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    :: Défouloir :: 2014

Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 15:05
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Pourquoi aurais-je besoin de preuves  concernant ta promesse ? L'idée que ce soit des paroles en l'air ne m'a même pas traversé l'esprit à vrai dire. Mais cela ne m'empêche pas de vouloir t'entendre jouer pour autant ! Certes je t'ai déjà observé jouer des milliers de fois, mais je crois que jamais je ne m'en lasserais. La musique, c'est une passion de longue date pour moi, un domaine que j'ai découvert grâce à la danse et qui depuis m'accompagne à chaque instant de ma vie. C'est un art merveilleux qui permet de faire parler son âme et de partager bien plus que des mots, c'est de réelles émotions qui se transmettent à travers le son des instruments et des mélodies. Et puis en plus de ça, tu es un incroyable violoniste et tu vis tellement ta musique que tes prestations racontent toujours une histoire qui ne peut laisser personne insensible, moi la première ! Alors oui, évidemment que je veux t'entendre jouer, je pourrais t'écouter pendant des heures entières faire de la magie avec ton violon. Oui crois moi, quand tu joues tu dégages quelque chose de magique. Je te suis donc du regard lorsque tu te lèves pour aller chercher ton instrument, excitée comme une puce à l'idée de pouvoir t'observer créer un nouveau monde en créant une nouvelle mélodie et je ne peux m'empêcher d'admirer ton violon lorsque celui-ci se retrouve devant mes yeux alors que bon, je le connais bien quand même ! Mais qu'importe, il est magnifique.
Tu veux que je ressente tes émotions au travers de ce que tu vas jouer et j'accepte d'un hochement de tête. Tu joues si bien que je n'aurais pas de mal à comprendre ce que tu veux me raconter. J'attrape ton oreiller pendant que tu te prépares et le garde contre moi, prête à t'écouter. Et là, la magie opère et se faufile dans tous les coins de la pièce. Pendant quelques secondes, mon regard reste fixé sur toi. Sur tes doigts agiles qui sont en train de créer une véritable oeuvre d'art, sur ton expression à la fois concentrée et détendue, sur tout ton être qui semble illuminé par ce que tu joues. Puis je ferme les yeux pour me concentrer uniquement sur l'air léger et pourtant rempli d'un nombre incalculable de mots, d'émotions, de peines et d'histoires qui s'écoule comme un flot en or dans mes oreilles. Mes doigts tapotent le coussin en rythme par réflexe et je sens un léger sourire se dessiner sur mes lèvres et j'ouvre à nouveaux mes yeux. C'est vraiment incroyable. J'avais l'impression que je me trouvais dans un immense amphithéâtre face à tout un orchestre symphonique alors qu'en réalité, nous n'étions que tous les deux dans une chambre du dortoir de l'université, c'est dire à quel point je me suis sentie transportée ! Tellement que je n'ai même pas réalisé que tu avais terminé, et je ne reviens à la réalité que lorsque ton rire nerveux brise le silence. Il me faut à nouveau quelques secondes pour me rendre compte que je suis en train de serrer très fort l'oreiller dans mes bras et que ma vue est obstruée par des larmes qui menacent de couler sur mes joues d'un instant à l'autre. J'essuie rapidement mes yeux et un frisson me parcoure, à la fois à cause de l'émotion mais aussi parce que tu as mentionné tes reptiles. Je lève le bras, comme si j'allais te lancer le coussin au visage.   «Idiot, ne gâche pas tout ! » Finalement je le reprend contre moi et plonge mon regard dans le tien, à la recherche de mes mots.   « C'était vraiment magnifique, enfin je crois. Je sais pas comment l'expliquer...Comment des sentiments si tristes peuvent créer une telle merveille ? Alors oui, c'était magnifique, ta façon de raconter ton histoire est vraiment incroyable. » J'enfouis mon visage dans l'oreiller et fais une pause, sentant ma voix dérailler   « Mais tout ça.. je suis désolée, tu ne devrais pas souffrir autant » Je suis du genre hyper sensible, et là crois-moi j'ai un noeud qu s'est formé dans ma gorge; mais je n'ai pas le droit de craquer. Tu m'as raconté tout ça, mon rôle maintenant est de t'aider à te libérer définitivement de tous tes maux. Je relève la tête et me tapote les joues pour me remettre les idées en places.   « Bien. Maintenant c'est à mon tour de t'offrir mes pensées, pas vrai ? Attends-moi, je reviens vite. » J'enfile mes chaussures et quitte rapidement ta chambre pour me rendre dans la mienne à l'étage du dessus.
Je reviens sans perdre de temps et frappe à ta porte avant d'entrer doucement, mon étui à guitare à la main. Je pose ce dernier sur ton lit et sort mon instrument, m'installant à côté.   « Tu veux bien m'écouter ? J'ai quelque chose pour toi. » J'accorde rapidement ma gratte et échauffe ma voix. Oui, je vais chanter. Ce n'est pas quelque chose que je fais souvent, c'est même rare à vrai dire mais je veux être sûre que tu comprennes ce que je veux te dire, alors autant combiner musique et paroles ! Je soupire, me préparant à commencer. Ma timidité de rend toujours anxieuse, et cette peur ne se dissipe que lorsque je suis totalement immergée dans la mélodie. Finalement je commence.

Je soupire à nouveau une fois la dernière note jouée et pose finalement mon regard sur toi, curieuse et un peu effrayée à l'idée de savoir ce que tu en as pensé, toi qui ne m'a jamais entendu combiner ma voix à ma guitare.   «C'était pas trop terrible ? »

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 16:18
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« we are all like the bright moon, we still have our darker side. »

   
   
   
Je l'avais touchée. Je voyais bien ces larmes qu'elle tentait de dissimuler sous l'oreiller. Je souris. Je devais avouer que j'avais utilisé mes serpents comme prétexte pour détendre l'atmosphère qui était devenue un peu trop sérieuse depuis que j'avais sorti mon violon de son étui noir luisant. Alors, je me contentai de m'excuser timidement envers Eun Ha, et je revins près du lit pour déposer mon instrument à sa place, prenant bien soin avant de vérifier qu'il était impeccablement propre. Je refermai ensuite la fermeture éclair, puis je focalisai mon regard sur la jeune femme qui semblait encore assez retournée par la prestation que je lui avais offerte. J'étais relativement satisfait d'avoir réussi à extérioriser mes peines. Mais elle s'était tout pris en pleine figure, et je m'en voulais un peu... Non, beaucoup même, de l'avoir limite fait pleurer. Elle avait trouvé ça magnifique, certes, mais cela restait de la douleur pure et dure. Une douleur que je détestais partager aux autres, pour qu'ils ne souffrent pas autant que moi. Je venais tout simplement de briser mes principes. Mais elle avait l'air de me remercier d'avoir pu m'ouvrir à elle. Je voulais qu'elle sache que je lui faisais confiance. A n'importe quel prix. Par tous les moyens. Envers et contre tout, elle était ma boîte de Pandore. Une gardienne dont les mots étaient un véritable pouvoir.

J'aurais voulu la retenir, après ce qu'elle venait de dire. Elle n'avait pas à s'excuser, c'était plutôt moi qui devrait le faire. Mes démons intérieurs ne concernaient que moi après tout. Mais elle avait raison, une fois de plus: personne ne devait vivre ça, pas même moi. Chacun méritait la paix de son âme, les problèmes n'étaient que des nuages. Des gros nuages gris qui voilaient le soleil du bonheur. Mais mon ciel à moi cet après-midi était redevenu ensoleillé. Alors Eun Ha disparut en vitesse. J'eus à peine le temps de me tourner que la porte s'était refermée derrière elle, sur son passage. Je poussai un soupir et jetai un oeil sur nos gobelets de café dont la fumée ne s'échappait plus. Ils avaient eu le temps de refroidir un peu. Je profitai ainsi de l'absence de la jeune femme pour ranger mon violon, puis je repris place sur mon lit en ramenant l'oreiller sur mes genoux, et je pris mon gobelet entre mes doigts pour boire quelques gorgées. Il était presque fini.

Lorsque Eun Ha revint dans la chambre, je lui offris un sourire de rebienvenue, et je lui fis un peu de place sur le lit pour la laisser se préparer. Alors, elle avait quelque chose pour moi, hein ? Mon sourire s'élargit. Je crois que par-delà la mélodie qu'elle allait me jouer, avec sa guitare, elle m'offrirait ce que je préférais voir chez elle: sa transe musicale. Sa posture significative. Son regard imprégné de musique. Je hochai donc la tête à sa proposition, et je m'appuyai contre le mur, mes doigts tapotant nerveusement l'oreiller. Elle commença. Ses doigts glissaient sur les cordes avec précision et élégance. Et soudain, elle décida d'allier la voix au son harmonieux de sa guitare. Je crois bien que c'était la première fois que je l'entendais chanter. C'était littéralement une explosion de sens. Un régal pour mes pupilles et mes tympans. Je souris légèrement lorsque son tic de pencher la tête légèrement sur le côté ressortit, puis je fermai mes yeux pour me laisser transcender par la beauté de sa chanson. Tout se mariait à merveille. Je voyageais dans ses émotions. C'était beau. C'était magique. Quand Eun Ha s'arrêta, je rouvris lentement mes yeux avant de la dévisager, encore un peu absent. Et elle disait que ce n'était pas terrible ? Moon Eun Ha, quelle erreur que de penser ça ! Je poussai un soupir avant qu'un nouveau sourire ne s'étire sur mes lèvres, et je me redressai. « Tu devrais chanter plus souvent. C'était juste...génial. » C'était même meilleur que génial ! Ah, je me sentais chanceux d'avoir une telle musicienne dans le club de musique ! Je me rassis correctement au bord du lit, proche de la jeune femme, et je laissai mes doigts pincer les cordes pour rejouer un bout de sa partition que j'avais retenu grâce à la rareté de mon oreille absolue. « Je me sens beaucoup mieux, et c'est grâce à toi. Merci, Eun Ha-yah. » Tendrement, je posai ma tête contre son épaule alors que mes doigts glissaient sur les cordes, sans jouer de notes pour autant. La musique avait le don de m'apaiser. Je me sentais plus léger. Je me sentais plus...humain, en fait.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 19:13
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Ce que tu as joué, ça valait toutes les confessions du monde, et j'étais profondément touchée de te voir t'ouvrir à moi. Je me sentais importante, ou du moins, pas invisible. J'étais vraiment heureuse de pouvoir t'aider à te libérer de toutes tes pensées sombres, mais pour autant je ne voulais pas en rester là. Moi aussi je voulais te permettre d'accéder à mes pensées, parce qu'au fond, moi aussi j'avais besoin de quelqu'un prêt à m'écouter, prêt à entendre ce qui ne pouvait pas se dire. Oui, c'était ce que j'avais prévu de faire en ramenant ma guitare dans ta chambre, je voulais moi aussi chasser mes idées noires mais finalement ce n'est pas ce que j'ai fait. Non, à la place j'ai préféré te dédier une chanson qui définissait à la perfection notre relation, notre désir commun de protéger l'autre coûte que coûte. Pourquoi ? Parce que pour moi, mon bonheur passe par celui des autres. Du coup, si cette chanson te rend heureux, alors il en sera de même pour moi. Ce n'est jamais facile de vouloir être le support de quelqu'un lorsqu'on est une minuscule fille aux airs de poupée fragile, et je veux te prouver au travers de ces paroles que je peux être forte pour toi, qu'au nom de ton bonheur, je pourrais devenir tout ce que tu veux. Voilà le message que j'espère que tu comprendras lorsque je commence à chanter de ma petite voix fluette. S'il te plait ne t'attarde pas là dessus, mais plutôt aux mots qu'elle transporte; d'ailleurs pour t'aider à le faire, je fais en sorte que chacun de mes mots soit rempli de toutes les émotions que je veux que tu ressentes, j'y met toute ma conviction comme tu l'as fait quand tu as joué quelques minutes plus tôt. Bien sur je ne m'attends pas à réussir aussi bien que toi, mais j'espère de tout coeur que ce sera suffisant pour que le message soit transmis.
Autant dire qu'une fois la chanson terminée, je suis terriblement gênée et peu satisfaite de ma prestation alors que pourtant j'y ait mis tout mon coeur ! Tu finis par complimenter ma voix, ce qui me fait rougir en l'espace d'un instant. Tu es vraiment trop gentil. « Dis pas de bêtises, désolée de ne pas avoir pu faire mieux ». Déjà que je suis peu confiante de mes capacités, cette fois-ci c'était encore pire. Pire parce que je m'étais laissée une fois de plus dépasser par mes émotions, pire parce que je voulais vraiment t'offrir quelque chose de parfait alors que j'en suis loin. Je pose ma gratte sur mes genoux et regarde ta main jouer la mélodie sans faire la moindre faute. Je suis tellement déçue de la piètre prestation que je t'ai présentée mais toi tu affirmes que grâce à celle-ci tu te sens mieux et même si je suis toujours énervée contre moi-même, savoir que tu te sens mieux me détend un peu. Oui, ton bonheur me suffit pour retrouver le sourire. Je me racle la gorge pour ne pas que ma voix ne déraille et prend la parole, posant doucement ma tête sur la tienne, mes yeux toujours fixés sur ta main. « Ne me remercies pas, après tout c'est mon rôle de prendre soin de toi, hm ? » Et crois-moi, malgré mon manque de crédibilité, je prend ce rôle très à coeur.
Je finis par venir glisser ma main dans la tienne, refoulant doucement le trop plein d'émotion qui s'accumulait dans ma tête. « J'espère sincèrement qu'à l'avenir tu auras une meilleure image de toi et que tu trouveras le bonheur, ça fait un peu phrase de film mais c'est tout ce que je peux te souhaiter. » Wow Eun Ha, ce que tu peux être déprimante quand tu es trop émue, reprend toi ma grande ! Je bascule en arrière et laisse mon dos rencontrer ton matelas avant de fixer le plafond « Tu ne t'en rends peut-être pas compte, mais tu es un vrai soutien pour moi; le simple fait de te voir heureux me suffit, je n'ai besoin de rien de plus finalement. » Voir mes proches en bonne santé et épanouis, c'est tout ce que je désire. Je finis par me redresser, ayant peur que ton sourire ne s'efface si tu me vois dans cet état, et ça, c'est hors de question ! Je te fais donc face, t'offrant un large sourire en espérant qu'il sera communicatif. « Et puis si tu veux, je te présenterais des filles géniales, et puis je prendrais des cours de chant pour pouvoir me produire à ton mariage » Je ris de mes propres mots. Voilà que je me comporte à nouveau comme la gamine que je suis. Mais bon c'est pour la bonne cause, il faut égayer un peu l'ambiance qui était devenue presque pensante ici. « Tu comptes m'inviter à ton mariage, pas vrai ? Tu as intérêt, sinon tu le regretteras !» Et voilà que je partais dans des sujets totalement abstraits. Oh et puis quitte à être une véritable enfant, autant l'être jusqu'au bout. C'est pourquoi je pose délicatement ma guitare au sol avant de te pousser contre le lit et de t'attaquer en te chatouillant. « J'ai pas entendu, qui sera la première personne sur la liste des invités ? » Moon Euh Ha, huit ans d'âge mental.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 20:00
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Ce qu'elle pouvait être frustrante quand elle se rabaissait comme ça. J'étais sérieux avec sa voix. Ce qu'elle venait de me montrer avec sa guitare, c'était de la musique, pure et dure. Tout ce que j'aimais. Je fronçai à peine les sourcils, appuyant un peu plus ma tête contre son épaule en me retenant de faire un commentaire un peu trop sec pour qu'elle me prenne au sérieux. Puis, je me redressai quand elle s'allongea le long de mon lit, et je m'accoudai nonchalamment contre mes genoux, ma main déformant ma joue. Et voilà, la peine était contagieuse, voilà qu'elle se mettait à déprimer. Ce n'était pas ce que j'avais voulu. J'avais perdu mon sourire, elle aussi. Je le voyais dans son regard qu'elle semblait en proie à ses propres démons intérieurs. Ce n'était pas le but de la manoeuvre pourtant. Je la vis se redresser néanmoins. Eun Ha avait compris que ce n'était nullement une raison de déprimer comme ça. Non, il faisait beau. La musique avait réchauffé nos coeurs. Alors, je lui rendis son sourire, un peu rassuré qu'elle se soit ressaisie, et je la sentis mélancolique. Comme si j'étais vraiment tout ce qui comptait dans sa vie...

J'étais géné. De tels propos tenus par Eun Ha avaient le don de me faire rougir. Je ne me savais pas si important pour elle à ses yeux. Est-ce que son bonheur dépendait du mien, au final ? Je ne voulais pas l'accepter. En fait, je ne voulais pas accepter qu'une personne aussi adorable que Eun Ha puisse dépendre autant de moi. Je n'étais pas un modèle de vie. J'étais peut-être gentil, du moins avec elle, j'avais des défauts absolument terribles et invivables. Eun Ha en avait également, mais je supposais qu'elle faisait comme moi: on apprenait à s'apprécier pour ce que nous étions, par pour ce que nous faisions. C'était là toute la subtilité de notre amitié si unique. La superficialité n'avait pas lieu d'être dans nos esprits. Et ça me faisait plaisir que Eun Ha partage ce même point de vue avec moi. Mais de là à être heureuse juste parce que je l'étais... Ce fut là que je me rendis compte de la place importante que j'avais dans son coeur. Un ange comme Eun Ha... Je souris, bêtement cette fois-ci. Au moins, je savais vers qui me tourner si le sort n'était pas en ma faveur.

Evidemment, Eun Ha ne savait pas rester sérieuse plus de quelques minutes, alors quand elle parla de mariage, avec des filles à présenter, je ne la pris pas du tout au sérieux. Je me contentais même de sourire, plus largement, réceptif à son humeur enfantin. Et puis finalement, je finis par basculer en arrière sur mon lit, subissant ses chatouilles et ses représailles dignes d'un enfant de huit ans. Eun Ha était partie dans des divagations de sa stratosphère où les licornes devaient exister et où tout serait rose, comme le dortoir des pyobeom. Je poussai un léger rire, malgré que je ne sois pas sensible aux chatouilles, et je ramenai mes mains vers les siennes pour tenter de l'arrêter, les yeux rieurs. « Yah !... Bien sûr que je t'inviterai, puisque tu seras la mariée ! » Si elle était vraiment une enfant dans sa tête, alors ce genre de déclaration ne serait qu'un rêve qu'il s'exauçait pour elle. Quelle gamine n'avait jamais rêvé d'endosser la robe blanche et d'épouser un beau garçon ? Oui, je me considérais relativement beau gosse, et c'était sûrement à cause de mon caractère narcissique, mais sérieusement, si je devais me marier là maintenant, ça serait avec Eun Ha. Nos personnalités se combinaient à merveille, on se soutenait mutuellement et elle me donnait le sourire dans n'importe quelle situation. J'appréciais Eun Ha à sa juste valeur. Mais bien sûr, tout ça n'était qu'un jeu, pas vrai ?

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 22:31
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C'était un de mes principaux défauts, mon manque de confiance en moi. Je suppose qu'il vient du fait que personne ne place vraiment d'espoirs en moi, comme si j'avais besoin d'une aide constante dans tout ce que j'entreprenais. Pourtant je suis plutôt indépendante, mais peut -être trop au final. Je fais tout par mes propres moyens, du coup jamais personne ne me dit si ce que je fais est bien ou pas. Ou alors cela venait du fait que depuis plus de trois ans j'essayais d'être assez bien pour l'homme que j'aimais sans jamais y arriver. Hm ouais, il devait y avoir un peu de toutes ces choses mélangées je suppose. Mais plus que tout, j'avais cette manie de toujours vouloir aider mon prochain, et malheureusement ce n'est pas quelque chose que j'arrivais à faire. Je me sent inutile, comme si personne n'avait besoin de moi. Alors forcément pour quelqu'un qui ne vit que pour les autres, ce n'est pas facile. Et puis il y a ces personnes qui comptent plus que tout pour moi, et tu n'es pas étranger à cette catégorie, tu en es même un membre à part entière. Je sais que cela peut paraître abusé et stupide, mais c'est comme ça. Je n'exagère pas lorsque que je dis que ton bonheur est nécessaire au mien, c'est bien pour ça que je m'inquiète toujours pour toi. Alors non, je ne souhaite pas ton bien être uniquement pour que moi j'aille bien hein ! C'était plutôt comme un objectif pour moi, rendre les gens que j'aime heureux. C'était la chose que je préférais faire, au delà de toutes mes passions. Cela peut sembler niais, mais selon moi il n'y a rien de plus épanouissant que d'aider son prochain, de transmettre un peu de bonne humeur; et les sourires sont la plus belle des récompenses. Il est donc évident que tes intérêts passent avant les miens ! Pourtant, même quand je faisais tout pour alléger tes peines, tu finissais toujours par faire basculer la balance. Je sais bien que toi aussi tu souhaites mon bonheur, mais parfois j'aimerais t'en donner sans que tu ne te sentes obligé de m'offrir autre chose que ton sourire en retour. Mais bon, ce n'est pas le moment de penser à tout ça. Après tout si je suis venue ici, c'est pour te remonter le moral, pas pour le couler encore plus ! C'est pourquoi j'avais rapidement envoyé balader mes idées noires au fond de ma tête, refusant catégoriquement de craquer maintenant, devant toi. Et j'étais repartie dans ma spirale infinie de n'importe quoi et de comportement de gamine, histoire de te faire retrouver le sourire. Oui, j'étais aussi prête à ça pour avoir droit à ton si beau sourire Colgate. Mais je ne plaisantais qu'à moitié au fond. Si tu le voulais, je pouvais vraiment te présenter des filles qui te méritent et je comptais très sérieusement améliorer mes piètres capacités en chant pour le bien de tes oreilles. Quand au mariage, c'était ma façon de te dire que je voulais que l'on reste proche pour toujours, et que quand nous serons tout frippés, nous repenserons à ce jour. Comment ça je vais trop loin ?
Enfin qu'importe, au moins cela fonctionnait et le son de ton rire me fit un bien fou et lorsque tu réponds à ma question, je m'arrête net et te fixe avant d'éclater de rire. « Pff, tu parles d'une demande en mariage ! Même pas un brin de romantisme ? Tu me déçois, Hoon-ah. » Pour certains cela peut sembler étrange, mais notre amitié est comme ça. On endosse tous les rôles l'un pour l'autre. Tu es mon meilleur ami, mon grand frère, mon confident, mais jamais il ne s'est passé quelque chose entre nous. Le lien qui nous unit est bien plus fort que la plupart des couples de cette planète. Cela me fait penser que si j'étais tombée amoureuse de toi, tout aurait été bien plus simple. Après tout, tu as tout de l'homme idéal et ça jamais je ne te l'ai caché. Crois-moi, d'un point de vue féminin, tu possèdes tout ce que recherche une fille ! Malheureusement, l'amour n'est pas si simple, ça ne se décide pas. Alors bien sur que l'homme que j'aime a tout autant de qualités que toi, mais j'ai l'impression que jamais je ne pourrais l'avoir, et c'est terriblement frustrant. Je secoue la tête pour ne plus penser à ça car après tout, pour le moment je suis avec toi et je ne veux pas gâcher ces instant à me morfondre sur ma pitoyable vie sentimentale. Je finis par arrêter de te chatouiller et viens m'allonger à côté de toi, posant ma tête sur ton épaule. « Si seulement c'était si simple.. On va devenir de vieux célibataires endurcis et on élèvera des chats ensembles, t'en dis quoi ? » Quitte à passer le reste de ma vie célibataire, autant la passer avec toi ! Ma main vient se poser sur ton t-shirt et jouer avec ce dernier tandis que je lève les yeux vers toi, déposant un léger baiser sur ta joue. « Les garçons sont si compliqués, c'est énervant. Je suis jalouse de ta future femme. » Parler de garçons avec un garçon, avoues celle-là on te l'avait jamais faite !

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Dim 21 Déc - 23:05
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Ah, parce qu'elle croyait que je la demandais en mariage ? Amusant, comme constat. Ce n'était pas tout-à-fait faux, quand on y réfléchissait. Si je la définissais comme la mariée, dans cette cérémonie somme toute purement improbable, alors oui, j'aurais dû lui faire une demande en bon et dû forme. Alors, je comprenais sa pointe de déception qu'elle me fit part quand elle s'arrêta enfin de martyriser mes côtes. Je lâchai ainsi ses mains, posant les mains sur mon tee-shirt alors qu'elle s'allongea auprès de moi, se blottissant sur le côté. Cette vision aurait pu s'apparenter à celle d'un couple regardant les étoiles un soir frais, sur la pelouse fraîche de l'université. Mais il n'en était rien. Nous fixions le plafond blanc crème de ma chambre, moroses. Je tendais à m'imaginer des étoiles, alors que mon buste s'élevait et s'abaissait sous sa main délicatement déposée dessus. Mais nous n'étions pas un couple. Nous n'étions même pas amoureux. Notre relation pouvait s'apparenter à de l'amour, vraiment, mais il n'en était rien. Nous étions très proches, véritablement. La musique nous avait réunis, et nous comptions chacun l'un pour l'autre. Eun Ha était mon petit rayon de soleil. Une jeune femme un peu trop enfantine qui savait prendre la vie du bon côté. En clair, elle me tirait toujours vers le bien. Toujours. Même quand j'avais tendance à laisser les ténèbres m'envahir.

Je ne savais même pas si un jour je ressentirais quelque chose pour Eun Ha. Notre amitié était bien plus forte que l'amour. Je ne me voyais vraiment pas amoureux d'elle, et j'osais croire que c'était réciproque. Je tenais à elle à ma manière. A cette simple pensée, j'entourai la jeune femme de mes bras, me voulant protecteur, de peur que les pires malheurs de la Terre s'abattent sur elle. Si fragile. Si innocente. Si candide. Serais-je son armure dans ce cas ? Je ne savais pas, mais je me plaisais à croire que c'était le cas. Alors, si comme elle disait, nous devions finir célibataires à élever des chats, qu'il en soit ainsi. La seule fille avec laquelle j'arrivais à être heureux en ce moment, c'était Eun Ha. Et c'était peut-être la chose la plus précieuse actuellement. Je me mis à sourire simplement à sa déclaration, avant qu'elle ne renchérisse sur une vraie discussion de filles: les mecs. Je haussai un sourcil, intrigué, puis je me redressai sur mes coudes avant de pencher ma tête vers elle, lui offrant ma plus belle tête curieuse qu'elle n'ait jamais vu. Fallait-il vraiment partir sur ce sujet-là, sachant que j'étais moi-même un homme ? Je rehaussai mon sourcil à nouveau, et je finis par appuyer mon index sur son nez, pour la renfrogner. « Ecoute-moi bien, Eun Ha-yah. » Je fis une pause un instant, la jugeant sérieusement du regard, la mine plus neutre. J'appuyai mon index sur sa joue cette fois-ci. « Quelque part, sur cette Terre, il y a un homme fait pour toi. Il ne le sait pas, mais il t'aime. Et toi aussi tu le ne sais pas, que tu l'aimes. Mais tout vient à point qui sait attendre. » J'accompagnai mes paroles avec mes gestes, pointant du doigt le plafond quand je fis part de la Terre. Puis, je dirigeai mon index sur Eun Ha, en plein milieu de son visage de sorte à ce qu'elle puisse loucher sur mon doigt. Puis, je haussai les épaules avant de sourire niaisement, me rappuyant sur mes coudes. « Tu mérites de connaître l'amour. Et je reste persuadé que tu le connaîtras. Fais-moi confiance. » Optimiste, je finis même par pincer mes lèvres avant de hocher la tête, déterminé. J'étais absolument sûr de ce que j'étais en train de dire. Tout le monde avait le droit au bonheur. Tout le monde, même Eun Ha. Et peut-être même plus Eun Ha que n'importe qui d'autre. Alors, foi de Ji Hoon, elle découvrirait bien assez tôt la véritable signification du verbe "aimer" !

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Lun 22 Déc - 18:07
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Je ne sais pas trop pourquoi j'ai entamé cette nouvelle discussion. Après tout, normalement c'est entre filles que l'on argumente sur le fait que "les mecs sont tous les mêmes" et tout le blabla. M'enfin ce n'est pas la première fois que je dis quelque chose d'étrange en ta présence, tu dois être habitué maintenant je suppose. Et puis j'ai l'impression que l'on pourrait parler de n'importe quoi ensembles sans que cela ne semble trop bizarre. Mais ne le prend pas pour toi surtout, hein ! Tu sais très bien que tu n'es pas concerné par mes remarques sur la gente masculine, non pas que je ne te prenne pas pour un homme, mais tu sais très bien que tu es différent à mes yeux. Tous les deux on est un peu comme Hermione et Harry au fond. Extrêmement proches, si proches que tout le monde pense que nous sommes plus que de simples amis. Ils ont raison, le lien qui nous unit est bien plus fort que de l'amitié, il est plus fort que tout en fait. C'est de l'amour, mais pas celui qui régnerait dans un couple, c'est encore autre chose, et c'est indescriptible. Mais malgré ça, je me demande si aborder un tel sujet est une bonne idée, surtout que je ne parle jamais de ma vie sentimentale d'habitude ! Tant pis, maintenant il est trop tard pour faire demi tour. Et de toute évidence, tu ne t'attendais pas à ce que je parle de ça. Ben oui mais bon, je suis une fille, me plaindre du sexe opposé est dans mes gènes ! Je t'interroge du regard lorsque tu te redresses et me retiens de rire à la vue de la tête que tu fais.
Autant dire que l'envie me passe rapidement lorsque qu'un air sérieux apparaît sur ton visage et que ton doigt fin vient s'appuyer contre ma joue. Tu m'expliques que l'homme de ma vie est quelque part sur cette planète et que tout ce que j'ai à faire, c'est attendre qu'il pointe le bout de son nez. J'ai arrêté de croire à toutes ces histoire de destin depuis ce celui-ci m'a abandonnée à mon sort, mais là c'est toi qui en parles, et ta conviction me ferait presque changer d'avis sur le sujet. Après tout peut-être que tu as raison. Peut-être qu'en réalité il n'est pas celui que je pense, ce qui expliquerait pourquoi l'évolution miraculeuse que j'attends tant n'arrive toujours pas. Ou alors je ne suis pas assez patiente. Mais au final, peu importe laquelle de ces hypothèses est vraie, tu me demandes de te faire confiance alors je le fais sans hésiter. Ça ne sert à rien de s'angoisser et se torturer l'esprit pour quelque chose que l'on ne peut pas choisir, changer ou provoquer. Après tout, la vie est déjà bien assez difficile comme ça, inutile de s'auto handicaper encore plus avec ce genre de broutilles ! Et puis bon, qui a besoin d'un petit ami quand toi tu existes ? Je souris à mes propres pensées et vient toucher ton doigt avec le bout de mien, façon E.T. « L'amour c'est pour les faibles de toute façon, j'préfère les pizzas et vivre avec toi.» Il est préférable de changer de sujet, après tout tu as eu une expérience désagréable ce matin à cause de ça, et je n'ai pas envie de sombrer dans mes éternelles lamentations une fois de plus. Je te repousse sur le lit pour pouvoir me rallonger sur ton torse. Je me sens bien, si bien que je pourrais m'endormir, bercée par les battements de ton coeur.
Je reste ainsi quelques secondes, avant de finalement décider de reprendre la parole sans bouger pour autant. « Je sais que flatter ton ego n'est jamais une bonne idée, mais merci, t'es le meilleur. T'inquiètes, tu finiras par avoir tout ce dont tu rêves parce que tu le mérites et je t'interdit d'en douter sous peine de seconde vague de chatouilles des enfers ! » Je tourne la tête pour pouvoir te regarder dans les yeux « Normalement j'ai pas le droit d'en parler, mais je vais le faire quand même. Tu sais, toutes les filles de la fac s'amusent à faire un classement des garçons, il y a des votes tous les mois et devine qui a toujours sa jolie photo dans le top 10 ? » Je continue de te fixer d'un air amusé. Je sais que cette révélation va te faire plaisir, toi et tes chevilles gonflées. Je ne vois pas ça comme un défaut pour autant, tu as confiance en toi et c'est quelque chose que j'admire chez toi, que j'envie presque. « Allez passe-moi ton téléphone histoire que je le remplisse avec les numéros des intéressées ! » Oh et puis pourquoi attendre ton autorisation ? Je t'offre un sourire des plus innocents et en profite pour sortir ton portable de ta poche. Je me met sur le ventre, l'appareil sous moi pour t'empêcher de le récupérer si l'envie te vient de le faire et tourne la tête vers toi. « Tu ne m'arrêteras pas ! Alors je te conseille de collaborer, il y a une fille en particulier qui te plait ? Sinon j'envoie un messages à toooooooutes celles que je connais ! »

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Lun 22 Déc - 18:41
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Je ne savais pas si Eun Ha se rendait compte de ce qu'elle disait. De ce qu'elle faisait. De l'énorme impact qu'elle avait sur ma pensée. C'était peut-être frustrant parfois, d'être aussi dépendant d'une amie telle que Eun Ha, mais cela avait bien plus d'avantages que de défauts. Car nous pouvions parler de tout et de rien, nous avions toujours quelque chose à dire pour rassurer l'autre. Et pourtant, elle me savait particulièrement sensible aux éloges, si bien que je ne pouvais m'empêcher de sauter sur ses occasions. Elle me tendait d'énormes perches qu'il était impossible de ne pas les vouloir. Pour toute réponse, je me contentai ainsi de rire quelques secondes et d'agiter ma main nonchalamment, pour lui demander d'arrêter. Il ne fallait absolument pas qu'elle m'embarque dans ce genre de réflexion. J'était particulièrement soucieux de mon image, et je m'en vantais dès que j'en avais l'occasion. C'était bien là un de mes principaux défauts: plus narcissique que moi, c'était vraiment rare. Je me devais de mettre en avant mon physique quasi irréprochable, tout simplement pour justifier l'unicité de ma petite personne. Mais je ne me fourvoyais pas: ce genre de comportement en faisait fuir plus d'un. Même les filles, peut-être trop superficielles, ne pouvaient voir que mon ego surdimensionné au lieu de creuser en profondeur et découvrir un homme que nul autre n'avait encore connu, à part de rares personnes, comme Eun Ha.

Quand Eun Ha s'y mettait, c'était vraiment difficile de l'arrêter. Une vraie gamine, en fait. Mais rien n'était méchant dans ses gestes. Ce qu'elle faisait, je savais que c'était pour mon bien, mais des fois j'avais bien envie d'avancer par moi-même. De gérer mes problèmes comme un grand. J'avais vingt-deux ans. J'avais de l'expérience sentimentale, c'était un comble que de me faire aider pour me trouver une copine ! Je ne critiquais pas la générosité de Eun Ha, bien au contraire, j'appréciais son soutien à toute épreuve, mais j'avais un minimum de fierté personnelle. Ce genre de chose... J'aimais bien en avoir pleinement le contrôle. J'avais peur que cela se fasse passer pour de la faiblesse d'esprit si je recevais une quelconque aide extérieure dans ce domaine. Alors, au départ je m'étais refusé à lui laisser mon téléphone portable. Sauf que Eun Ha était rapide comme son ombre quand elle voulait quelque chose à tout prix, et j'eus à peine le temps de sursauter et de tendre mes bras. Mais elle me repoussa et me tourna vivement le dos, pianotant sur mon écran comme s'il s'agissait de son propre téléphone. Je retroussai mon nez, bougon, essayant de récupérer mon mobile par-dessus son épaule. Mais la demoiselle s'obstinait, elle s'attachait à mon téléphone avec obstination ! Et j'étais certain qu'elle serait capable de me mordre -gentiment bien sûr- pour conserver mon appareil. Franchement, quelle fille m'intéressait, après le déboire amoureux de ce matin ? Il y avait pleins de belles filles dans l'université. J'en connaissais certaines de vue, d'autres sous les draps uniquement. Les rares avec qui j'avais testé une relation à long terme... Mieux valait ne pas en parler. « Tu n'enverras aucun message, parce que personne ne me plait en ce moment ! Allez, donne-moi ce téléphone Eun Ha-yah. » Je tentai de la tirer pour qu'elle me fasse face, dans l'espoir de pouvoir lui récupérer des mains mon téléphone. Les plaisanteries avaient ses limites. Je ne pouvais pas laisser Eun Ha contrôler ma vie sentimentale. C'était... C'était une chose dont seul moi pouvait être le maître. « Si je suis si apprécié que ça par la gente féminine, t'inquiète pas que je vais bientôt me retrouver en couple ! Maintenant tu me rends ce téléphone. » Je ne demandais pas la lune, si ?

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Mar 23 Déc - 1:35
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On ne dirait pas comme ça, mais je suis toujours quelque peu inquiète à ton sujet. Tu m'as promis de ne plus souffrir à cause de cette histoire et je te crois sur parole, mais je sais aussi qu'il est presque impossible de réussir à effacer un échec sentimental en si peu de temps, voilà donc pourquoi l'idée de te trouver quelqu'un d'autre me vient à l'esprit. Ben oui, je connais beaucoup de filles qui rêveraient d'un rencart avec toi, et ces demoiselles là valaient le coup que tu essayes ! Tu sais ce qu'on dit, il faut combattre le mal par le mal. Je n'ai pas l'habitude de jouer l'entremetteuse parce que bon, je suis assez mal placée pour ça, qu'on se le dise; mais là j'ai une bonne raison de le faire. Donc je le fais. Je sais très bien que ce que je t'ai dit juste avant t'a fait plaisir, je sais que les compliments et tout ce qui y ressemble te plait, mais pourtant chaque mot que j'ai dit je le pensais sincèrement. Après tout, ils auraient pu très bien être parfaitement vides, j'aurais pu de dire ces choses sans les penser, juste pour booster ta confiance en toi un peu plus. Mais ce n'est pas le cas, d'ailleurs, je vote souvent pour toi à ce fameux classement, un mois sur deux en fait, réservant l'autre temps à quelqu'un d'autre qui n'est pas de notre dortoir. M'enfin bref, même si je sais que j'ai réussi à élargir un peu plus ton sourire avec ces quelques roses que je te lançais, je veux toujours t'aider avec les demoiselles pour te prouver que je ne suis pas la seule à penser tout ça, que partout autour de moi je les entend décrire à quel point tu es trop beau et tout le blabla inutile qui définit les discussions de filles.
Tu ne sembles pas vraiment d'accord et tente de récupérer ton précieux téléphone et je peine à pouvoir entrer des numéros dans celui-ci. Comment ça, personne ne te plait ? Eh bien mon grand, tu n'es pas du genre facile hein ! Non mais tu as vu les sublimes jeunes femmes de la fac ? Je suis tellement jalouse de chacune d'entre elles, avec leur style irréprochable, leur corps sans défaut et parfaitement proportionné, leurs visages dignes des déesses de l'antiquité, leurs cheveux toujours coiffés au détail près, leurs voix angéliques, leur sourire Colgate. Quoi, on se regarde aussi entre filles ! Bon, pas pour les mêmes raisons que vous les hommes vous nous regardez, mais voilà. Et puis quand on est dans un dortoir sponsorisé par l'une des plus célèbres marque de cosmétiques coréenne, on finit par accorder un minimum d'importance à l'apparence. Tant que je ne juge pas quelqu'un que sur cette caractéristique, je ne vois pas ou est le mal. Bref, tout ça pour dire que j'ai du mal à croire que tu ne sois attiré par aucune de ces princesses.  « Oh sois pas timide, tu me remercieras plus tard ! »
Le ton de ta voix change, et je réalise que je suis allée trop loin, maudissant ma faible capacité à analyser et comprendre les choses rapidement. Ce n'était pas une bonne idée. J'ai du mal à croire que j'ai pu vouloir faire ça alors que tu as subi une mauvaise expérience il y a quelques heures. Voilà, à trop vouloir aider les gens, on fait des choses stupides. Je m'arrête et t'observe le temps d'un battement de cils avant de détourner le regard. Une fois de plus, j'ai tout gâché. Tu commençais à peine à te remettre de ton échec de ce matin, et moi je t'ai fait rechuter la tête le première dedans. Je finis par te tendre ton portable en me redressant, peu fière.  « Sorry. » Un petit rire nerveux s'échappe de mes lèvres et je me lève pour remettre ma guitare dans son étui. Oui, ce n'est pas la priorité absolue dans l'immédiat mais cela me permet de gagner quelques secondes pour trouver comment formuler des excuses en bonnes et dues formes. Je finis par me redresser, mes yeux restant aux rivés sur le sol.  « Désolée, j'ai été stupide une fois de plus. » Je finis par rassembler mon courage et croise ton regard  « Dis, tu crois que j'ai le droit de te demander si tu veux bien oublier ça ? Enfin, juste pour aujourd'hui, s'il te plait. Je devais te remonter le moral mais j'ai tout gâché, je ne veux pas que tu perdes ton sourire à cause de moi. Si tu acceptes, promis je ne te décevrais plus jamais de toute ta vie et des autres à venir. » Ma guitare à la main, je suis prête à partir si tu me le demandes. Oui, ma réaction peut sembler exagérée, mais il faut comprendre que pour quelqu'un qui fait passer le bonheur de ses proches avant le sien, leur retirer leur joie est la pire chose qu'il puisse arriver, la plus grosses erreur à ne jamais commettre. Moon Eun Ha, tu es vraiment nulle.

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | Mar 23 Déc - 1:56
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Je l'avais blessée. Enfin, c'était comme ça que je prenais sa réaction alors que je tendais ma main pour qu'elle me rende mon téléphone. D'accord, j'avais été un peu trop dur dans ma voix, mais je n'aimais pas vraiment qu'on touche comme ça à ma vie privée, même si c'était pour de bonnes intentions, très louables de la part de Eun Ha. Ah, je m'en voulais terriblement. Je n'aurais pas dû aussi mal réagir alors que tout ce qu'elle voulait, c'était m'aider à trouver la perle rare. Elle s'écarta, je n'osai pas me rapprocher d'elle et briser cette soudaine distance. Mon regard fuyait le sien. Je n'arrivais même plus à la lorgner en train de ranger sa belle guitare dans son étui. Finalement, mes yeux se posèrent sur le gobelet de café refroidi, le point de départ à cette longue discussion. Ce pur instant de bonheur que j'avais gâché en me vexant. Ce gobelet de café, il représentait notre amitié à cet instant précis: refroidi. Parce que je n'avais pas été capable de faire la part des choses, et parce que j'avais refusé de recevoir l'aide pourtant si recherchée de Eun Ha. J'avais refusé sa générosité. J'avais refusé sa bonne humeur. J'étais le seul fautif dans l'histoire. Le seul.

Alors pourquoi s'acharnait-elle autant à s'excuser ? Ca n'avait pas de sens ! Elle avait quitté mon lit, comme pour réinstaurer ce périmètre de sécurité entre nos deux corps. Enfin je pris mon courage à deux mains et je dérivai mon regard sur le sien mélancolique. Oh mon dieu, que je n'aimais pas voir cette mine triste sur son visage d'ange. Surtout quand c'était entièrement de ma faute. Je plissai mon nez, la mine renfrognée. J'étais énervé contre moi-même. Eun Ha n'avait rien fait de mal, elle voulait juste m'aider ! Elle voulait juste... m'aider, à sa manière, même si cela avait blessé mon amour propre. Moi et ma fierté à deux balles, je pouvais m'enterrer dès maintenant. Je poussai un soupir alors qu'elle s'enfonçait plus qu'autre chose dans des excuses et des promesses inutiles. Je fermai fort mes yeux, alors que mes poings se serraient. Non, qu'elle arrête ! S'abaisser à un tel comportement, alors qu'elle n'y était pour rien... Ca me rendait malade. Ne comprenait-elle pas que c'était moi le coupable ? Que si je n'avais pas été si sec dans ma voix, tout aurait continué dans la joie et la bonne humeur ? Je me levai prestement du lit, guidé par mon agacement envers moi-même. Je lui pris la main un peu trop brusquement, parce que j'avais peur qu'elle ne quitte ma chambre en hâte. Evidemment que j'allais oublier. Elle qui était prête à tourner la page, autant que je fasse pareil. J'avais fauté, et je ne voulais pas que ça se reproduise. Je soufflais doucement avant d'esquisser un sourire sincère. « Tout va bien, Eun Ha-yah. Ne t'excuse pas, c'est de ma faute, ok ? Reste. Encore un peu. » Juste un peu. J'avais besoin d'elle. J'avais encore besoin d'elle. Même si on ne disait rien, même si elle restait de marbre devant moi. Je voulais juste la regarder et sourire en imaginant ce à quoi elle pourrait bien penser. Je voulais laisser mon imagination voler au gré du sien. Je voulais... Oh, il y avait tellement de choses que je désirais, quand Eun Ha était dans la même pièce que moi. Le seul but dans ma vie, quand elle était à mes côtés, c'était de m'évader. De mettre de côté tout ce à quoi je pensais, le plus souvent en mal, au profit d'une découverte pure et dure de nos sens. Je glissai mes doigts entre les siens, pour soutenir ma proposition, avant de recevoir l'aide incongrue mais bienvenue de mon chaton qui venait probablement de se réveiller d'une grosse sieste, se frottant à la jambe fine de mon amie. La petite boule de poils noire miaula légèrement et ronronna contre ma jambe. Ouais, il avait faim, je venais de m'en rendre compte. J'étouffai un rire et relevai mon regard sur Eun Ha, pour appuyer mes dires. « Même Berlioz veut que tu restes. Allez, encore deux minutes. Après je te libère. »

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Re: Cheer up, i have coffee ♚ Ji Hoon | 
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