Après avoir reçu une initation au tennis pendant trois ans, c'est à l'âge de 9 ans que je commence à réellement m'interesser à la boxe. Au fil des années cela devient persque évident : je souhaite devenir boxeur professionnel. Né anmoins, aux yeux de mon père, chef d'entreprise, et mon oncle, député, ce métier n'est pas fait pour moi. A force de persévérence je fini par avoir ce que je veux et je me fais vite remarquer dans le milieu. Beaucoup de gens diront que je suis quelqu'un d'assez simple. Malgré le statut de mon oncle, qui travaille au gouvernement, je n'en joue pas. Jusqu'à mes 19 ans on peut dire que j'étais quelqu'un plutôt d'accessible. Malgré mon statut de boxeur professionnel qui n'allait pas beaucoup en cours, je réussissais quand même à prendre du temps pour moi, à voir ma famille et mes amis. Puis est arrivé 2012. L'année de consécration. Je suis sacré Champion de Corée des poids mi-moyens et on me sélectionne pour aller aux Jeux Olympiques de Londres. Croyez moi que j'ai pas attendu. J'ai fais mes bagages et je suis carrément resté un an à Londres, pour perfectionner mon anglais, et pour pouvoir m'entrainer pour les jeux. J'ai bien entendu continué mon cursus par correspondance. C'était dur mais je suis passé avec la moyenne. Je suis plutôt studieux quand je dois vraiment m'y mettre, mais j'avoue nettement préférer m'entrainer sur un ring, plutôt que de rester percher sur mes cours de sciences politiques. Une fois mon année en Angleterre écoulée, en plus d'avoir ramené un bon anglais, j'ai surtout ramené une médaille d'or pour mon pays, et cela m'a rendu assez connu. A peine arrivé que j'avais signé un contrat pour apparaitre sur le panneau publicitaire d'une marque de boxer. Au cours de mon voyage sur le vieux continent, j'ai vécu des choses que je n'aurai pas pu vivre en Corée : la drogue et les filles. L'alcool aussi, mais ça, ça ne compte pas. J'ai gouté deux fois à une substance que je n'aurai pas du avoir entre les mains, mais c'est ça, la célébrité. Heureusement pour moi, mon corps s'est révélé intolérant à ces produits et je n'en ai jamais repris depuis. Du haut de mon mètre 80 même si je fais de la boxe, je ne fais pas vraiment peur. Certes, j'ai les traits durs, et les coups que je prends depuis des années ne rendent pas mon visage plus radieux, mais je crois que ça me donne du charme auprès des filles. D'ailleurs les gens disent que je suis quelqu'un d'assez macho. C'est vrai que pour moi les hommes et les femmes ne sont pas faites pour faire les mêmes choses, et que j'ai tendance à dénigrer un peu les femmes, mais c'est parce que certaines le cherchent.  Je peux être très gentil quand je veux. Il suffit de me brosser dans le bon sens du poil je suppose.

Comme dis plus tôt je suis né dans une famille assez aisée. Disons plutôt que mon oncle député a fait ce qu'il faut pour que notre famille se débrouille. J'ai donc pendant longtemps fréquentés les quartiers et les écoles de riches de Séoul. Si ma famille avait des aspirations à ce que je devienne un futur économiste, c'est en fin de primaire que je leur ai fait comprendre que mon rêve était de devenir boxeur professionnel. Ce fut dur mais j'y suis arrivé par force de persévérance. En cours j'étais disons dans la moyenne. Il faut dire que j'ai préféré consacré une grande partie de mon temps à la boxe et ça a payé. Certes je n'avais pas des notes géniales, mais en pratiquant cette activité extrascolaire j'ai pu intégrer rapidement un club professionnel. J'ai fait compétitions sur compétitions jusqu'au jour où j'ai été sacré champion de Corée de ma catégorie. Par la suite j'ai été envoyé en Angleterre pour les Jeux Olympiques. J'en suis revenu un an plus tard  avec une médaille et depuis je me suis fais une petite popularité dans le milieu sportif. Je vous l'ai déjà dit mais j'ai aussi signé un contrat pour une marque de boxers. Donc si parfois vous voyez ma tête sur certaines vitrines de magasins, ne vous inquiétez pas. Je ne suis pas si connu que ça.
Cela fait maintenant 4 ans que j'étudie les Sciences Politiques, même si je les prends principalement par correspondance. Je viens en cours comme je peux. Mais heureusement pour moi, j'ai pu avoir une dérogation de l'université vu mon statut de sportif de haut niveau. Pour ma cinquième année j'ai décidé d'être un peu plus présent en cours, même si je sens encore que je vais bosser mes cours entre deux matchs. Je dois me préparer pour le championnat asiatique et c'est assez compliqué. J'ai oublié d'omettre que ma famille ne se bat désormais plus pour que je finisse chef d'entreprise ou je ne sais quel autre métier. Je veux continuer ce que je veux faire. Même si je dois finir avec des bleus partout et la maladie de Parkinson, ou même si je dois mourir sur le ring après avoir reçu un uppercut, je veux continuer ce que je fais.