais resté dans ses bras toute ma vie. Ils étaient si réconfortants. Si doux. Si tendres. Comme Eun Ha, en fait. Un vrai petit rayon de soleil dans mon ciel nuageux et gris. Elle ne le savait peut-être pas, mais elle comptait énormément à mes yeux. J'étais si content de la connaître, rien que pour ces petits moments où elle savait trouver les mots et les gestes justes à la situation. Alors son étreinte, je l'accueillais avec plaisir. J'en profitai même pour poser ma tête contre son épaule, l'empêchant de partir quelques secondes. Juste... Juste quelques secondes, où je pouvais apprécier la simplicité de son geste. La chaleur de son attention. L'amour de son prochain. Merci, Eun Ha. Merci de toujours ouvrir tes bras quand cela était nécessaire.

Elle ne s'arrêta pas là. Eun Ha alliait ses gestes avec ses paroles. Après s'être installée en tailleur sur mon lit, je me tournai vers elle, un peu réticent à adopter la même posture qu'elle, mais je m'appuis sur le matelas de ma main pour bien lui faire face. Ses mots résonnèrent comme des cymbales dans mes oreilles. Des mots justes. Des mots légers mais si lourds à la fois. Je savais qu'elle avait raison. Je savais qu'elle avait tellement, mais tellement raison. Et pourtant, je m'évertuais à penser que si je n'avais pas engendré une telle réputation, ma vie serait beaucoup plus simple. Les rumeurs, ça pouvait réduire quelqu'un à néant. Et dire que cette macaque à poils ras s'en servait pour me faire descendre plus bas que terre... Où était mon attrait pour le quotidien à l'université ? Alors que j'aimais fréquenter la gente féminine et vivre de ma jeunesse ? Non, aujourd'hui, il n'en était rien. Parce que cette ex me gangrenait l'esprit, comme une plante indésirable. La graine poussait dans mon cerveau. Il me fallait des produits corrosifs pour l'éradiquer. Eun Ha était corrosive, à sa manière. Car son soutien me donnait peu à peu de l'espoir. Un peu comme des ailes. Etait-elle un ange ? Oui, sûrement. Et moi, j'étais le diable, avec la luxure en principal pêché. Nous étions incompatibles et pourtant, nous étions amis. Nous étions amis parce que Eun Ha, elle, avait persévéré pour voir mes bons côtés, au contraire de cette fille qui venait de me foutre un gros râteau ce matin. Oui, elle ne méritait pas ma sympathie. Elle ne méritait pas ma sympathie. Car j'étais persuadé qu'en chaque personne, il n'y avait pas que des mauvais côtés. J'esquissai un maigre sourire suite à la déclaration de Eun Ha, puis je tendis une main pour attraper une de ses longues mèches de cheveux, avant de l'enrouler autour de mon doigt. « Eun Ha-yah... Tu es meilleure qu'un psy, je t'assure. » J'étouffai un léger rire à ma remarque, puis je réduisis l'écart entre nos deux corps à la recherche d'une nouvelle étreinte réconfortante. Avec elle, je me sentais plus vivant. Plus humain. Plus fort. Eun Ha était définitivement l'amie que tout le monde rêverait d'avoir. Et je m'estimais bien heureux de l'avoir.

Je décalai un peu ma tête afin d'offrir un baiser chaste et surtout affectueux sur sa tempe. Puis je reculai et je remis ses cheveux en place, attentionné. Je ne pouvais pas décrocher mon sourire de mon visage, tout simplement parce qu'elle m'avait remonté le moral comme il fallait. Je ramenai mes bras le long de mon corps et je m'autorisai enfin à m'installer en tailleur sur mon lit, lui faisant pleinement face désormais. Puis, j'attrapai nos gobelets et je le lui tendis le sien. « Si quelqu'un ose t'attrister un jour, il aura affaire à moi. Personne n'a le droit de te faire pleurer, tu as compris ? » C'était la moindre des choses que je pouvais faire pour elle. Eun Ha m'aidait tellement dans mon quotidien que je me sentais redevable envers elle. Et dans ma tête, cela se traduisait par de la protection. Je voulais qu'elle sache qu'elle pourrait compter sur moi si un jour elle aurait des ennuis. C'était un peu prince charmant comme attitude, mais qui ne ferait pas tout pour sauver sa princesse ? Eun Ha était une amie, mais je la considérais comme une princesse. Une princesse panseuse de maux.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Sam 20 Déc - 17:12
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Je déteste voir les gens souffrir. Encore plus quand c'est un proche, encore plus quand cette personne n'a rien fait de mal pour mériter ça; et c'est exactement ton cas. Et puis moi dans tout ça, je ne sais pas quoi faire et je m'en veux. Parfois j'ai vraiment l'impression d'être niaise à souhait, de prendre la vie trop à la légère alors que partout autour de moi tout le monde est malheureux. Si pour certains, cette capacité à toujours voir le verre à moitié plein est une qualité, ce n'est pas mon cas. C'est bien beau de pouvoir être heureuse, mais si je ne peux pas aider les autres à l'être, à quoi bon ? J'aimerais avoir une baguette magique qui effacerait toutes tes peines, tous tes malheurs; j'aimerais te voir sourire si souvent que tu en aurais des crampes aux joues. Mais je suis pas une fée, et je n'ai pas envie d'attendre que la magie vienne t'aider, voilà pourquoi je t'ai pris dans mes bras. Je sais bien que parfois, cela vaut tous les discours du monde et j'espère bien que ce sera le cas cette fois-ci. Je te serre un peu plus contre moi quand je te sens t'appuyer sur mon épaule et ne te relâche qu'après plusieurs secondes, en espérant ne pas t'avoir semblé trop directe avec ce geste. Je ne suis pas particulièrement tactile, mais là j'avoue que je ne me suis même pas demandée si c'était ton cas ou pas, mais bon comme tu ne m'a pas balancée à l'autre bout de la pièce, j'en déduis que je n'ai pas perturbé ton espace personnel, heureusement ! Finalement j'ai quand même fini par prendre la parole sans vraiment savoir quoi dire. C'est bien beau de te dire que cette fille ne te méritait pas -et je le pense toujours !-, mais si elle te plaisait, je suppose que ce n'est pas le genre de choses que tu veux entendre, mais je ne peux pas m'empêcher de te le dire, espérant de tout coeur que ça ne te rendra pas encore plus triste. Je te laisse te saisir d'une mèche de mes cheveux et jouer avec tandis que je t'observe d'un air interrogateur et tu m'affirme que je suis meilleure d'une psy, ce qui me fait rire et je suppose donc que ce câlin t'a fait du bien , ce qui me soulage et lorsque tu te rapproches pour en réclamer un nouveau, je tend les bras sans hésiter, frottant doucement ton dos en te serrant très fort contre moi  « C'est parce que je te connais trop bien, fais-moi confiance ça va aller, d'accord ? » Je ferais en sorte que ça aille mieux, crois-moi je ne te laisserais pas au bord du gouffre tout seul alors s'il te plait repose toi sur moi quand ça ne va pas, je ne te promets pas des miracles mais je t'aiderais autant que possible, si tu veux je deviendrais ton distributeur de câlins personnel, ça te va ? Adjugé vendu ! Je dépose à mon tour un léger bisou sur ta joue et mon sourire s'étire encore plus lorsque je remarque celui fixé sur ton visage, c'est tellement mieux de te voir comme ça ! Je récupère le café que tu me tend et en bois une gorgée quand tu prends la parole.
« Si quelqu'un ose t'attrister un jour, il aura affaire à moi. Personne n'a le droit de te faire pleurer, tu as compris ? » Un léger rire s'échappe de mes lèvres et je hoche la tête en guise de réponse. Bien sur que je sais que je peux compter sur toi, jamais je n'en ai douté même si t'entendre le dire me fait évidemment chaud au coeur mais je ne peux m'empêcher de penser que si seulement tu prenais soin de toi autant que tu le fais pour moi, tu te sentirais bien mieux. Tu es important toi aussi, ne te négliges pas; tu dois être ta priorité numéro un ! « Même dans ce genre de situations tu ne peux pas t'empêcher de penser au bien-être des autres, pas vrai ? » Je pose mon gobelet et prend ta main dans les miennes « Hoon-ah, ne te fais pas de soucis pour moi, prend soin de toi plutôt. Ces rumeurs..Ne les laisse pas te faire du mal sinon tu finiras toi aussi par croire qu'elles sont vraies. Ah si seulement tu pouvais te voir comme moi je te vois tout serait plus simple ! » Je serre légèrement ta main, comme si j'allais réussir à te convaincre au travers de ce contact « Je ne veux plus te voir souffrir en silence, souviens-toi que tu peux compter sur moi, d'accord ? » J'ai peur que ton sourrie ne s'efface à cause du ton sérieux de cette discussion, c'est pourquoi je m'avance un peu pour ébouriffer tes cheveux avec l'une de mes mains, gardant la tienne dans ma seconde. « Ça va aller maintenant, c'est promis ! Mais en échange tu dois me promettre de ne plus être triste à cause de ça, marché conclu ? »



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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Sam 20 Déc - 18:52
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Sa main était douce. Sa main était chaude. Agréable au toucher. Comme une caresse d'une plume sur ma peau. Une plume d'ange évidemment. Je devrais arrêter de comparer Eun Ha à un tel être de pureté, mais je n'en pensais pas moins. C'était la monter sur un piédestal. Mais quand une telle amie vous procurait tant de bien-être, comment la dénigrer ? Eun Ha... Une fille un peu trop naïve, qui la rendait fragile. Mais elle avait tellement de qualités pour contrer les vices du monde, les vices de l'homme. Je relevai lentement mon regard sur elle, m'attardant longuement sur ses cheveux brillants comme de une précieuse soie. Et puis ses doigts agrippant son gobelet de café. Ils étaient si fins, limite arachnéens. Mais je connaissais bien ça, puisque j'avais cette même particularité: nous les musiciens, avions nos doigts plus fins à force de pratiquer sur nos instruments. Finalement, mes yeux sombres se posèrent sur ceux de biche de la demoiselle. Bon sang, elle avait de vraies qualités d'orateur quand elle s'y mettait. Elle était convaincante, à sa manière. C'était assez agréable qu'elle me dise ce genre de chose. Elle savait mettre les mots sur le plus difficile et sur ce que je ne m'avouais pas, et elle avait raison dans le fond. Je n'aimais pas partager mes peines. Après, je me considérais comme un fardeau aux yeux des autres. Un caliméro en puissance, en fait. Je détestais me plaindre. Je détestais ruiner le bonheur des autres parce que j'en étais jaloux. Alors, bien souvent, je préférais broyer du noir seul, au fond de mon lit, en me disant que rien ne pourrait changer. Rien. Parce que je tendais à croire que jamais je ne pourrais changer moi-même.

Mais à force de vouloir souffrir en silence, j'attisais l'inquiétude chez mes proches. Eun Ha en payait le prix. Et si je n'osais pas aller vers elle, c'était bien parce que cette peur de trop compter sur elle me gagnait. Je refusais de me reposer sur ses épaules. Chacun avait ses propres instants de faiblesse, pas besoin de se charger comme des ânes. Mais elle tenait bon. Elle était tenace. Et sa main resserrait la mienne avec tellement de conviction que je n'avais d'autre choix que de l'écouter. Elle voulait que je lui promette de me confier à elle dès que ça n'irait pas. Plus que cet échec sentimental de ce matin. Non, c'était bien plus que ça. En serrant cette main, je devais tenir mes engagements. Alors, Eun Ha était peut-être un ange gardien, finalement. Un nouveau sourire, plus timide cette fois-ci, parcourut mes lèvres. Il était court, mais suffisant pour qu'elle s'en imprègne. Je portai mon gobelet à mes lèvres pour boire quelques gorgées, afin de réchauffer ma voix qui, j'en étais persuadé, commencerait à dérailler à cause de ce trop-plein affectif. J'étais fatigué... J'étais fatigué de me faire rattraper par des rumeurs qui n'étaient pas toutes fondées. Je croulais littéralement sous cette pluie de mensonges, et ça me pourrissait la vie. Heureusement que des gens comme Eun Ha existaient, sans quoi je croyais bien que j'allais finir totalement asocial, coupé du monde. Alors je me redressai, solennel, et je relevai sa main de la mienne pour en embrasser son dos. « Je te le promets. » Purement. Simplement. Je le lui promis. La seconde suivante, mon regard scrutait intensément le sien, pour lui prouver mon sérieux. Et puis après, je me reculai lentement pour reposer le gobelet de café sur la commode. J'étais sûr qu'elle me croirait. Oui, j'en étais sûr. Et s'il lui fallait des preuves, je pouvais bien mieux m'exprimer au travers de la musique. Toutes mes peines, toutes mes souffrances, je saurais les lui exposer avec une improvisation totale. « Ai-je besoin de sortir le violon pour te le prouver ? » Le bonheur était juste la preuve que le temps pouvait accueillir l'éternité, en fait.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 0:20
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Quand j'y pense, cette situation est assez ironique. Je vois très bien que tu souffres et que le fait de garder ça pour toi ne fait qu'empirer ton état, et je sais qu'en parler à quelqu'un est la meilleure chose à faire. Et tu sais pourquoi je l'ai compris ? Parce que je suis comme toi, je garde tout pour moi; un vrai coffre fort ! C'est vrai que très peu de gens sont au courant des problèmes que j'ai pu endurer, et que j'endure aujourd'hui encore alors bon je ne suis pas vraiment bien placée pour parler, je l'avoue. Mais pour ma défense, moi c'est différent. Mes soucis à défaut de pouvoir les effacer, je les balance dans un coin bien caché de ma tête et je fais comme s'ils n'étaient pas la, du coup ils ne me font pas souffrir. Mais je te comprend totalement. Je sais que si tu n'en parles pas, ce n'est pas par manque de confiance mais parce que tu ne veux pas faire subir ça aux autres, pas vrai ? Je connais ça. J'ai l'impression qu'en me confiant, j'impose un certain poids sur les épaules de la personne en libérant les miennes, que je vais anéantir leur bonheur et c'est bien la dernière chose que je souhaite ! Alors même si je partage ta façon d'agir, j'aimerais quand même pouvoir t'aider. Tu ne seras pas un fardeau au contraire ! J'ai l'habitude de surprotéger mes proches, parfois même d'agir comme une mère pour eux et je m'en veux énormément lorsque je n'apporte aucune aide alors que je suis la première à me renfermer sur moi-même. Oui, c'est vraiment ironique. Et je sais très bien qu'on me voit comme un être fragile qu'il faut protéger d'absolument tout, mais ces personnes qui prennent soin de moi, qui s'en occupe ? Voilà. Enfin bref, tout ça pour dire que moi aussi je veux pouvoir t'aider.
On a tous une image de nous même bien différente de la réalité. Toi par exemple, tu ne te rends pas compte que tu es quelqu'un d'incroyablement gentil, tu ne sais pas à quel point ta présence provoque un sentiment de sécurité, tu n'hésites pas à placer les intérêts des autres avant les tiens, tu es une personne de confiance sur qui on peut compter en toutes circonstances. C'est comme ça que je te vois, et j'aimerais tellement que tu ressentes les mêmes choses à ton sujet lorsque tu te regardes dans le miroir et crois moi si je trouve comment faire, qu'importe ce que cela doit coûter je le ferais sur le champ ! Mais pour le moment tout ce que je peux t'offrir c'est un peu de réconfort, et la promesse que tout s'arrangera si en échange tu acceptes d'oublier ce qu'il s'est passé ce matin et je ne cesse de fixer ton visage, prenant chaque sourire comme une petite victoire. Et puis enfin, tu finis par me promettre de ne plus y penser et je me retiens de te sauter dans les bras tellement je suis heureuse, mais j'évite pour ne pas passer pour une folle. Je me contente d'applaudir et de t'offrir mon plus beau sourire, celui qui définit au mieux mon soulagement et ma joie. Oui je suis vraiment contente. Pourquoi ? Parce que tu te laisses une chance d'aller mieux et de réaliser que tu mérites tout le bonheur du monde. Parce que tu envoies valser les gens qui ne méritent rien de plus, parce qu'au moins pour cette fois, tu ne laisses pas ces rumeurs te détruire un peu plus. C'est un bon début ! Fais ça 365 jours par an et ce sera parfait ! Et puis je sais que tu es sincère, je ne doute pas que tu penses tes mots parce que ça aussi ça fait partie de tes qualités. Et tu me proposes de me le prouver en musique. Je n'ai pas besoin de preuves pour te croire, mais j'ai très envie de t'entendre jouer, c'est vraiment quelque chose dont je ne me lasse pas.  « Hm pas pour me le prouver, je te fais confiance. Mais si tu veux bien jouer juste pour me faire plaisir, je serais vraiment mais vraiment trop contente! »

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 1:15
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J'en étais sûr. Oui, j'étais sûr qu'elle me répondrait ça. Je pensais bien que depuis le temps, elle avait appris à me faire confiance, et ça me mettait du baume au cœur. Et comme je savais aussi qu'elle aimait la musique, jouer un peu de violon était tout trouvé. La musique nous avait réunis tous les deux. Nous vivions pour cet art si subtil, si difficile, si précautionneux. Et je devais avouer que j'étais particulièrement satisfait d'avoir rencontré une fille aussi passionnée par la musique que moi. Elle s'était déclinée dans la guitare, pour sa part. J'aimais toujours admirer les positions des musiciens quand ils jouaient. Eun Ha était particulièrement gracieuse quand ses doigts grattaient les cordes. Elle avait aussi tendance à un peu pencher la tête sur le côté en souriant, les yeux dans le vague parce qu'elle se laissait emporter par la mélodie. C'était ça, que j'aimais le plus je crois chez quelqu'un: le regard qu'il pouvait avoir quand la musique résonnait de ses oreilles. Et Eun Ha avait un regard purement angélique. Profond. Intense. Qui me subjuguait dès que j'osais me concentrer un peu trop sur elle.

Ni une ni deux, je me relevai prestement pour m'approcher de mon bureau où j'avais déposé l'étui fermé de mon violon. Il était noir luisant, avec la fermeture éclair en plaqué argent. Je le pris par la anse délicatement, puis je revins vers le lit sans m'asseoir pour autant. A mon ancienne place j'y posai le lourd étui, puis je l'ouvris délicatement. De là, je pouvais laisser Eun Ha jeter un oeil à mon violon qu'elle devait connaître à force de me voir en jouer au club de musique. Il était d'un noir mat, le bois poli à sa perfection. Je portais l'instrument devant mon visage pour en vérifier les cordes, avant d'ajuster les sonorités. Quelques coups d'archer pour vérifier la justesse des notes, et je reculai un peu du lit pour avoir de l'espace autour de moi. Ainsi debout devant Eun Ha, c'était un véritable concert privé que je lui offrais. Une mélodie pour un sourire. Une mélodie pour un bonheur éphémère: celui de voir ses yeux s'illuminaient en contact avec la musique. « J'aimerais... que tu ressentes ce que j'éprouve au fond de moi. Ces peines dont je n'arrive pas à mettre des mots dessus. » Je plaçai l'instrument correctement, entre ma joue et mon épaule, puis je fermai les yeux en cherchant par quelle note débuter. Ce fut là que mon oreille absolue entra en action, et une avalanche de mélodies enregistrées dans ma tête en vingt-deux années d'existence surgit dans mon esprit. Je rouvris mes yeux et je fis glisser l'archer tout en laissant mes doigts pincer les cordes sur le manche. Et plus les secondes passaient, et plus je me laissais emporter par ma propre composition, ouvrant ainsi littéralement mon cœur à la jeune femme.


   
   
   


A la fin de la mélodie, je ramenai mon bras le long de mon corps, avant de déloger mon violon de mon épaule. Ma joue portait encore la marque de l'instrument, mais la rougeur disparut au bout de quelques secondes. Bizarrement, je me sentais beaucoup plus serein. Calme. Apaisé. Et un nouveau sentiment avait jailli dans ma poitrine. Le regard de Eun Ha signifiait tout pour moi à cet instant. Je pouvais dès à présent dans son esprit, mais je n'étais pas certain de ce que j'y percevais. Était-elle émue ? Était-elle surprise ? Voilà, je ne savais plus. Ma nervosité était palpable. J'étouffai un léger rire timide, un peu désabusé, et je fis un pas vers le lit. « C-Ça va ? Tu as aimé ? Dis quelque chose, on dirait que tu as vu mes serpents ! » Eun Ha et sa peur de mes serpents, c'était toujours quelque chose que je ne comprenais pas. Mais je restais néanmoins convaincu que la jeune femme devait être toute retournée à l'intérieur de sa tête. Et je ne savais pas si c'était une bonne chose, au final.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | 
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