« Ne t’avise pas de sortir Onyx en ma présence, le taré ! Ou je le découpe pour qu’il se serve de nourriture au bœuf ! » Sérieusement, il croyait que je le voulais comme patient ou bien ? Même si il n’y avait plus personne à soigner sauf lui, je ne le voudrais pas. De toute façon, il était déjà tellement atteint le pauvre petit, qu’on ne pouvait plus rien faire pour lui. « On verra … » Ronchonnais-je. Bon ok, c’était Oti qui avait piqué ses chaussettes et c’était moi qui l’avais ramené ici, à la basse. Donc, en théorie, c’était en partie ma faute que ses chaussettes avaient disparue. Mais ca, il était hors de question que je lui admette. Oti était sorti du frigo, attiré par les sardines que je lui tendais. Pourtant quand Bok repris ses biens, elle tourna la tête au moment-même où il les toucha, comme si elle était intégrée d’une alarme. D’ailleurs, c’était elle qui la jouait l’alarme. Elle se mit à tendre le cou, le bec grand ouvert vers les plafonds et les nageoires bien écarté, beuglant tant qu’elle pouvait.clique. Je ne l’avais encore jamais vu faire ça. « Je veux bien la faire taire, mais je ne sais pas comment faire … » J’essayais une nouvelle fois le coup des sardines, mais elle s’en foutait royalement, réclamant ses chaussettes. Oui, SES, parce qu’elle avait l’air d’avoir décidé qu’elles lui appartenaient maintenant. « Remets-les en place dans un premier temps, le temps qu’on trouve une meilleure solution pour les lui reprendre … et commence pas à gindre après tes chaussettes !! C’est la ferme ou tes chaussettes… »

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